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Traitement ARV des enfants dans des conditions particulières :
– Association à la tuberculose
Enfants de plus de 3 ans avec association VIH/Tuberculose : EFV + 2 INTI;
Enfants de moins de 3 ans avec association VIH/Tuberculose : NVP + 2 INTI. Alternative possible dans le cas : AZT (ou d4T) + ABC + 3TC.
– Association à une anémie sévère
Dans le cas d’une anémie sévère (taux d’hémoglobine < 7,5 g/dl) ou une neutropénie sévère (<500 cellules/ml³) : LVP + 2 INTI. L’AZT n’est pas recommandée.
– Association à une hépatite B
Adolescents de plus de 12 ans : Ténofovir (TDF) + 3 TC ou FTC + INNTI.
Cette formule est non recommandée lorsque l’enfant est âgé de moins de 12 ans, à cause de la présence du TDF. En effet, on dispose de très peu de données sur la sécurité de son utilisation dans cette tranche d’âge, tout en n’excluant pas le risque potentiel sur la minéralisation osseuse [51].
Suivis clinique et biologique du traitement ARV :
Le suivi du traitement requiert le contrôle de 3 points essentiels à chaque consultation : l’adhérence au traitement, sa tolérance et son efficacité.
Des indicateurs clés et facilement identifiables doivent permettre d’évaluer l’adhérence de l’enfant au traitement. On pourrait par exemple retenir des indicateurs tels que le nombre de médicaments restants et la déclaration de la personne responsable de l’administration du traitement. Quant à sa tolérance au traitement, on pourrait l’évaluer à partir des données de l’examen clinique et des examens biologiques.
Enfin, l’efficacité du traitement sera analysée à partir de l’amélioration de l’état clinique, de l’évolution des lymphocytes TCD4 et, si possible une fois par an, sur une quantification de la charge virale plasmatique.
Une attention particulière doit être portée sur l’augmentation progressive des doses en fonction du poids ou de la surface corporelle de l’enfant. Le suivi clinique peut être organisé de la façon suivante :
enfants mis sous traitement avant 12 mois : 2, 4 et 8 semaines après le début du traitement, ensuite toutes les 4 semaines durant la première année;
enfants dont le traitement a débuté après 1 an : 2, 4, 8 et 12 semaines après le début du traitement, puis tous les 2 ou 3 mois une fois que l’enfant est stable sous traitement ARV.
Quant au suivi biologique, il peut être organisé en fonction des recommandations 2010 de l’OMS (tableau VI). Le paquet minimum gratuit offert par le programme national de lutte contre le sida doit intégrer le coût des examens à effectuer. Le bilan de mise sous traitement peut se limiter à l’hémoglobine, aux transaminases et à la numération des lymphocytes CD4. Lors du suivi biologique, le taux d’hémoglobine doit être contrôlé après 8 semaines de traitement si l’AZT est utilisé, et les transaminases doivent être évaluées après 4 semaines d’utilisation d’un INNTI.
Mesures d’accompagnement du traitement ARV :
Adhésion au traitement :
Les structures de prise en charge thérapeutique doivent être organisées de façon à assurer une adhérence au traitement ARV qui soit la meilleure possible.
Cela doit passer par :
l’identification des personnes-ressources (parents et/ou tuteurs)
la capacité de ces derniers à assurer ledit traitement (assumer le traitement, comprendre le traitement et ses impératifs, etc.);
l’éducation thérapeutique avant la mise sous traitement;
la consultation d’observance pour évaluer régulièrement le degré d’observance et travailler sur les défauts constatés,
la facilitation de la prise des médicaments (forme galénique adaptée à l’âge de l’enfant, simplification au maximum du nombre de prises et du nombre de comprimés ou du volume de sirop par prise).
Si des progrès importants ont été observés à propos des médicaments contenus dans le traitement ARV des enfants, de nombreuses présentations (dosage adapté à l’enfant et formes combinées) demeurent très attendues. L’enfant peut être mis à contribution dans son propre traitement. On pourrait par exemple, dès ses 5 ans, l’intéresser au traitement; mais cet âge peut largement varier.
