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PROBLEMATIQUE REFORMULEE
L’école est dotée d’une lourde responsabilité de former les adultes de demain. Cette formation ne doit pas, de ce fait, demeurer dans la transmission de connaissances mais doit s’étendre plus largement de manière à ce que les élèves deviennent, à la fois des intellectuels et adultes, citoyens responsables.
Même si la citoyenneté s’acquiert dans bien des cas à la naissance, être citoyen c’est surtout le pratiquer sinon les droits et obligations conférés par cette citoyenneté demeurent lettre morte. Comprendre l’importance de la pratique de cette citoyenneté demande beaucoup de connaissances, d’informations ou même de formation. Ainsi, il est indispensable tout en étant déjà citoyen de le devenir effectivement.
Idéalement, dans notre ère, devenir citoyen c’est traverser un cheminement, ce afin d’appréhender, au fur et à mesure du chemin parcouru, les qualités requises pour le pratiquer. On peut acquérir ces qualités tout au long d’un cursus scolaire.
La majeure partie des écoles à Madagascar, publiques et privées, a pour point commun de dispenser aux élèves le programme officiel décrété par le ministère de l’Education Nationale et ce, entre autre et sûrement, dans le but de former un futur citoyen. On est alors tenté de se poser la question qui sera traité dans cette étude : Est-ce que les écoles publiques et confessionnelles à Madagascar par le biais de la formation qu’elles offrent seraient-elles en mesure de contribuer à aider les élèves à réfléchir aux dimensions de la citoyenneté et à y adhérer davantage ?
Plus précisément, est ce que les élèves à la fin de leur cursus secondaire seraient aptes à s’identifier à l’environnement où il se trouve, à reconnaître les rouages des institutions publiques et politiques de son pays, à prendre ses responsabilités vis-à-vis de ses obligations citoyennes, à participer activement à la vie sociale et politique de son pays, à s’approprier des valeurs citoyennes ?
HYPOTHESE
Selon Galichet, L’école est par excellence, promoteur d’éducation à la citoyenneté. Plusieurs autres théoriciens sont convaincus du rôle majeur de l’école dans l’inculcation de l’éducation à la citoyenneté aux élèves. Ils prévoient différentes approches qui permettent un développement des dimensions de la citoyenneté dans le milieu scolaire. Certains sont adaptés au contexte réel et certains ne le sont pas.
Dans la pratique les procédés utilisés par les écoles diffèrent. Certaines écoles se suffisent au cours d’éducation civique, d’instruction civique selon les appellations, d’autres élaborent des programmes plus spécifiques, ou organisent des activités tendant à amplifier l’éducation à la citoyenneté. En fait, tout se ramène à un seul objectif, que les élèves soient des futurs bons citoyens. Et que « L’Ecole obligatoire entretient un rapport organique avec l’Etat. A ce titre, l’Etat doit garantir que chaque élève qui quitte l’institution scolaire doit maîtriser les fondamentaux de la citoyenneté » Meirieu.
D’où l’hypothèse selon laquelle l’enseignement dispensé dans les écoles aide les élèves à réussir leur parcours d’apprentis citoyens et à devenir des futurs citoyens. Ainsi, le but de cette étude est de vérifier l’adhésion des adolescents à certaines dimensions de la citoyenneté par rapport aux formations qu’ils reçoivent.
CONNAISSANCES SOCIO-POLITIQUES SUR MADAGASCAR
Nous avons pu observer qu’une grande partie des élèves (97,2 %) ont répondus correctement à quelques questions : 2, 13, 20, 43. Pour certaines questions concernant Madagascar la totalité des élèves a donné une réponse juste. Pour les questions qui se réfèrent au monde politique d’autres pays, nous constatons également une très bonne connaissance des élèves, Question 7 (qui est présentement le président des Etats-Unis ?), la question 22 (dans quel pays le bouddhisme est le plus pratiqué ?) et la question 43 (Madagascar n’est pas membre de l’OTASE).
