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LES CENTRALES HYDROELECTRIQUES
Une centrale hydroélectrique se compose d’une détention d’eau ainsi que d’une installation de production. Il existe trois formes principales de production d’énergie hydroélectrique.
Les centrales gravitaires :
Les centrales dites gravitaires qui sont aussi dites les apports d’eau, ceux-ci sont essentiellement issus du cours d’eau. Elles peuvent être classées en fonction du débit d’eau qui entraine le mouvement de la turbine par rapport à la hauteur de la chute d’eau. Les centrales gravitaires sont composées des centrales au fil d’eau, des centrales d’éclusées et les centrales lacs.
Les centrales au fil d’eau, elles utilisent le débit d’un fleuve et fournissent une énergie de base produite en eau et ainsi injecte immédiatement sur le réseau d’évacuation. Elles sont généralement constituées d’une prise d’eau par un tunnel ou un canal a la suite de la conduite hydroélectrique ; elles nécessitent aussi des aménagements simples et moins couteux.
Les centrales au fil d’eau sont situées en plaine et exploitent des cours d’eaux dont le débit est relativement constant. Sans barrage ni réserve d’eau ces centrales impactent moins l’environnement mais sont plus dépendantes des précipitations. Elles produisent à bas coût pour la consommation de base.
Les centrales lacs :
Les centrales lacs ou centrales de haute chute sont également associées à un moyen de retenir l’eau créée par un barrage. Elles constituent un réservoir très important et permet d’avoir un stockage saisonnier d’eau et une modulation de la production de l’électricité. Un central lac permet de produire de l’électricité au moyen de quantité d’eau. Les centrales lacs sont constituées d’un ou plusieurs barrages, d’un ou plusieurs canaux de déviation et d’un système de transformation énergétique permettant de convertir l’eau en électricité. Le barrage d’une centrale permet de retenir et de contenir une partie de l’eau qui s’écoule afin de créer un lac de retenue d’où le nom centrale lac. Ce lac offre donc un stock d’eau immense qui permet aux gestionnaires de la centrale de contrôler le débit de l’eau selon les besoins de consommation, au contraire des centrales au fil d’eau qui ne disposent pas de cette capacité de modulation du débit.
LES STATIONS DE TRANSFERT D’ENERGIE PAR POMPAGE (STEP)
Les stations de transfert d’énergie par pompage possèdent deux bassins ; un bassin supérieur d’altitude et un bassin inferieur. Dans ces deus bassins retiennent l’eau dans lesquels sont placés un dispositif réversible pouvant aussi bien fonctionner comme pompe ou turbine pour la partie hydraulique et comme moteur ou alternateur pour la partie électrique. L’eau du bassin supérieur est turbinée en période de forte demande pour produire de l’électricité ; puis cette eau pompée du bassin inferieur est un bon marché. Les STEP ne sont pas considérées comme productrice d’énergie de source renouvelable puisqu’elles consomment de l’électrice pour remonter l’eau turbinée.
Ce sont des installations de stockage d’énergie, elles interviennent fréquemment pour les interventions a courtes durées. Le rendement de l’énergie consommé est de l’ordre de 70% et 80%. L’opération se révèle rentable lorsque la différence de prix de l’électricité entre les périodes où il y a un manque d’électricité quand les prix sont élevés et où il y a bas prix ; c’est à cette situation qu’on connaît que l’énergie hydroélectrique est rentable.
Ainsi, la conversion de l’énergie cinétique de l’eau nécessite des matériels de transformation hydrauliques, il existe 4types de turbines dont le choix du type de turbine la plus adapté est fait par le calcul de la vitesse spécifique.
La turbine PELTON :
La turbine PELTON est adaptée aux hautes chutes, elles sont conçues pour les hauteurs de chute plus de 200 mètres avec une roue à auges. Cette turbine est inventée par Lester Allan Pelton en 1879.ce turbine est du type à action car l’énergie de l’eau s’écoulant dans une conduite forcé est transformée en énergie cinétique par l’intermédiaire d’un jet d’eau qui agit directement sur les augets de la roue.
Ce type de turbine ne dispose pas de diffuseur en sotie d’eau car celle-ci s’écoule librement à la pression atmosphérique dès l’instant où elle quitte l’injecteur sous forme de jet. Cette turbine se caractérise par l’absence de poussée axiale. Une réalisation comportant plusieurs injecteurs places uniformément autour de la roue annule la force résultante des poussées axiales. La puissance de la turbine Pelton est de l’ordre de 60 mW. Certains atteignent 400 mW.
