Notions générales sur LA DISTRIBUTION et LES DISTRIBUTEURS

A l’aube de ce troisième millénaire, la mondialisation a entraîné beaucoup de changements dans les échanges internationaux. Le marché mondial se trouve en perpétuel changement et les consommateurs sont devenus de plus en plus exigeants et s’habituent à voir apparaître de nouveaux produits et services de plus en plus évolués.

La mondialisation constitue à la fois pour les entreprises des opportunités et des menaces :
– Opportunités par l’accessibilité de nouveaux marchés, les acquisitions de moyens matériels (biens d’équipements), moyens humains (surtout de mains d’œuvre) et de matières premières à très bon prix surtout dans les pays en voie de développement
– Menaces face à des éventuelles arrivées de nouveaux concurrents étrangers sur le territoire national.

Les entreprises détenant la plus grande part du marché national ou régional, en position de leader ou qui occupent le monopole de marché, sont confrontés à des risques d’incompétitivité et voire même de fermeture du jour au lendemain, sans préparations efficaces. L’évolution grandissante de l’environnement technologique implique parfois des modifications radicales dans les méthodes de travail et les qualifications requises. Désormais, seules les entreprises qui arrivent à adapter ses offres aux attentes de ses marchés peuvent survivre et elles devront s’efforcer, en matière d’innovation et de professionnalisme, de surmonter les concurrents : fidélisation de la clientèle, conquête de nouveaux clients et augmentation de part de marché.

AIR LIQUIDE SOAM est le leader national de la production industrielle de gaz à Madagascar. Elle détient le monopole du marché malgache grâce à l’apport technologique et du savoir faire de sa maison mère AIR LIQUIDE. Les recherches et les innovations visant à satisfaire les demandes des clients, les expériences et les compétences en matière de production et de distribution de gaz confirment sa notoriété.

AIR LIQUIDE SOAM est présente dans plusieurs domaines d’activités à savoir :
– l’industrie minière (extraction de minerais), construction navale, transports ferroviaires, industrie du froid (conservation cryogénique d’aliments, de semences…)
– la santé : fourniture de gaz et de matériels médicaux, en laboratoire pour la conservation des vaccins, bactéries, organes humains…
– l’agro-alimentaire surtout dans l’exportation de produits halieutiques (crevettes, langoustes…), de fruits et légumes.
– le secteur BTP : construction de ponts métalliques, bâtiments publiques ou privés, d’usines…
– le stockage et les transports des hydrocarbures par l’inertage des atmosphères explosives des citernes
– le soudage-coupage de matériaux en général .

AL SOAM a toujours accompagné le développement industriel de Madagascar. Grâce à sa fourniture en gaz, surtout oxygène et acétylène, qui permettent le soudage coupage des matériaux, les usines et les industries locales arrivent à assurer leur production et poursuivre normalement leurs activités, les milliers de petits garagistes du coin peuvent travailler et de nouvelles infrastructures ont été érigées à travers le pays.

Notons que AIR LIQUIDE est une société multinationale réputée mondialement. Elle occupe la deuxième place mondiale en matière de production industrielle de gaz et est présente dans les cinq continents (Amérique, Asie, Afrique, Océanie, Europe). Les nouveaux investisseurs étrangers peuvent donc trouver en AIR LIQUIDE SOAM l’assurance du savoir faire et expériences en matière de gaz de sa maison mère AIR LIQUIDE et investir leurs capitaux avec confiance à Madagascar (extraction de minerais, prospection de pétrole…). Les activités de AL SOAM font vivre les industries malgaches et les nombreuses familles qui y travaillent, permettent la création de nouveaux emplois, la réduction du taux de chômage et la lutte contre la pauvreté. Elle participe donc au développement de Madagascar et constitue l’un des facteurs majeurs concourant au redressement de l’économie du pays.

HISTORIQUE

A l’origine : de la liquéfaction de l’air à l’air liquide

Le groupe AIR LIQUIDE a été fondé par George Claude et Paul Delorme. Le premier était un ingénieur diplômé de l’Ecole Supérieur de Physique et de Chimie de Paris. Il est celui qui a mis au point le procédé de liquéfaction de l’air destiné à séparer, par distillation, l’oxygène de l’azote afin de produire de l’oxygène de manière industrielle. Il s’associa avec Paul Delorme, diplômé de la même école, qui lui apporta son total soutien de manager et de financier. Le 8 novembre 1902, les statuts de la société créée par George Claude et Paul Delorme ont été déposés. Une nouvelle aventure industrielle commençait autour d’une innovation technologique : la liquéfaction et la séparation cryogénique des gaz de l’air. Une formidable industrie et une société d’exploitation qui s’appelle AIR LIQUIDE est née et dont Paul Delorme en devient président. Elle produit de l’acétylène et de l’oxygène en quantité importante, dispose d’usines à Paris, Lyon, Nantes, Marseille, Exincourt et construit de nouvelles installations.

Georges Claude n’a cessé d’améliorer son invention : l’air liquide l’a conduit à l’extraction des gaz rares, puis à l’extraction de l’hydrogène des gaz des fours à coke et à la synthèse de l’ammoniac par les hyperpressions.

Développement de AIR LIQUIDE à travers le monde

Sachant que chaque bouteille d’oxygène pèse environ 80 kg pour 7 m3 à 150 bars de gaz contenu, sachant que le coût de transport est prohibitif ainsi que le prix de conditionnement, les bouteilles vides sont récupérées et rapportées à l’usine. Partant du principe « ne jamais tenter d’augmenter la production d’un centre mais en créer un nouveau, implanter des usines partout où l’on consomme de l’oxygène », l’oxygène doit être un produit à proximité des centres de consommation. C’est la loi de la proximité.

