ONG école du monde

Contrairement aux pays occidentaux, Madagascar consacre plus d’initiatives dans le secteur agricole. Ce dernier domine sur toute autre activité locale puisqu’il occupe plus de 80% des programmes d’aménagement dans le contexte national. En effet, une des raisons de cette concentration importante est le fait que l’agriculture constitue un secteur de subsistance pour les Malgaches. Faisant partie de cette branche, la riziculture y constitue la base d’alimentation. Cependant, ce domaine est actuellement remis en cause par certains facteurs provoquant ultérieurement un phénomène de non autosuffisance en riz. Cette situation est en effet due à la croissance démographique qui atteint un taux de 2,89%. D’autre part, les paysans adoptent encore des méthodes traditionnelles, d’où le moindre rendement. Ces constatations montrent irrévocablement la nécessité d’accroître la productivité en riz. En outre, afin d’obtenir un rendement meilleur, on doit en premier lieu connaître les caractéristiques de la zone en question grâce aux études topographiques, et en deuxième lieu maîtriser la ressource en eau.

ONG ÉCOLE DU MONDE

Historique

L’ONG École du monde est créé en 1997. Son siège se trouve en France. A Madagascar, elle est représentée par son bureau à Mahajanga. Son objectif est basé sur le développement humain dont l’éducation, l’hygiène et la santé, l’agriculture et les formations professionnelles, les travaux de construction et de maintenance, l’hydraulique et l’énergie renouvelable. Dans son but de développement humain, elle occupe huit villages dans la région de Mahajanga et se repartit en « zone côte » et « zone terre ». Pour cette étude topographique l’ONG s’occupe de trois sites (Maevarano Manarenja, Maetsadava, Antsangabé) en vue d’améliorer la riziculture.

L’organigramme
Cette ONG est gérée par une direction à Paris. Un gestionnaire bénévole de France gère le bureau à Mahajanga. Chaque volet a un chef de projet. Dans chaque site il y a en permanence un responsable agricole (technicien), une sage femme et des instituteurs. Dans notre étude c’est le volet agricole qui nous a accueillis durant ce stage.

L’objectif de l’ONG
L’objectif général de l’ONG est :
●Sédentariser la zone enclavée c’est-à-dire : aider la population défavorisée en améliorant les infrastructures scolaires et sanitaires.
●Aider les communautés à assurer une évolution pérenne dans leurs villages sur le développement humain dont agriculture, éducation, l’hygiène et la santé, etc.

Actuellement, huit villages ont été construits permettant de sédentariser près de 4000 personnes et 1500 enfants. L’organisation est composée par différents « Volet» Le volet agricole a pour responsabilité de :
➤ Assurer la sécurité alimentaire
➤ Augmenter les productions agricoles en vue augmenter le revenu de paysans. Notons que la principale source de revenu de la population est la riziculture .C’est la raison d’organiser une étude topographique d’aménagement hydroagricole du site en vue de l’amélioration de la riziculture.

CARACTÈRES PHYSIQUE ET MORPHOLOGIQUE DE LA ZONE

Localisation

Situation spatiale
Manarenja appartient à la Province de Mahajanga (S = 15196691 Ha ; P = 4031 Km), District Majunga II . En effet, il se trouve dans la Région de Boeny qui possède une superficie de 3030522 Ha et un périmètre de 1390 Km. Composé de 11 hameaux, Manarenja est sous tutelle de la Commune d’Ambalakida : Localisation du bas fond de Manarenja) avec sa superficie : 61994 Ha et son périmètre : 120 Km. En effet, cette dernière est délimitée :
– au Nord par les Communes de : Mariarano, Betsako et Belobaka
– à l’Ouest par la Commune de Boanamary
– au Sud par les Communes de : Marovoay Banlieu et Antanambao Andranolava
– à l’Est par les Communes de : Bekobay Centre et Andranoboka  : Localisation du village de Manarenja).

