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Aspects gรฉnรฉtique et biochimique
Lโexpression de ces antigรจnes est contrรดlรฉe par 2 gรจnes (RHD et RHCE), adjacents et de structure trรจs voisine, localisรฉs sur le chromosome 1.
Le gรจne RHD dรฉtermine lโexpression dโune protรฉine exprimant lโantigรจne D. Il est prรฉsent chez 85% des individus en France qui sont donc dits Rhรฉsus positifs (Rh +). Chez les autres, dits Rhรฉsus nรฉgatifs (Rh -), il existe une dรฉlรฉtion complรจte du locus RHD, ร lโรฉtat homozygote qui conduit ร lโabsence de protรฉine RHD sur la membrane รฉrythrocytaire et donc ร lโabsence dโantigรจne D. Le phรฉnotype de ces individus sโรฉcrit D- (l’appellation ยซ d ยป est incorrecte car il nโexiste pas dโantigรจne d).
Le gรจne RHCE est responsable de lโexpression des antigรจnes C, c, E et e.
Il existe 4 allรจles possibles pour le gรจne RHCE : RHCe, RHCE, RHcE, et RHce. [53 ;61]
Les antigรจnes :
Les structures porteuses de lโactivitรฉ antigรฉnique rhรฉsus sont des polypeptides.
Lโantigรจne RH1 ou D
Lโantigรจne D ou facteur rhรฉsus standard fut dรฉcouvert le premier. Environ 85% des sujets appartenant ร la population europรฉenne sont porteurs de cet antigรจne. Ils sont dits classiquement ยซ RH1 ou RhD positif ยป. Les non porteurs de cet antigรจne sont dits ยซ RH :-1 ou RhD nรฉgatif ยป. Cet antigรจne รฉtant le plus immunogรจne des antigรจnes de groupes sanguins รฉrythrocytaires sa dรฉtermination est indissociable du groupage sanguin ABO. Lโantigรจne RH1 est bien dรฉveloppรฉ ร la naissance, il est strictement limitรฉ aux รฉrythrocytes. La densitรฉ antigรฉnique est fonction du phรฉnotype.[ 46 ;50]
Les variantes de lโantigรจne D (figure 4)
ยพ Phรฉnotype RH1 faible :
Classiquement et en fonction du phรฉnotype, une hรฉmatie RH1 comporte entre 10 000 et 30 000 sites. Le phรฉnotype RH1 faible est caractรฉrisรฉ par un dรฉficit quantitatif en sites antigรฉniques RH1. Ce dรฉficit aboutit, en fonction du seuil de sensibilitรฉ de la technique utilisรฉe, ร un affaiblissement de la rรฉactivitรฉ voire une absence de dรฉtection de cet antigรจne. Compte tenu de lโรฉvolution des rรฉactifs et des techniques, la frรฉquence des antigรจnes RH1 dits faibles a donc diminuรฉ. [11 ;49]
ยพ Phรฉnotype RH1 partiel
Lโantigรจne RH1 peut รชtre considรฉrรฉ comme une mosaรฏque dโรฉpitopes tous prรฉsents chez le sujet RH1 et tous absents chez le sujet RH :-1. Certains sujets, nommรฉs RH1 partiels, peuvent ne prรฉsenter quโune partie de cette mosaรฏque. En fonction de(s) lโรฉpitope (s) absent(s) on distingue plusieurs catรฉgories de RH1 partiels. Les circonstances de dรฉcouverte de tels phรฉnotypes sont multiples :
Lors dโune identification dโun anticorps anti-รฉrythrocytaire. Ces sujets peuvent, ร la suite dโune stimulation obstรฉtrico-transfusionnelle par un antigรจne RH1 ยซ complet ยป, sโimmuniser contre la partie manquante. Dans ces conditions, la prรฉsence dโune spรฉcificitรฉ anti-RH1 chez un sujet porteur de lโantigรจne RH1, avec un autocontrรดle nรฉgatif รฉvoquera cette possibilitรฉ.
