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RAPPEL DE DIAGNOSTIC DES HELMINTHIASES INTESTINALES
Le diagnostic des helminthiases intestinales s’établit par les circonstances de découvertes, les signes biologiques et les interrogatoires énumérés ci-après [28]:
Circonstances
Signes d’appel cliniques : frustes, diverses et peu spécifiques, nous avons :
– les signes digestifs : douleurs abdominales, diarrhées aigües (amibiase) ou chroniques, retard staturo-pondéral (giardiose), constipation, prurit anal (oxyurose), complication chirurgicale (ascaridiose).
– les signes extra digestifs : troubles du sommeil (oxyurose), syndrome larvacurrens (anguillulose), syndrome de Loeffler.
Signes biologiques d’orientation :
– hyper-éosinophilie: helminthiases, phase d’invasion ;
– anémie : hypochrome microcytaire (ankylostome, douves intestinales), mégaloblastique (Bothriocéphale)
Bilan systématique : patients ID, avant traitement immuno suppresseur, médecine de travail. Interrogatoire
Après les circonstances de découverte, il ya un interrogatoire (tableau III) : âge, profession, origine géographique, mode de vie, habitudes alimentaires, contact avec les animaux, voyage, pathologies sous-jacentes, cas similaires dans l’entourage, signes fonctionnels[28].
Il existe des situations principales où on peut évoquer une parasitose intestinale.
NOTIONS DE QUALITE DES MEDICAMENTS ET METHODES DE CONTROLE
DEFINITION DU MEDICAMENT
Médicament
On entend par médicament une substance, une drogue ou une composition présenté comme ayant des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout autre produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
Il est bon, du point de vue juridique, de rappeler dans cette définition la notion de substance, drogue ou composition.
■ La substance : toute matière quel que soit l’origine.
■ La drogue : produit employé à l’état brut tel qu’il existe dans la nature ou après des opérations ne nécessitant aucune connaissance pharmaceutique.
■ La composition : produit dans lequel des éléments divers ont été réunis en vue d’obtenir un effet curatif ou préventif, à condition que ces éléments aient perdu leur individualité.
Spécialité pharmaceutique
L’articleL.5111-2 du Code de la Santé Publique européennedéfinit la spécialité pharmaceutique comme tout médicament préparé à l’avance, présenté sous un conditionnement particulier, caractérisé par une dénomination spéciale et vendu dans plus d’une officine [17].
Cette dernière condition est encore en vigueur au Sénégal[24].
Générique
Un médicament générique est la copie d’un médicament original (=princeps) dont le brevet est tombé dans le domaine publique.
Il doit être de même forme galénique, la même composition chimique en PA, de même dosage et la même bioéquivalence que le médicament princeps [14].
Visa délivré par le Ministère de la Santé Publique
L’article précise qu’aucune spécialité pharmaceutique ne peut être débitée à titre gratuit ou onéreux si elle n’a reçu au préalable le visa encore appelé AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) délivré par le MSP. Le visa n’est accordé que lorsque le fabricant a apporté des justifications qu’il a fait procéder à la vérification de l’innocuité du produit dans les conditions normales d’exploitation et de son intérêt thérapeutique ainsi qu’à son analyse qualitative et quantitative, justification qu’il a prévu des conditions de fabrication et notamment des procédés de contrôle de nature à garantir la qualité des produits [17, 24].
Pour obtenir le visa, le fabricant doit fournir une demande et un dossier.
1. la demande : elle est adressée au MSP (Ministère de la Santé Publique) selon un modèle fixé par décret. La demande mentionne notamment les nom et adresse du fabriquant, le nom du produit, sa composition, la forme pharmaceutique, les indications, les contre-indications éventuelles, la posologie.
2. le dossier : il comporte un dossier technique et un dossier des expertises :
– le dossier technique encore appelé dossier du fabriquant ou dossier pharmaceutique est le dossier dans lequel le fabriquant indique les méthodes de fabrication et de contrôle de son produit. Il s’agit du contrôle des matières premières, des éléments de conditionnement, du contrôle des encours de fabrication et du contrôle du produit fini. Le fabriquant est en effet assujetti au contrôle systématisé de matière première, des éléments de conditionnement et du produit fini.
– le dossier des expertises est celui qui renferme les rapports d’expertise analytique, Toxicologique, pharmacologique et clinique. S’il s’agit d’un médicament générique, le fabriquant peut être dispensé des rapports d’expertise toxicologique, pharmacologique et clinique mais il doit fournir un rapport sur la bioéquivalence de son médicament générique avec un médicament de référence.
