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PONTS DE VUE DES LIBERALES
Les libérales constituent les économistes classique et néoclassiques du XVIIè siècle et du XVIIIè siècle. Ils sont nombreux qui ont vécu avantcette période à savoir les mercantilistes et les physiocrates. Ces deux courants d’idées donnent une appréciation plus explicite du commerce international. En outre, les deux théories correspondantes dégagent des idées différentes mais complémentaires sur ce commerce. lI est à noter que le libéralisme est le fondement de base de ces deux courants d’idées.
Les théories étudiées successivement sont rattachées à ce concept de libéralisme économique. A. Théories classiques du commerce international
Plusieurs économistes, notamment Adam Smith et David Ricardo, ont apporté chacun une théorie au commerce international. David Ricardo s’est appuyé sur la théorie d’Adam Smith en ajoutant quelques changements.
Théorie d’Adam Smith
· Historique:
Adam Smith est né en 1723 en Angleterre, et a fait ses études à l’école de Cambridge. En 1776 il a publié son œuvre « la Richesse de la nati on » dans lequel il a réalisé sa théorie du commerce international. Parmi les économistes classiques, il est plutôt classé d’économiste optimiste par sa théorie d’absence de crise.
· Sa théorie:
Adam Smith a classé le commerce international commela théorie de l’avantage absolu. Selon lui, les pays doivent se spécialiser dans les produits dont ils acquièrent un avantage absolu, c’est-à-dire qu’ils produisent d’une façon efficace. En effet, cette théorie énoncée par A. Smith consiste seulement à compenser la position d’un pays dans un produit par rapport à celle d’un autre ou des autres pays dans le même bien. Si le pays en question le produit en excès, il pourra l’exporter et l’échanger sur le marché.
Théorie de David Ricardo
· Historique:
L’économiste anglais D.Ricardo est né en 1772. Il taité membre du parlement et s’est lancé en 1817 dans ses « Principes de l’économie politique et de l’impôt » qu’il a énoncés et a développé la théorie des avantages comparatifs. D’ailleurs il était influencé par l’idée pour soutenir la théorie d’A. Smith, qui le rendait ultérieurement pessimiste.
· Sa Théorie:
A. Smith a confondu la notion de compétitivité à celle de spécialisation, selon D.Ricardo. De ce fait, si un pays n’était pas compétitif ou endésavantage absolu, dans la fabrication des différents produits (bien), il aurait intérêt à opter la voie du commerce international en s’élançant dans la spécialisation de certains produits où son désavantage est le plus faible. On dit alors que le secteur/filière a un avantage comparatif ou relatif.
De cette façon, Ricardo associe le terme de compétitivité à l’avantage absolu et le terme de spécialisation à l’avantage comparatif.
Théorie Néoclassique du commerce international
Parallèlement aux économistes classiques qui ont prôné la liberté individuelle, les auteurs Néoclassiques se sont penchés sur la vertu du marché. Ils ont analysé la théorie pure de l’échange international en focalisant d’abord sur le coût et en orientant ensuite vers l’offre et la demande. C’est grâce à Walras que le marché s ous l’hypothèse de la Concurrence Pure et Parfaite ou CPP s’est développé et s’est égalementévolué.
La théorie qu’il faut dégager, consiste à augmenterla production d’un même bien, tandisque l’autre bien devient de plus en plus rare, fait augmenter son prix. Donc il existe une relation positive entre la rareté, le prix, et l’utilité. D’après cette théorie néoclassique, nous avons démontré que grâce à l’échange international, un pays peut se situer sur un niveau plus élevé qu’en position d’isolement. Ce principe l’incite à l’accroissement de son exportation.
Notons que la théorie libérale du commerce international est très restreinte puisqu’elle limitée à l’échange qui existe entre deux pays. L’extension de l’échange est une initiative que tous les pays doivent prendre, et plus particulièrement avec l’avènement de la mondialisation qui est devenue une réalité pour tous.
MONDIALISATION
Actuellement, la Mondialisation n’est plus considérée comme une théorie pure mais comme un fait vécu par la population. Donc, nous allons d’abord le définir par des termes simples, puis établir les nouvelles théories apportées parecphénomène.
