Le relief
Le Sénégal est dans l’ensemble un pays plat, sauf au sud-est où culmine à 581 m la chaîne montagneuse du Fouta Djallon, et à l’ouest où s’élèvent les massifs volcaniques de la presqu’île du Cap-Vert. Partout ailleurs s’étendent de vastes plateaux dépassant légèrement 100 m à l’est et s’abaissant progressivement vers l’ouest (Michel et Sall, 2000).
Le milieu marin
Bathymétrie
Le plateau continental sénégambien, limité par l’isobathe –100 m, couvre 29500 km² (Diallo, 1989). Large de 50 km en face de Saint-Louis, il se rétrécit au nord de la presqu’île du CapVert où il est entaillé par un canyon sous-marin ou fosse de Kayar qui traverse le plateau sur toute sa longueur. A hauteur de Yoff, les fonds de 100 mètres sont à 3 km de la côte. Le plateau s’élargit à nouveau au sud de la presqu’île pour atteindre 100 km au niveau de la Casamance.
Nature des fonds
Les fonds sont vaseux au niveau de l’embouchure du fleuve Sénégal. Plus au sud ils sont sableux et sablo-coquilliers et de plus en plus rocheux à l’approche de la presqu’île du CapVert (Sourie, 1954). D’après Gruvel (1908), à ce niveau, il est pratiquement impossible de chaluter, à cause de la présence de rochers saillants sur les fonds. En revanche, ce phénomène favorise la pratique de la pêche artisanale avec des engins adaptés à ce type de substrat (Gruvel, 1908)).
Au large des estuaires et des mangroves du sud, le plateau continental est recouvert de sables fins et de vase (Sourie, 1954).
Les eaux océaniques
Sur le plateau continental sénégalais, trois masses d’eaux principales transportées par deux courants majeurs circulent de manière saisonnière et avec plus ou mois d’intensité selon les années (Deme –Gningue et Diaw, 1993 ; Lhomme, 1981).
– les eaux froides et salées (température inférieure à 20°C et salinité entre 35 et 36‰) du courant sud, ou courant des Canaries, provenant du courant nordéquatorial ;
– les eaux chaudes et salées (T°28° C et salinité à 36‰) du courant nord, qui est une branche du contre-courant équatorial ;
– les eaux libériennes, chaudes et dessalées (salinité inférieure à 35‰) résultant du mélange des eaux de pluie et des apports fluviatiles des deux Guinée.
Sous l’effet de l’alizé maritime et de la mousson atlantique, la circulation de ces masses d’eau se matérialise par l’alternance de deux saisons hydrologiques séparées par des périodes de transition (Deme –Gningue et Diaw, 1993 ; Michel et Sall, 2000).
Ainsi, en saison froide (janvier à mai), les eaux de surface du courant sud, sont chassées au large par les alizés et des eaux plus froides, riches en sels nutritifs, remontent des profondeurs : c’est le «upwelling », constaté surtout au niveau du Cap-Vert. Ce phénomène est à l’origine de la croissance rapide du phytoplancton lequel engendre de fortes concentrations de productions halieutiques (Diallo, 1989).
En été (juin à octobre), les eaux chaudes se déplacent vers le nord et recouvrent le s eaux froides : c’est le «piling up » ; les eaux libériennes pouvant remonter jusqu’en Mauritanie.
Puis en novembre –décembre, les alizés réapparaissent repoussant les eaux chaudes vers le sud et le large.
Le milieu continental
Le territoire sénégalais est parcouru par quatre systèmes hydrographiques. Nous rapportons ici les caractéristiques de trois d’entre eux, le fleuve Gambie ne faisant pas partie de nos observations.