Le secteur communautaire doit jouer un rôle prépondérant dans le suivi psychosocial de l’enfant, ainsi que de sa famille. Les structures de soins doivent aussi s’inscrire dans la démarche. Les soignants doivent avoir reçu une formation spécialisée pour une intervention efficace dans le domaine. Ils peuvent se faire accompagner de psychologue à chaque fois que cela sera requis. D’autre part, le paquet minimum offert gratuitement par la politique nationale anti sida doit pourvoir aux familles les plus démunies à l’accès au traitement, au suivi clinique et biologique de base. Il faut veiller à l’approvisionnement continu des « intrants » (réactifs et médicaments). Trop d’échecs thérapeutiques sont liés à des ruptures d’approvisionnement en ARV.
Prise en charge des infections secondaires et vaccinations :
Il faut un suivi régulier au niveau de quatre éléments particuliers : la nutrition, la prophylaxie des infections liées au déficit immunitaire, le traitement de ces infections et la vaccination.
• Nutrition :
L’infection à VIH et les complications métaboliques induites exposent l’enfant à un ralentissement de sa croissance staturale et pondérale. La mortalité des enfants infectés par le VIH et hypotrophiques est accrue par rapport aux enfants avec un bon statut nutritionnel. Le statut nutritionnel de l’enfant doit être considéré à chaque consultation.
L’évaluation des apports, la recherche de troubles digestifs, la mesure du poids et de la taille seront rapportés sur le document de suivi de l’enfant. Les recommandations suivantes visent à assurer les apports nutritionnels corrects :
Les mères sont encouragées à pratiquer un allaitement maternel exclusif pendant six mois et à le poursuivre, si possible en l’associant à la diversification des aliments, jusqu’à l’âge de 2 ans;
Les enfants symptomatiques ayant des pathologies associées ou un retard pondéral doivent recevoir un apport énergétique de 25 à 30 % supérieur à leurs besoins de base;
Les enfants qui présentent des signes de malnutrition doivent recevoir un apport énergétique supplémentaire de 50 à 100 %.
• Prévention par le cotrimoxazole :
Tous les enfants infectés par le VIH doivent recevoir un traitement par le cotrimoxazole afin de prévenir la pneumocystose et diverses infections bactériennes, ainsi que le paludisme. Le CTM sera systématiquement prescrit chez tous les enfants exposés au VIH dès l’âge de 4-6 semaines, et sera maintenu jusqu’à la cessation du risque de transmission et l’exclusion certaine de l’infection par le VIH. Chez les enfants infectés par le VIH, le CTM doit être systématiquement donné durant les 12 premiers mois de vie. Passé cet âge, deux options sont possibles : soit, le moduler en fonction des signes cliniques et biologiques selon les recommandations de l’OMS (voir tableau II), soit le maintenir systématiquement chez tous les enfants nés de mères infectées par le VIH ou suspectées d’être infectées par le VIH jusqu’à l’âge de 5 ans (option universelle).
• Prévention de la tuberculose par l’isoniazide :
L’OMS, dans ses recommandations 2010, préconise que tous les enfants, et plus particulièrement ceux de moins de 5 ans, exposés à la tuberculose à travers un contact familial, sans évidence de tuberculose active, doivent commencer une prophylaxie préventive par l’INH (isoniazide) à la dose de 10 mg/kg/jour pendant 6 mois (au maximum : 300 mg/jour). L’OMS étend l’indication de cette prophylaxie aux enfants de plus de 12 mois infectés par le VIH sans manifestation de tuberculose active et sans contact connu avec un sujet tuberculeux comme partie intégrante du paquet de soins complets des enfants infectés par le VIH [52].
• Traitements médicaux associés :
– Traitement des diarrhées à la vitamine A tous les 4 à 6 mois
L’administration régulière et systématique de vitamine A réduit le risque d’épisodes de diarrhées sévères. Ainsi, la vitamine A protège contre la malnutrition et améliore la survie des enfants infectés par le VIH. Chez tous les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, un supplément en vitamine A sera systématiquement administré tous les 6 mois aux doses suivantes :
– de 6 à 12 mois : 100.000 UI
– de 1 à 5 ans : 200.000 UI
Il ne faut jamais redonner de la vitamine A si une dose de charge a été administrée durant le mois précédent. Chez les enfants de plus de 5 ans, la vitamine A sera donnée en suppléments quotidiens de l’alimentation.
– En cas de diarrhée aiguë ou persistante
Une supplémentation systématique en zinc sera réalisée. Ce supplément sera administré aux enfants âgés de 6 mois ou plus à raison de 20 mg/jour pendant 2 semaines.
