Notion théorique sur le style de management

La structure des systèmes bancaires a connu de nombreux changements depuis les années quatre-vingts. Ces changements sont le fruit de l’adaptation des banques au nouvel ordre des marchés financiers marqué par une ouverture qui s’est traduite par une accentuation de la concurrence.

Le but de toute entreprise est non seulement de réaliser des profits mais aussi et surtout de maximiser sa rentabilité. Pour y parvenir et pour faire face à la concurrence, elle se doit d’atteindre certains niveaux de performance. A cet effet, le domaine du management priorise la recherche de cette performance et les dirigeants, soucieux de la pérennité et de la compétitivité de leur entreprise, lui accordent une place prépondérante pour orienter les stratégies de gestion. Par définition « la performance est un terme constant et universel, relatif au pilotage d’une entreprise ; on peut dire qu’une entreprise est performante si elle arrive à créer un environnement où ses personnels réalisent ses missions et ses objectifs avec efficacité et efficience ».

CORPUS THEORIQUE SUR LE STYLE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE 

Le monde de l’entreprise connaît actuellement un environnement de plus en plus changeant et en perpétuelle évolution. Cela conduit à l’apparition de nouvelles valeurs attribuées à la notion de performance, entraînant ainsi de profondes mutations des concepts et méthodes managériales. Ces changements se reflètent dans la vie quotidienne de l’entreprise par l’évolution du part de marché, une concurrence de plus en plus rude, la complexité croissante de la gestion, la densité des flux d’information, l’émergence des technologies de pointes nécessitant un personnel hautement qualifié. Ces éléments constituent des facteurs qui requièrent un renforcement continuel et une bonne capacité d’adaptation de l’entreprise.

A cet effet, afin d’assurer sa survie et sa pérennité, l’entreprise doit s’adapter avec son environnement de travail et l’analyse de celui – ci doit servir de base pour toute stratégie et politique qu’elle doit adopter.

Notion théorique sur le style de management 

Généralités sur le management

Historique
A travers l’histoire, bon nombre de théoriciens ont donné leur point de vue sur le rôle véritable du management, sur la référence des modèles de gestion, du comportement et pratique culturelle. Toutefois, l’Ecole Classique du Management et les Relations Humaines sont les plus connues et semblent prédominer actuellement au sein de la société.

L’Ecole Classique du Management 

Des principaux précurseurs de la théorie des organisations, le français FAYOL, l’américain TAYLOR, et l’allemand WEBER sont parmi les plus célèbres. Leur idées ont été largement mises en pratique dans les entreprises. FAYOL s’est principalement intéressé aux problèmes de direction de l’entreprise et a déduit les bases de la théorie administrative. TAYLOR s’est davantage penché sur l’organisation des ateliers de production; et de lui découle le « taylorisme » ou « gestion scientifique du travail ». WEBER, quant à lui prône une organisation bureaucratique de l’entreprise qui est, selon lui, une assurance de l’efficacité organisationnelle.

Le courant administratif d’HENRI FAYOL

Fayol préconise une approche pragmatique, c’est–à–dire une démarche pratique, axée au travail de la haute direction. Il a établi une véritable doctrine de l’administration dans son ouvrage « Administration industrielle et générales ». Selon lui, l’administration est un ensemble d’opérations dans une entreprise, notamment :
• Opérations techniques (production, fabrication, transport, etc.…)
• Opérations commerciale (achats, ventes,…)
• Opérations financière : recherche et gestion des capitaux
• Opérations de sécurité (protection des biens et des personnes)
• Opérations comptables (tenue de la comptabilité, états financiers,…)
• Opérations administratives (prévoyance ou planification, organisation, commandement, coordination et contrôle) .

Il est le premier à identifier les cinq (5) fonctions clés du management : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler (POCCC) .

De sa pensée relève quatorze (14) pour améliorer la productivité :