Pièces jointes au dossier
A la demande et au dossier il faut joindre la copie de l’AMM du pays d’origine, la quittance de versement au trésor publique de droits de visa. Officiellement ces droits de visa sont d’un montant de 50000fcfa par forme et par dosage. Selon une décision de la Direction des Pharmacies et des laboratoires,le montant actuel est de 250 000fcfa par forme et par dosage. La commission nationale du visa propose au ministre l’octroi du visa ou son refus.
QUALITE
La fonction principale d’un laboratoire de chimie spécialisé dans les expertises analytiques est d’effectuer les analyses et essais nécessaires pour déterminer la conformité d’un produit aux normes et spécifications établies. Cette fonction est utile dans la mesure où le service fourni et les résultats obtenus sont valables, fiables et décrivent avec exactitude les propriétés des échantillons analysés. Elle permet de juger la qualité des produits [36]
L’importance de la qualité
Les produits médicaux doivent répondre aux normes de qualité, d’innocuité et d’efficacité. Toutefois, la qualité des produits médicaux constitue une préoccupation majeure de santé publique pour l’organisation mondiale de la santé (OMS) et ses états membres. Des produits médicaux homologués et non homologués sont souvent en vente sur la plupart des marchés de la région africaine [46]. La fabrication illicite, la distribution, la large disponibilité et l’utilisation inconsidérée de produits médicaux de qualité inférieure, faux médicaments, faussement étiquetés, falsifiés ou contrefaits ont de graves conséquences sur la santé publique [34].
Dans l’objectif de la protection de la santé des populations, la fabrication, la commercialisation, la conservation ainsi que la délivrance des médicaments sont confiées à des professionnels et sont soumises à une réglementation très stricte.
Ainsi, des normes de qualité approuvées pour les essais sont publiées dans les pharmacopées américaine, britannique, européenne et internationale. Ces normes fournissent des descriptions détaillées des caractéristiques du médicament et des techniques analytiques.
La qualité : définition et enjeux
Qu’est-ce que la qualité ?
◘ Définition générale
Plusieurs définitions de la qualité ont été proposées [4 ; 46] :
Première définition
La définition de la qualité, en tant que concept applicable aux produits pharmaceutiques, donnée par l’association des fabricants de produits pharmaceutiques américains, est la suivante : « somme de tous les facteurs qui contribuent directement ou indirectement à la sécurité, à l’activité et à l’acceptabilité du produit ».
Deuxième définition
Une autre définition de la qualité a été publiée par l’American Pharmaceutical Association (APHA). Elle a le mérite de préciser ce qui est la bonne qualité pour l’usager.
La désignation « qualité » appliquée à un médicament exige :
– qu’il contienne la quantité de chaque principe actif inscrite sur l’étiquette, dans les limites applicables de ses spécifications ;
– qu’il contienne cette quantité dans chaque dose unitaire ;
– qu’il soit exempt de substances étrangères ;
– qu’il maintienne son dosage, sa disponibilité thérapeutique, son apparence jusqu’à utilisation ;
– qu’après administration, il libère le principe actif avec une entière biodisponibilité.
Différentes perceptions
La qualité, de façon générale, est perçue de différentes manières par les acteurs suivants :
■ Le client ou l’utilisateur : ses besoins peuvent être très divers, dans des domaines aussi différents que l’aspect esthétique, la sécurité (santé, environnement), l’aspect novateur, le service après-vente. Il s’agit dans ce cas de perception immédiate de la qualité du produit ou du service, par tout un chacun au quotidien [20].
■Le fournisseur ou le producteur : il a, quant à lui, une appréciation qui prend plus souvent en compte les aspects économiques : c’est l’aptitude à produire à moindre coût des produits satisfaisant les besoins de l’utilisateur.
■L’entreprise : l’entreprise en tant qu’institution, replace la qualité et le produit dans une perspective de stratégies : c’est la mise en œuvre d’une politique qui tend à la mobilisation permanente de tout le personnel pour améliorer :
– la satisfaction des clients ;
– l’efficacité du fonctionnement ;
– la pertinence et la cohérence de ses objectifs.
■La société humaine : elle a une perception encore différente. La notion de qualité sera implicite dans tous les domaines où se retrouve la capacité à innover, la création de la valeur ajoutée et le partage entre protagonistes, tout en respectant l’environnement. Une dimension éthique et morale apparaît véritablement.
◘ Critères ou exigences de qualité des médicaments
Les caractéristiques les plus importantes de la qualité d’un médicament sont: l’identité, la pureté, l’innocuité, l’activité, l’uniformité, la biodisponibilité, la stabilité et la conservation [46, 4].
