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Origine de la ville de Mirontsy
La légende raconte que deux frères devaient se partager l’étendue des terres correspondant aujourd’huià la ville de Mutsamudu et de Mirontsy, l’un du nom de Moussa Moudou (Moussa la noir),ens’appropriant les terres correspondant à la ville de Mutsamudu d’aujourd’hui, consacrant ainsi à cette villeson nom à savoir Mutsamudu, appelé aujourd’hui Mutsamudu, le second en s’adjugeant toutes les rivières entendez (Miro yantsi).
Origine de lapopulation de la commune deMirontsy
D’après une tradition orale, les premiers habitants établis dans la région proviendraient de PANTSE KOUN, une zone située dans la région de koki. De là ils auraient gagné la plaine de DINDRIHARI, dans la zone précisément appelée CHIKIRINE, puis ils gagnèrent SINEJOU, la région ou se trouvela citadelle actuelle de Mutsamudu. Après un long séjour à SINEJOU, vient le jour où il a fallu de nouveau se séparer en deux groupes, c’estcette communauté de Mkiriwampoine qui constitue les premiers ancêtres des Mirontsiens. C’est sur le revers d’une cuesta que se sont érigées les premières huttes d’un village qui prit le nom de Momoni. Ce village allait par la suite devenir MIrontsy ou Mrowantsini. L’extension du village vers le SUD-EST limitée par les massifs de Ntsengueni et Mweleya et l’EST par la paroi abrupte de Mavoulé et par le Mont Hamonsi. A cet effet, même s’il est difficile de date la fondation de Mirontsy, beaucoup d’habitants s’accordent que Momoni a été le site originel de Mirontsy. Le quartier, se trouve aujourd’hui relégué à la périphérie car le village n’a pu évoluerque vers le SUD, le SUD- OUEST et le SUD –EST. Il abrite entre autres
lavieux cimetière, la place publique ou « panga », la mosquée Al Azhar, madinat tour, le plus grand dépôt d’ordures et un peuplus loin les ruines d’un monument qui ressemble fort à une mosquée, la mosquée de Mpoine dont ne subsiste que la niche ou « Mihrab ». La tradition orale rapporte que les ruines de cette mosquée ont été découvertes dans le lieu inhabité par des gens à la recherche d’uneplacement pour fixer leur village. Ils n’ont trouvé sur l’emplacement que la niche, depuis lors conservée comme telle. Le lieu a été retenu comme village par les ancêtres des habitants actuels de Mirontsy. Le lieu a été abandonné après, car supposé être fréquenté par des djinns qui dévoraient les enfants. Autrefois situés en zone inhabitée, aujourd’hui, l’extension de la zone urbaine n’a pas épargné le lieu. La niche de cette mosquée a été conservée intacte comme le montre les images ci-dessous, mais elle se trouve dans une maison privée ou l’accès pour toute personne est limitée.
Répartition de la population de la région
A l’origine, la ville de Mirontsy se situait dans les hauteurs de Sinejou, lesenvirons de la citadelle actuelle. Suite à des incursions la ville s’est scindée en deux, une partie de la population a élu résidence dans lequartier actuel de Hampanga et l’autre partie s’est réfugiée dans une région appelée Mkiriwapoini (lamosquée du récif dont les ruines sont encore là). Pour preuve les familles fondatrices de Mirontsy et de Hampanga gardent jusqu’à ce jour des liens encoretrès vivaces de parenté. La petitebourgade de Mirontsy confrontée à des épidémies mortelles a rapidement décampé pour s’installer dans le quartier de Momonioù devait commençait la ville de Mirontsy actuelle.
Description
La ville de Mirontsyest coincée entre la mer et la montagne.
Elle compte 13 quartiers qui sont :
-Momoni-Hantsandzi-Bandrajou-Ndoualé-Foumbouni-Mavoulé-Hamchako-Gouni-Bongoma Maoundrouni-Mweleya-Soirhane.
Position de la commune de Mirontsy au niveau d’Anjouan
Laville de Mirontsy, située à l’EST de Mutsamudu, fait partie des dix premières localités importantes d’Anjouan. Elle est située sur la côte NORD de l’île de Ndzouani (Anjouan), dans l’archipel des Comores. Laville de Mirontsyoù nous avons choisi d’effectuer notre terrain, se dresse comme un faubourg de la capitale anjouanaise « Mutsamudu ». L’extension des deux villes voisines : en quittant Mirontsy au NORD, sans connaître une réelle délimitation frontalière commence la ville de Mutsamudu. A la limite NORD-EST de la ville d’Ouani. Mirontsy signifient : Mwegnéntsi (propriétaire de la terre) et Miro yantsi (Les rivièresde l’île).
