Notions générales sur les inventaires forestiers

La diversité spécifique ligneuse du Burkina Faso

Dans l’annexe 2 de la monographie nationale sur la diversité biologique du Burkina Faso, on dénombre 384 espèces ligneuses réparties en 59 familles et 220 genres. Elles sont caractérisées par des paramètres que sont l’usage (Usg), la forme biologique (FB), la distribution géographique (DG) et le domaine écologique (DE). Elles sont soit cultivées, soit à l’état sauvage et d’origine locale ou exotique.

Description sommaire des espèces relatives à l’étude

Cette description a été tirée de deux documents: Les arbres de brousse au Burkina Faso (TIQUET J., 1985) et Arbres, arbustes et lianes des zones sèches d’Afrique de l’Ouest (ARBONNIER M., 2002).

Adansonia digitata (Baobab)

Adansonia digitata appartient à la famille des Bombacacées et au genre Adansonia. Arbre géant de toute la flore soudanaise, il pousse dans toutes les savanes du Burkina Faso. Son tronc peut atteindre 3 m de diamètre et sa ramure 25 m de haut. Sa base est dépourvue de contreforts avec une écorce luisante. Les feuilles sont alternes, digitées, composées de cinq à sept folioles sessiles ou presque, longuement pétiolées, glabres ou presque. Floraison en saison des pluies Quillet août), les fleurs atteignent 10 cm de diamètre et sont des boules blanches constituées par les étamines entourant un pistil redressé par en haut. Les grands pétales blancs sont aussi retroussés vers le haut. Le tout au bout d’une longue ficelle de 50 ou 60 cm de long. Les fruits sont des capsules indéhiscents ressemblant à une cabosse ligneuse, pubescente, vert bronze à brun ovoïde à subsphérique de 20-40x 8-15 cm. On les appelle «pain de singe» et ils contiennent de nombreuses graines noires noyées dans une pulpe farineuse blanche mêlée de fibres rougeâtres.

Parkia biglobosa (Néré ou Mimosa pourpre)

De la famille des Mimosacées, du genre Parkia, Parkia biglobosa est un arbre atteignant 15 m de haut avec une cime qui se développe en parasol.

Feuilles composées bipennées, vert foncé, de 15 à 40 cm de long. Quatorze à 30 paires de pinnules avec 50 à 70 paires de foliolules très étroites qui donnent bien au feuillage l’aspect léger typique des Mimosacées. L’arbre, ordinairement, ne perd pas ses feuilles durant la saison sèche et en porte quelques unes au moment de la floraison. Les fleurs petites rouges linéaires, sont portées par des réceptacles en massue qui pendent au bout d’un long pédoncule de 10 à 15 cm. Les fruits sont des gousses suspendues en grappe sur le réceptacle de la fleur en forme de massue, aplaties, brun foncé, plus ou moins cintrées de 20-30 x 1,5-2,5 cm de long et contiennent des graines entourées d’une pulpe farineuse jaune sucrée.

Tamarindus indica (Tamarinier)

Il appartient à la famille des Césalpiniacées et au genre Tamarindus. C’est un arbre (15 m de haut) à écorce grise très crevassée longitudinalement. Le feuillage, de loin, peut penser à celui des Mimosacées à cause des folioles qui sont relativement petites, 18 mm sur 6 mm environ. Mais les feuilles des Mimosacées sont bipennées alors que celles du tamarinier sont pennées: le rachis porte une dizaine de paires de folioles et non des pinnules portant elles-mêmes des foliolules. Les fleurs sont petites mais joliment colorées: quatre sépales jaunes, trois pétales orangés veinés de rouge. Les fruits mûrs sont de petits cylindres de 15 cm de long, 2 cm de diamètre, crustacés extérieurement, contenant des graines entourées de pulpe acidulée.

Vitellaria paradoxa (Karité)

De la famille des Sapotacées et du genre Vitellaria, Vitellaria paradoxa est un arbre de 9, 12 et jusqu’à 15 m de haut. Ecorce crevassée en peau de crocodile; blessée, elle laisse couler du latex. Feuilles entières, oblongues allongées (15 à 25 cm) à bords ondulés, elles sont coriaces, luisantes avec un sommet arrondi. Les fruits sont des drupes ovoïdes glabres ou pubescentes de 4 à 5 cm de long et pèsent environ 25 g et renferment une seule graine, «noix de karité », noyée dans une pulpe charnue et sucrée. Ce sont des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière (MEE, 2004).