La turbine FRANCIS :
La Turbine FRANCIS, elle est plutôt montée pour des chutes moyennes avec une roue à aube simple ou double. Cette turbine est conçue par Jean B Francis en 1868. Une turbine Francis est une turbine hydraulique de type à réaction. Elle est adaptée à des hauteurs de chute moyennes de 30 à 300 mètres pour des puissances et débits de quelques kilowatts à plusieurs centaines de mégawatts avec des débits de 10 à 700 m3/ s.
Une turbine Francis est une turbine dans laquelle le fluide entre sous une grande pression et transmet son énergie aux pales solidaires. Une partie de l’énergie est transmise par le fluide sur les pales en raison du changement de pression tandis que le reste de l’énergie est extraite par la spirale qui entoure la turbine. La forme du tube de sortie est conçue pour décélérer le fluide et le faire remonter en pression.
La turbine KAPLAN :
La turbine KAPLAN est inventé en 1972 par Victor KAPLAN, elle est parfaitement adaptée aux basses chutes a fortes débits d’eau, avec une roue du type hélice comme celle d’un bateau dont les pales peuvent s’orienter en fonction des débits utilisables. La turbine Kaplan se différencie des autres turbines à hélices, par ses pales orientables dont on peut faire le pas pendant le fonctionnement. Cela lui permet d’avoir un rendement énergétique élève pour des débits d’eau variables. Son rendement éteint normalement entre 90 et 95%.
La turbine Kaplan est une évolution technique de la turbine Francis et son invention a permis la production d’énergie efficace lorsque la turbine Francis ne pouvait pas être utilisée. La première turbine Kaplan est créée en 1918 puis installé en 1919 dans une unité de démonstration en Tchécoslovaquie pour une hauteur de 2,3 mètres.
La turbine WELLS :
La turbine WELLS est assez conçue pour être utilisée pour le mouvement de l’air provoqué par le mouvement des vagues à travers un tube vertical. Elle a était inventée par Alan Wells. Dans des systèmes à colonne oscillante cette turbine évite d’avoir à redresser le sens de circulation de l’air de système de valves délicates et couteuse. Ce dispositif a été développé par Wells en 1980.
Son efficacité est plus faible que celle d’une turbine à direction d’air constante et profil d’aile asymétrique. L’une des raisons est que les ailes symétriques ont un coefficient de trainée supérieur aux ailes asymétrique. Même dans des conditions optimales aussi dans la turbine Wells l’aile symétrique est utilisée avec un grand angle d’attaque c’est-à-dire a un rapport de vitesse de l’aile par rapport a la vitesse de l’air, ce qui produit pendant le maximum de vitesse de l’air, dans un flux alternatif.
En outre, il y a un inconvénient d’impossibilité de d’auto démarrage. Pour lancer la turbine, la turbine doit être momentanément utilisée comme erreur ce qui consomme de l’énergie.
Le développement durable
Les sociétés humaines avaient l’idée qu’ils doivent vivre et satisfaire leurs besoins à partir d’un développement durable. Le développement durable est un moyen pour avoir de l’organisation dans une société afin de garder et de leur permettre d’exister plus longtemps. En outre, il faut tenir en compte à la fois les circonstances absolues présent mais aussi de prendre en compte ce qui va se passer dans un avenir ou ceux du futur. Il faut assurer alors la préservation des ressources naturelles et de l’environnement pour bénéficier un total développement économique et social. Qu’est ce qu’on entend d’abord par développement et aussi ce qu’on entend par développement durable.
LE DEVELOPPEMENT :
Le développement est utilisé dans la science humaine, il désigne l’amélioration des conditions du niveau de vie et de la qualité de vie auquel la population doit y vivre. C’est un mode d’organisation sociale qui sert de cadre pour le bien être.
Amartya Sen affirme que le développement est différent de la croissance ; il a des aspects économiques, sociaux et politiques ; cela désigne une capacité et les possibilités qui s’offrent à l’homme et la liberté de choisir.
