Notions sur le développement local

L’histoire du développement situé dans la pensée économique

Le développement dans l’histoire de la pensée économique

L’économie de développement était née après la 2eme Guerre Mondiale. A ce temps là, le développement était vécu d’un constat très simple entre :
-Pays riche et Pays pauvre, et entre les deux il y avait le Pays émergent
-Monde orientale et monde occidentale, et il y avait le tiers-monde, c’est ainsi s’ouvre
l’appellation du Pays en voie de développement. Et, à ce point là, la notion sur le développement était mise en avance. Le « développement »est le processus de transformation de longue durée, sur un champ d’étude délimité qui est le tiers-monde ou pays en voie de développement (PED).

Cependant, l’histoire de développement ne pose pas du tout d’un scénario très clair dans l’histoire de la pensée économique mais il y a quand même de notion tels que bonheur, richesse et croissance qui se rapproche à ce concept tels que :
-Etymologiquement, à l’époque, l’économie signifie l’art de bien gérer la maison ou cité. Dans ce cas là, le développement prend déjà une place. La façon de s’assurer l’administration du foyer dont le but final est la satisfaction du besoin du foyer est équivalente à la notion de développement.
-Avec l’évolution de la société, les gens sont de plus en plus mobiles, l’Etat se forme d’où l’apparition des Mercantilismes dont le chef de fil est A. MONCHRETIENNE. Cette pensée préconise la politique économique. Les mercantilismes abordent la notion de la « richesse » dont ce dernier est semblable au terme développement. Ils proposent donc que pour s’enrichir ou développer, il faut s’intéresser au commerce extérieur, accompagné du protectionnisme, d’augmentation de la population et de l’intervention de l’Etat. Ces facteurs cité-supra sont des armes puissantes pour le développement.

-La théorie quantitative de la monnaie initiée par les Monétaristes souligne que la quantité augmenté de la monnaie entraine du développement mais cela pose de la limite. Selon eux, plus la masse monétaire augmente plus la production sera élevé et provoque à son tour le développement. D’où l’origine du développement est l’augmentation de la masse monétaire. Cette pensée a cependant de la limite qui est « l’inflation » car l’augmentation de la monnaie qui ne correspond pas à une transaction économique génère une augmentation des prix.

-D’après les physiocrates dont le chef de fil est F. QUESNAY, prônent la terre comme origine de la richesse. Et, ce dernier est l’origine de développement. D’après la démonstration de l’analyse des classes sociales , les physiocrates montrent que seule la classe des propriétaires terriennes qui est l’origine de la prospérité du développement de l’Etat dont ils produisent les produits agricoles. Et, l’accroissement de ce dernier aboutir au développement économique.

-Pour les classiques, la richesse vient de l’accumulation très abondant du capital et de division de travail. Et, à partir de ces deux facteurs qui proviennent le développement.

Bref, à l’époque la notion du développement se correspond au terme richesse, croissance des produits agricoles et à l’accumulation des capitaux. L’idée du développement se limite donc à la croissance économique.

L’origine et définitions du concept 

Apparu dans les années 60, le développement local part d’un principe très simple : la mobilisation des ressources locales pour mener à la dynamique socio-économique et orienter à développer la localité. Les ressources locales peuvent être ressources naturelles, sociales, économiques, humaines, etc.

Cependant, d’une manière générale, les réalités dans une zone locale ne sont pas les mêmes. Comme telles localités seront industrielles, telles agricoles, telles autres seront riches en produits d’exportation, telles seront talentueuses en matières artisanal, malheureusement telles autres s’appauvrissent. Malgré les inégalités socio-économiques entre les localités, les acteurs de développement local prêtent à mobiliser et à développer les ressources locales existantes. De plus, les politiques stratégiques du développement national tendent à orienter vers la dynamique socio-économique de localité.

Définitions du développement local

Développer, c’est accroitre, transformer, améliorer. La localité s’est définie comme « une unité socio-spatiale singulière mais indépendance, à travers laquelle les acteurs et les communautés fabriquent des réseaux, des territoires et expérimentent des pratiques alternatives et créatrices par rapport aux contraintes imposées par le système politico-économique », selon BASSAND (1990). Le développement local est un concept « qui vise à fonder le développement pour et par les acteurs de base avec les moyens locaux pour atteindre le bien-être social et l’autosuffisance en terme économique, financier, logistique et autres ressources dans un territoire déterminé ». Bref, développer la localité c’est améliorer la localité. Autrement dits, le développement local signifie donc en terme simple « la lutte contre la pauvreté » dans différentes zones locales, ainsi sous une hypothèse très simple, le développement locale n’est que : une mesure stratégique efficace prise par les acteurs locaux contribuant à produire une marge de manœuvres nouvelles. Selon F. Perroux (2001): « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rende apte à faire croître cumulativement et durablement son produit global  » Le développement local c’est donc transformer en mieux qu’auparavant les modes de vie de la localité. Plusieurs indicateurs peuvent donc trouver embellir lorsqu’il y a passage du développement local dans la localité tels que le progrès de connaissance, l’amélioration de niveau de vie, la qualification, le savoir industriel, etc. K. KEMEM souligne que le développement local possède un caractère inclusif, c’est-à-dire « le fait de rendre le Développement local inclusif pour tous est essentiel pour garantir l’égalité des chances et promouvoir la pleine participation  ».