Le fleuve Sénégal
Long de 1800 km, le fleuve Sénégal (Fig.2) prend sa source en Guinée (Diouf et al.,1993) et se jette dans l’océan Atlantique par un estuaire instable (Michel et Sall, 2000) du fait des mouvements de la langue de Barbarie, à l’embouchure (Diouf et Bousso, 1988). Le parcours du fleuve est scindé en trois secteurs (COMARAF, 1992) :
– le haut bassin : du Fouta Djalon à Bakel
– la vallée : de Bakel à Dagana
– le Delta : de Dagana à l’embouchure
Dans la partie aval du Delta, le réseau hydrographique est constitué de plusieurs marigots, lagunes et dépressions (Ba, 1993) dont le Lac de Guiers, qui est soumis à pompage pour l’alimentation en eau de Dakar. Dans la partie aval du Delta, il est relié à un large réseau de tubulaires entre Saint-Louis et Gandiole (Ba, 1993). C’est une mangrove résiduelle qui borde de nos jours tout ce réseau hydrographique (Kane, 1997).
Le fleuve Casamance
Navigable jusqu’à Ziguinchor, le fleuve Casamance (Fig.4) est long de 360 km, dont 250 en débit permanent (www.cse.org ou carthisland.org/map/map.html). Il nait de la jonction de petits marigots intermittents au-delà de Kolda (Marena, 1986) mais ne devient pérenne qu’à Fafacourou à 50 m d’altitude (Seck, 1970). Sur son trajet, il est rejoint par de nombreux affluents dont le plus important est le Soungourou à Adéane, en aval duquel un grand nombre de bolons entaillent profondément la zone estuarienne deltaïque et la découpent en îlots et zones marécageuses. Ces derniers sont principalement colonisés par la mangrove (Sarr, 1984 ; Dacosta, 1989).
De largeur variable sur tout son parcours, il se jette dans l’océan par une embouchure de 8 km. Situé en zone soudano-guinéenne (Dacosta, 1989 ; Thiam and Singh, 2002) il a un régime tropical marqué par deux saisons avec un maximum de hautes eaux en août (juillet – novembre) et un minimum des basses eaux en janvier –avril (Sarr, 1984) ; une saison sèche de novembre à mai et une saison humide (Diop, 1990 ; Sow, 2005). Il évolue sur un relief peu accentué dont la pente est faible à presque nulle en aval de Diana-Malari à 200 km de l’embouchure (Pagès et al., 1987 ; Sow, 2005).
Malgré la faiblesse de la pente, l’écoulement bien que négligeable, reste pérenne jusqu’à la saison sèche (Diop, 1990), et ce, même s’il connaît des fluctuations importantes d’une saison à l’autre et d’une année à l’autre (Diop, 1990). Les températures sont élevées toute l’année et varient de 24° à 29° (Thiam and Singh, 2002). Jusqu’en 1970, la Casamance évoluait en estuaire normal (Diop, 1990).
Mais le déficit hydrologique qui a chuté de 34 % entre 1970 et 1996 (Badiane, 1999), consécutivement à la sécheresse des années 70, et la faiblesse de la pente, ont provoqué uneintrusion permanente de la mer dans l’estuaire (Marena, 1986) dont l’onde de marée sefait sentir au-delà de Diama Malari (Seck, 1970 ; Pagès et al., 1987) voire jusqu’à Kolda (Niang, 1991). Considéré comme analogue au fleuve Sine Saloum par Pagès et Debenay (1987), il a depuis, un régime hyperhalin inverse en amont caractérisé par la stagnation des eaux marines dans le fleuve pendant de longues périodes (Debenay and al., 1989). Ces eaux, sous l’effet conjugué du retard d’évacuation des eaux douces de l’amont dont le niveau a augmenté de près de 900 m entre 1986 et 1999 vers l’aval (Badiane, 1999 ; Niang, 1991) et l’évaporation, se sont concentrées entraînant une salinisation croissante de l’aval vers l’amont pouvant atteindre 170‰ à 220 km de l’embouchure, transformant le fleuve Casamance en estuaire hyperhalin à fonctionnement inverse (Debenay and al., 1989). Depuis une quinzaine d’année une meilleure pluviométrie est observée dans la région, sans pour autant arriver à inverser la tendance (Debenay and al., 1994). Pritchard, dès 1967, puis Olivry(1987) (in Debenay and al., 1994) avertissaient qu’un retour à la normale prendrait beaucoup de temps.