Situé entre les parallèles 15°45 et 15°50 de latitude Sud et les méridiens 46°37 et 46°40 de longitude Est, le Fokontany de Manarenja est limité :
●au Nord par le village d’Ankoby
●au Sud par le village d’Ambovondramanesy
●à l’Est par le village d’Antanambao
●à l’Ouest par le village d’Ankivonjy.

Les cartes suivantes qui montrent la localisation de la zone d’étude sont géoréférencées en coordonnées Laborde (voir présentation du système de projection Laborde à l’annexe 1, page 103). Elles sont obtenues grâce aux applications du logiciel ArcView .

Accessibilité dans la zone

La route d’accès à Manarenja se fait à partir de la RN4 Tananarive – Majunga jusqu’à Ambovondramanesy PK 516. Puis, on quitte la route nationale pour prendre une piste en terre de 7 km vers le nord. Le bas fond de Maevarano se trouve à 45 mn à pied du village de Manarenja.

Pédologie de la zone
La zone destinée à devenir cultivable est une boucle de rivière en forme de cuvette en pente douce. L’altitude moyenne se situe entre 58 m à 70 m. Cette géomorphologie indique la présence des sols hydromorphes dans les thalwegs et les petites dépressions. Il y a aussi les « baiboho1 », qui se trouvent dans les zones cultivables. Ces derniers sont caractérisés par une texture limoneuse avec structure lamellaire, ils sont utilisés en culture « jeby » (saison sèche). Les relevés pédologiques effectués sur le site montrent que seule la bande longeant la rivière au Nord Ouest est trop sableuse pour être cultivée mais le reste est propice à la riziculture.

