Ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB)
Problรฉmatique et mรฉthodologie
Problรฉmatique : l’utilitรฉ des voitures รฉlectriques
Au niveau mondial, le secteur des transports รฉtait, en 2000, ร lโorigine de 23 % des rejets de CO2 (18 % provenant uniquement du secteur routier). Dans les pays de lโOCDE, ce taux montait mรชme ร 27 %, dont 86 % issus du transport routier (OCDE, 2004, p. 9). De plus, les รฉmissions du secteur des transports croissent plus vite que les รฉmissions globales (CEMT, 2007, p. 23), ce qui en fait un domaine dโaction toujours plus prioritaire.
Pour lutter contre les externalitรฉs nรฉgatives du secteur des transports, plusieurs types de politiques peuvent รชtre mises en place. On peut, notamment, tenter d’agir sur la demande de transport par des mesures d’amรฉnagement du territoire (densification) ou de promotion des modes alternatifs (crรฉation de pistes cyclables, amรฉlioration des transports publics, etc.). Toutes ces politiques coรปtent cher et sont relativement peu efficace si non accompagnรฉes de mesures de contrainte sur les automobilistes, ce qui revient ร limiter l’offre de transports individuels motorisรฉs.
Ce deuxiรจme type de politiques est beaucoup plus sensible politiquement (OCDE, 2004, p. 10), puisque lโon sโattaque aux habitudes modales des individus, trรจs difficiles ร faire รฉvoluer. Lโintroduction dโune tarification de lโusage de la voiture (pรฉage urbain, augmentation de la taxe sur les huiles minรฉrales, etc.) en fait partie.
Ces difficultรฉs d’action semblent parler en faveur de la promotion des voitures รฉlectriques sur le marchรฉ suisse, afin de profiter du meilleur rendement des moteurs รฉlectriques par rapport aux moteurs traditionnels. Un taux de pรฉnรฉtration du marchรฉ suffisant par ce type de vรฉhicule, sโil ne permettra pas dโatteindre, ร lui seul, les objectifs fixรฉs de rรฉduction des รฉmissions dans le secteur des transports, pourrait permettre ร la Suisse de tenir, au moins partiellement, ses engagements internationaux.
De nombreux facteurs sont susceptibles dโinfluer sur la pรฉnรฉtration du marchรฉ suisse par les voitures รฉlectriques, dans un sens comme dans lโautre. Cependant, lโutilisation de voitures รฉlectriques dans la mobilitรฉ quotidienne implique que le choix modal des individus se porte sur ce type de moyen de transport qui subit, comme tous les autres, diverses contraintes. En premier lieu, la congestion des infrastructures routiรจres et le manque de places de stationnement. Or, les politiques publiques actuelles en matiรจre de mobilitรฉ ne vont pas dans le sens dโune adaptation de ces infrastructures ร la demande. Au contraire, elles tendent plutรดt ร se servir des faiblesses en question pour promouvoir dโautres modes de transport, ce qui ne parle pas en faveur des vรฉhicules รฉlectriques. Ce n’est, par ailleurs, pas le seul domaine oรน la promotion des voitures รฉlectriques se trouverait en contradiction avec une politique publique.
Cependant, dans le cas dโune volontรฉ affichรฉe d’รฉlectrification dโune part importante du parc automobile classique, une politique restrictive en matiรจre de stationnement pourrait avoir des consรฉquences dรฉsastreuses sur les ventes de voitures รฉlectriques.
Nous postulons donc que la disposition dโune place de parking assurรฉe et รฉquipรฉe dโune prise de courant pour la recharge est une condition essentielle ร l’attractivitรฉ d’une telle voiture. Les dรฉplacements domicile – travail prรฉsentent le double avantage, pour la mobilitรฉ รฉlectrique, de distances relativement courtes et de long temps d’immobilisation du vรฉhicule entre les dรฉplacements. Si la mobilitรฉ domicile travail en TIM devenait impossible, cela signifierait la perte des trajets pour lesquels elle apparaรฎt comme la plus susceptible de remplacer les vรฉhicules ร moteur ร combustion interne. En revanche, si la question de la limitation des places de stationnement pour les vรฉhicules classiques semble impossible ร remettre en question, rรฉserver ces places pour les voitures รฉlectriques uniquement constituerait une remarquable incitation ร lโachat de tels vรฉhicules.