Généralité
Définition
La mondialisation désigne l’extension géographique des relations économiques et financières qui inclut tous les pays du monde. Ce phénomène est devenu une réalité vécue sur le plan économique, financier, culturel, commercial. Ainsi, la mondialisation aboutit à la disparition de l’autonomie des politiques économiques locales ou nationales. Donc, la productivité envisagée doit être conçue pour l’ensemble de la planète, et les investissements et transports permettant de les écouler à l’échelle mondiale vont de concert avec la réalité, d’où l’apparition du terme anglicisme Globalisation.
De nombreux facteurs concourent à l’avènement de la mondialisation notamment la révolution du transport, la télématique et la fortecroissance de la demande mondiale.
De par la mondialisation, de nouvelles théories qui traitent le commerce international surgissent et leur existence tient au fait de la théorie traditionnelle citée précédemment. Il est indispensable de les traiter vis-à-vis de l’ampleur de ces théories actuellement.
B. Nouvelles théories du commerce international par rapport à la mondialisation L’avènement de la mondialisation a modifié la théorie traditionnelle du commerce international. Certains auteurs de la Nouvelle Economie Internationale confirment la théorie de Ricardo sur l’avantage comparatif et le libre échange. D’autres contestent la Concurrence Pure et Parfaite de Walras par la concurrence imparfaite du marché actuel.
Ces courants idées nous mènent au paragraphe suivant qui va développer la base d’apports théorique du commerce international.
Théorie de la concurrence
Cette théorie relate les effets du commerce international sur les nations. En effet, les deux principales théories qui accompagnent le libre échange sont la théorie stratégique du commerce et la concurrence monopolistique.
· La théorie stratégique du commerce:
Cette théorie réfute l’idée des Néoclassiques sure lCPP. On considère que le marché est en situation d’oligopole ou encore en situation de concurrence imparfaite, comme c’est le cas du marché de pétrole. Dans ces conditions, ce eraits raisonnable d’imposer une réglementation protectionniste. Toutefois, depuis le développement de ces théories en 1980, tous les économistes ont pensé que l’intervention protectionniste suscite des représailles de la part des autres pays et provoque une dégradation économique et relationnelle.
· La concurrence monopolistique:
Selon la théorie de la concurrence monopolistique des années 1930, la concurrence entre les entreprises et même pays ne se fait pas seulement sur les prix, mais aussi sur le produit. De plus dans cette circonstance, ces conditions stipulent que le protectionniste est justifié pour contrôler les abus de position dominante des monopo les étrangers. Par ailleurs, selon Paul Krugman, l’imperfection de la concurrence constituait l’argument théorique suffisant pour réfuter les théories du libre échange. Seulement,prèsa les études économétriques sur le sujet, nous avons finalement vu les nouveaux théoriciens du commerce international adopter une position favorable au libre échange.
Avantages comparatifs auto consolidant
C’est la taille du marché qui consolide l’avantage comparatif. La théorie de D. Ricardo demeure toujours valable mais c’est cet effet de dimension qui la différencie.
De plus il en découle que l’ouverture du commerce nternational ne fait qu’accroître les écarts de compétitivité tout en renforçant la spécialisation des pays au niveau mondial, pour faire face à la concurrence. Même si ce dynamisme favorise la tendance monopolistique, le libre échange demeure toujours bénéfique à l’échange.
Après avoir étudié le concept du commerce international dans son intégralité, nous allons voir par la suite son évolution dans le temps et dans l’espace.
Evolution du concept
De la bibliographie dont nous disposons, nous allons décrire l’histoire sommaire du commerce international qui mène à découvrir l’intégrité internationale représentant un passage vers l’intégrité régionale. C’est cette époque traversée par le commerce international que nous allons essayer de démontrer par la suite.
HISTORIQUE
Dans un premier temps, nous allons relater l’historique du concept de l’Antiquité au XIXè siècle, et dans un second temps le marché et ses caractéristiques.
Origine du commerce international
Dès le début de l’histoire de l’humanité des échanges entre groupes de pays existent. Dans l’Antiquité, trois produits à savoir l’or, l’étain, et l’ambre sont à l’origine du trafic important qui conduit les Méditerranéens vers des lesî de localisations mystérieuses. Les échanges concernent aussi les objets d’arts : vase, céramique.
Au Moyen âge, les relations à longue distance ne re naissent que lentement grâce à l’essor du monde Arabe qui redonne vie au trafic méditerranéenavant l’an mille. Les transactions portent sur des produits de consommation courante : sel, blé, vin, poisson, or, argent, épices. Ce commerce s’effectue entre villes, et il n’attei nt pas encore une envergure internationale.