❥ 1. La division de travail : Cette théorie a comme idée de base la spécialisation des fonctions ainsi que la séparation des pouvoirs. Elle permet également le développement des compétences et l’amélioration du rendement. Selon Fayol « l’ouvrier qui fait toujours la même pièce, le chef qui traite constamment les mêmes affaires, acquièrent une habilité, une assurance et une précision qui accroissent leur rendement ».
❥ 2. L’autorité et la responsabilité : En distinguant autorité statutaire et autorité personnelle. L’exercice de cette autorité implique de prendre ses responsabilités, notamment en matière de sanction.
❥ 3. La discipline : Parmi les rôles essentiels du management se trouvent le maintien de l’ordre et de la discipline. L’efficacité de la direction résulte en une gestion rigoureuse et harmonieuse des activités. Henri Fayol insiste que l’exemple vient d’en haut en l’occurrence les dirigeants. Ces exemples se rapportent sur l’assiduité, le respect, ainsi que l’obéissance.
❥ 4. L’unité de commandement : Hérité de l’organisation des armées, ce principe, signifie qu’un subordonné ne reçoit des instructions que de la part d’un seul supérieur. Selon Henri Fayol l’unicité de commandement est un moyen efficace pour stabiliser une organisation et limiter les risques d’incompréhension.
❥ 5. L’unité de direction : Il importe d’avoir un seul programme pour un ensemble donné d’opérations organisées autour d’un même but .L’unicité de direction est un facteur essentiel pour canaliser les efforts et rendre cohérentes les actions.
❥ 6. La subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt général de l’entreprise doit prévaloir contre l’intérêt des individus et des groupes, la fermeté et le bon exemple des dirigeants est un moyen que l’on peut utiliser à cet effet.
❥ 7. Rémunération du personnel : chaque employé doit recevoir en échange de son travail une rémunération suffisante et équitable.
❥ 8. La centralisation : les décisions et la planification sont centralisées et prises par la haute direction.
❥ 9. La hiérarchie : elle est constituée par la série de dirigeants allant du sommet jusqu’aux agents inférieurs. La communication suit la voie hiérarchique imposée par l’unité de commandement. Des passerelles peuvent toutefois exister entre dirigeant de même niveau hiérarchique pour faciliter la communication entre eux et en même temps assurer la rapidité de l’exécution de certaines opérations.
❥ 10. L’ordre : il est à la fois matériel, moral et social, même si ce dernier n’est pas facile à réaliser puisqu’il exige une connaissance exacte des besoins, des ressources sociales de l’entreprise, et un équilibre constant entre ces besoins et ces ressources.
❥ 11. L’équité : elle est la somme de la justice et de la bienveillance, la justice résultant des conventions établies qui ne peuvent tout prévoir.
❥ 12. La stabilité du personnel : la rotation d’un personnel d’une tâche à une autre serait coûteuse et néfaste pour l’entreprise. Etant donné que l’employé doit être apte à se spécialiser et avoir la maîtrise d’une tâche, sa stabilité sur un poste ou une activité spécifique lui permettra donc de bien remplir ses fonctions. La stabilité du personnel a donc un effet positif sur la prospérité de l’entreprise.
❥ 13. L’initiative : elle s’agit de la possibilité pour le personnel de concevoir, d’exécuter et d’avoir une liberté de proposition. Selon Fayol, un bon dirigeant doit être en mesure d’inciter le personnel à l’initiative et lui permet de développer ces facultés.
❥ 14. L’union du personnel : elle fait la force de l’entreprise, elle est obtenue grâce à l’unité de commandement et au développement des communications verbales plus rapides, plus claires et plus harmonieuses que les communications écrites lourdes et lentes.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CORPUS THEORIQUE SUR LE STYLE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE
Chapitre 1. Notion théorique sur le style de management
1.1 Généralités sur le management
1.1.1 Historique
1.1.2 Définition et éléments du management
1.2 Généralités et différents style de management
1.2.1 Définitions
1.2.2 Différents style de management
Chapitre 2. Notion théorique sur la performance
2.1 Le concept de la performance
2.2 Définition de la performance
2.2.1 Performance de l’entreprise
2.2.2 Performance économique
2.3 Performance sociale et organisationnelle
2.3.1 Performance sociale
2.3.2 Performance organisationnelle
2.4 Indicateurs de performance
2.4.1 Définitions
2.4.2 Modèle de mesure de performance
DEUXIEME PARTIE: ANALYSE DE L’IMPACT DU STYLE DE MANAGEMENT SUR L’ACCROISSEMENT DE LA PERFORMANCE DE L’AGENCE
Chapitre 3. Le style de Management pratiqué par l’Agence BOA Sabotsy Namehana
3.1 Présentation de la « BOA MADAGASCAR AGENCE SABOTSY NAMEHANA »
3.1.1 Historique de la BOA
3.1.2 Raison sociale
3.1.3 Structure du capital
3.1.4 Numéro d’identification
3.1.5 Les agences à Madagascar
3.1.6 BOA Sabotsy Namehana
3.1.7 Objectifs et activités de l’entreprise
3.1.8 Les produits et les services de la BOA
3.1.9 Les opérations bancaires de la BOA
3.1.10 Structure organisationnelle de l’entité
3.2 La portée des styles de management sur la performance de l’entreprise
3.2.1 La relation de cause à effet entre styles de management et performance globale de l’entreprise
3.2.2 Le leadership, clé de voûte d’un management garant de la performance de l’entreprise
Chapitre 4. Analyse de la situation existante au sein de la banque
4.1 Confirmation de la relation de cause à effet entre les styles de management et la performance globale de l’entreprise
4.1.1 Analyse des entretiens
4.1.2 Analyses théoriques
4.2 Alliance entre leadership et style de management adaptatif, gage d’une pérennité de la performance de l’entreprise
4.2.1 L’importance de la vision
4.2.2 L’exercice du pouvoir
4.2.3 La gestion du changement
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME

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