Activités pratiquées
Actuellement, dans la localité de Mirontsy, se développent aussi les activités de pêche. Au niveaude l’artisanat, plusieurs ateliers de menuiseries existent. Ils font la confection de meubles et de mobiliers pour les maisons. Les femmes, à travers le projet d’appui à la promotion socioprofessionnelle des jeunes filles mamans en situation de travail, font beaucoup d’articles de coutures et de broderie, il y a l’agriculture qui permet à la population attaché à la culture ancestrale d’avoir l’habitude d’aller le weekend à la campagne cultiver en même temps profiter pourl’élevage des bovins, deschèvres, nous trouvons même des familles dans leurs domiciles élèvent des différents animaux pour soient leur rapporter du fond ou s’en servir pour les fêtes traditionnelles et le commerce qui prend sa place considérable dans la commune. Les jeunes selancent aux commerces pour gagner leurs vies.
Les ressources naturelles
Dans la commune urbaine de Mirontsy, Les ressources naturelles sont reparties des forêts, des cours d’eauet des rivières et le climat. Au même titre que dans les autres régions du pays, les communes de la préfecture de Mutsamudu connaissent une très mauvaise exploitation de leurs ressources naturelles :La faiblesse des services d’encadrement, le manque de formation et de sensibilisations des agriculteurs, le problème foncier existant dans la zone, le manque de politique de gestion forestière et la faiblesse des services de contrôle ont entraîné un déboisement incontrôlé et une pratique agricole non appropriée, aboutissant ainsi à une érosion des sols, à un tarissement progressif des rivières et des sources d’eau douce.
Les eaux de surface
Anjouan étant l’île la plus arrosée des quatre îles des Comores, dans la région des communes de Mutsamudu3 rivières permanente et plusieurs autres permanentes. Le déboisement incontrôlé en cours dans cette région comme dans tout le reste de l’île, ne faitqu’accélérer le phénomène de tarissement des rivières. Certaines rivières ne coulent qu’en saison pluvieuse. C’estencore les eaux de surface qui sont canalisés pour desservir les ménages aux niveaux des différentes localités.
Les eaux souterraines
La profondeur moyenne de la nappe phréatique reste très profonde sur les montagnes (entre 20 et 60 mètres) et en zonede basse attitude à proximité de la mer (entre 1et5 mètres). Leseaux de la nappe phréatique ne sont pratiquement pas encore exploitées sur toute l’île d’Anjouan. Avec l’introduction des nouvelles techniques d’approvisionnement en eau, la technique de forage pratiquée auparavant est abandonnée aujourd’hui.
Le climat
La commune de Mirontsy est située respectivement au NORD et au NORD-EST de l’île d’Anjouan, elle est caractérisée par un climat tropical humide avec deux saisons. Une saison pluvieuse, le « Kashkazi » qui dure de Novembre au mois de Mars et dont les pluies sont très abondant surtout ces dernières années et une saison non pluvieuse le « Kusi » ou la saison le moins arrosé, qui dure du mois d’Avril au mois de Juin. Latempérature pendant la saison de pluies est de 25 °c. Pendant la saison le moins arrosé (Kusi), elle est de 3O °c. Pour ce qui est la pédologie, le sol dans l’ensemble est noir. La commune est marquée par une forte déforestation massive. Les techniques culturelles inadaptées et la faible capacité de gestion des eaux dans les villagesmontagneuse, ont contribué à l’appauvrissement des sols. Larotation des cultureset la jachère sont des techniques de régénérescence des sols mais avec le manque d’espace cultivable à Anjouan, les paysans ne les pratiquent pas malheureusement.
La loi de la connexion universelle ou la loi de la totalité dialectique.4
Selon cette loi, dans la nature commedans la société, les faits et phénomènes sont liés, d’une manière ou d’une autre, les uns aux autres agissent les uns sur les autres. Le comportement sexuel irresponsable des ménages de Mirontsy, engendre des grossesses importunées, des naissances nombreuses, des conséquences néfastes sur la santé de la mère et de l’enfant ainsi que sur le bien-être de la famille avec son lot des difficultés sur la vie sociale et sanitaire.