Quelques notions sur l’écologie

Selon Dajoz (1972), le mot écologie a été employé pour la première fois par le biologiste allemand E.HAECKEL en 1866 dans son ouvrage « Generelle Morphologie der organism » et signifie la « science de l’habitat ». De nombreuses définitions de l’écologie ont été proposées mais avec la grande majorité des écologistes actuels, l’écologie est la science qui étudie les conditions d’existence des êtres vivants et leur milieu. Pour le même auteur, trois grandes subdivisions sont distinguées en écologie: l’autoécologie, la dynamique des populations et la synécologie. L’autoécologie étudie les rapports d’une seule espèce avec son milieu (Schroter, 1896), cité par Dajoz (1972)) ; elle définit essentiellement les limites de tolérance et les préférendums des espèces vis-à-vis des divers facteurs écologiques et examine l’action du milieu sur la morphologie, la physiologie et le comportement. La dynamique des populations décrit les variations de l’abondance des diverses espèces et en recherche les causes (Schwertfeger, 1963), cité par Dajoz (1972). La synécologie analyse les rapports entre les individus qui appartiennent aux diverses espèces d’un groupement et avec le milieu. Le terme biocénotique en est pratiquement synonyme (Gams, 1918), cité par Dajoz (1972). Deux points de vue peuvent être adoptés dans une étude synécologique :
﹣un point de vue statique (synécologie descriptive) qui consiste à décrire les groupements d’êtres vivants qui existent en un milieu déterminé. On apporte ainsi des précisions sur la composition spécifique des groupements, sur l’abondance, la fréquence, la constance et la répartition spatiale des espèces constitutives.
﹣Un point de vue dynamique (synécologie fonctionnelle), avec deux aspects. On peut décrire l’évolution des groupements et examiner sous quelles influences ceux-ci se succèdent en un lieu déterminé. On peut aussi étudier les transferts de matière et d’énergie entre les divers constituants d’un écosystème, ce qui conduit aux notions de chaîne alimentaire, de pyramides des nombres, des biomasses et des énergies, de productivité et de rendement. Cette dernière partie constitue ce qu’on appelle la synécologie quantitative.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1: GENERALITES
1.1. LA DIVERSITE SPECIFIQUE LIGNEUSE DU BURKINA FASO
1.2. DESCRIPTION SOMMAIRE DES ESPECES RELATIVES A L’ETUDE
1.2.1. Adansonia digitata (Baobab)
1.2.2. Parkia biglobosa (Néré ou Mimosa pourpre)
1.2.3. Tamarindus indica (Tamarinier)
1.2.4. Vitellaria paradoxa (Karité)
1.3. QUELQUES NOTIONS SUR L’ECOLOGIE
1.4. NOTIONS GENERALES SUR LES INVENTAIRES FORESTIERS
1.4.1. DEFINITION DE L’INVENTAIRE
1.4.2. DIFFERENTS TYPES D’INVENTAIRE
1.5. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE LA ZONE D’ETUDE
1.5.1. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1.5.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE: LE VILLAGE DE BARPOA
CHAPITRE Il : MATERIEL ET METHODE
2.1. MATERIEL ET OUTILS UTILISES
2.1.1. AU BUREAU
2.1.2. SUR LE TERRAIN
2.2. METHODE
2.2.1. IDENTIFICATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.2.2. RECHERCHE DOCUMENTAIRE
2.2.3. ELABORATION DES OUTILS POUR LA COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN (fiches d’inventaire et d’enquêtes)
2.2.3.1. FICHES D’INVENTAIRE
2.2.3.2. FICHES D’ENQUETES
2.2.4. ELABORATION DU PLAN DE SONDAGE
2.2.5. LES INVENTAIRES
2.2.5.1. ECHANTILLONNAGE SYSTEMATIQUE
2.2.5.2. ECHANTILOONAGE ALEATOIRE STRATIFIE
2.5.3 CHOIX DES UNITES D’ECHANTILLONNAGE
2.2.6. PARAMETRES MESURES
2.2.7. COLLECTE PROPREMENT DITE DES DONNEES SUR LE TERRAIN
2.2.7.1. PRISE DE CONTACTS
2.2.7.2. DEROULEMENT DE L’INVENTAIRE
2.2.7.3. COMPOSITION DE L’EQUIPE
2.2.8. LES ENQUETES
23. LESRESULTATSATTENDUS
2.4. METHODOLOGIE ADOPTEE POUR LE TRAITEMENT DES DONNEES
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSiON
3.1. RESULTATS DES INVENTAIRES
3.1.1. DONNEES DESCRIPTIVES DE LA ZONE D’ETUDE
3.1.2. DONNEES DENDROMETRIQUES
3.1.2.1. STRUCTURE NUMERIQUE
3.1.2.2. ECOLOGIE
3.1.2.3. IMPACTS DES ACTIVITES ANTHROPIQUES
3.2. RESULTATS DES ENQUETES
3.2.1. LES DIFFERENTS USAGES DE CHAQUE ESPECE
3.2.2. LES PARTIES DE L’ARBRE UTILISEES 50RGANESo PAR ESPECE
3.2.3. LA DUREE DE LA JACHERE SELON LES PERSONNES INTERVIEWEES
3.2.4. TEMPS DE CULTURES SUR UN SITE DONNE
3.4. DIFFICULTES RENCONTREES
3.5. ANALYSES-SUGGESTIONS-CONCLUSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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