Lors du typage รฉrythrocytaire RH1, si lโun des rรฉactifs monoclonaux anti-RH1 utilisรฉs ne reconnait pas lโรฉpitope manquant, la discordance de rรฉsultat entre les deux rรฉalisations pourra รฉvoquer le diagnostic. [11 ;55]
Les anticorps du systรจme rhรฉsus :
Les anticorps du systรจme apparaissent classiquement aprรจs allo immunisation transfusionnelle ou obstรฉtricale.Ils sont irrรฉguliers,de nture IgG et plus actif ร 37ยฐC.Les risques dโapparition de ces allo-anticorps imposent la compatibilitรฉ transfusionnelle chez les malades ร risque (polytransfusรฉs chroniques, jeune femme). La dรฉtermination du Rhรฉsus standard est donc nรฉcessaire avant toute transfusion et chez les conjoints en examen prรฉnuptial. [55]
Importance clinique
Le Rhรฉsus est le systรจme immunogรจne le plus important. Son rรดle est dรฉterminant dans les transfusions sanguines et la MHNN. [49]
LE SYSTEME KELL
Coombs dรฉcouvre en 1946, un nouvel anticorps chez un sujet dont le nom fut donnรฉ au systรจme : Kell. Trois ans plus tard Levine dรฉcrit lโanticorps antithรฉtique : anti-KEL2 (k ; cellano). Parmi les antigรจnes immunogรจnes de groupes sanguins, les antigรจnes KEL arrivent en seconde position derriรจre lโantigรจne RH1. Le systรจme KEL est important non seulement en transfusion mais aussi en obstรฉtrique puisque lโantigรจne KEL1(K) est trรจs tรดt dรฉveloppรฉ chez le fลtus au niveau des cellules erythroides et quโune incompatibilitรฉ fลto-maternelle par allo immunisation anti-KEL1 peut conduire ร une maladie hรฉmolytique nรฉo-natale avec mort in utรฉro. [25]
Les antigรจnes :
Le systรจme est caractรฉrisรฉ par sa complexitรฉ, depuis sa dรฉcouverte en 1946 par Coombs et ses collaborateurs, 25 antigรจnes ont รฉtรฉ identifiรฉs dont 10 forment 5 couples dโantigรจnes antithรฉtiques : KEL1 et KEL2, KEL3 et KEL4, KEL6 et KEL7, KEL11 et KEL17, KEL14 et KEL24. [30]
Les antigรจnes KEL1 et KEL2 :
Le systรจme KEL est dรฉfinit par ces deux antigรจnes principaux : KEL1( Kell) et KEL2(Cellano), cโest un systรจme biallรฉlique. Les trois phรฉnotypes essentiels sont KEL : -1,2 ; KEL : 1, 2 et KEL : 1, -2. Lโantigรจne KEL1(K) prรฉsent chez 8% environ des sujets de race blanche, est trรจs immunogรจne et frรฉquemment responsable de la formation dโanticorps anti-KEL1 de type IgG chez les polytransfusรฉs KEL1 nรฉgatifs chez lesquels il est introduit. Lโimmunogรฉnicitรฉ remarquable de lโantigรจne KEL1 vient aprรจs celle de lโantigรจne Rh. [23] Les antigรจnes KEL sont strictement รฉrythrocytaires et bien dรฉveloppรฉs ร la naissance. Ils ont pu รชtre mis en รฉvidence dรฉs la 6eme semaine dโamรฉnorrhรฉe. [50]
Le nombre de sites KEL1 par hรฉmatie dโexpression hรฉtรฉrozygote KEL : 1,2 varie entre 2 300 et 6 000. Celui des sites KEL2 par hรฉmatie dโexpression homozygote et hรฉtรฉrozygote KEL2 varie entre 2 000 et 5 000.