Si les trajets courts apparaissent plus favorables ร lโutilisation de vรฉhicules รฉlectriques, pour cause dโautonomie rรฉduite de ces derniers et du surcoรปt de temps nรฉcessaire ร la recharge de leurs batteries, nous รฉmettons รฉgalement lโhypothรจse que lorsque lโutilisation de vรฉhicules individuels motorisรฉs sur ce type de trajets nโest pas nรฉcessaire ou souhaitรฉe, les trajets de longue distance deviennent prioritaires dans le choix du type de vรฉhicule possรฉdรฉ. Ainsi, la proximitรฉ de lieux de travail, loisirs ou consommation, pour autant que cette proximitรฉ incite rรฉellement les individus ร se saisir de ces opportunitรฉs, pourrait sโavรฉrer nรฉfaste ร la large diffusion des vรฉhicules รฉlectriques.
Une approche basรฉe sur l’utilitรฉ permet de comprendre que le dรฉplacement le plus court ne maximise pas nรฉcessairement la satisfaction de l’individu. Du moment que c’est l’attractivitรฉ de la destination qui reprรฉsente l’utilitรฉ et que le dรฉplacement ne reprรฉsente qu’un coรปt, l’utilitรฉ maximale peut tout ร fait รชtre retirรฉe d’un dรฉplacement plus long, d’autant plus si le temps nรฉcessaire ร celui-ci est sensiblement รฉgal ร celui nรฉcessaire pour rejoindre une destination plus proche (Maat, Van Wee & Stead, 2005, p. 37).
Si l’on se base sur ce principe, ce n’est pas, en premier lieu, en facilitant l’accรจs ร un service de proximitรฉ que ce dernier devient plus attractif mais en restreignant l’accรจs ร des services de mรชme nature plus lointains et, malgrรฉ cela, plus dรฉsirables a priori. A ce constat, il faut ajouter que plus le service dรฉsirรฉ (magasin, place de travail, activitรฉ de loisir) est spรฉcial (maximise l’utilitรฉ) et est, par consรฉquent, plus difficilement substituable, moins les chances qu’il soit situรฉ ร proximitรฉ immรฉdiate du lieu de domicile sont grandes (Maat, Van Wee & Stead, 2005, p. 40). Pour terminer, il n’est pas certain que la mixitรฉ fonctionnelle d’un quartier soit une condition essentielle dans le choix de localisation de tous les individus (sans nier que cela puisse รชtre parfois le cas) mais elle constituera, au mieux, un paramรจtre en balance avec d’autres. Ces considรฉrations laissent ร penser que les TIM garderont leur attractivitรฉ, indรฉpendamment de la mixitรฉ fonctionnelle des lieux de vie des individus. Ainsi, il apparaรฎt que les voitures รฉlectriques devraient รชtre favorisรฉes, si ce nโest de par la conviction quโelles apporteront une contribution non nรฉgligeable ร la rรฉduction des รฉmissions de CO2, du moins par pragmatisme.
Lโimportance du stationnement
Les caractรฉristiques actuelles des voitures รฉlectriques (faible autonomie, coรปt d’acquisition รฉlevรฉ) font que le remplacement du parc automobile traditionnel ne peut รชtre total. On peut penser que seuls les mรฉnages multimotorisรฉs ou, รฉventuellement, trรจs ยซย politisรฉsย ยป pourraient รชtre amenรฉs, dans un premier temps tout du moins, ร passer ร la mobilitรฉ รฉlectrique. Dans une optique de dรฉveloppement durable, cet รฉtat de fait peut faire apparaรฎtre comme socialement inรฉquitable des mesures visant ร favoriser lโutilisation de vรฉhicules รฉlectriques. En revanche, ces mรชmes mesures peuvent รชtre souhaitables sur le plan environnemental. En effet, comme les ressources en stationnement sont limitรฉes et qu’elles le resteront, un encouragement ร lโรฉquipement en voiture รฉlectrique par ce biais pourrait, potentiellement, sโavรฉrer trรจs efficace. Et une place de stationnement occupรฉe par une voiture รฉlectrique est une place en moins pour un vรฉhicule traditionnel. De plus, cette politique aurait le mรฉrite dโรฉviter la suppression de places de parking, exercice politiquement trรจs dรฉlicat.De la mรชme maniรจre, comme il apparaรฎt peu vraisemblable, au moins dans un futur proche, de parvenir tant ร une ville de proximitรฉ, oรน tout se passe prรจs de chez soi, qu’ร une ville multipolaire avec des nลuds concentrรฉs et trรจs bien desservis par des transports collectifs efficaces, il est probable qu’un des moyens les plus sรปrs pour initier un report modal soit d’agir sur le stationnement et ce, moins au domicile que sur les lieux de destinations des individus. Sophie Noirjean et Thierry Merle abondent dans ce sens : ยซย Dans le cas des salariรฉs qui se rendent au travail en voiture, les seules mesures rรฉellement efficaces sont la non mise ร disposition de places de stationnement sur le lieu de travail par l’employeur et l’absence de places gratuites sur le domaine public situรฉ ร proximitรฉ. […] une politique du stationnement doit se dรฉcider au sein d’un ensemble territorial cohรฉrent, une agglomรฉration ou un bassin de vie tout entier par exemple.ย ยป (Noirjean & Merle, 2007, p. 93).