Par contre l’item 39 est la question pour lequel les élèves ont le plus du mal à répondre car 77.7 % d’entre eux n’ont pas trouvé la bonne réponse. L’item 39 demande si Madagascar est membre de l’OIT. Sinon, l’item 15 est la question pour laquelle les élèves n’en avaient aucune idée puisque 94.4 % d’entre eux n’ont donné aucune réponse à cette question. Celle-ci interroge sur l’Union Africaine : Qui préside l’Union Africaine ?
L’enquête démontre que les élèves ont globalement plus de connaissances sur la carte du monde et sur la culture du monde. En deuxième lieu, ils s’intéressent aux connaissances sociopolitiques sur Madagascar et enfin aux connaissances sur le régional et l’international.
Ce résultat est confirmé par le calcul des moyennes de bonnes réponses selon les catégories de questionnaires. La connaissance sur la carte du monde a une moyenne de 26.47, la moyenne de la connaissance sociopolitique sur Madagascar est de 25.91 et enfin la connaissance sur le régional et l’international est de 23.38.
Cette grande performance en matière de connaissances socio-politiques peut provenir des matières enseignées à l’école comme l’Histoire et la Géographie au cours du cheminement scolaire puisque les adolescents acquièrent des connaissances au fur et à mesure qu’ils sont exposés à de nouvelles informations (Pressley, 1987).
Récapitulation du contexte de l’étude
Avant de faire une discussion des résultats ainsi obtenus, nous allons d’abord rappeler le contexte de l’étude, Selon les théories rapportées de la thèse mère, nous avons vu que l’école a pour mission d’éduquer à la citoyenneté puisqu’ils préparent les élèves à leur vie d’adulte et citoyenne. L’enseignement dispensé dans les écoles aide donc les élèves dans un premier temps, à se construire une représentation globale, nationale, régionale, locale et cohérente du monde dans lequel il vit et vivra et puis dans un deuxième temps, à devenir citoyen dans l’acquisition progressive des réflexes citoyennes. Ainsi, le but de cette étude est de vérifier si les adolescents adhèrent à certaines dimensions de la citoyenneté par rapport aux formations qu’ils reçoivent. Pour cela, nous avons décidé de mener l’enquête auprès des élèves de terminale d’une école publique et d’une école confessionnelle dans le but de savoir si, par le biais de la formation qu’elles offrent, elles seraient en mesure de contribuer à aider les élèves à réfléchir aux dimensions de la citoyenneté et à y adhérer davantage ? Plus précisément, est ce que les élèves à la fin de leur cursus secondaire seraient aptes à s’identifier à l’environnement où il se trouve, à reconnaître les rouages des institutions publiques et politiques de son pays, à prendre ses responsabilités vis-à-vis de ses obligations citoyennes, à participer activement à la vie sociale et politique de son pays, à s’approprier des valeurs citoyennes ?
Nous mesurons cette adhésion par cinq dimensions de la citoyenneté retenues des théories de Gagnon et Pagé, d’Audigier. Ces 5 dimensions sont : les connaissances sociopolitiques, la responsabilité, les valeurs, la participation, l’identification.
Discussions par rapport aux résultats
Ce préliminaire est nécessaire pour que la discussion que nous allons apporter à cette étude soit cadrée dans le but que nous avons fixé d’atteindre. Avant d’attaquer les discussions par rapport aux cinq dimensions ainsi retenues, il est primordial de prendre en compte le rôle des facteurs familiaux dans l’étude.