Lโaction des enzymes protรฉolytiques sur les antigรจnes KEL est variable mais aucune enzyme nโaltรจre les antigรจnes KEL. Cependant la rรฉaction prรฉfรฉrentielle de mise en รฉvidence des anticorps est le test indirect ร lโantiglobuline en basse force ionique. [30]
Les anticorps :
Ce sont essentiellement des anticorps immuns IgG. Ils sont dรฉcelables par test indirect ร lโanti globuline. Lโanti-KEL1 est lโanticorps le plus frรฉquent et peut entrainer des accidents hรฉmolytiques de transfusion trรจs sรฉvรจres ainsi que des maladies hรฉmolytiques.[66]
Lโanti KEL2 est peu frรฉquent. Il peut รชtre exprimรฉ par transfusion et moins frรฉquemment par grossesse. Il est souvent de nature IgG et peut entrainer des accidents hรฉmolytiques de transfusion et des incompatibilitรฉs fลto-maternelles gravissimes. [ 20, 54]
Importance clinique :
Le systรจme Kell, aprรจs le systรจme Rhรฉsus, est le plus immunogรจne des systรจmes de groupes sanguins. Lโexposition aux antigรจnes ยซ Kell ยป, par transfusion ou par grossesse, de sujets dont les hรฉmaties en sont dรฉpourvus peut provoquer une allo immunisation, รฉventuellement responsable dโune rรฉaction transfusionnelle ou dโune maladie hรฉmolytique du nouveau-nรฉ. Les accidents transfusionnels associรฉs ร des anti-K peuvent รชtre trรจs graves. [49]
LE SYSTEME DUFFY
Historique
Cutbush dรฉcouvre en 1950 un nouvel anticorps chez un hรฉmophile polytransfusรฉ dont le nom fut donnรฉ au systรจme. Lโannรฉe suivante Ikin dรฉcrit lโanticorps antithรฉtique dans le sรฉrum dโune berlinoise. Chez les caucasiens, ces deux anticorps anti-FY1 (anti-Fya) et anti-FY (anti-Fyb) dรฉfinissent trois phรฉnotypes FY : 1,2, FY :-1,2 et FY : 1,-2 correspondant aux gรฉnotypes FY1FY2, FY2FY2 et FY1FY1 respectivement. [9]
Ce systรจme est important en pathologie humaine car lโantigรจne FY1, trรจs immunogรจne peut รชtre responsable dโaccident hรฉmolytique de transfusion gravissime et dโincompatibilitรฉ fลto-maternelle. En 1955 Sanger constate que le phรฉnotype FY :-1,-2 est trรจs frรฉquent chez les Noirs et quโil correspondrait au gรฉnotype FYFY, FY รฉtant un allรจle silencieux aux gรจnes FY1 et FY2. On sait dรฉsormais que le gรจne FY est un mutant du gรจne FY2 capable de coder pour la glycoprotรฉine FY dans les cellules des tissus mais pas au niveau de la lignรฉe รฉrythroide.
Les frรฉquences gรฉniques du systรจme Duffy dรฉterminรฉes au Sรฉnรฉgal sont les suivantes : FY1(Fya) = 0,071 ; FY2(Fyb) =0,057. [5]
Les antigรจnes
A ce jour, le systรจme comporte 5 antigรจnes dont deux principaux.
Les antigรจnes principaux FY1 et FY2
Les deux antigรจnes principaux et antithรฉtiques sont FY1 et FY2. Ils permettent de dรฉfinir trois phรฉnotypes essentiels : FY : 1,2 ; FY :-1,2 et FY : 1,-2.
Les phรฉnotypes ยซ silencieux ยป
Un 4รจme phรฉnotype est trรจs frรฉquent chez les noirs et exceptionnel en dehors de la race noire : le phรฉnotype :-1,-2. Il proviendrait de la transmission en double dose des gรจnes FY ยซ silencieux ยป. De ce fait, la frรฉquence des autres phรฉnotypes est diffรฉrente de celle des caucasiens. [47]
Les anticorps anti-FY
Lโanti-FY1 est un anticorps, frรฉquent chez les Blancs et rare chez les Noirs (environ 3% des anticorps immuns isolรฉs). Lโanti-FY1 est de nature IgG et appartient trรจs souvent ร la sous-classe des IgG1.
Lโanti-FY2 est plus rare et souvent associรฉ ร dโautres anticorps.
Les anti-FY1 et anti-FY2 peuvent entrainer des accidents hรฉmolytiques immรฉdiats et gravissimes de transfusion. [42]
Importance clinique
Le pouvoir immunogรจne des antigรจnes Duffy est relativement important et les place en troisiรจme position aprรจs les antigรจnes des systรจmes Rh et Kell.