Discussion et conclusion
Vingt deux espèces de Crustacés Décapodes réparties en onze familles font l’objet de la présente étude, même si, nous le verrons dans les chapitres suivants c’est à des degrés d’analyse et d’investigation.
Les Décapodes les plus représentés sont les Brachyoures avec 10 espèces, viennent ensuite les Pénaeidés (5 espèces), les Caridés (4 espèces) et enfin les Palinuridés, dont trois espèces ont été recensées.
Du point de vue écologique, nous pouvons regrouper ces espèces en plusieurs catégories :
– Les espèces marines, représentées par : Parapenaeopsis atlantica, Farfantepenaeus notialis, Melicertus kerathurus, Penaeus monodon, Heterocarpus laevigatus, Palinurus mauritanicus, Panulirus regius, Scyllarides herklotsiii, Maja brachydactyla, Calappa pelii, C. rubroguttata, Sanquerus validus, Ocypode cursor, Plagusia depressa,Grapsus grapsus adscensionis.
– Les espèces d’estuaires, d’eaux saumâtres ou de la mangrove, comprenant : Macrobrachium vollenhovenii, Callinectes amnicola, Uca tangeri.
Dans cette série, peuvent aussi s’inscrire les Crustacés capturés dans ces écosystèmes :
C’est le cas de F. notialis, M. kerathurus, P. atlantica, P. monodon (Clotilde-Ba et Bousso 1995; Clotilde-Baet al., 2002).
– Les espèces d’eau douce avec Atya gabonensis, Macrobrachium felicinum et M. vollenhovenii.
– Enfin le seul Décapode qualifié de terreste ou semi-terrestre (Guinot 1979 ; Monod et Laubier, 1994) car s’avançant très à l’intérieur des terres (Gruvel, 1911 b) est représenté par Cardisoma armatum. Ceci est dû à des adaptations biologiques et physiologiques (creusement de terriers, dilatation des chambres branchiales, augmentation de la consommation d’oxygène) lui permettant d’éviter un tropgrand déficit hydrique (Bauchau, 1967). Mais il retourne à la mer pour la reproduction (Bauchau, 1967). Pour Ameyaw-Akumfi (1989), ces mouvements vers la mer de C. armatum auraient un rapport avec la fonction osmorégulatrice en permettant de réduire le stress de la dessication.
– Après décompte, nous constatons qu’un peu plus de la moitié (12 sur 22) des Décapodes étudiés est strictement inféodée aux eaux marines dont deux crevettes(P. longirostris ; H. laevigatus), deux langoustes (P. mauritanicus et P. regius, unecigale (S. herklotsii) et sept crabes (M. brachydactyla, C. pelii, C. rubroguttata, S. validus, O. cursor, P. depressaet G. grapsus adscensionis). Les trois derniers crabes,
contrairement aux autres, sont littoraux évoluant soit au niveau des rochers (P.depressaet G. grapsus adscensionis), soit sur les plages (O. cursor).
OBSERVATIONS SUR HUIT ESPECES COMESTIBLES DE CRUSTACES DECAPODES DES EAUX SENEGALAISES (AFRIQUE DE L’OUEST)
Résumé
Huit espèces comestibles de Crustacés Décapodes provenant de la pêche artisanale ont été étudiées sur une période d’un an. Elles ont été capturées par divers engins et récoltées dansplusieurs sites le long du littoral ou recueillies au vivier des Almadies (Dakar). Les échantillons récoltés ont été identifiés, sexés, pesés et mesurés. Les paramètres biométriques suivants ont été relevés : la longueur totale (LT), la longueur céphalothoracique (Lc) pour les crevettes (Palaemonidae); la LT, la Lc et la largeur céphalothoracique (lc) pour les langoustes (Palinuridae) et les cigales (Scyllaridae). Pour les crabes (Majidae, Portunidae, Calappidae), seules la longueur et la largeur céphalothoracique ont été considérées. Ces données sont complétées par la distribution géographique des espèces. Pour certaines d’entre elles, la période de reproduction, la fécondité exprimée en nombre d’œufs et l’intérêt économique qu’elles présentent sont indiqués.