La loi de contradiction5
Cette loi stipule qu’au sein de tout phénomène, il existe des forces en opposition ou en conflit. C’est les contraires. Dans notre cas, les contraires sont les contextes socioculturels et confessionnels qui s’opposent à l’usage des méthodes contraceptives. Une autre contraception apparaît entre le niveau des connaissances des potentiels usagers des méthodes de planification familiale et leurs attitudes face aux pratiques ou à la mise en oeuvre. Parexemple, pour la sociététraditionnelle, le fait d’avoir beaucoup d’enfants constitue une main d’oeuvre abondante d’enfant n’est pas une charge pour ses parents mais plutôt une richesse. Dans cette étude, c’est la lutte des contraires qui prévaut
La loi du changement dialectique
Celle-ci part de l’affirmation selon laquelle, le tout est en mouvement et en changement perpétuel et tout se transforme ; car rien n’est statique. C’est à dire, les phénomènes sociaux sont dynamiques. Le recours à la planification familiale a été pour la première fois possible avecl’utilisation des méthodes naturelles. Aujourd’hui, avec l’évolution de la science ainsi que celle de la société, plusieursméthodes permettant l’espacement et le contrôle des naissances se sont développées. Cette loi nous permet d’étudier le changement qui se produit dans le cadre de santé et la reproduction avec cette panoplie de méthodes artificielles de planification familiale qui s’avèrent très efficaces.
La loi du changement de la quantité en qualité ou loi de changement du progrès
Cette loi pose le principe du changement de tout ce qui existe. Et ce changement qualitatif peut s’obtenir qu’à travers l’accumulation des changements quantitatifs. Ledésordre sexuel des ménages de Mirontsy, le taux élevé des naissances non désirée, des mortalités et infantiles engendrent des conséquences sur la vie sociale et sanitaire de la mère et de l’enfant ainsi que du bien être familiale. Par contre, un programme de sensibilisation et de conscientisation efficace et efficient sur l’application des méthodes de planification familiale par toute la population de Mirontsy pourra améliorer la qualité de vie de la dite population.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Généralité
Choix du thème et du terrain
PARTIE I: CADRE D’ETUDE,DEFINITION DES CONCEPTS ET PROBLEMATIQUE,METHODOLOGIE
Chapitre I : Cadre d’étude
I-1-Historique
I-1-1-Origine de la ville de Mirontsy
I-1-2-Origine de lapopulation de la commune deMirontsy
I-1-3- Répartition de la population de la région
I-2-Description
I-3-Position de la commune de Mirontsy au niveau d’Anjouan
.I-4-La population
I-5-Evolution de la population
I-6- Activités pratiquées
I-7-Les ressources naturelles
I-7-1-Le relief
I-7-2-La végétation
I-7-3- La faune
I-8-Hydraulique
I-8-1-Les eaux de surface
I-8-2-Les eaux souterraines
I-8-3-Le climat
Chapitre II : Définition conceptuelle
II-1- Le cadre conceptuel
II-2- Problématique :
II-3- Hypothèses :
II-4- Objectifs spécifiques :
Chapitre III : Méthodologie de la recherche
III-1-Méthode
A-La loi de la connexion universelle ou la loi de la totalité dialectique.
B- La loi de contradiction
C-La loi du changement dialectique
D-La loi du changement de la quantité en qualité ou loi de changement du progrès
III-2 : Technique
III-2-1-Technique vivantes
III-2-2-Technique documentaires
III-2-3-Technique d’échantillonnage
III-2-4-Type d’entretien
III-2-5-Technique de questionnaire
III-2-6-Limite de la recherche
III-2-7-Tests incluant les NTIC
PARTIE II:TRAITEMENTS ET ANALYSE DES DONNEES
Chapitre IV : Notion sur la perception et la pratique de la planification familiale
IV-1-La résistance
IV-2-Le courant populationniste
IV-3- Le courant anti-populationniste
IV-4-Le courant situationniste
IV-5- L’interruption volontaire de grossesse
IV-7-Les différentes méthodes contraceptives
Chapitre V : Présentation des résultats relatives à l’identification des enquêtés
V-1- La pratique des méthodes contraceptives (dans le district/hors district)
V-2-Caractéristique sociodémographique et socio-économique
V-3-Connaissances sur la planification familiale
V-4-Source d’information sur la planification familiale
V-5-Perception de la planification familiale
V-6-Raison d’utilisation de contraception
V-7-Raison dunon utilisation de la contraception pour les femmes eu âge de procréation
V-8-Pratique de la planification familiale
V-9-Comportement de fécondité
PARTIE III:APPROCHE PROSPECTIVE
Chapitre VI : Discussion
VI -1-Validation des hypothèses
Chapitre VII : Recommandations
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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