Climatologie
Manarenja est situé dans la région de Boina, qui est fortement influencée par la Mousson. Le climat de cette région est du type tropical sec avec une température moyenne variant entre 18 et 32°C. La zone est marquée par deux saisons contrastées : chaud pendant 7 mois et 5 mois de saison pluvieuse. On assiste à une alternance des crues inondatrices et des étiages souvent absolus. Le volume total de pluies qui tombe durant la saison pluvieuse (qui s’étale surtout du mois de Décembre au mois de Mars) représente la totalité de la pluviométrie moyenne annuelle .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
I.1. ORIGINE DU SUJET
I.2. CONTEXTE ET PROBLEMES
I.3. OBJET DU MEMOIRE
CHAPITRE II : ONG ÉCOLE DU MONDE
II.1. HISTORIQUE
II.2. L’ORGANIGRAMME
II.3. L’OBJECTIF DE L’ONG
CHAPITRE III : CARACTÈRES PHYSIQUE ET MORPHOLOGIQUE DE LA ZONE
III.1. LOCALISATION
III.1.1. Situation spatiale
III.1.2. Accessibilité dans la zone
III.2. PEDOLOGIE DE LA ZONE
III.3. CLIMATOLOGIE
III.4. VEGETATION
III.5. HYDROGRAPHIE
CHAPITRE IV : ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES
IV.1. MILIEU HUMAIN ET SOCIAL
IV.1.1. Population
IV.1.2. Habitats et logements
IV.1.3. Services sociaux de base et infrastructures
IV.1.4. Infrastructures scolaires
IV.1.5. Infrastructures sanitaires
IV.1.6. Infrastructures économiques
IV.1.7. Aspects socio culturels
IV.2. SECTEURS D’ACTIVITES
IV.2.1. Secteur primaire
IV.2.1.1. Agriculture
IV.2.1.2. Élevage
IV.2.1.3. Contraintes et problèmes
IV.2.2. Secteurs secondaire et tertiaire
DEUXIÈME PARTIE : MÉTHODOLOGIE ET ANALYSE DES DONNÉES TOPOGRAPHIQUES
CHAPITRE V : PRÉPARATION DE LA CAMPAGNE DE MESURES
CHAPITRE VI : TRAVAUX DE TERRAIN
VI.1. RECONNAISSANCE
VI.2. TRAVAUX PREPARATOIRES
VI.3. LEVER SUR TERRAIN
VI.3.1. Personnels clés du levé
VI.3.2. Piquetage
VI.3.3. Déroulement du levé
VI.3.3.1. Polygonation
VI.3.3.2. Cheminement encadré de la rizière
VI.4. LEVE DES DETAILS PAR RAYONNEMENT
VI.4.1. Principes
VI.4.2. Les détails à lever
VI.4.3. Données brutes des points du rayonnement
CHAPITRE VII : IMPLANTATION DES OUVRAGES
VII.1. DEFINITION
VII.2. LES OUVRAGES A IMPLANTER
VII.2.1. Canal principal
VII.2.2. Canal secondaire Est
VII.2.3. Canal secondaire Ouest
VII.2.4. Drain
TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE HYDROAGRICOLE ET AMÉNAGEMENTS PROPOSÉS
CHAPITRE VIII : ÉTUDES HYDROAGRICOLES
VIII.1. PRESENTATION DU BASSIN VERSANT
VIII.2. LES TRAVAUX RIZICOLES
VIII.3. LES QUATRE PERIODES RIZICOLES
VIII.4. ÉTUDES DES BESOINS EN EAU
VIII.4.1. Besoins en eau des plantes
VIII.4.1.1. Pluie efficace
VIII.4.1.2. Coefficient cultural
VIII.4.1.3. Évapotranspiration potentielle ETP
VIII.4.1.4. Évapotranspiration maximale
VIII.4.1.5. Calendrier cultural
VIII.5. BESOINS EN EAU CORRESPONDANT AUX PRATIQUES CULTURALES
VIII.5.1. Besoin net
VIII.5.2. Besoin total brut
VIII.5.3. Débit fictif continu
VIII.5.4. Débit d’équipement
VIII.5.5. Débit nominal
CHAPITRE IX : LES AMÉNAGEMENTS PROPOSÉS
IX.1. LE BARRAGE
IX.1.1. Les dimensions du barrage
IX.1.1.1. Hauteur du barrage
IX.1.1.2. Longueur du barrage
IX.1.1.3. Les murs d’encaissement
IX.1.1.4. L’ouvrage de prise principale
IX.2. LES CANAUX PRINCIPAL ET SECONDAIRES
IX.2.1. Caractéristiques des canaux
IX.2.1.1. Coefficient de rugosité K
IX.2.1.2. La vitesse
IX.2.1.3. La section
IX.2.1.4. Revanche
IX.2.2. Calage hydraulique
IX.3. LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT
IX.3.1. Module d’assainissement
IX.3.1.1. Formule de débit caractéristique
IX.3.1.2. Calcul du module d’assainissement
IX.3.2. Les canaux de drainage
IX.3.2.1. Formule de débit
IX.3.2.2. Caractéristiques
QUATRIÈME PARTIE : ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTALE –
CHAPITRE X : ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
X.1. CONTEXTE DU PROJET
X.1.1. Description du promoteur
X.1.2. Mise en évidence des milieux récepteurs
X.1.2.1. Milieu physique
X.1.2.2. Milieu biologique
X.1.2.3. Milieu humain
X.2. DESCRIPTION DU PROJET
X.3. IDENTIFICATION DES IMPACTS
X.4. ÉVALUATION DES IMPACTS
X.5. MESURES D’ATTENUATION
X.6. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
CHAPITRE XI : IMPACTS ÉCONOMIQUES DU PROJET
XI.1. ÉCONOMIE DU PROJET AU NIVEAU LOCAL
XI.2. ÉCONOMIE DU PROJET AU NIVEAU REGIONAL
XI.3. ÉCONOMIE DU PROJET A L’ECHELLE NATIONALE
CHAPITRE XII : FINANCEMENT DU PROJET
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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