Les huit espèces recensées se répartissent dans six familles de Crustacés Décapodes. Ainsi ont été échantillonné une espèce chez les Palaemonidae (Macrobrachium vollenhovenii), les Scyllaridae (Scyllarides herklotsii), les Majidae (Maja squinado) et les Calappidae (Calappa rubroguttata) ; et deux espèces chez les Palinuridae (Panulirus regius ; Palinurus mauritanicus) et les Portunidae (Portunus validus ; Callinectes amnicola).
Sur les vingt cinq spécimens de l’espèce M. vollenhoveni capturés dans le fleuve Sénégal on comptait un mâle et 24 femelles parmi lesquelles 12 ovigères. Les mâles sont plus grands et plus lourds que les femelles. Ces dernières pondent jusqu’à 150000 œufs, mais il n’apparaît pas de corrélation entre la taille des femelles et la masse des œufs.
Pendant la période d’étude, 248 Palunirus regius dont 133 mâles et 115 femelles ont été observés. Les captures de langoustes les plus abondantes se font d’avril à août, période où s’est rencontré le plus grand nombre de femelles ovigères,dont la plus petite mesurait 190 mm de LT et la plus grande, 430 mm. Le nombre d’œufs comptés variait de 93000 à 309000.
Chez cette espèce les femelles dominent les mâles en taille et en poids. Pour les individus de chaque sexe il y a cependant corrélation entre la taille et la masse. Cette langouste présente un grand intérêt économique puisque la majorité des captures est exportée ou destinée au tourisme local.
Le même intérêt économique existe pour la langouste rose, Palinurus mauritanicusqui est pêchée en plus petites quantités dans nos eaux. Trois spécimens ont été examinés : deux femelles et un mâle plus lourd de 400 g que la plus grosse femelle échantillonnée.
Présente tout le long du littoral sénégalais, Scyllarides herklotsii est capturée plus fréquemment d’avril à septembre avec un pic en juin. 245 mâles et 189 femelles dont 61 ovigères ont été examinés. La période de reproduction est observée entre juin et juillet et le nombre d’œufs comptés pour les trois femelles observées était de 47500, 61378 et 139860 pour des Lt respectives de 250, 290 et 295 mm. Il semble y avoir une relation entre la taille des femelles et le nombre d’œufs. De même la corrélation est établie entre la taille et la masse chez les individus des deux sexes. S. herklotsii vendue vivante fraîche ou congelée,est majoritairement exportée.
Au Sénégal, l’araignée de mer, M. squinado, est capturée toute l’année et la ponte aurait lieu au mois de juillet. La relation taille-masse semble bien corrélée aussi bien pour les femelles que pour les mâles. Ces derniers semblent cependant plus lourds. Le nombre d’œufs oscille entre 5300 et 1800000, pour l’échantillon examiné. L’espèce commercialisée fraîche est consommée localement.
Un autre grand crabe consommé localement est l’étrille, Portunus validus, qui est pêché au large de St-Louis et du fleuve Casamance. Seuls trois mâles de grande taille ont été examinés (85, 90 et 101 mm de Lc pour des masses respectives de 300, 450 et 800g).
Callinectes amnicola, le second Portunidae de l’étude, est une espèce eurytherme capturée surtout dans les estuaires et rarement en mer au Sénégal. Les prises les plus importantes se font entre février et août. L’échantillon étudié était constitué d’une centaine d’exemplaires : 60 mâles et 39 femelles. La relation taille-masse est bien corrélée pour les deux sexes.