Le temps moderne constitue une étape décisive de l’histoire du commerce international qui est marquée par une triple transformation. Le cadre s’élargit particulièrement à l’échelle mondiale : les marchandises échangées augmentent ennombre et en volume, les techniques de navigation et de transport terrestre se perfectionnent. Par la suite la gamme de marchandises échangées se diversifie, ce qui justife l’utilité de marché.
Et c’est à ce moment que certains pays se rallient pour s’élancer ensemble dans le commerce dans un environnement propice. Et le phénomène d’intégration se produit.
INTEGRATION INTERNATIONALE
L’évolution temporelle et spatiale du commerce international a favorisé le phénomène d’intégration qui nécessite une certaine organisation. Ainsi, des accords multilatéraux, bilatéraux et même unilatéraux ont été adoptés pourgérer le fonctionnement des échanges envisagés par le forum des membres y affiliés.
Organisation Mondiale du Commerce
La fin de l’économie autarcique, l’évolution du commerce international, l’afflux des transactions ainsi que d’autres contraintes que nous ne citons plus, ont obligé le monde du commerce à s’organiser. Et l’OMC a été crée pour gérer les opérations et les accords du commerce international.
Pour mieux cerner l’identité de l’OMC, nous allons déterminer sa genèse puis ses rôles sous différents aspects.
La genèse de l’OMC
Le 1è janvier 1948 jusqu’au 1è janvier 1995, le commerce international est régi par le GATT (General Agrement on Tariffs and Trade). Mais à l’i ssue du cycle d’Uruguay celui-ci a été remplacé définitivement en 1995 par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) pour satisfaire la gestion des accords existants. Notons que par rapport au GATT, l’OMC est une véritable institution gouvernée par une conférenceministérielle qui se réunit tous les deux ans.
Rôles et fonctions de l’OMC
Le forum de l’OMC examine respectivement :
– les négociations envisagées sous différents aspects (multilatérales, bilatérales et même unilatérales) qui nécessitent des décisions, et lespratiques anti-concurrentielles.
– La faculté d’avancer les procédures de règlementde différends existants entre les pays membres sur différents accords entrepris.
– L’instauration du mécanisme d’examen des politiques commerciales pour dégager la transparence dans la gestion de l’OMC
Donc dans cet aspect, les procédures sus-citées favorisent la concurrence et le développement du commerce et contribuent dans un autre aspect à l ’exécution de la libéralisation d’une manière sélective et progressive.
Organisations bilatérales et multilatérales
Des arrangements spécifiques relatifs au commerce ont été mis en place afin d’aider les PVD et en particulier les pays d’Afrique Subsaharienne, de les inciter à l’intégrer dans le commerce international. Les deux principales organisations telles que l’AGOA et l’UE seront traitées prochainement en faveur de l’Afrique Subsaharienne.
Système Généralisé de Préférence ou SGP
Le SGP est un système négocié sous les auspices dela CNUCED au début des années 70, dans le but de favoriser les exportations des PVD. Les principaux pays industrialisés qui ont adopté un tel système sont l’Union Européenne, lesEtats-Unis, Canada, Japon…. D’ailleurs c’est un arrangement unilatéral par lequel ces pays définissent une liste des PVD bénéficiaires d’une assistance sous des conditions précises : la liste des produits bénéficiant de la franchise et le taux de franchise correspondant.
Le SGP, l’organe de soutien de l’OMC fondé juridiquement sur son principe, est plus avantageux aux PVD. Les deux SGP qui ont le plein droit ou la décision stricte de la gestion de la politique commerciale internationale sont le SGP de l’UE et des USA. Ces deux groupes de puissances ont respectivement créé l’AGOA et l’Accord de Cotonou qui aident beaucoup et intègrent un certain nombre de pays Subsaharienne n’ayant profité de l’assistance du SGP.
AGOA
Pour palier l’absence d’intégration des PVD observé par les USA, le Président Clinton a promulgué, le 18 Mai 2000, une loi qui a incité ledéveloppement du commerce international ; c’est ainsi que l’AGOA apparaît comme une assistanc e s’étalant sur une période de 8ans dans le cadre privilégié des relations économiques et commerciales entre les pays d’Afrique Subsaharienne et les USA. En conséquence de cette « loi 2000 sur le commerce et le développement » basé sur le principe « trade not aid » de la CNUCED, l’AGOA donne aux 34 pays de l’Afrique Subsaharienne des conditions avantageuses sur les produits susceptibles d’être écoulés sur le marché américain avec évidemment les critères d’éligibilité.