Ainsi, le développement est l’action de faire croitre, de progresser, de donner sens à la vie de la population, de se différencier et d’avoir plus de sens au cours des temps. Le développement économique désigne les évolutions positives dans le changement structurel d’une zone géographique ou d’une population ; c’est un changement qu’engendrent l’amélioration et l’évolution de la condition de vie.
Le développement social, c’est d’améliorer le bien-être de chaque personne dans la société pour qu’elle puisse arriver à satisfaire tout le monde. Il faut s’investir dans la population pour que ce soit un succès dans la société pour le bien être de toute la population.
LE DEVELOPPEMENT DURABLE :
Concepts du développement durable
Le développement est une des priorités pour chaque nation. Pendant une certaine période, sa définition s’est focalisée sur la simple idée de croissance quantitative économique. Un autre critère du développement y parmi les facteurs sociaux et culturels, se fait ressentir peu à peu et s’est introduit dans sa définition. Après une série d’événement alarmant, on comprend que certaine énergies que nous utilisons sont épuisables et créent un déséquilibre écologique (Choc pétrolier, pluie acide, changement climatique, dégradation de la couche d’ozone…), le concept de développement durable a vu le jour.
Ce concept est directement lié à une prise de conscience compte tenu de la situation sociale et environnementale mondiale après une forte croissance économique et un développement considéré comme non durable.
A partir des années 70, la question est donc de savoir comment rendre plus durable la croissance économique. Le développement durable rassemble les deux concepts clés dont le concept de « besoin » en particulier ceux des populations pauvres et le concept de limite sur la capacité de l’environnement à satisfaire les besoins actuels et futurs. Ainsi les buts du développement économique et social doivent être définis pour qu’ils puissent être soutenus dans tous les pays. C’est dans ce sens qu’est apparu les termes développement durable et soutenable pour qualifier le nouveau mode de gouvernance nécessaire afin de corriger l’échec des anciens modes de gouvernance. La désignation concrète du développement durable s’est construite à travers plusieurs conférences internationales.
L’introduction du concept de développement durable
Au début, la principale préoccupation des économistes est la croissance quantitative. Puis progressivement, on a tenu compte des facteurs sociaux puis culturels. Vu la situation mondiale après la forte croissance économique, les facteurs environnementaux sont ensuite pris en compte qui transforment le concept de la croissance en celui d’un nouveau concept relativement complexe « le développement durable ».
En 1968, le Club de Rome composé de scientifiques, économistes, hommes d’affaires et représentants publics, constatent la dégradation de l’environnement et la forte croissance de la population mondiale. Il a commandé une étude prospective sur les conséquences du maintien de la croissance, sur les ressources, le développement industriel, la pollution et la population. L’émergence du rapport de ce dernier sur l’environnement et le développement intitulé « Notre avenir à tous» plus connu sous le nom de « halte à la croissance » a eu beaucoup d’effet en 1970. Une simulation a été effectuée par l’équipe de Massachussetts Institute of Technology. Après cette simulation un profond changement de comportement s’avère nécessaire pour éviter une catastrophe économique et sociale vers le milieu du XXIème siècle.
Ces changements portent surtout sur le contrôle de la population mondiale, la réduction de l’utilisation de ressource non renouvelable, le développement industriel, la maîtrise de l’énergie et l’éducation des citoyens à l’environnement.
Le développement durable est apparu en réaction de ces constatations. C’est le Commission Mondial sur l’Environnement et le Développement (CMED) qui est le prometteur du concept de développement durable à l’international. Le développement durable a lien important avec la protection de l’environnement dans la deuxième moitié du XXème siècle. En 1972, une disposition juridique nationale et internationale a été mise en place. Ce sont des dispositions de protection de l’environnement en regard de contrôle de la pollution et de la prévention des dommages écologiques au moyen de l’Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE).
De plus en 1987, on a vu une autre définition du développement durable qui a été élaborée pour la première fois dans le rapport de BRUNTLAND ; qui était un rapport de synthèse issu de la première Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (CMED) de l’ONU. D’après ce rapport de BRUNTLAND le développement durable, c’est de trouver un modèle économique qui est conforme avec la croissance des marchés et de la production avec le respect des limites et des droits de l’homme.
