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SYSTEME SANTE A MADAGASCAR
Le système santé de Madagascar inclut toutes les activités dont le but essentiel est de promouvoir, restaurer ou entretenir la santé notamment les services de santé officiels, les prestations par les professionnels des soins individuels, les guérisseurs traditionnels, la médication (prescrites ou non), les soins à domicile, promotion de la santé et la prévention des maladies
Niveau périphérique
A l’aide de cette organisation du système santé, le premier niveau c’est le contact de population avec une structure publique, la population desservie est de 5.000 à 10.000hab. Il est dirigé par un infirmier diplômé d’État soit par un médecin. Son plateau Technique lui permet de dispenser des soins de santé de base. Les cases de Santé font recours au Poste de Santé en cas d’urgence. Le Poste est implanté dans les communes, ou les villages relativement peuplés
Niveau intermédiaire
Le second palier du schéma des infrastructures sanitaires publiques est implanté au niveau de la Commune ou chef-lieu de fivondronana. Il polarise et supervise un ensemble de Postes de Santé dont il est le recours obligatoire. La population couverte est de 150.000 à 250.000 habitants. Il est dirigé par un Médecin qui assure la fonction de Médecin Chef.
Il existe 2 types de niveau intermédiaire à Madagascar dont le CHD1 qui assure les références médicales provenant des CSB et le CHD2 qui prend en charge en outre les références chirurgicales
Niveau national
Le sommet de la pyramide sanitaire est le dernier recours. Dépendant de sa localisation, il peut être Départemental, Régional ou national. Le C.H.U est une structure sanitaire nationale qui dessert l’ensemble de la population (plateau technique très spécialisé et la diversité de ses gammes de services). La population concernée peut varier de 150.000 à plus d’un Million d’habitants.
Les maladies le plus affectés à la population
Situation sanitaire à Madagascar
Les indicateurs sanitaires malgaches font encore frémir. Le contexte malgache reste caractérisé par une forte prévalence de maladies transmissibles et une mortalité maternelle qui se monte à 478 sur 100 000 naissances vivantes (ENSOMD 2015). Ce taux stagne depuis une dizaine d’années. En comparaison la mortalité maternelle en Suisse se situe à 8 sur 100 000 naissances. La proportion d’accouchements assistés par du personnel qualifié se situe à 44,4%, dont uniquement 38% se pratique dans des établissements de santé. A cela s’ajoute le fait que 31,5% des filles entre 15 et 19 ans ont déjà accouché. (ENSOMD 2015).
Au niveau de la mortalité infanto-juvénile, c’est-à-dire le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, l’évolution est nettement plus significative, puisque il est passé de 159‰ en 1997, à 72% en 2009 pour atteindre actuellement 62% (ENSOMD 2015). Afin de garantir la santé des enfants et en même temps réduire la mortalité infantile, il faudrait instaurer une couverture universelle par des interventions essentielles, à la fois efficaces et peu coûteuses, notamment les soins du nouveau-né, la vaccination, la prévention et la prise en charge des cas d’infections respiratoires aigus, de fièvre et de diarrhée. Plusieurs paramètres expliquent les résultats de l’Enquête Nationale sur le Suivi des indicateurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ENSOMD) mené en 2015. Les chiffres globaux mentionnés ci -dessus doivent d’ailleurs être pris avec des pincettes, puisqu’ils cachent une disparité notable entre le milieu urbain et rural.
Il y a donc encore un long chemin pour assainir le domaine de la santé à Madagascar et spécialement en milieu rural. La faiblesse de la couverture sanitaire, l’infrastructure défaillante, le manque de personnel qualifié et la faiblesse des investissements publics ne présagent guère une amélioration de la situation à moyen terme. Les communes n’ont pas les moyens financiers pour pallier à ces manques.
Situation sanitaire dans la commune rurale d’Ambohimangakely
La commune d’Ambohimangakely est forte en taux de natalité qui suit l’accroissement de la population tandis que le taux de mortalité varie entre 5-12%.
60% de la population choisit de naitre au centre et les autres préfèrent le « reninjaza », et le CSB II Antanambao seulement suit la santé des femmes enceintes, et les nouveaux nés. Le taux de vaccination est 70%.
Les maladies les plus affectées sont la diarrhée due aux stockages des ordures à Andralanitra, ils prétendent jusqu’à 12% , ainsi les maladies respiratoires due aussi à la brulure des ordures tous les jours, ils affectent jusqu’à 9% de la population , la paludisme prétend jusqu’à 20%, la hypertension est de 13% , la malnutrition est de 12% , la maladies d’estomac qui affecte 11%, on peut dire que les maladies sexuellement transmissible sont rares car ils affectent seulement 1% de la population, et le reste sont les intoxications.
APPROCHE GLOBAL DE L’ETUDE
Objectifs du sujet
Pour la conception de la base de données, il faut faire des inventaires des données existantes, après, on collecte les données afi n de les classer, les structurer, et les transférer et enfin on l’ intègre et le traite pour constituer la base de données spatiales en vue de mettre en place un système d’information à l’usage des services communaux pour la gestion de son domaine d’intervention et son développement.