– Déparasitage
La présence de vers dans les intestins est souvent associée à une baisse de l’appétit, une anémie, et un ralentissement de la prise de poids. Dans les zones d’infestation par les vers, un déparasitage régulier est recommandé à l’albendazole per os à raison d’une dose de 400 mg tous les 6 mois au-delà de la première année de vie.
Contexte :
Analyse de la situation :
Situation démographique :
Situé en Afrique de l’Ouest, le Sénégal couvre une superficie de 196.712 Km2 avec 700 km de côtes. Il est limité au Nord par la Mauritanie, au Sud par la République de Guinée et la Guinée-Bissau, à l’Est par le Mali et à l’Ouest par l’Océan Atlantique. En 2008, la population du Sénégal était estimée à 11,6 millions d’habitants, soit une densité moyenne de 58 habitants au km². Cette moyenne cache une répartition extrêmement inégale de la population, avec une opposition entre le sous-peuplement de l’Est et une forte concentration sur la côte ainsi qu’au centre. Il s’agit d’une population jeune : 55,6 % de la population a moins de 20 ans et 41,5 % de la population vit en milieu urbain. Le nombre de femmes en âge de reproduction (15-49 ans) est estimé à 3 124 600 et celui des enfants de moins de 5 ans à 1 755 800.
Données socio-économiques :
Le Sénégal est subdivisé en 14 régions, 45 départements et 543 collectivités locales (113 communes, 46 communes d’arrondissement et 370 communautés rurales). Le découpage sanitaire ne correspond pas à ce découpage administratif. Cependant, à chaque région correspond une région médicale, chaque département comprend au moins un district sanitaire et chaque communauté rurale comprend au moins un poste de santé. Les chefs-lieux des régions représentent les principales villes du pays. Un autre facteur caractéristique de la situation du pays est le niveau d’alphabétisation et de scolarisation. Selon le deuxième Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP 2), seuls 37,8 % des personnes âgées de plus de 15 ans ont la capacité de lire et écrire dans une langue quelconque. Le taux de scolarisation est de 82,4 % chez les garçons contre 77,3 % chez les filles en 2004, avec un taux d’analphabétisme élevé de 62,2 % dans la population générale et de 71,8 % chez les femmes. En terme d’état matrimonial et de nuptialité, la proportion de célibataires parmi les personnes âgées de 12 ans et plus est de 43,3 %, la proportion de femmes mariées âgées de 15–19 ans est de 32 %, l’âge moyen au premier mariage chez les 15-54 ans est respectivement de 21,9 ans chez les femmes et 29 ans chez les hommes [53].
Données sanitaires :
L’Indice Synthétique de Fécondité (ISF) mesure le nombre moyen d’enfants nés vivants qu’aurait une femme, en fin de période féconde, dans les conditions de fécondité actuelle. Selon les résultats préliminaires de l’EDS en 2011 [54] l’ISF est estimé à 5,0 enfants par femme contre 5,3 en 2005. L’ISF est beaucoup plus élevé en milieu rural (6,0 enfants par femme) qu’en milieu urbain (3,9). On observe également qu’à tous les âges, les taux de fécondité sont plus élevés dans les campagnes que dans les villes. Bien que les courbes de fécondité urbaine et rurale suivent une tendance similaire, c’est-à-dire, qu’elles augmentent rapidement pour atteindre un maximum avant de baisser de façon régulière avec l’âge, le taux de fécondité maximum est atteint à un même âge chez les femmes rurales et urbaines (277 et 203 pour 1 000 à 25-29 ans, respectivement chez les femmes rurales et urbaines). Les données révèlent également une plus grande précocité de la procréation en milieu rural. Ainsi, si dans l’ensemble, les adolescentes de 15-19 ans contribuent pour 9 % de la fécondité totale, les pourcentages correspondants sont respectivement de 10 % et 7 % chez les femmes des zones rurales et chez celles des zones urbaines. Par ailleurs, la fécondité des femmes sénégalaises a connu une baisse très modérée : elle est passée de 6,6 enfants en 1986, à 6 enfants en 1992 et à 5 enfants en 2010-2011. L’utilisation des méthodes contraceptives au sein des couples demeure toujours faible. Les mortalités néonatale et post-néonatale sont estimées respectivement à 35 ‰ et 26 ‰. Quant à la mortalité infanto-juvénile, c’est-à-dire le risque de décès avant l’âge de 5 ans, elle est de 121 ‰. En d’autres termes, au Sénégal, environ un enfant sur huit meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans.