Cependant, le développement est un concept flou car ce n’est autre que l’amélioration du bien-être collectif. D’où leur définition met l’accent sur la question de la qualité de mode de vie de la population. De plus ce concept ne se repose pas sur un élément précis (besoin).

Les approches du développement local

Dans les années 80, la commission international sur l’environnement et le développement dans son rapport « Notre avenir à tous » (CMED, 1987) met en relief le concept du « développement local viable ». Selon cette commission, le développement local viable est fondé en quatre approches.

L’approche écologique
Cet approche insiste que le redressement du changement climatique, la déforestation, la pollution,… sont des tribales qui améliorent l’état de vie de la population locale. Les villes saines et aspirées, les bidonvilles bien segmentés, l’agglomération pimpante sont des  organismes vivants qui fragmentent les tissus environnementaux. Les ressources naturelles, les espaces verts, les logements, les services tant publics que privés s’améliorent donc dans les espaces urbains ou ruraux. DANSEREAU, (1987) souligne que « l’écologie humain peut se baser sur l’écologie biologique pour intégrer les facteurs et phénomènes géographiques, économiques et psycho-sociaux ».

L’approche humaniste
Le but de cette approche est de rendre amincir l’écart qui sépare entre les pauvres et les riches, d’où le défi du développement locale viable. Selon la commission mondiale sur l’environnement et de développement : « pour satisfaire les besoins essentiels, il faut non seulement assurer la croissance économique dans les pays où la majorité des habitants vivent dans la misère, mais encore faire en sorte que les plus démunis puissent bénéficier de leur juste part des ressources ». Le développement local viable est donc consacré à satisfaire les besoins fondamentaux des couches défavorisés du globe.

L’approche planificatrice
Cette approche vise à identifier les moyens et les mécanismes pour améliorer les politiques et les processus décisionnels dans le cadre de gestion des ressources environnementales. C’est-à-dire, elle consiste donc sur la lutte contre les difficultés provoquées par les répercussions des projets de développement à l’échelle de la ville ou urbain. Ce processus est amélioré qu’à grâce à une meilleure information produite par une identification ou une approche suivi-évaluation des problèmes et des solutions des projets préalablement établis. Les acteurs de développement locaux y compris les entités décentralisées seront donc en mesure de prendre des décisions plus rationnelles et mieux éclairés aux bénéficiaires locaux de ce qui sont besoins nécessaires et fondamentales.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1- Présentations théoriques du développement local
Chapitre 1- Notions sur le développement local
Section 1- L’histoire du développement situé dans la pensée économique
Section 2- Les stratégies pour mettre en œuvre le développement locale
Section 3- Conditions du succès du développement local
Section 4-Un exemple concret du développement locale : le plan communale de
développement (PCD)
Chapitre 2- Facteurs favorables au développement local
Section1- Déconcentration
Section 2-Décentralisation
Chapitre 2- Relations imbriqués du développement local et de la décentralisation
Section 1-Généralités
Section 2- Développement local et décentralisation sont deux concepts tributaires
Section 3- Gouvernance locale
Partie 2- Visage de la décentralisation à Madagascar
Chapitre 1- Notions et concepts théoriques de la décentralisation
Section 1- Concepts théoriques de la décentralisation
Chapitre 2- La décentralisation, cas de Madagascar
Section 1- Origine et types de la décentralisation à Madagascar
Section 2- Condition de réussite de la décentralisation à Madagascar
Section 3-Structure de la décentralisation à Madagascar
Section 4-Perspectives de la décentralisation à Madagascar
Chapitre 4- Commune Urbaine de Tuléar, en tant qu’entité
Section 1- Analyse de contexte de la commune
Section 2- Commune urbaine de Tuléar, en tant qu’entité du développement local
Section 3- Commune urbaine de Tuléar, en tant qu’entité décentralisatrice
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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