En 1906, avec un capital de 500.000 F.F, la société AIR LIQUIDE Belge est constituée. Le développement sera ensuite fulgurant : chaque année, un nouveau pays s’ajoute à la carte du monde d’ AIR LIQUIDE. Dès 1907, le Japon est investi. En 1911, la société exploite directement ses activités en Belgique, Suède, Espagne, Canada et dispose de filiales, participation ou concession de licence en Russie, Allemagne, Italie, Grèce, Japon et en Extrême Orient. Un essor intimement lié au développement du soudage des métaux est alors l’un des principaux débouchés de l’oxygène. En effet, les chantiers navals du monde entier adoptent l’oxycoupage, permis par l’oxygène et l’acétylène pour couper les tôles d’acier. Paul Delorme comprend que la société a tout à gagner à s’adapter à l’environnement de chaque pays plutôt que de foncer à la manière d’un rouleau compresseur. Il concentre ses efforts sur la production et la vente d’oxygène et sur une stratégie : construire des usines de production pour ses propres exploitations ou celle des entreprises qui lui versent des royalties en échange d’une licence des brevets afin d’être présent partout. C’est pour cette raison que des émissaires d’ AIR LIQUIDE sont envoyés à travers le vaste monde.

Après la grande guerre, le développement se poursuit au Portugal, en Europe centrale, en Afrique, en Egypte et en Argentine. En 1939, AIR LIQUIDE est présente sur tous les continents, exploite hors de France, 97 usines d’oxygène, 72 d’acétylène dissous et 8 de gaz carbonique.

Implantation d’AIR LIQUIDE à MADAGASCAR

AIR LIQUIDE est implanté à Madagascar par sa filiale SOAM ou Société d’Oxygène et d’Acétylène de Madagascar en 1949. La première usine de production d’oxygène et acétylène à Madagascar était installée à Antananarivo, du coté d’ Ambohimanarina. Mais toujours dans la politique d’extension d’AIR LIQUIDE afin de réduire les coûts de transports et les risques de perdre les bouteilles, des agences ont été ouvertes dans les grandes villes de l’île, le siège social se trouvant à Antananarivo : d’abord ouverture de l’usine de production d’oxygène et d’acétylène à Antsiranana pour la région du Nord en 1952, ensuite création d’une filiale SOGISMA à Beraketa Fort Dauphin pour la région du Sud de Madagascar en 1959. Afin de renforcer sa présence locale, une agence a été ouverte à Fianarantsoa en 1983, une autre à Toamasina en 1992, et enfin une autre à Mahajanga en 1997. Notons que ces agences sont dotées d’une unité de production d’oxygène et d’une unité de production d’acétylène. En vue de l’extension de sa gamme de produits et pour répondre aux besoins des clients de plus en plus variés, la SOAM a installé une nouvelle unité de production de Dioxyde de carbone CO2 et de glace sèche à Antananarivo en 1997. Actuellement, le groupe AIR LIQUIDE est présent dans plus de 60 pays à travers le monde. Avec l’ère de la mondialisation, afin de se distinguer de ses concurrents et pour qu’elle soit reconnaissable par ses clients, le groupe adopte un changement de dimension mondiale symbolisé par une unité de nom et d’image : alors la dénomination AIR LIQUIDE est partagée par toutes ses filiales. Ainsi la SOAM Madagascar est devenue AIR LIQUIDE SOAM à partir de l’an 2000.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I – GENERALITES
CHAPITRE I – PRESENTATION DE L’ENTREPRISE AIR LIQUIDE SOAM MADAGASCAR
Section 1 – HISTORIQUE
Section 2 – STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 3 – ACTIVITES ET MISSIONS DE AIR LIQUIDE S.O.A.M
Section 4 – GESTION ET DISTRIBUTION BOUTEILLES D’AIR LIQUIDE SOAM
CHAPITRE II – LES THEORIES MARKETING
Section 1 – CONCEPT DE BASE
Section 2 – LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU MARKETING-MIX
Section 3 – Notions générales sur LA DISTRIBUTION et LES DISTRIBUTEURS
PARTIE II – ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
CHAPITRE I – PROBLEMES LIES A LA MISE A DISPOSITION DES BOUTEILLES
Section 1 – INEFFICACITE DES CONTRATS DE MISE A DISPOSITION DES BOUTEILLES
Section 2 – REMISE EN CAUSE DE MDL 3
CHAPITRE II – RESTITUTION DES BOUTEILLES A CONTRAT ECHUS
Section 1 – RESTITUTION DES BOUTEILLES A CONTRATS ECHUS
Section 2 – CLIENTELE NON LOCALISEE
PARTIE III – PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I – SOLUTIONS CONCERNANT LA MISE A DISPOSITION DES BOUTEILLES
Section 1 – REVISION DES CONTRATS DE MISE A DISPOSITION DES BOUTEILLES
Section 2 – REVISION DE MDL 3
CHAPITRE II – SOLUTIONS CONCERNANT LA GESTION ET LA SUIVIE DES BOUTEILLES
Section 1 – RENFORCEMENT DE LA POLITIQUE DE SENSIBILISATION DE LA CLIENTELE
Section 2 – LOCALISATION DE TOUS LES CLIENTS AIR LIQUIDE
CHAPITRE III – SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 – SOLUTIONS RETENUES
Section 2 – RESULTATS ATTENDUS
CONCLUSION

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