· Avantages commerciaux de l’AGOA:
Intégrés dans l’AGOA, les USA privilègent les paysd’Afrique Subsaharienne des intérêts respectifs suivants :
– l’allègement de la dette que ce soit bilatéral oumultilatéral.
– le renforcement de la réalisation des programmesd’appui de l’USAID.
– le soutien de la lutte contre le Sida dans le domaine de la santé.
Accord de Cotonou
Contrairement à l’AGOA, l’Accord de Cotonou par le s conventions de Lomé est un accord contractuel qui engage d’un coté l’UE et de l’autre côté les pays de l’ACP (Afrique Caraibe Pacifique). Les différentes conventions de Lomé dont la première avait été signée en 1975 ont constitué ces dernières 25 années le cadredes relations économiques et commerciales entre l’UE et les pays ACP.
· Avantages commerciaux de l’Accord Cotonou:
Notons d’abord que les négociations en vue de la mise en œuvre de ces accords commerciaux ont débuté en 2002 et se termineront le 30 décembre2007. Les avantages commerciaux de cet Accord sont les suivants :
– franchise douanière et sans limitation quantitative des produits ACP sur le marché européen.
– instauration le système STABEX et FED (Fond Européen pour le Développement) qui accorde un financement en vue de compensation.
En réalité le SGP, l’AGOA, l’Accord de Cotonou onttriple objectifs :
– aider le développement des exportations des pays bénéficiaires selon le principe que les exportations sont un moteur du développement économique .
– aider la diversification de ces exportations et établissement des accords de libre échange à long terme entre pays bénéficiaires .
– promouvoir le développement agro industriel des pays bénéficiaires grâce à des débouchés supplémentaires.
Cette synthèse montre que le commerce extérieur desPVD tout particulièrement l’Afrique Subsaharienne dépend de l’assistance technique des pays développés. Malgré cette dépendance, les PVD lancent le grand défi de devenir des acteurs entiers de la mondialisation face à une OMC plus à l’écoute des PVD. C’est ainsi que, Mike Moore ancien président de l’OMC déclarait que le régionalisme pouvait servir à compléter et à promouvoir le multilatéralisme, mais qu’il ne devait en aucun cas le remplacer. D’où le régionalisme.
INTEGRATION REGIONALE
Cette dernière étape du commerce international traduit l’évolution de l’intégration régionale des pays d’Afrique. A part l’union déjà effectuée avec les pays riches, les PVD comme l’Afrique, ont aussi accédé à l’établissement des lliances. Tels sont le cas du COI, du COMESA, de la SADC que nous aborderons successivement dans ce paragraphe ainsi que les avantages apportés.
Commission de l’Océan Indien
Certains pays s’associent en plusieurs Etats géographiquement dans le but d’atteindre un certain poids économique, d’être efficace ou de faire face à la concurrence. Tel est le cas de la COI qui est regroupée par les îles du Sud Ouest de l’Océan Indien, à savoir Madagascar, Maurice, Seychelles, Comores, et la Réunion. Cette coopération est née à Victoria en 1984. D’ailleurs elle forme une institution qui est financée en totalité par la BM et l’UE.
Mais malgré son indéniable dynamisme, ce groupe forme cependant des entités trop étroites pour l’exploitation commerciale et doit s’intégrer dans un ensemble plus vaste.
COMESA
La libéralisation du commerce et l’intégration économique sont d’une importance capitale pour les succès du traité portant établissement du bloc commercial régional que constitue le Comesa. Ce paragraphe se propose d’étudier la force économique du Comesa ainsi que les implications probables de sa mise en œuvre.
Force économique du COMESA
Le COMESA, une tentative de regroupements régionaux, a pris la relève du ZEP en 1994. Il provient d’une décision politique de l’organisation lors de la signature du traité d’Abuja. Avec ses 20 membres en 1999, il représentait une population de 380 millions de personnes et un PIB total de 170milliards USD. Par ailleurs, le commerce extérieur de cette sous région représente, avec 40milliards USD, près de 10% du commerce international global. Le COMESA est ainsi une zone d’assez forte croissance avec un commerce intra régional dynamique.
Voyons maintenant les implications d’une Zone de libre échange et l’éventuelle Union douanière.