Organisation du système de santé au Sénégal :
Le système de santé se présente sous la forme d’une pyramide à trois niveaux que sont : le niveau central, le niveau intermédiaire et le niveau périphérique.
• Niveau central
Le niveau central ou national représente le sommet de la pyramide. Il comprend le Cabinet du Ministre ainsi que les Directions et Services du niveau central. C’est à ce niveau que sont définies les orientations générales et les priorités en matière de santé.
• Niveau intermédiaire
Il est représenté par la région médicale qui est la structure de coordination au niveau régional. Elle est dirigée par un médecin-chef de région (MCR) qui anime l’équipe-cadre de Région (ECR) composée des superviseurs des différents programmes de santé au niveau régional.
• Niveau périphérique
Il s’agit du district sanitaire. C’est une zone géographique opérationnelle pouvant épouser une circonscription administrative départementale ou une partie de celle-ci. Il comprend au moins un centre de santé et un certain nombre de postes de santé. Il est géré par le médecin-chef de district (MCD) qui pilote l’équipe-cadre. Le District constitue le niveau opérationnel du dispositif et est le lieu d’exécution des programmes de santé.
Le système sanitaire met en relation un ensemble d’établissements sanitaires destinés à assurer les soins de santé des populations selon le niveau de contact. Ce dispositif constitue le système de référence.
On distingue 4 types d’établissements sanitaires :
o Le poste de santé qui est le premier niveau de contact. Il est dirigé par un infirmier et son plateau technique permet de dispenser des soins de santé de base.
o Le centre de santé qui est le second palier constitue le niveau de référence des postes de santé. Il est dirigé par un médecin et a une norme de couverture pour 50 000 habitants.
o Le centre hospitalier régional est le troisième maillon de la chaîne et constitue le recours pour le centre de santé. Il dispense des soins en médecine interne, obstétrique, gynécologie, pédiatrie, chirurgie. La norme de couverture est de 150 000 habitants.
o Le centre hospitalier national est au sommet de la pyramide. Il dessert l’ensemble de la population eu égard à son plateau technique très spécialisé et à la diversité de ses gammes de services.
Le Sénégal compte 22 hôpitaux, 75 districts sanitaires polarisant 78 centres de santé, 1112 postes de santé, 2000 cases de santé et 476 maternités rurales [55].
Par ailleurs, on retrouve au niveau régional, pour l’approvisionnement en médicaments et consommables hospitaliers, des pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) et au niveau central, la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).
— Le poste de santé (PS) : Dirigé par un infirmier diplômé d’État doublé d’une sage-femme pour la santé de la mère et de l’enfant. La norme de couverture au Sénégal est de 1 P.S pour 10.000 habitants;
— Le Centre de santé (CS) : Dirigé par un médecin. La norme de couverture au Sénégal est de 1 C.S pour 50.000 habitants;
— Le Centre hospitalier régional (C.H.R) : Dispense des soins en médecine interne, obstétrique, gynécologie, pédiatrie, chirurgie et parfois des spécialités chirurgicales ou médicales. La norme de couverture est de 1 C.H.R pour 150.000 habitants;
— Le Centre hospitalier national (C.H.N) : Situé au sommet de la pyramide sanitaire et constitue le dernier recours. Il en existe sept au niveau de la capitale.
Par ailleurs, on retrouve au niveau régional, pour l’approvisionnement en médicaments et consommables hospitaliers, des Pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) et au niveau central, la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).
La couverture en soins prénatals est estimée à 90 % en milieu rural contre 98 % en milieu urbain. Les taux de couverture en soins par région se présentent comme suit : Kaolack (89 %), Matam (88 %), Tambacounda (79 %), Dakar (99 %), Saint-Louis (96 %), Thiès (98 %) et Ziguinchor (97 %). Les mortalités néonatale et post-néonatale sont estimées respectivement à 35 ‰ et 26 ‰. Quant à la mortalité infanto-juvénile, c’est-à-dire le risque de décès avant l’âge de 5 ans, elle est de 121 ‰. En d’autres termes, au Sénégal, environ un enfant sur huit meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans.
