Observance du traitement antirétroviral

Infections à VIH

Définition

De la famille des rétrovirus et de la sous famille des lentivirus, le VIH est l’agent causal du SIDA ; auparavant LAV/HTLV3 isolé pour la première fois par Françoise BARRE SINOUSSI et collaborateurs de l’équipe de Luc Montagnier en 1982 à l’institut Pasteur en 1983 ; et par la suite aux Etats Unis en 1984. (8) Il s’agit d’un virus à acide ribonucléique (ARN). Sur la base de critères de pathogénicité, on distingue trois sous familles:

– Les oncovirus (HTLV1, HTLV2) dont la propriété est d’immortaliser leurs cellules cibles, les lymphocytes T.
– Les lentivirus (VIH1, VIH2) dont la propriété est de détruire certains lymphocytes.
– Les spasmuvirus ce sont des virus « non pathogènes». Ils provoquent des infections inapparentes chez la cellule hôte(9).

Agents pathogens

Le VIH fait partie de la famille des rétrovirus. Il possède un génome sous forme d’ARN contenu dans une capside protéique elle-même entourée par une enveloppe formée d’une membrane lipidique.

Type :
On distingue actuellement deux types de VIH : Le VIH1 et le VIH2. Ces deux virus sont très proches (42% d’homologie au niveau de leur génome). Le VIH1 est le plus répandu.

Structure des virus VIH1 et VIH2 :
Ce sont des virus à ARN dimerisés de forme sphérique de 80 nanomètres (nm) de diamètre enveloppés comme les autres rétrovirus. Le VIH possède une enzyme transcriptase inverse lui permettant de transcrire son ARN en ADN pro viral et de l’intégrer à l’ADN du génome des cellules hôtes .

Les modes de contaminations 

Les modes de transmission du VIH sont:
-La transmission sexuelle,
-La transmission sanguine et
-La transmission verticale mère – enfant, (à travers le sang, le sperme et sécrétions cervicovaginales, et le lait maternel). Le facteur déterminant du risque infectieux est la charge virale du produit biologique contaminant. Celle-ci dépend du stade de la maladie VIH chez le sujet contaminant (charge virale élevée à la phase aiguë et au stade tardif de la maladie en l’absence de traitement efficace).

Transmission sexuelle
La transmission sexuelle du VIH est le mode de contamination le plus fréquent (plus de 90% à l’échelle mondiale). Cette transmission peut se faire lors de rapports hétérosexuels ou homosexuels avec une personne contaminée. Certains facteurs locaux augmentent le risque : rapport anal réceptif, lésion génitale, saignement. Un seul contact peut suffire.

Transmission par le sang et ses dérivés
Le partage de matériel d’injection souillé par du sang contaminé explique l’extension chez les usagers de drogue par voie intraveineuse. L’ensemble des dons de sang est obligatoirement testé, le risque résiduel est très faible. Les dons d’organes ou de tout produit vivant humain sont également testés.

Transmission mère- enfant (TME)
La TME a lieu surtout dans la période périnatale (fin de la grossesse, accouchement et allaitement). Ce risque varie de 15% en Europe à 30-40% en Afrique en absence de mesures prophylactiques et peut décroître jusqu’à 1% en présence de prophylaxie correcte. La gravité de la maladie chez la mère et sa charge virale plasmatique influente sur le risque de la transmission.

Facteurs favorisants

➤ Les rapports sexuels non protégés
➤ Le dégré d’infectiosité de l’hôte (charge virale) ;
➤ La menstruation ;
➤ Les partenaires multiples ;
➤ Les facteurs culturels (lévirat, sorérat, polygamie, perçage d’orteil, tatouillage, excision, circoncision) ;
➤ La pauvreté ;
➤ Les facteurs liés au genre (femmes plus exposées biologiquement et économiquement).

Prévalence/Incidence

➤ Au monde en 2010, les personnes atteintes du VIH étaient estimées à 33,3 millions avec 1,8 millions de personnes décédées.
➤ En Afrique subsaharienne, les personnes atteintes étaient estimées à 22,5 millions avec 1,3 millions de décès.
➤ Au Mali, 1,3% de la population est séropositive dont Bamako abrite le plus grand taux avec 2%  .

Physiopathologie

Histoire Naturelle :  
L’évolution spontanée de l’infection VIH peut être divisée en trois phases :
– la phase aigue ou primo-infection, qui dure quelques semaines
– la phase chronique, qui dure plusieurs années, caractérisée par une latence clinique mais sans latence virologique
– Et la phase finale symptomatique (phase SIDA), qui dure de quelques mois à quelques d’années. Durant ces trois phases, il n’y a jamais de latence virale ; et le VIH se réplique activement à un niveau élevé durant la phase aiguë, à un niveau plus faible mais inconnu, principalement dans les organes lymphoïdes, durant la phase chronique, suivie d’une recrudescence de la réplication durant la phase finale.

Réplication :
La réplication du VIH dans l’organisme a lieu dans de nombreux tissus (ganglions lymphatiques, intestin, thymus, cerveau, muscle etc.)et /ou liquides biologiques (sang, liquide broncho alvéolaire etc.), dans lesquels on retrouve les cellules cibles des VIH. Les principales étapes du cycle de réplication du VIH sont communes à tous les rétrovirus.

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Table des matières

I-1INTRODUCTION
I-2OBJECTIFS
II-GENERALITES
A- Infection à VIH
1-Définition
2-Agents pathogènes
3-Modes de contaminations
4-Facteurs favorisants
5-Prévalence/Incidence
6-Physiopathologie
7-Diagnostic clinique
8-Algorithme du diagnostic biologique au Mali
9-Traitement antirétroviral au Mali
– Indications
– Protocoles
B- Observance du traitement antirétroviral
1-Définition
2- Mesure de l’observance
3-Consequence de l’observance
III-PATIENTS ET METHODE
IV-RESULTATS
V-COMMANTAIRES ET DISCUSSION
VI-CONCLUSION
VII-RECOMMANDATIONS
VIII-REFERENCES
IX-ANNEXES

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