· Zone de libre échange : ZLE.
Le ZLE rapporte des gains économiques pour toutes les régions. Certes, les pays profiteront différemment, mais la mise en œuvre des politiques de libéralisation devrait être entreprise tout en ayant à l’esprit, des objectifs à long terme.
Il y a une expansion commerciale en général, c’està–dire une création de trafic massive. Cependant pour ceux qui ne savent pas profiter de cette intégration, ils verront leur échange se détériorer.
· Union douanière.
En termes de revenus réels, tous les Etats membres profitent de l’Union Douanière du Comesa. Sur le plan commercial, le passage de ZLE à Union douanière montre qu à long terme, le volume d’exportations pour les Etats membres augmente, ce qui signifie que ces pays peuvent améliorer leur compétitivité à long terme. En fait, la libéralisation du commerce même s’il s’agit des pays à vocation agricole et/ou producteurs des matières premières peut être considérée comme une des options disponibles ansd l’élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté à LT. Qu’en est il du casde la SADC ?
SADC
La tentative parallèle de regroupement régional enAfrique Australe résulte de la SADC. Mais l’existence du protocole commercial les différencie et la distingue du COMESA. Ce sont ces deux aspects qui constituent l’objet de ce sous paragraphe.
La Sadc remplace l’ancienne la Sadcc conçue le 1è a vril 1980. En 1992, les 9 pays membres de la Sadc décidèrent d’avancer vers une intégration régionale et créèrent la Sadc en signant le traité de Windhock, en Namibie. Actuellement, ils sont au nombre de 14 pays où l’Afrique du Sud domine la zone par son poids économique. Arrivée à ce stade, la Sadc envisage d’établir des protocoles d’accord dans des domaines spécifiques qui ont donné naissance au protocole de la Sadc.
Protocole sur le commerce
Conduite par une puissance leader qui est l’Afrique du Sud, la Sadc veut se positionner aujourd’hui comme une zone émergente non seulement en Afrique mais aussi au niveau mondial. C’est dans cette optique qu’à été élaborédès 1996 le « Protocole sur le commerce base d’une ZLE » qui verra le jour en 2008 . Il vise à éliminer les tarifs douaniers dans le commerce intra zone. Notons que l’abaissement tarifaire diffère selon le produit et les pays ; celui des catégories A vont commencer le 15nov 2006. Parallèlement, un protocole sur l’investissement est envisagé à moyen terme afin d’attirer les Investissement Direct à l’Etranger (IDE).
Par conséquent, la réussite de tentative d’intégration dans la région dépendra de la capacité institutionnelle et de la volonté des paysmembres les plus faibles.
Vis-à-vis de l’étude conceptuelle du commerce international et de son évolution, de nombreuses théories ont été introduites dans la vieéconomique d’un pays ou d’autres dans le monde. Faire l’étude de la portée de ce commerce par le biais de ces théories s’avère très important.
Portée du Commerce international
Cette section offre les quelques spécificités du commerce international en vigueur. En le divisant en deux étapes, la première portée tendurs une vision traditionnelle et la deuxième sur une vision plutôt contemporaine. Dans ces deux approches, les mêmes grilles d’analyse sont utilisées (contexte, contenu, directive) pour examiner la conformité de la théorie avec la réalité.
Vision traditionnelle
AVANTAGE ABSOLU
Cette vision traditionnelle du commerce international d’A. Smith est inspirée de son œuvre la « Richesse d’une Nation ».
Dans cette approche le terme de Compétitivité, incite un pays à participer à l’échange. A. Smith met en évidence la position d’un pays dans un produit en le comparant à d’autres pays, ainsi il adopte une approche inductive dans son analyse. Passons maintenant au contenu de cette théorie.
Contenu
Le contenu renferme à la fois les hypothèses et les concepts élaborés par A. Smith. 1. Hypothèses
D’abord la comparaison se fait entre deux pays, ce qui lui permet de constater facilement les données empiriques et de généraliser par la suite son expérience à tous les pays décidant d’opérer sur le marché mondial. Il a pris égalementen compte de l’immobilité internationale de facteurs qui selon lui signifie seulement le travail (car le capital est inclus dans le travail ou valeur Travail), et de la parfaite mobilité intersectorielle. Pour en terminer, l’échange est efficace si le rendement de production est constant.