Taux de prévalence du VIH au Sénégal :
Au Sénégal, l’épidémie de VIH/sida est définie comme une épidémie concentrée. Les résultats de l’EDS5 montrent que 0,7 % des adultes âgés de 15-49 ans sont séropositifs (infectés par le VIH-1 ou le VIH-2). La prévalence du VIH n’a donc pas évolué par rapport à 2005 (EDS4) [54]. Le taux de séroprévalence est de 0,8 % chez les femmes âgées de 15-49 ans et de 0,5 % chez les hommes du même groupe d’âge. Il en résulte un ratio d’infection entre les femmes et les hommes de 1,6; autrement dit, au Sénégal, il y a 160 femmes infectées pour 100 hommes. On note ainsi, une baisse de ce ratio; qui était de 2,25 en 2005. En fait, la prévalence a baissé (0,9 % en 2005) chez les femmes et a augmenté chez les hommes (0,4 % en 2005) [56].
La cartographie de la prévalence du VIH observée dans les années précédentes à travers les résultats de la surveillance sentinelle avec l’ancien protocole et l’enquête EDS IV+ de 2005 est confirmée par les résultats de cette première année de mise en œuvre du nouveau protocole de surveillance. Les zones situées dans le Sud du pays (Kolda et Ziguinchor) enregistrent les taux de prévalence du VIH les plus élevés.
L’extension de la surveillance sentinelle dans les zones rurales a permis d’avoir une cartographie plus élaborée de l’épidémie à travers le pays. Cette première application du nouveau protocole en 2009, donne une prévalence médiane de 0,7 % dans l’ensemble des sites sentinelles. Cette prévalence est au même niveau que celle retrouvée dans l’enquête EDS V en 2010 dans la population générale.
Il ressort également de ces résultats que les femmes enceintes séropositives se retrouvent surtout dans la tranche d’âge des 25 ans et plus. Les femmes enceintes testées positives sont pour la plupart mariées (médiane de 0,7 % contre 0,0 % pour les non-mariées), sans instruction (médiane de 0,8 % contre 0,0 % pour les non instruites) et sont plutôt en zone urbaine (0,9 % contre 0,6 % pour la zone rurale).
Une prévalence médiane de 0,7 % est notée dans l’ensemble des sites sentinelles. On a noté également des zones où cette prévalence est relativement élevée (Ziguinchor : médiane de 3 %; Kolda : médiane de 2,8 % et Kaolack et Mbour : médiane de 1,1 %).
Programme de PTME :
Organisation du programme multisectoriel de lutte contre le Sida :
Au niveau national :
Le Conseil National de Lute contre le Sida (CNLS) a pour mission :
— Mobiliser les ressources financières, humaines et matérielles pour la mise en œuvre des activités définies,
— Assurer le plaidoyer des activités sur la PTME et veiller à leur intégration dans les activités régionales et départementales de lutte contre le Sida,
— Veiller à l’implication de tous les secteurs concernés par la PTME (société civile, secteur privé, secteurs ministériels…),
La Division de Lute contre le SIDA et les IST (DLSI) a pour mission :
— D’élaborer la politique nationale de la PTME
— De veiller au respect des normes et protocoles définis dans le cadre de la politique nationale
— D’assurer la coordination et la gestion des activités PTME sous la supervision du point focal PTME de la DLSI
— De veiller à l’élaboration d’un tableau de bord des activités PTME
— D’élaborer un programme de formation et appuyer le renforcement des capacités des intervenants dans le cadre de la PTME
— De superviser la mise en œuvre des activités sur le territoire national
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : TRANSMISSION MERE-ENFANT DU VIH
I- NOTIONS GÉNÉRALES RELATIVES À L’INFECTION À VIH/SIDA
1.1- LES MODES DE TRANSMISSION DU VIH À L’ENFANT
1.1.1- La transmission du VIH de la mère à l’enfant
1.1.1.1- La contamination in utero
1.1.1.2- La contamination pendant l’accouchement
1.1.1.3- La contamination par le lait maternel
1.1.2- La transmission par voie sanguine