Le style parental
Le style parental joue beaucoup sur le présent et l’avenir des élèves. Deslandes à partir des travaux entrepris par Ronald Huxley (psychanalyste américain, « love and limits ») distingue trois styles parentaux conditionnés par l’amour donné aux enfants et les limites imposées à ceux-ci, et fait un rapprochement avec les comportements des enfants en classe. Ces trois styles sont le style permissif, le style démocratique, le style autoritaire. Le style autoritaire impose trop de limites et trop de sanctions avec peu d’amour, les enfants élevés de cette manière ne sont pas très développés sur le plan scolaire parce que généralement, ce sont les genres d’élèves qui ont du mal à comprendre, qui ont peur d’essayer de peur de faire des erreurs et devient de ce fait des « mauvais » élèves. Pour le style permissif, c’est le contraire du style autoritaire qu’on vient de voir puisque les parents gâtent trop leurs enfants, leur permettent tout et ne les punissent presque jamais. Ce sont des petits délinquants, perturbateurs en classe, ils font partie également des mauvais élèves. Tandis que le style démocratique équilibre l’amour et les limites accordés aux enfants, l’auteur parle même que aimer ses enfants c’est aussi les responsabiliser, les apprendre à être autonome et leur donner le pouvoir de décision les concernant. Les enfants élevés selon ce style parental démocratique réussissent et se comportent mieux, ont un taux d’absentéisme moindre en classe, font preuve de plus d’autonomie et d’orientation vers le travail et se développe de manière optimale.
Un questionnaire préliminaire a été soumis aux élèves, qui consistent à les interroger sur leurs rapports avec leurs parents concernant la prise de décision et l’autonomie. A propos de la prise de décision, 47.6% des élèves de l’école publique et 40% des élèves de l’école confessionnelle se disent pouvoir « tout à fait » exprimer leur désaccord face aux décisions que prend leur mère. Dans ce même ordre d’idée, 35,2% des élèves de l’école publique prétendent que leurs pères les laissent libre de prendre des décisions importantes. Notre étude démontre que les parents sont favorables à ce que les élèves prennent des décisions leur concernant voire importantes. Par rapport à l’autonomie, les parents laissent libre leurs enfants de choisir leurs activités, E.P : 61.9% (mère) ; 33.3% (père) et E.C : 40% (mère) ; 53,3% (père). Ils laissent également libre de choisir leurs amis, E.P : 33,3% (mère) ; 29,4% (père) et E.C : 33,3% (mère) ; 53,3% (père).
Une majeure partie des parents tendent alors, d’après l’enquête, d’une part à donner plus d’autonomie à leurs enfants et d’autre part à les associer aux prises de décisions leur concernant. On peut parler ici d’un style parental démocratique [Deslandes (1996)]. Nous voulons savoir les conséquences de l’autonomie donnée à ces adolescents lors d’un court entretien auprès de la secrétaire pédagogique de l’école confessionnelle et auprès de la proviseure adjointe de l’école publique. En effet, la consultation des registres de présence de la classe des élèves concernés par notre étude, a démontré qu’ils ont un taux d’absentéisme moindre c’est-à-dire s’absente rarement et pour des motifs authentifiés (pour l’école publique 10% s’absente une fois dans l’année scolaire pas pour des raisons de santé mais pour des raisons familiales, personnelles tandis que pour l’école confessionnelle 8% s’absente une fois dans l’année scolaire, les motifs de santé sont les plus évoqués à l’exception des événements familiaux inattendus comme le décès d’un membre de la famille). Les responsables ont aussi affirmé que les élèves qui ont accepté de se soumettre à l’enquête se conduisent bien à l’école et n’ont jamais fait l’objet d’une interpellation disciplinaire. Dans cette même lignée, nous avons eu l’occasion d’observer pendant le remplissage par les élèves des fiches d’enquête qu’ils étaient très calme même si l’enseignant n’était pas dans la salle et demandaient la permission s’ils ont à parler à un camarade à l’autre bout de la salle ou s’ils voulaient se rendre aux toilettes. Si l’on tient compte également de leurs résultats scolaires, la classe en générale réalise une moyenne annuelle de 13.50 pour l’école confessionnelle et 12.50 pour l’école publique. Les résultats d’enquête nous informent aussi de la bonne performance des élèves en matière de connaissances sociopolitiques. Nous pouvons dire que les conséquences de l’adoption du style parental démocratique dans le contexte de notre étude rejoignent le propos de Deslandes à ce sujet1.