Calappa rubroguttata est peu fréquente et semble être une prise accessoire. Les mâles avec une longueur céphalothoracique variant de 59 à 80 mm pour des masses respectives de 95 et 250 g dépassent en taille et en masse les femelles de l’échantillon qui mesuraient 56 et 65 mm, et pesaient respectivement 48 et 65 g.
Dans cette étude qui dresse l’inventaire des Crustacés Décapodes comestibles du Sénégal, il ressort que ces derniers sont peu représentés tant sur le plan qualitatif que quantitatif.
Sur les huit espèces échantillonnées, deux ont un haut intérêt économique, Panulirus regius et Scyllarides herklotsii, car atteignant un prix de vente très élevé. Les captures des autres espèces semblent faibles malgré une fécondité importante, au regard du grand nombre d’œufs comptés quelle que soit l’espèce. Plusieurs raisons à ce fait sont avancées, dontl’impact des polluants sur les peuplements, les pressions de sélection, ou encore la compétition entre les groupes zoologiques.
La reproduction des espèces se situe à la saison chaude d’avril à septembre, sauf pour Maja squinado qui se reproduit toute l’année. Chez la majorité des espèces traitées, la corrélation taille –masse est bien corrélée ce qui suggère une croissance pondérale normale. Les mâles sont en général plus lourds que les femelles, tandis que ces dernières semblent plus grandes dans les échantillons comportant un grand nombre de d’individus.
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Table des matières
Introduction Générale
CHAPITRE I : Cadre géographique et sites échantillonnés
Introduction
I.1. Le milieu physique
I.1.1. Position géographique du Sénégal
I.1.2. Le relief
I.1.3. Climat et zones climatiq ues
I.2. Le milieu marin
I.2.1. Bathymétrie
I.2.2. Nature des fonds
I.2.3. Les eaux océaniques
I.3. Le milieu continental
I.3.1. Le fleuve Sénégal
I.3.2. Le fleuve Sine Saloum
I.3.3. Le fleuve Casamance
I.4. Sites échantillonnés
I.4.1. Cadre des travaux
I.4.2. Sites échantillonnés et périodicité des récoltes
I.4.2.1. Le fleuve Sénégal
I.4.2.2. Le fleuve Sine-Saloum
I.4.2.3. Le fleuve Casamance
I.4.2.4. Région de Dakar
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES CRUSTACES
Introduction
II.1. Définition
II.2. Taxonomie
II.3. Systématique des Décapodes
II.3.1. Sous-ordre des Dendrobranchiata
II.3.2. Sous-ordre des Pleocyemata
II.3.2.1. Infra-ordre des Stenopodidea
II.3.2.2. Infra-ordre des Caridea
II.3.2.3. Infra-ordre des Astacidea
II.3.2.4. Infra-ordre des Thalassinidea
II.3.2.5. Infra-ordre des Palinura
II.3.2.6. Infra-ordre des Anomura
II.3.2.7. Infra-ordre des Brachyura
II.4. Morphologie
II.4.1. Segmentation du corps et des appendices
II.4.2. Carapace
II.4.3. Tégument et pigmentation
II.4.4. Mue
II.5. Anatomie et Physiologie
II.5.1. Appareil circulatoire
II.5.2. Appareil respiratoire
II.5.3. Appareil digestif
II.5.4. Système nerveux
II.5.5. Système endocrinien
II.5.6. Organes des sens
II.5.7. Osmorégulation
II.5.8. Organes excréteurs
II.5.9. Reproduction et développement
II.6. Ecologie et Ethologie
II.6.1. Habitats
II.6.2. Mœurs
II.6.3. Relations trophiques et régimes alimentaires
II.6.4. Parasitisme et associations
II.7. Intérêts
II.7.1. Alimentation humaine
II.7.2. Carcinoculture
II.7.2.1. Culture d’Entomostracés
II.7.2.2. Aquaculture de Crustacés Décapodes