Identité du principe actif
Le principe actif doit être présent dans le produit. Cette caractéristique est généralement la plus facile à garantir. Quand l’analyse révèle la présence d’un autre composé non indiqué, il peut s’agir d’impuretés, d’erreur de conditionnement ou d’étiquetage ou même d’une falsification.
Pureté
La plupart des médicaments contiennent des principes actifs et des excipients qui sont ajoutés pour la consistance, la couleur, etc.
Il est important que les médicaments ne contiennent pas des contaminants potentiellement nocifs ou des bactéries et d’autres micro-organismes qui pourraient contaminer le malade.
Innocuité
Le médicament pris dans le respect des conditions d’utilisation est inoffensif.
L’innocuité ou la sécurité est déterminée par des études toxicologiques (carcinogenèse tératogenèse) garantissant la sécurité d’utilisation du médicament.
Activité
Le médicament doit être efficace contre l’affection pour laquelle, il a été conçu et utilisé. Il doit contenir la quantité exacte de principes actifs.
L’activité ou l’efficacité est démontrée par les études d’efficacité des essais cliniques en général et indirectement par la pharmacocinétique.
Uniformité des caractères organoleptiques
La consistance, la couleur, la forme, la taille des formes pharmaceutiques (comprimés, capsules, solutions buvables ou injectables…) ne doivent pas varier d’une unité à la suivante.
Biodisponibilité
La biodisponibilité est la vitesse et l’intensité de mise à disposition du principe actif ou de la fraction thérapeutique (destinée à devenir disponible au niveau des sites d’action) au niveau de la circulation générale.
Stabilité
C’est l’aptitude d’un médicament à conserver ses propriétés chimiques, physiques, bactériologiques et biopharmaceutiques dans les limites spécifiées ; pendant toute sa durée de validité.
Cette stabilité dépend de paramètres extrinsèques (température, humidité, lumière, etc.) et intrinsèques qui sont liés aux matières premières, à la forme pharmaceutique et au conditionnement. Elle peut être déterminée, selon les conditions de température et d’humidité choisies, par une étude de dégradationaccélérée ou par une étude de stabilité en temps réel.
Conditionnement et conservation des médicaments
C’est l’opération complémentaire de la mise en forme. Conditionner un médicament consiste à l’enfermer dans une enveloppe de forme et de matière très variées donnant ainsi au médicament son aspect définitif.
Ainsi, il a pour objectif de :
– contenir la forme pharmaceutique et de la protéger contre les chocs, la déformation, les souillures et les facteurs d’altérations externes (humidité, lumière, oxygène etc.)
– faciliter la distribution du médicament et son utilisation ;
– constituer un élément de sécurité grâce à un étiquetage adéquat ;
– d’être en harmonie avec le caractère noble du médicament et de ce fait inspirer confiance au malade.
Conservés dans de mauvaises conditions, les médicaments peuvent faire l’objet de nombreuses altérations. Ces dernières peuvent être décelées par l’observation des caractères organoleptiques, de précipités, etc., mais également par des contrôles physico-chimiques, physiologiques et microbiologiques.
◘ Causes des non-conformités des médicaments
Les médicaments non-conformes sont des produits dont la composition notamment les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques ; ils sont par conséquent inefficaces et souvent dangereux pour le patient [35]
D’après des études menées par CHEVREUL et BALLEREAU (2003), les médicaments de mauvaise qualité se présentent sous de nombreuses façons.
Contrefaçon
La contrefaçon est un acte délibéré et illégal de falsification à but lucratif. Les médicaments contrefaits ne présentent pas nécessairement la qualité à laquelle ils prétendent et ils peuvent porter des étiquettes indiquant une fausse identité et/ou provenance. Ils peuvent être importés ou passer en contrebande. Ces produits peuvent être fabriqués localement par de grands consortiums dans degrandes usines et des établissements dotés du matériel le plus moderne, ou parde petits agents dans des locaux de taille réduite et souvent mal équipés.
Voici quelques exemples de médicaments contrefaits :
– produits ne contenant aucun des principes actifs déclarés sur l’étiquetage;
– produits renfermant des principes actifs autres que ceux déclarés surl’étiquette ;
– produits contenant la dose correcte des principes actifs déclarés, mais avec une provenance différente de celle qui est déclarée ;
– produits renfermant les principes actifs déclarés, mais à des doses différentes de celles qui sont déclarées ; il arrive également que l’on retrouve des divergences au niveau de la nature et de la quantité des impuretés.