Si une personne bรฉnรฉficie d’une place de stationnement assurรฉe tant sur son lieu de dรฉpart que de destination, sans conviction personnelle contraire, elle aura une incitation naturelle ร utiliser sa voiture. Le rรฉsultat sera sรปrement semblable dans le cas d’une place assurรฉe au lieu de destination uniquement (pour autant que la personne ne renonce pas ร la possession d’une voiture). En revanche, dans le cas oรน le stationnement ร destination serait impossible, il y a de forte chance qu’elle opte pour un autre mode de transport pour ce dรฉplacement. Rรฉserver un nombre important de places de stationnement, au moins pendant les heures de grande affluence, aux vรฉhicules รฉlectriques permettrait, en thรฉorie, de favoriser les conducteurs de vรฉhicules ยซย zรฉro รฉmissionsย ยป, tout en incitant les autres au report modal, sans toucher ร la capacitรฉ globale de stationnement. Soit ร concilier les politiques de rรฉduction des รฉmissions au travers de lโamรฉnagement du territoire avec la promotion de vรฉhicules individuels affichant un meilleur bilan environnemental.
Ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB)
Les objectifs de lโOrdonnance sur la Protection contre le Bruit (OPB) auraient dรป รชtre atteints 15 ans aprรจs son entrรฉe en vigueur, soit le 31 mars 2002. Ceux-ci nโayant pu รชtre rรฉalisรฉs dans le laps de temps initialement prรฉvu, une prolongation de ces dรฉlais jusquโen 2018 dans les zones bรขties a รฉtรฉ consentie. A cette date, toutes les routes devront respecter les valeurs limites dโimmissions. A dรฉfaut, les cantons contrevenants sโexposent ร des sanctions financiรจres de la part de la Confรฉdรฉration (OFEFP, 2003, p. 6).
En termes de rรฉduction des nuisances sonores ร la source, les vรฉhicules รฉlectriques peuvent apporter une certaine contribution, ร moindre frais pour la collectivitรฉ, en remplaรงant des vรฉhicules traditionnels. Notamment de nuit, lorsque les valeurs limites sont plus restrictives et que les transports collectifs ne circulent plus que sporadiquement, voire plus du tout. Pendant ces heures creuses, le renoncement ร la voiture individuelle devient plus difficile. De plus, proposer une alternative par une offre accrue en transport publics nocturnes est, ร la fois, trรจs couteux et nรฉfaste sur le plan environnemental, les vรฉhicules circulant pratiquement ร vide. Sans compter que celle-ci est difficile ร justifier, la voirie urbaine รฉtant loin dโรชtre surchargรฉe durant la nuit.On peut considรฉrer, dโune certaine maniรจre, que circuler en voiture รฉlectrique de nuit revient, de fait, ร appliquer le principe du pollueur-payeur, les coรปts de diminution des รฉmissions sonores รฉtant assumรฉs par leur รฉmetteur. On peut, en outre, รฉmettre lโhypothรจse que ce type de dรฉplacements nocturnes, les autoroutes de contournement ayant dรฉtournรฉ le trafic de transit des centres-villes, est probablement rรฉalisรฉ pour des motifs professionnels (travail de nuit) ou de loisirs locaux, soit des dรฉplacements de relativement courtes distances, favorables aux vรฉhicules รฉlectriques. Il faut, cependant, nuancer cet apport des voitures รฉlectriques dans la lutte contre le bruit. En effet, ร partir de 50 km/h, le bruit de roulement des pneus devient plus important que le bruit du moteur (voire dรจs 35 km/h en fonction du type de pneu, du poids du vรฉhicule ou du revรชtement routier) (Rรฉpublique et canton de Genรจve). Ainsi, les comportements individuels ont รฉgalement leur importance dans ce domaine. Rappelons, toutefois, que la vitesse limite gรฉnรฉrale de circulation est fixรฉe, en Suisse, ร 50 km/h en zone urbaine, voire 30 km/h ou mรชme 20 dans certains quartiers. Les voitures รฉlectriques devraient, par consรฉquent, conserver un avantage ร ce niveau.