Degré de politisation des parents
D’après notre étude, les parents des élèves témoignent une indifférence face à la politique. D’une part, 47,6% des mères et 47,05% des pères des élèves de l’école publique et 33,3% des mères et 33,3% également pères des élèves de l’école confessionnelle, n’ont « pas du tout » d’après leurs enfants, de convictions politiques. D’autre part, 52,3% des mères et 64,7% des pères de l’école publique et 73,3% des mères et 80% des pères ne s’impliquent « pas du tout » dans des organisations communautaires ou politiques à l’extérieur de la maison. Les résultats nous démontrent que même si les écoles indiquent une certaine différence de pourcentage, elles tendent vers un même sens qui est l’apathie à la chose publique et à la politique dont parle kymlicka (1992). Malgré cette tendance, nous ne pouvons pas ignorer que 6,6% des pères de l’école confessionnelle s’impliquent « tout à fait » dans des activités politiques et communautaires, tandis que 17,6% des pères et 14,2% des mères pour l’école publique. Nous avons comparé les résultats de l’intention de participation future des élèves et leurs prétentions de participation présente et passée avec le degré de politisation de leurs parents. Nous avons pu constater que les élèves ont un faible taux d’intention de participation future et un faible taux de prétentions de participation présente et passée dans des activités communautaires et surtout politiques tout comme leurs parents qui ont un faible degré de politisation. Ce constat vient confirmer une étude réalisée à l’étranger comme quoi les parents servent des modèles stimulants1 pour leurs enfants [Stukas, Switzer et Coll (1999)]
Occupation des parents et scolarisation des parents
Le résultat de notre enquête fait apparaître une différence assez notable sur la profession des parents des élèves de l’école publique et ceux des élèves de l’école confessionnelle. La majorité des pères des élèves de l’école publique sont des ouvriers ou employés subalternes. Le métier le plus exercé par ceux-ci est le métier de chauffeur (11.1%), ensuite celui de mécanicien, manutentionnaire, vendeur, tradipraticien, magasinier, miroitier, coursier. 13.8 % d’entre eux ne travaillent pas. Pour les mères, la plupart d’entre elles sont des mères au foyer (33.3%). Pour les parents des élèves de l’école confessionnelle, la majorité d’entre eux sont des cadres ou employés qualifiés (contrôleur de banque, comptable, gérant d’hôtel, médecin, chef de département, professeur de français, aide comptable, etc.).
Normalement l’occupation d’un emploi est fonction du niveau d’instruction de celui qui l’occupe. Cela peut alors expliquer le profil professionnel des parents des élèves de chaque école. Pour l’école publique, les niveaux d’étude des parents se répartissent dans les quatre niveaux considérés (Primaire : 4.7%, secondaire : 28.5%, lycéen : 33.3%, universitaire : 33.3%), tandis que pour l’école confessionnelle, 6.6% seulement sont du niveau Lycée et le reste sont tous des universitaires (93.3%). Il est important de s’attarder sur l’occupation et la scolarisation des parents parce que le parcours scolaire et professionnel des parents sert de référence à leurs enfants. Les parents déploient presque toujours d’importants efforts pour donner à ses enfants une instruction au moins égale à celle des parents et consentira d’importants sacrifices à cet objectif [Chapoulie1, (2005)]. Pour notre part, ces élèves ont déjà atteints le niveau d’instruction de leurs parents (22.2% des mères des élèves et 44.4 % des pères sont du niveau secondaire) et certains d’entre eux les dépassent même (38.1 % des pères et 22.2 % des mères des élèves de l’école publique, 2.7 % pour les mères de ceux de l’école confessionnelle sont du niveau primaire et secondaire) et d’autres sur le chemin de les atteindre ( Sont universitaires :5.5 % des mères et 19.4% des pères des élèves de l’école publique, 25% des mères et 38.8 des pères des élèves de l’école confessionnelle). Pour l’école publique, les parents font des efforts à inscrire leurs enfants à l’école malgré leur revenu et poursuit ainsi à les appuyer sûrement dans le but de les pousser plus loin pour qu’ils ne deviennent plus des ouvriers comme eux puisque ils auraient pu les décrocher de l’école jusque-là. Quant à l’école confessionnelle, les parents priorisent la scolarisation de leurs enfants en les mettant dans des écoles payantes.