Concept
Fondé sur le concept de division internationale du travail; l’avantage absolu apparaît lorsque les coûts d’un produit d’un pays A sont plu s faibles que ceux d’un pays B, et c’est grâce à cet avantage que le pays A acquiert un cert ain degré de compétitivité, fondé par la position dominante sur le marché.
Directive d’actions
Notons d’abord qu’une théorie n’aura pas sa valeur si elle n’est plus en mesure de mener une action. Puisque le « laisser faire, laisse aller » est considérée comme une évidence, ce qui importe le plus pour un pays c’est être pluscompétitif que les autres. D’ailleurs, cet objectif peut atteindre le prix, la qualité, la Technique…
Ce principe montre l’avantage d’A. Smith, qu’en est -il de celui de D. Ricardo qui figure parmi la portée de la théorie traditionnelle du commerce international
AVANTAGE COMPARATIF.
L’avantage comparatif de Ricardo constitue la généralisation de la théorie d’A. Smith.
Effectivement la même grille d’analyse est adoptée.
Le contexte dans lequel cet avantage est créé provient de la « répartition de la Richesse d’une Nation ». Contrairement à A. Smith, il s’est plutôt penché sur la méthode déductive qui est basée sur l’efficacité productived’un pays. Ainsi pour A. Smith et pour D. Ricardo le contexte du libéralisme les a beaucoup marqué.
Contenu
Hypothèses
Les trois hypothèses d’A.Smith, aussi valables pour D.Ricardo, sont: soient deux pays A et B ayant une population immobile et ayant le travail seulement comme facteur de production (pour les deux biens 1et 2). Mais il ajoute que le marché dans lequel l’échange s’effectue est en concurrence parfaite.
Concept
Pour Ricardo « la différence crée l’échange ». Autrement dit, la différence de productivité entre les différentes fabrications et entre les pays constitue la force motrice de l’échange. D’ailleurs, un pays gagnera plus lors d’un échange à un autre s’il se spécialise dans la production de bien auquel il dispose une plus grande productivité du travail (ou coût de production plus faible par rapport aux autres produits et aux autres partenaires). Cette idée nous amène à dire que la même division du travail est l’issue de cet échange.
Directive d’actions
Pour réaliser cette logique de Ricardo, il préconise d’abord la libéralisation de l’échange, ensuite la spécialisation. Pour résumer cette théorie, l’économiste démontre que même si certains pays ne sont pas compétitifs sur le marché, ils sont toujours gagnants à l’échange. En situation d’échange, les pays doivent se spécialiser dans la production du bien où ils possèdent un avantage comparatif (coût comparé).
La dernière portée du commerce international dans al vision traditionnelle est le terme de l’échange.
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Table des matières
PARTIE I : COMMERCE INTENATIONAL ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
CHAPITRE I : Etendue du commerce international
Section I : Etude conceptuelle
I. Contexte
A. Commerce et Commercialiser
2. Commerce
2. Commercialiser
B. Commerce international
1. Définition
2. commerce extérieur
II. Selon les libérales
B. Théories classiques du commerce international
1. Théorie d’Adam Smith
2. Théorie de David Ricardo
C. Théorie Néoclassique du commerce international
III. Mondialisation
A. Généralité
1. Définition
B. Nouvelles théories du commerce international par rapport à la mondialisation
1. Théorie de la concurrence
2. Avantages comparatifs auto consolidant
Section II. Evolution du concept
I. Historique
A. Origine du commerce international
II. Intégration internationale
A. OMC
1. Genèse de l’OMC
2. Rôles et fonctions de l’OMC
B. Organisations bilatérales et multilatérales
1. Système Généralisé de Préférence
2. AGOA
3. Accord de Cotonou
III. Intégration régionale
A. Commission de l’Océan Indien
B. COMESA
Force économique du COMESA
C. SADC
1. Généralité
2. Protocole sur le commerce
Section III. Portée du Commerce international
Vision traditionnelle
I. Avantage absolu
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Directive d’actions
II. Avantage comparatif
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Directive d’actions
III. Terme de l’échange
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Echange inégal
Vision contemporaine
I. Mondialisation économique
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Directive d’actions