II.7.3. Biotechnologie des Crustacés
II.7.3.1. Transformation du Krill
II.7.3.2. Bio-industrie de la chitine et de ses dérivés
II.7.3.3. Valorisation des peptides antimicrobiens ou PAMS
II.7.4. Crustacés et médecine traditionnelle
CHAPITRE III. MATERIEL ET METHODES
III.1. Matériel biologique
III.1.1. Pêche artisanale maritime
III.1.2. Pêche artisanale continentale
III.1.3. Pêche industrielle
III.1.4. Capture à vue
III.2. Paramètres environnementaux
III.3. Engins et techniques de pêche
III.3.1. En pêche artisanale
III.3.1.1. Les chaluts à crevettes
III.3.1.1.1. Le Killi ou « mal xuus »
III.3.1.1.2. La senne de rivage (goubol)
III.3.1.2. Les filets maillants
III.3.1.2.1. Le filet fixe à crevettes ou « moudiasse »
III.3.1.2.2. Le filet maillant dérivant de surface: « félé félé »
III.3.1.3. L’épervier
III.3.1.4. Les nasses
III.3.2. En pêche industrielle
III.4. Techniques d’étude des Crustacés
III. 4.1. Identification
III.4.2. Mesures des paramètres biométriques et pondéraux
III.5. Techniques d’étude des parasites
III.5.1. Récolte et conservation
III.5.2. Observation en microscope photonique
III.5.2.1. Coloration des ciliés
III.5.2.2. Coloration des grégarines
III.5.2.3. Coloration des microscopidies
III.5.3. Observations en microscopie électronique à balayage et à transmission
CHAPITRE IV. ETUDE SYSTEMATIQUE ET MORPHOLOGIQUE
IV.1. Inventaire descriptif des espèces
IV.2. Discussion et conclusion
CHAPITRE V. Observations sur huit espèces comestibles de Crustacés Décapodes des eaux sénégalaises (Afrique de l’Ouest)
CHAPITRE VI. Observations sur 14 espèces de Crustacés Décapodes comestibles capturés dans les eaux sénégalaises (Atlantique tropical Est)
CHAPITRE VII. Présence de la crevette tigrée, Penaeus monodon(Fabricius, 1798) (Crustacea, Penaeidae) dans les eaux sénégalaises (Atlantique Oriental tropical)
CHAPITRE VIII. Quelques données sur la bio-écologie de Macrobrachium vollenhovenii(Palaemonidae) du fleuve Sénégal pendant la campagne de pêche 1990
CHAPITRE IX. Variations saisonnières de la pêche artisanale de Scyllarides herklotsii(Herklots, 1851) (Crustacea, Decapoda, Scyllaridae) dans la baie de Ouakam (Sénégal, Afrique de l’Ouest)
CHAPITRE X. Ultrastructure et developpement d’Agmasoma penaei(Microspora, Thelohaniidae) chez Penaeus notialis(Crustacea, Decapoda, Penaeidae) au Sénégal
CHAPITRE XI. Etude comparative de l’etat parasitaire des crevettes Penaeide provenant de deux fonds de péche : estuaires de Sine-Saloum et de la Casamance
CHAPITRE XII. Données complémentaires sur la cytologie de Perezia nelsoni (Sprague, 1950) Vivares and Sprague, 1979 (Microspora, Pereziidae) chez Penaeus notialis(Crustacea, Decapoda) au Sénégal
CHAPITRE XIII. Occurrence de microsporidies et de grégarines chez la crevette Penaeus notialis au Sénégal (Afrique de l’Ouest)
CHAPITRE XIV. Epistylis sp.(Cilies, Peritriches, Epistylidae) endo-parasite de Crustacés Décapodes Brachyoures au Sénégal
CHAPITRE XV. Infection de Peanaeus monodon(Fabricius, 1798) (Crustacea, Decapoda, Penaeidae) par Agmasoma penaei(Microspora, Thelohaniidae) au Sénégal (Afrique de l’Ouest).
CHAPITRE XVI. Grégarines Porosporidae de Décapodes (Crustacea, Decapoda) du Sénégal
Conclusion générale
Perspectives
Références bibliographiques hors articles
Webographie