Situation conjugale des parents
Force est de constater que plusieurs institutions sociales façonnent les enfants jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes. Parmi les plus importantes est la famille qui est d’ailleurs, l’institution sociale d’origine. Notre recherche n’a pas omis d’y faire un détour. Sur ce plan, nous assistons encore à une prépondérance des élèves de l’école confessionnelle par rapport à leurs pairs de l’école publique. Ils sont beaucoup plus nombreux à vivre avec leurs deux parents, et aucun d’entre eux ne sont orphelins (80% : vivent avec leurs deux parents ; 20% : ont des parents séparés), tandis que 66,6% seulement des élèves de l’école ont le privilège de vivre avec les deux parents, puis 14.8% ont des parents séparés et 23.8% ont perdu l’un de leurs parents. Vivre avec les deux parents est un privilège parce que les adolescents qui vivent avec leurs deux parents ont plus de facilité d’adaptation à l’école et réussissent mieux sur le plan scolaire [Rumberger (1995)]. Cette hypothèse semble justifiée si l’on ne prend en compte que les résultats scolaires de ces élèves. Faute des données individuelles sur les résultats scolaires des élèves, nous devrions procéder avec la moyenne générale de la classe (moyenne générale de la classe Ecole publique : 12.50, école confessionnelle : 13.50), et leur soumission à la discipline établie à l’école. En terme d’assiduité également, comme nous l’avons déjà vu plus haut, ils sont plus réguliers avec 10% d’absentéisme par an pour l’école publique contre 8% pour l’école confessionnelle.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE LA THESE MERE ET LE DOMAINE DE LA REPLICATION
CHAPITRE I – LA THESE MERE
I – PRESENTATION DE LA THESE MERE
II – PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
III – METHODOLOGIE
A – Etude préliminaire
1 – Recrutement des participants
2- Description des participants
3- Mesures
4 – Procédure
B – Etude principale
1 – Caractéristiques des participants
2 – Instrument de mesure
3 – Procédure
CHAPITRE II –LE DOMAINE DE LA REPLICATION
I – PROBLEMATIQUE REFORMULEE
II – HYPOTHESE
III – METHODOLOGIE
1 – Description de la recherche
2 – Description des participants
3 – Instrument de mesure
4 – Procédure
DEUXIEME PARTIE PRESENTATION DES RESULTATS
CHAPITRE I EXPOSITION DES RESULTATS
A – CONNAISSANCES SOCIO-POLITIQUES SUR MADAGASCAR
B – LA RESPONSABILITE
C – LES VALEURS
D – LA PARTICIPATION
E – IDENTIFICATION
CHAPITRE II DISCUSSION DES RESULTATS
I – Récapitulation du contexte de l’étude
II – Discussions par rapport aux résultats
A – FACTEURS FAMILIAUX
1- Le style parental
2 – Degré de politisation des parents
3 – Occupation des parents et scolarisation des parents
4 – Situation conjugale des parents
B – LES DIMENSIONS CONSIDEREES
1 – Connaissances socio-politiques
2 – Responsabilité
3 – Valeurs
4 – Participation
5 – Identifications et appartenances sociales
CHAPITRE III LIMITES DE L’ETUDE
Conclusion Générale
BIBLIOGRAPHIE
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