Malfaçon
On trouve aussi la malfaçon, liée à de mauvaises conditions de fabrication et/ou de mauvais systèmes d’assurance qualité et de contrôle de la qualité. Au contraire de la contrefaçon, la malfaçon ne résulte pas d’une falsification volontaire, mais d’une négligence, d’une erreur humaine, d’une insuffisance financière ou bien encore du manque de personnel.
◘ Autres causes des non-conformités
Il s’agit des dégradations postérieures à la mise sur le marché pharmaceutique, causées, majoritairement par de mauvaises conditions de transport ou de stockage, assez fréquentes dans les pays en voie de développement.
Enjeux de la qualité
D’une manière générale, la mauvaise qualité de conception, de réalisation ou d’utilisation des médicaments, présente beaucoup d’enjeux :
◘ Enjeux humains et sociaux
Les accidents ou incidents provoqués par des défauts de conception ou de réalisation, ou par des erreurs d’utilisation, ont des répercutions humaines : décès, blessés, désagréments divers. La vie sociale est perturbée par ces phénomènes qui entretiennent des tensions et des litiges [8].
Les problèmes liés à la qualité ont des aspects juridiques, voire judiciaires.
Outre la garantie accordée à leurs clients, les entreprises ont des obligations envers la société [25]. Les Etats ont adopté et perfectionné des dispositions légales et réglementaires concernant :
– la sécurité (réglementation sur les récipients sous pression, les appareils à rayonnements…),
– la protection des consommateurs, de la nature, de l’environnement, etc.
◘ Enjeux fonctionnels et opérationnels
Tout défaut important, de conception ou de réalisation, peut affecter plus ou moins gravement la fonction du produit, sa mission opérationnelle, ou l’accomplissement du service. L’accumulation ou la répétition de défauts individuellement mineurs peut avoir des effets nocifs de plus ou moins de grande ampleur [43].
Le client veut avoir,si possible, la certitude absolue que le produit ou service dont il va disposer répondra à son besoin. Les normes parlent de « confiance appropriée », laquelle suppose que l’utilisateur connaît et accepte les risques liés à des incertitudes relatives à certaines caractéristiques non mesurables avant l’utilisation.
◘ Enjeux économiques et commerciaux
La qualité coûte chère. La non-qualité quant à elle se paie. Son coût est énorme bien plus qu’on ne l’imagine, et cela se répercute sur la société à travers le produit national brut, le budget de l’Etat, les prix des produits, la « santé », ou l’avenir de l’entreprise.
Il est généralement admis que les coûts de non qualité se situent entre 15 et 20% du chiffre d’affaires des entreprises [11]. Cependant, ces coûts sont bien souvent sous évalués car certains éléments sont difficiles à saisir. Il est donc important de bien faire dès la première fois. Cela revient moins cher.
EVALUATION DE LA QUALITE DES MEDICAMENTS
Il s’agit de s’assurer :
– du bon principe actif ;
– du bon dosage décrit sur l’étiquette ;
– des limites d’acceptabilité des tests ;
– que le médicament maintienne ses propriétés pharmaco techniques pour jouer son rôle thérapeutique ;
– que l’activité d’un médicament soit préservée durant toute la durée valable pour son utilisation ;
– que le médicament soit correctement marqué et préservé [4, 46].
Normes de qualité
Ils sont décrits dans les pharmacopées (pharmacopée européenne, Américaine, Anglaise, internationale etc.). En effet, les normes qui figurent dans les pharmacopées sont souvent les résultats d’études validées qui impliquent la collaboration du fabricant, de la pharmacopée, des services de contrôle et des experts indépendants.
Ces standards de qualité sont définis par des tests décrits auxquels le médicament doit se conformer quand il est testé avant la date d’expiration.
Ces tests et spécifications sont appelés monographies [31].
Contrôle de la qualité des médicaments
Pour répondre à l’objectif de santé auquel il est destiné, tout médicament, générique ou spécialité pharmaceutique doit être de bonne qualité. Gérer la qualité du médicament revient à s’assurer du respect des normes établies à toutes les étapes de sa fabrication (de l’approvisionnement en matière première au produit fini), de son agrément mais également de l’approvisionnement jusqu’à sa distribution et sa dispensation. Cette mission est donc à la charge de tous les acteurs du domaine pharmaceutique en fonction du niveau de la chaine auquel ils se situent.
Aussi, pour effectuer le suivi de la qualité intrinsèque des médicaments, c’est-à-dire s’assurer de leur qualité, en dehors de leur innocuité et leur efficacité prouvées, les laboratoires effectuent des contrôles. Ces tests s’appuient sur des méthodes décrites dans différentes pharmacopées telles que la Pharmacopée Américaine, Européenne ou la Pharmacopée Internationale ou validées en interne [37].