Ainsi, au début de 1970 et 1980 dans les écrits scientifiques s’est apparu le terme développement durable. Le développement durable, c’est un développement économique basé sur la croissance économique infinie et aussi sur les ressources naturelles et l’environnement existant. Le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations futures et de notre besoin actuels. Deux concepts sont attachés à cette notion ; le concept des besoins et plus particulièrement, des besoins essentiels pour les plus démunies à qui il convient d’accorder la plus grande priorité ; et le concept sur l’idée des limitations de l’état de nos technique et de notre organisation sociale qui s’impose sur la capacité de l’environnement pour répondre aux besoins actuel et avenir.
Le développement durable est un développement qui prend en compte les dimensions économiques, les dimensions environnementales et aussi les dimensions sociales. Il faut avoir un développement durable pour qu’il soit développement viable sur le plan économique et équitable sur le plan social et le plan environnemental ; le développement durable est fondé sur trois dimensions considérées comme piliers.
Sur le plan économique, la viabilité économique est nécessaire pour produire le bien-être matériel ; puis la qualité de vie de tous doit être équitable au plan social. De plus la conservation des environnements est indispensable dans l’intérêt des générations futures pour que le développement durable se réalise proprement.
La définition du développement durable tire son origine de l’écodéveloppement. Selon le CMED, prometteur du concept à l’international, le développement durable est celui qui « répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs».
Le développement durable passe par le développement social, la satisfaction des besoins de chaque citoyen, l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles, le maintien et sauvegarde des écosystèmes et des processus qui régissent la vie. Cette définition met l’accent donc sur la nécessite d’une coopération des peuples et la solidarité entre génération présente et future pour atteindre le développement durable.
La protection de l’environnement devient une priorité internationale qui exige une vaste redistribution de la ressource financière, scientifique et technique à l’échelle planétaire. A part les moyens à engagés il faut aussi la mise en œuvre d’un certain nombre d’impératif stratégique pour un développement durable. Ainsi il y a quelque définition du développement durable :
Un développement harmonieux et équilibré des activités économique, une croissance durable et non inflationniste respectant l’environnement cette définition s’est apparue en 1993durant le Traité de Maastricht.
Une amélioration des conditions de vie des communautés humaines respectant les limites de la capacité de charge des écosystèmes
Ensemble coordonné de processus participatifs permettant de progresser de façon continue dans les domaines de l’analyse, du débat, du renforcement des capacités de la planification et de la mobilisation des ressources et permettant de concilier des objectifs économique, sociaux et environnementaux de la société ou de procéder, le cas échéant à des arbitrages.
Le modèle du développement durable varie selon l’espace et le temps où l’on exerce. Le modèle est aussi caractérisé par la culture sociale et politique, le système écologique en présence, le degré de développement économique et l’accessibilité à la technologie. Le développement durable évolue donc avec l’innovation et les changements sociaux.
PRINCIPE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Pour atteindre le développement durable, la participation de tout le monde doit être impérative et effective. Il faut que certains principes soient acceptés par chaque citoyen et que ce dernier reconnaisse leur responsabilité vis-à-vis de leur acte.
Principe pollueur -payeur
Ce principe est un principe économique qui régi dans une convention que le pollueur prend à sa charge les dépenses affectées à la mise en œuvre des mesures de prévention de la pollution ou aux dommages provoqués par la pollution. Par exemple en France, La Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) qui s’applique comme du principe pollueur-payeur. En effet, ce dernier a pour rôle de réduire la pollution en faisant apparaître son véritable coût et de réorienter des processus de production les plus polluants des activités économiques vers des processus moins polluants.
Principe utilisateur -payeur
Le principe utilisateur-payeur a la même nature que celle du principe pollueur-payeur. Au lieu de porter sur l’usage de l’environnement à des fins de rejet polluant, c’est en quelque sorte une redevance qu’on doit payer pour l’utilisation des ressources environnementales, afin de compenser les effets ou les conséquences destructives de leurs actes.
Le montant à payer dépend du type d’usage et de son degré de perturbation des milieux de la ressource utilisée (renouvelable ou non) et des volumes prélevés.
Principe de précaution
Certains Etats ont défini le principe de précaution comme des politiques environnementales et de la gestion des ressources naturelles. En situation d’incertitude, ce principe fournit un cadre d’aide à la décision. Lorsque la réalisation d’un projet a des risques importants ou irréversibles pour l’environnement (naturel ou humain), l’absence de la certitude absolue quant aux effets de cette réalisation ne doit pas justifier le fait de ne pas prendre des mesures de prévention.