II. Nouvelle politique commerciale
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Directive d’actions
III. Système monétaire internationale
A. Cotexte
B. Contenu
1. Hypothèses
2. Concept
C. Directive d’actions
CHAPITRE II. La dimension du développement économique
Section I. Etude Conceptuelle
I. Caractéristiques du développement économique
A. Définition
1. Relation entre croissance et développement
2. Selon les différents auteurs
II. Concept du sous développement
A. Définition
B. Théories
Section II. Etude succincte de la situation globale de Madagascar
I. Domaine social
A. Aspect social
B. Aspect culturel
C. Aspect environnemental
II. Domaine politique
A. Défi de Madagascar
B. Documents cadres
C. Rôle des partenaires techniques et financiers
III. Domaine économique
A. Cadre structurel
B. Cadre conjoncturel
C. Rôle de l’Etat
Section III. Développement par le commerce international
I. Saisir les opportunités commerciales existantes
II. Appuyer l’initiative « Tout sauf les armes »
III. Jouer une carte régionale
CONCLUSION
PARTIELLE
PARTIE II : ANALYSE
CHAPITRE I : Etat des lieux
Section I : Evolution : étapes franchies par la filière
I- Filière Vanille
A- Définition
B- Origine de la filière vanille
II- Dispositifs régissant la vanille de 1965 à 1990
A- Organisme d’intervention
1. C.S.P.V
2. G.N.I.V
B- Alliance de la vanille
C- Impacts
1. Mévente de la vanille sur le marché international
2. Gonflement des stocks
3. Faillite du système de stabilisation
III- Nouvelle organisation de la vanille
A- Période de 1990 à 1996
1. Période de crise
2. Période de 1995
B- Période 1996-1999
1. Création du GES
2. Conséquence
Section II. Différentes opérations
I- Stade de production
A- Culture
B- Modalités de contrôle de qualité
C- Commercialisation
II- Stade de préparation
A- Préparation
B- Contrôle de qualité
C- Commercialisation
III. Stade de l’exportation
A. Exportation
B. Contrôle de qualité
C. Commercialisation
Section III. Obligations requises à l’exportation
I. Cadre légal et réglementaire
A.Texte en vigueur régissant l’exportation
B. Documents nécessaires à l’exportation
II. Normes de l’exportation de la vanille
CHAPITRE II. Diagnostic de l’exportation
Section I. Analyse dans le temps
I. Evolution de l’exportation de 1965à1990
A. Analyse des exportations
1. Avantage absolu
2. Avantage comparatif
II. Fluctuation des exportations entre 1995 et 2005
A. De 1995 à 1999
B. De 2000 à 2004
C. Actions menées
1. Actions de remise en confiance des utilisateurs
2. Actions de promotion
III. Aperçu des exportations de 2006
Section II. Analyse dans l’espace
I. Structure des exportations
A. Exportations par filière
B. Exportation par pays
II. Appuis et aides pour la relance de la vanille
A. Organisation Mondiale du Commerce
B. Union Européenne
III. COMESA et SADC
A. COMESA
1. Justification
2. Avantage et risque
B. SADC
1. Justification
2. Avantage
Section III. Approche structurelle et conjoncturelle
I. Approche structurelle
A. Apport au niveau de la balance commerciale
1. Structure de la balance commerciale
2. Balance commerciale de 2001-2005
B. Balance de Paiement
II. Approche conjoncturelle
A. Dépréciation de la monnaie
B. Conséquences de la dépréciation
CHAPITRE III. Analyse Swot
Section I. Forces et faiblesses
I. Forces
A. Avantages naturels
B. Commercialisation interne
C. Apports
II. Faiblesses
A. Milieu rural
B. Aspect organisationnel
C. Plan administratif
Section II. Opportunités et menaces
I. Opportunités
A. Marché mondial
B. Marché régional
C. Système d’information approprié
II. Menaces
A. Qualité
B. Concurrence
CHAPITRE IV. Recommandations
Section I. Propositions d’action
I. Structure de la filière vanille
A. Reforme
1. Réorganisation
2. Professionnalisation de la filière vanille
B. Organisation de la Commercialisation
II. Assistance technique
A. Politique économique favorable à l’exportation
B. Appuis et Aides internationaux
III. Partenaire commercial
A. Fidélisation des clients
B. Reconquête des marchés
C. Conquête de nouveaux marchés
IV. Le commerce équitable et solidaire
A. Contexte
B. Chaîne de commercialisation
C. Politique des Prix
Section II. Perspectives d’avenir
I. Prévision pour le futur
A. Spécification économétrique
B. Signification des paramètres
C. Prédiction moyenne
CONCLUSION
ANNEXE
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