Les anti-FY1 peuvent รชtre responsables de rรฉactions transfusionnelles. Toutefois la maladie hรฉmolytique pรฉrinatale est de faible gravitรฉ car il sโagit dโun systรจme tissulaire. Les anti-FY2 ne provoquent jamais de maladie hรฉmolytique pรฉrinatale chez les sujets noirs FY :-1,-2 [49]
LE SYSTEME KIDD
Historique :
En 1951, Allen dรฉcouvre un nouvel anticorps chez une femme, ร la suite dโune incompatibilitรฉ fลto-maternelle. En 1953, Pault dรฉcrit lโanticorps antithรฉtique.
Ces deux anticorps anti-JK1 (anti-Jka) et anti-JK2 (anti-Jkb) dรฉfinissent trois phรฉnotypes JK : 1,2, JK :-1,2 et JK : 1,-2 reprรฉsentant les gรฉnotypes JK1JK2, JK2JK2 et JK1JK1 respectivement. En 1959 Pinkerton dรฉcrit le phรฉnotype silencieux JK :-1,-2 correspondant au gรฉnotype JKJK. [11]
Les antigรจnes :
Les antigรจnes JK1 et JK2 comme ceux du systรจme Duffy sont strictement รฉrythrocytaire et bien dรฉveloppรฉs ร la naissance. Ils rรฉsistent au traitement avec les enzymes protรฉolytiques. [25]
Lโantigรจne JK1 est prรฉsent chez 95% des Noirs dโAfrique Occidentale et 50% des Chinois. Le nombre de sites antigรฉniques JK1 serait de 11 300+ /- 3 100 et 1100+/- 370 par รฉrythrocyte JK : 1,2. [3]
Les phรฉnotypes JK :-1 -2 ex Jk (a- b-)
Le premier exemple de phรฉnotype JK : -1, -2 a รฉtรฉ dรฉcouvert chez une femme originaire des philippines, ayant prรฉsentรฉ une rรฉaction retardรฉe aprรจs transfusion. Ce phรฉnotype exceptionnel est observรฉ aux Philippines, aux Iles Hawaรฏ, en Thaรฏlande, en Polynรฉsie. Le phรฉnotype JK : -1, -2 est de maniรจre frappante absent dans la population caucasienne, cependant quelques cas ont รฉtรฉ dรฉcrits dans des familles franรงaises, australienne, et finlandaise. [25]
Les anticorps :
Lโanticorps le plus frรฉquent est lโanti-JK1, presque toujours de nature IgG, il est dit ยซ dangereux ยป. Il peut รชtre responsable dโaccident hรฉmolytique sรฉvรจre de transfusion et de maladie hรฉmolytique nรฉonatale. Lโanti-JK2, plus rare et souvent associรฉ ร dโautres anticorps, est lui aussi capable de diffรฉrencier les hรฉmaties dโexpression homozygote des hรฉmaties dโexpression hรฉtรฉrozygote. [28;29]
La biochimie et la gรฉnรฉtique
La faible rรฉactivitรฉ sรฉrologique observรฉe dans la plupart des sรฉrums anti-JK1 a initialement รฉtรฉ attribuรฉe ร un faible nombre de sites antigรฉniques ร la surface de la membrane รฉrythrocytaire. Or Masouredis a montrรฉ que la densitรฉ en sites JK1 et JK2 รฉtait comparable ร celle des systรจmes KEL et FY : la faible rรฉactivitรฉ des anti-JK1 serait donc due ร un facteur autre que le nombre de sites. [36]
La molรฉcule portant les antigรจnes JK est une glycoprotรฉine de 46-60 kDa ne contenant pas de ponts disulfures et qui est absente chez les JK :-1,-2. Lโรฉtude des hรฉmaties de phรฉnotype JK :-1, -2 a montrรฉ quโelles รฉtaient beaucoup plus rรฉsistantes ร la lyse en prรฉsence dโurรฉe que celles de phรฉnotype JK :1,2 ; JK :-1, 2 et JK : 1,-2. Cette constatation suggรจre que la molรฉcule exprimant les antigรจnes JK est un transporteur dโurรฉe.