ย Vรฉhicules ร carburants alternatifs
Parmi ces vรฉhicules, ceux propulsรฉs au GPL (gaz de pรฉtrole liquรฉfiรฉ) sont les plus largement diffusรฉs. Leurs รฉmissions de CO2 sont moindres par rapport aux vรฉhicules ร essence. Elles sont, en revanche, plus importantes que pour les moteurs diesel, lโavantage, dans ce cas-lร , sโobservant au niveau des particules fines. Cependant, lโengouement pour les moteurs diesel fait que certains constructeurs ont dรฉcidรฉ dโarrรชter la production de vรฉhicules au GPL (OCDE, 2004, p. 13).A ce stade, il semble bien que les vรฉhicules รฉlectriques ร batteries reprรฉsentent lโรฉvolution la plus plausible en ce qui concerne les TIM, du moins dans un avenir proche et sauf dรฉcouverte technologique majeure. L’รฉlectricitรฉ peut, ainsi, รชtre considรฉrรฉe comme ยซย le carburant alternatif le plus probableย ยป (Gilbert & Perl, 2008, p. 119) bien que, dans nombre d’analyses, la propulsion รฉlectrique soit jugรฉe plus favorablement en ce qui concerne les vรฉhicules connectรฉs au rรฉseau que les voitures individuelles ร batteries.De fait, rien ne permet dโaffirmer que le regain dโintรฉrรชt pour les vรฉhicules รฉlectriques observรฉ actuellement ne sera pas contrecarrรฉ par lโรฉmergence plus rapide dโune technologie nouvelle, apportant une alternative satisfaisante ร la consommation de combustibles fossiles. Voire par un changement radical dans la maniรจre actuelle de concevoir la mobilitรฉ individuelle. Cependant, ce travail est basรฉ sur le postulat que les progrรจs technologiques en la matiรจre feront que les vรฉhicules รฉlectriques reprรฉsenteront une alternative, sous certaines conditions, aux voitures traditionnelles.
Projets pilotes
La principale prรฉoccupation des constructeurs concerne lโaccueil qui serait rรฉservรฉ par le public ร un vรฉhicule รฉlectrique performant. Afin dโestimer les potentialitรฉs rรฉelles de tels vรฉhicules, des รฉtudes ont tentรฉ de comparer les performances des vรฉhicules รฉlectriques avec lโutilisation qui est effectivement faite du parc automobile actuel. Ainsi, lโElectrical Vehicle Developpement Corporation (EVDC) a constatรฉ que 38 % des utilitaires en circulation aux USA parcourent quotidiennement moins de 96 km; 79 % moins de 145 km (AIE, 1994, p. 30). Dโautres se sont efforcรฉes de confronter les caractรฉristiques des vรฉhicules รฉlectriques aux parcours habituels des individus. Ces รฉtudes ont montrรฉ, par exemple, que 57 % des mรฉnages amรฉricains pourraient se contenter dโune voiture avec une autonomie de 130 km, que 60 % dโentre eux parcourent moins de 155 km, etc. De plus, 28 % possรจdent au moins deux vรฉhicules avec un garage รฉquipรฉ dโune prise de courant (AIE, 1994, p. 32).Du cรดtรฉ des constructeurs automobiles, chez Renault, on fait le pari que les voitures รฉlectriques reprรฉsenteront 10 % des ventes de voitures neuves en 2020. Ces prรฉvisions sont basรฉes sur le fait que 80 % des dรฉplacements quotidiens font moins de 60 km et sont, par consรฉquent, adaptรฉs ร ce type de vรฉhicules. Cette adรฉquation, accompagnรฉe d’une croissance attendue du prix du pรฉtrole, d’une prise de conscience toujours plus large des problรจmes environnementaux et de progrรจs techniques sont au fondement de cette conviction.Concernant les voitures รฉlectriques proprement dites, un essai grandeur nature menรฉ ร Mendrisio (Progetto veicoli elettrici leggeri) a permis de dรฉmontrer que la moitiรฉ dโentre eux (50 %) ont รฉtรฉ achetรฉs comme vรฉhicules supplรฉmentaires, lโautre moitiรฉ pour remplacer un vรฉhicule existant. Quant aux comportements de mobilitรฉ, les observations montrent que, pour les mรฉnages dont les caractรฉristiques nโont pas variรฉ du dรฉbut ร la fin de lโexpรฉrience (pas de changement de lieu de travail ou de domicile, pas de nouvel accรฉdant au permis de conduire, etc.), les vรฉhicules รฉlectriques se sont substituรฉs aux vรฉhicules classiques (Schwegler & Wegmann, 2001, pp. 9-10).