En effet, ces contrôles présentent un grand nombre d’intérêts mais ils sont limités à certains niveaux.
Intérêts
Le contrôle de la qualité permet de protéger la santé des populations. Il permet de s’assurer que les patients reçoivent, en plus des médicaments sûrs, efficaces, des médicaments de qualité conformes aux normes des pharmacopées. Il peut intervenir à différents niveaux[15] :
– processus de fabrication du médicament ;
– demande d’autorisation de mise sur le marché ;
– appel d’offre ouvert : ici, le contrôle va permettre de vérifier la conformité des échantillons aux spécifications qui figurent dans le cahier de charge et d’éliminer « les mauvais produits » ;
– surveillance de routine dans le marché ;
– assurance qualité au niveau périphérique de distribution.
QUELQUES METHODES DE PHARMACOTECHNIQUE, D’IDENTIFICATION ET DE DOSAGE DES MEDICAMENTS
Tests pharmaco-techniques
Poids moyen et uniformité de masse
Il s’agit de peser individuellement 20unités ou, pour les préparations uni-doses présentées en récipients individuels, le contenu de 20 unités prélevées au hasard et déterminez la masse moyenne. La masse individuelle de 2 au plus des 20 unités peut s’écarter de la masse moyenne d’un pourcentage plus élevé que celui indiqué dans le tableau ci-après, mais la masse d’aucune unité ne peut s’écarter de plus du double de ce pourcentage [18].
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Table des matières
OMMAIRE
PAGES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES HELMINTHES
CHAPITRE I : HELMINTHES ET MEDICAMENTS ANTHELMINTHIQUES
I.1- EPIDEMIOLOGIE DES HELMINTHIASES
I.2 -AGENTS PATHOGENES ET LOCALISATION
I.3 -RAPPEL DE DIAGNOSTIC DES HELMINTHIASES INTESTINALES
I.4 –INDICATIONS THERAPEUTIQUES DE L’ALBENDAZOLE
I.5 -MECANISME D’ACTION DE L’ALBENDAZOLE
CHAPITRE II : NOTIONS DE QUALITE DES MEDICAMENTS ET METHODES DE CONTROLE
II.1–DEFINITION DU MEDICAMENT
1.1. – Médicament
1.2. – Spécialité pharmaceutique
1.3. – Générique
1.4. – Visa délivré par le Ministère de la Santé Publique
II.2. – QUALITE
2.1. – L’importance de la qualité
2.2. – la qualité : définition et enjeux
2.2.1. – Qu’est-ce que la qualité ?
2.2.2. – Enjeux de la qualité
II.3. – EVALUATION DE LA QUALITE DES MEDICAMENTS
3.1. – Normes de qualité
3.2. – Contrôle de la qualité
3.3. – Intérêts
II.4. – QUELQUES METHODES DE PHARMACOTECHNIQUE D’IDENTIFICATION ET DE DOSAGE DES MEDICAMENTS
4.1. – Tests pharmacotechniques
4.1.1. – Poids moyen et uniformité de masse
4.1.2. – Test de fiabilité
4.1.3. – Test de délitement
4.1.4. – Essais de dissolution
4.2. – Identification et dosage
4.2.1. – Chromatographie liquide haute performance
4.2.2. – Conditions chromatographiques
DEUXIEME PARTIE : CONTROLE DE LA QUALITE DES MEDICAMENTS A BASED’ALBENDAZONE COMMERCIALISES AU SENEGAL
I – OBJECTIFS
I.1. – OBJECTIF GENERAL
I.2. – OBJECTIFS SPECIFIQUES
II – CADRE DE L’ETUDE
III – MATERIELS
IV – METHODES
4.1. – ECHANTILLONNAGE
4.2. – ANALYSES
4.2.1. – Inspection physique et visuelle
4.2.2. – Poids moyen et uniformité des masses
4.2.3. -Test de délitement
4.2.4.- Identification et dosage par chromatographie liquide haute performance
4.2.5. -Test de dissolution
4.2.6. – Règles d’interprétation des résultats
V – RESULTATS
5.1- RESULTATS DE L’ECHANTILLONNAGE
5.2- RESULTATS DE L’INSPECTION PHYSIQUE ET VISUELLE
5.3. – RESULTATS DES TESTS DE DELITEMENT
5.4. – RESULTATS DE L’IDENTIFICATION ET DU DOSAGE PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE HAUTE PERFORMANCE
5.5.- REPARTITION DES RESULTATS DU TEST DE DISSOLUTION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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