Le gรจne JK est situรฉ sur chromosome 18.You a montrรฉ que le transporteur dโurรฉe des รฉrythrocytes humains est le produit direct du gรจne de groupe sanguin JK. [70]
Importance clinique
Seuls les anti-JK1 sont frรฉquemment associรฉs ร des rรฉactions transfusionnelles. Les anticorps du systรจme Kidd disparaissent rapidement in vivo ; ceci peut avoir des consรฉquences importantes. En effet, un sujet qui ne possรจde pas sur ses hรฉmaties lโantigรจne JK1 peut dรฉvelopper, dรจs le premier contact avec des hรฉmaties JK :1,-2 ou JK : 1,2 des anti-JK1, qui sont malheureusement dรฉtectables durant trรจs peu de temps dans son sรฉrum. En cas de transfusion ultรฉrieure, des hรฉmaties JK1 apparaรฎtront compatibles in vitro, mais leur injection aura pour consรฉquence la production rapide dโanti-JK (rรฉponse anamnestique), responsables dโune rรฉaction transfusionnelle hรฉmolytique de type retardรฉ. Les anticorps du systรจme Kidd peuvent provoquer une maladie hรฉmolytique pรฉrinatale, rarement sรฉvรจre. [49]
LE SYSTEME MNS
Le systรจme fut dรฉcouvert en 1927 par Landsteiner et Lรฉvine, ร lโรฉpoque ou seul le systรจme des groupes sanguins ABO รฉtait connu. Le systรจme MNS est aussi un systรจme immunogรจne de par ses antigรจnes S et s.. Il comporte de trรจs nombreux antigรจnes dont les plus importants sont : MNS1(M), MNS2(N), MNS3(S) et MNS4(s). [11]
Les antigรจnes :
Le systรจme MNS est globalement formรฉ par deux couples dโallรจles MN et Ss. Il est dรฉfinit par un locus codant pour les principales glycoprotรฉines des รฉrythrocytes humains (les glycophorines A et B). Les deux couples dโallรจles MN et Ss sont portรฉs respectivement par les glycophorines A et B dรฉfinissant ainsi le systรจme MNSs. Les antigรจnes MNS1 (M) et MNS (N) sont des produits antithรฉtiques dโallรจles codominants, ils sont dรฉtectรฉs ร lโaide dโhรฉtรฉro-anticorps de lapin le souvent. Les antigรจnes MNS3 (S) et MNS4 (s) sont aussi des produits antithรฉtiques dโallรจles codominants, ils sont dรฉtectรฉs par des allo-anticorps dโorigine humaine. Les antigรจnes M et N sont bien dรฉveloppรฉs chez le nouveau-nรฉ, on peut les mettre en รฉvidence chez le fลtus de neuf semaines. [17,26]
Les anticorps :
Il existe des anticorps humains, anti-MNS1 surtout qui sont la plupart naturels, froids et ne fixant pas le complรฉment. Les particularitรฉs de ces anticorps suggรจrent quโils sont de nature IgM. Ils sont rarement responsables de M.H.N.N, en particulier lโanti-MNS2 Il a รฉtรฉ cependant dรฉcrit quelques cas sรฉvรจres dus aux anti-MNS1 avec mort in utรฉro [22]. .Cependant les anti-MNS3 et anti-MNS4 ont une signification clinique plus importante que les anti-MNS1 et anti-MNS2. Ils sont de nature IgG. [40]
Importance clinique
Les anticorps anti-MNS1 et anti-MNS2 ne sont que trรจs rarement responsables de rรฉaction transfusionnelle ou de maladie hรฉmolytique pรฉrinatale.[22]
Les anti-MNS3 et les anti-MNS4 peuvent รชtre produits suite ร une transfusion et/ou une grossesse. Ils peuvent รชtre responsables de rรฉaction transfusionnelle et de maladie hรฉmolytique prรฉnatale. Le pouvoir immunogรจne des antigรจnes MNS3 et MNS4 est moins important que celui des antigรจnes des systรจmes RH, KEL, FY et JK. [23;49]