Mรฉthodologie
Comme mentionnรฉ en introduction, la premiรจre phase de l’รฉtude ALPIQ a constituรฉ ร dรฉfinir une population cible, potentiellement intรฉressรฉe ร l’achat d’une voiture รฉlectrique et ร s’intรฉresser ร ses dรฉplacements. La premiรจre opรฉration de ce mรฉmoire consiste en une remise ร jour de cette population, sur la base des donnรฉes du micro-recensement mobilitรฉ et transport (MRMT) 2010. En rรฉalitรฉ, je me contente de la partie romande de cette grosse base de donnรฉes. Premiรจrement parce que le traitement des informations pour toute la Suisse serait fastidieux dans le cadre de ce mรฉmoire. Accessoirement car le nettoyage de la base de donnรฉes pour le reste du pays est encore en cours. La principale nouveautรฉ ici consiste en l’utilisation du logiciel R pour l’ensemble de ces traitements, en lieu et place de SPSS, puisque la maรฎtrise, au moins partielle, de ce logiciel fait partie des objectifs du certificat de gรฉomatique.Aprรจs avoir identifiรฉ les utilisateurs potentiels de voitures รฉlectriques en Suisse romande, dans un deuxiรจme temps, je procรจde ร l’analyse de leurs dรฉplacements. En l’occurrence, je me concentre sur les dรฉplacements qui sont, a priori, dรฉfavorables ร l’usage de voitures รฉlectriques, car nรฉcessitant une recharge des batteries, voire un รฉchange standard selon la technologie utilisรฉe.Sur la base de ces informations, je procรจde ร une รฉvaluation du nombre minimal de de stations rendant possible la rรฉalisation de l’ensemble de ces dรฉplacements. Ces opรฉrations seront rรฉalisรฉes dans ArcGIS ร l’aide de l’extension Network analyst, permettant de rรฉaliser de calculer des itinรฉraires et de dรฉfinir des zones de dessertes, notamment.
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Table des matiรจres
1.! Introduction
2.! Problรฉmatique et mรฉthodologie
2.1.!Problรฉmatique : l’utilitรฉ des voitures รฉlectriques
2.1.1.! Lโimportance du stationnement
2.1.2.! Ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB)
2.1.3.!Vรฉhicules ร carburants alternatifs
2.1.4.! Projets pilotes
2.2.!Mรฉthodologie
3.! Dรฉfinition de la population cible
3.1.!Sรฉlection des mรฉnages
3.2.!Dรฉplacements
4.! Analyse des dรฉplacements
4.1.!Couche des stations-services
4.2.!Graphe routier
4.3.!Points d’entrรฉe et de sortie du rรฉseau
4.4.!Crรฉation des itinรฉraire
4.4.1.!Motif Travail
4.4.2.!Motif Loisirs
4.4.3.!Motif Achats
4.4.4.!Calcul des itinรฉraires
4.5.!Modรฉlisation des dรฉplacements
4.5.1.! Erreurs constatรฉes
4.6.!Dรฉplacements nรฉcessitant une recharge
5.! Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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