1.1.3- La transmission par voie sexuelle
1.1.4- Les facteurs de risque de la transmission de la mère à l’enfant
1.1.4.1- Les facteurs de risque maternels
1.1.4.2- Les facteurs de risque obstétricaux
1.1.4.4- Les facteurs de risque liés au virus
1.2- LES MOYENS DE PRÉVENTION DE LA TRANSMISSION MÈRE-ENFANT :
1.2.1- Médicaments antirétroviraux (ARV)
1.2.2- Césarienne programmée :
1.2.3- Allaitement artificiel
1.2.4- Femme enceinte non contaminée
1.2.5- Prise en charge de la femme enceinte porteuse du VIH
1.2.5.1- Prise en charge pendant la grossesse
1.2.5.1.1- Dépistage du VIH et l’annonce du diagnostic
1.2.5.1.2- Premier bilan
1.2.5.1.3- Traitements ARV
1.2.5.1.4- Suivi médical pendant la grossesse et surveillance du traitement antirétroviral
1.2.5.1.5- Suivi obstétrical de la grossesse :
1.2.5.1.6- Situations particulières :
1.2.5.2- Prise en charge à l’accouchement :
1.2.5.3- Prise en charge dans le post-partum :
1.2.6- Prise en charge de l’enfant né de mère séropositive :
1.2.6.1- Soins périnataux et allaitement :
1.2.6.2- Formes évolutives chez l’enfant dans les pays aux ressources limitées et pronostic global :
1.2.6.3- Présentation clinique de l’infection, classification clinique pédiatrique de l’OMS et critères cliniques prédictifs d’évolution :
1.2.6.4- Dépistage de l’infection à VIH chez l’enfant;
1.2.6.5- Traitement ARV chez le nouveau-né :
1.2.6.5.1- Recommandation relative au traitement :
1.2.6.5.2- Recommandations sur le choix des ARV de première intention :
1.2.6.5.3- Traitement ARV des enfants dans des conditions particulières :
1.2.6.5.4- Suivis clinique et biologique du traitement ARV :
1.2.6.5.5- Passage à la seconde ligne d’ARV :
1.2.6.6- Mesures d’accompagnement du traitement ARV :
1.2.6.6.1- Adhésion au traitement :
1.2.6.6.2- Prise en charge des infections secondaires et vaccinations :
II- CONTEXTE :
2.1- ANALYSE DE LA SITUATION :
2.1.1- Situation démographique :
2.1.2- Données socio-économiques :
2.1.4- Organisation du système de santé au Sénégal :
2.1.5- Taux de prévalence du VIH au Sénégal
2.2- PROGRAMME DE PTME
2.2.1- Organisation du programme multisectoriel de lutte contre le Sida
2.2.1.1- Au niveau national
2.2.1.2- Au niveau décentralisé
2.2.2- Réponse nationale et réalisation
2.2.3- Résultats de l’enquête sénégalaise sur la transmission mère-enfant du VIH
2.2.4- Définition des critères d’accréditation des sites de PTME
2.3- PAQUET MINIMUM D’ACTIVITÉS
2.4- PROTOCOLES DE PRESTATION DES SERVICES DE PTME
2.4.1- Opportunités pour l’initiation du conseil et dépistage du VIH par le prestataire en PTME
2.4.2- Protocoles pour le conseil et dépistage du VIH initié par le prestataire pendant la CPN
2.4.2.1- Options de conseil et dépistage :
2.4.2.2- Recommandations sur les tests VIH dans les postes de santé et les centres de santé
DEUXIÈME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I- OBJECTIFS
1.1- OBJECTIF GÉNÉRAL
1.2- OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
II- MÉTHODOLOGIE
2.1- TYPE D’ÉTUDE
2.2- LIMITES DE L’ÉTUDE
2.3- POPULATION D’ÉTUDE
2.4- ÉCHANTILLONNAGE
2.5- COLLECTE DES DONNÉES
2.5.1- Méthode de collecte
2.5.2- Instruments de recueil de données
2.5.3- Données collectées
2.6- ANALYSE DES DONNÉES
2.7- CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
III- RÉSULTATS
3.1- CARACTÉRISTIQUES DES PRESTATAIRES DE SERVICES EN PTME
3.2- PROMOTION DU COUNSELING/DÉPISTAGE
3.3- PRISE EN CHARGE DES FEMMES ENCEINTES SÉROPOSITIVES
3.4- APPROVISIONNEMENT EN MÉDICAMENTS, ET RÉACTIFS DANS LES STRUCTURES
3.5- RÔLES ET RESPONSABILITÉS DU POINT FOCAL PTME
3.6- STATUT DES ENFANTS NÉS DES MÈRES SÉROPOSITIVES
3.7- DÉTERMINATION DU TAUX DE TRANSMISSION
IV- DISCUSSION
RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION
RÉFÉRENCES
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