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES GROUPES SANGUINS
I. Introduction
II. Nouvelle nomenclature des groupes sanguins
III. Les diffรฉrents systรจmes de groupes sanguins รฉtudiรฉs
III.1. Le systรจme ABO
III.1.1. Historique
III.1.2. Aspects gรฉnรฉtique et biochimique
III.1.3. Antigรจnes du systรจme ABO
III.1.4. Anticorps du systรจme ABO
III.1.4.1.Anticorps naturels
III.1.4.2. Anticorps immuns
III.1.5. Phรฉnotype Bombay
III.1.6. Implication clinique
III.2. Le systรจme Rhรฉsus
III.2.1. Historique
III.2.2. Gรฉnรฉtique et biochimie
III.2.3. Antigรจnes du systรจme RH
III.2.3.1. Antigรจne RH1
III.2.3.2. Variantes de RH1
III.2.4. Anticorps du systรจme RH
III.2.5. Importance clinique
III.3. Le systรจme KEL
III.3.1. Historique
III.3.2. Antigรจnes du systรจme KEL
III.3.3. Anticorps du systรจme KEL
III.3.4. Implication clinique
III.4. Le systรจme FY
III.4.2. Antigรจnes du sytรจme FY
III.4.3. Anticorps du systรจme FY
III.4.4. Implication clinique
III.5. Le systรจme JK
III.5.1. Historique
III.5.2. Antigรจnes du systรจme JK
III.5.3. Anticorps du systรจme JK
III.5.4. Biochimie et gรฉnรฉtique
III.5.5. Importance clinique
III.6. Le systรจme MNS
III.6.1. Historique
III.6.2. Antigรจnes du systรจme MNS
III.6.3. Anticorps du systรจme MNS
III.6.4. Importance clinique
IV. Ordre dโimmunogenicite des groupes sanguins
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. LES OBJECTIFS DE NOTRE ETUDE
I.1. Objectif gรฉnรฉral
I.2. objectifs spรฉcifiques
II. TYPE ET CADRE DโETUDE
II.1. Type dโรฉtude
II.2. Cadre dโรฉtude
III. METHODOLOGIE
III.1. Population dโรฉtude
III.2. Prรฉlรจvements
III.3. Techniques utilisรฉes
III.3.1. Technique sur plaque dโopaline
III.3.2. Technique sur gel
IV. RESULTATS
IV.1. Donnรฉs sociodรฉmographiques de la population dโรฉtude
IV.1.1. Rรฉpartition des donneurs selon le sexe
IV.1.2. Rรฉpartition des donneurs selon lโรขge
IV.2. Rรฉsultats analytiques
IV.2.1. Prรฉvalence des antigรจnes du systรจme ABO chez les donneurs
IV.2.2. Frรฉquence des antigรจnes du systรจme RH chez les donneurs
IV.2.3. Rรฉpartition selon le phรฉnotype dans le systรจme RH
IV.2.4. Distribution des phรฉnotypes rhรฉsus selon le groupe ABO
IV.2.5. Prรฉvalence des antigรจnes KEL chez les donneurs
IV.2.6. Rรฉpartition selon le phรฉnotype dans le systรจme KEL
IV.2.7. Distribution des antigรจnes KEL selon le groupe ABO
IV.2.8. Prรฉvalence des antigรจnes FY chez les donneurs
IV.2.9. Rรฉpartition selon le phรฉnotype dans le systรจme FY
IV.2.10.Distribution des antigรจnes FY selon le groupe ABO
IV.2.11. Prรฉvalence des antigรจnes JK chez les donneurs
IV.2.12. Rรฉpartition selon le phรฉnotype dans le systรจme JK
IV.2.13. Distribution des antigรจnes JK selon le groupe ABO
IV.2.13. Prรฉvalence des antigรจnes MNS chez les donneurs
IV.2.14. Rรฉpartition selon le phรฉnotype dans le systรจme MNS
IV.2.15. Distribution des antigรจnes MNS selon le groupe ABO
V. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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