Pour la construction d’un nouveau centre de santé, on trouve un emplacement surs suivant la norme pour construire en prenant compte les nombres des populations ainsi les distances en traitant avec la méthodologie du système d’information géographique (SIG).
Les critères demandés à la construction
Cette étude consiste à trouver un endroit pour la construction d’un centre de santé suivant quelques critères :
• Distance entre deux CSB II
La distance entre deux centres de santés est basée sur la norme national en vigueur pour la répartition des infrastructures sanitaires mais on prend compte ainsi le nombre de population (population desservie: 5.000 à 10.000habitants). Donc nous choisissons la distance 700m, pour n’est pas très loin ou très proche, ainsi cette distance est suffisant par rapport à la situation sur terrain et son poids démographiques.
• Accessibilité,
Pour que le centre soit très accessible aux habitants, facile à voir, donc on trouve un emplacement bord de la route.
• Pente du terrain
Il faut bien étudier l’emplacement du centre, il ne doit pas situer dans une zone inondé ou dans une zone accidentée (forte pente), le mieux c’est d’avoir la pente entre 5 à 15% pour la possibilité de construire
• Poids démographiques.
Il faut analyser les nombres des populations de chaque fokontany de la commune, le fokontany le plus peuplés, le fokontany le plus immigré.
Critère d’idéalisation et priorisation
Zone localisé dans une zone plus peuplé ou forte en immigration et plus accessible ou très proche de la route national. Que la distance entre les deux centres de santé soit de 700m pour qu’il ne soit pas très loin ou plus proche, et enfin terrain constructible c’est-à-dire pente de 5-15%.
METHODE DE TRAITEMENT
Le logiciel ArcGIS est utilisé pour le traitement. Leur répartition est appréciée par foko ntany et suivant le poids démographique de chaque localité.
La Méthode ZONE TAMPON
La zone tampon (Buffer) ou selon Harang (2007) est une méthode d’analyse spatiale qui consiste à créer une zone d’extension, aux dimensions définies par l’opérateur, autour d’un poi nt, d’une ligne ou d’un polygone.
Des zones tampons (buffer) sont réalisées afin d’apprécier la distribution spatiale et de déterminer l’endroit où l’on aménage le nouveau centre de santé. Cette technique permet de visualiser les espaces où la couverture des infrastructures sanitaire, donc l’accessibilité physique très bonne.
Le tracé d’une zone tampon autour des infrastructures sanitaire (CSB II Antanambao) constitue une méthode des plus répandues. La zone tampon permet ainsi de mettre en évidence des lie ns de proximité entre chaque infrastructure et son espace environnant.
La difficulté de cette technique est de déterminer la taille du rayon autour de l’infrastructure CSB II. Comment définir une distance pertinente ? Cette analyse est basée sur la norme national en vigueur pour la répartition des infrastructures sanitaires mais on prend compte ainsi le nombre de population (population desservie: 5.000 à 10.000habitants). Une autre analyse de proximité est réalisée pour apprécier la zone (comme, zone à peu près plat, pas loin de la route national, environnement calme, l’orientation, suit l’art de l’urbanisme…) et a permis de générer une zone tampon de 700 m autour de l’infrastructure CSB II Antanambao.
Méthode PENTE (SLOP)
On mesure la disposition du territoire en termes des terrains bâtissables par rapport au degré d’inclinaisons
Pour avoir l’information sur la pente, il faut avoir la courbe de niveau de la commune et après le traitement on a le MNT ou Modèle Numérique de Terrain
Un essai de classification du territoire selon l’inclinaison des pentes est donné dans le tableau , dans lequel est mesurée la capacité du territoire en termes des terrains aménageables p ar rapport au degré des pentes.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : CONTEXTE DU PROJET
I. Contexte
II. Présentation du projet
III. Objectifs du sujet
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I. Situation géographique et historique
II. Population dans la commune d’Ambohimangakely
III. Infrastructures
IV. Équipements sanitaires publics
V. Sante
VI. Education
VII. Équipements sportifs
VIII. Industries
CHAPITRE III: SYSTEME SANTE A MADAGASCAR
I. Organisation de système de santé
II. Les maladies le plus affectés à la population
III. Situation sanitaire à Madagascar
IV. Situation sanitaire dans la commune rurale d’Ambohimangakely
PARTIE II : METHODOLOGIE DE LA REALISATION
CHAPITRE IV: APPROCHE GLOBAL DE L’ETUDE
I. Objectifs du sujet
II. Les critères demandés à la construction
CHAPITRE V: ETAPES DE LA REALISATION
CHAPITRE VI: METHODE DE TRAITEMENT
CHAPITRE VII: OUTILS ET DONNEES
I. OUTILS
II. DONNEES
CHAPITRE VIII: MATERIELS
PARTIE III : RESULTATS ET ANALYSE
CHAPITRE IX: VISUALISATION SUR QGIS
I. Création du dictionnaire de données sur Access
II. Spatialisation
CHAPITRE X: ANALYSE SPATIAL SUR ARCGIS
I. Méthode Zone Tampon
II. Méthode PENTE (SLOP)
CHAPITRE XI : COUT DU PROJET
CHAPITRE XII: PROPOSITION
I. Principe général
II. Architecture client-serveur
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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