On a appliqué ce principe la première fois dans le cadre d’une directive interdisant la dissémination d’Organisme Génétiquement Modifié (OGM) sans autorisation en Europe en 1990.C’est aussi le cas pour l’élaboration des produits chimiques comme les insecticides.
En France, le principe de précaution a été imposé comme une nouvelle référence collective suite à des affaires successives de l’amiante, de la vache folle et du sang contaminé.
Principe de subsidiarité
Les 3 principes précédents peuvent s’appliquer à de nombreuses échelles et le principe de subsidiarité permet de guider le choix de l’échelle appropriée. Ce principe subsidiarité stipule que lorsque plusieurs échelons peuvent prendre en charge les décisio ns et leur application de façon efficace on choisit l’échelon le plus bas.
Par ailleurs, nombreux de ces principes ne sont pas limitatifs. En un mot, le problème réside dans la surexploitation de notre planète, alors c’est tout notre mode de vie qui doit être modifié. Les principes et les directives à suivre pour atteindre l’objectif durable sont nombreux et touchent presque tous les domaines et activités de tout le monde. Par exemple la modification des modes de consommation ; la promotion d’un modèle viable sur la prise de décisions à propos de l’environnement et du développement ; la protection de l’atmosphère ; la lutte contre le déboisement et les technologies dans le cadre du développement durable.
L’homme exploite la planète pour obtenir des ressources pouvant satisfaire ses besoins. Les objets de cette exploitation sont les matériaux, les nourritures et l’énergie. Du point de vue de notre sujet, l’énergie est le plus important. En effet, en plus d’être indispensable dans toutes activités de l’homme, l’utilisation de l’énergie a le plus d’impact néfaste sur l’environnement.
Cependant, l’énergie est le moteur de l’économie pour un quelconque développement. Afin de nous éclairer sur les rôles de l’énergie sur le développement, nous allons analyser la relation entre l’énergie et le développement.
ONU « Le développement durable, garanti de notre survie »
ETAT ACTUEL DE L’HYDROELECTRICITE A MADAGASCAR :
SITUATION ACTUELLE DE L’HYDROELECTRICTE :
Madagascar dispose d’énormes ressources naturelles pour la production de l’hydroélectricité alors que la consommation de l’énergie hydroélectrique globale reste encore très faible.La consommation de l’énergie est encore submergée par l’utilisation des bois d’énergies et ses dérivés, et aussi que le pétrole lampant, des bougies et ou l’électricité pour l’éclairage pour ceux qui en possèdent.
Actuellement, il n’y a que peu d’habitants à Madagascar qui ont accès ou procurent des sources d’énergies hydroélectriques et cela entraine le freinage du développement. En outre ceux qui n’ont pas accès doivent utiliser des sources d’énergies de basse qualité, inefficaces et à la fois polluante ; en moyenne les ménages qui ne sont pas raccordés au réseau électriques dépensent 2 et 10 fois des niveaux d’éclairage nettement inferieurs que ce qui sont raccordées.
Une faible minorité de la population Malagasy a accès à l’électricité, parmi 22,5 millions d’habitants qui y vivent on estime un habitant sur 48. Les taux d’accès national a l’électricité du pays est encore très faible et est estime à 15,45% en 2013 dont 4,7% en zone rurale (source MdE).
En 2012, la production de l’hydroélectricité s’est élevée à 756GWh, grâce à une capacité installé de 132MWh qui comprend trois barrages hydrauliques d’une capacité supérieure à 10 MW par exemple Andekaleka qui produit 58 MW de plus par rapport aux années précédente, pour Mandraka est 24 MW et Sahanivotry 15MW. Comparés aux potentiels économiquement exploitables à Madagascar ces aménagements restent marginaux. De plus, il y a l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER) qui est un organisme d’état créé lors de la reforme de la loi secteur de l’électricité en 1999 qui a le rôle d’aider a l’électrification des villageois ruraux isolées et périurbaines du réseau interconnectée. Depuis la mise en marche opérationnelle de l’ADER en2004 ; l’ADER i aide au développement de très grandes nombres en zone rurale avec les entreprises privées et les villageoises de 10 à 500 KW et actuellement les centres de production en milieu rural produisent environ 720MWh/an.
DEPENDENCE ET INSUFFISANCE DE L’ENERGIE HYDROELECTRIQUE
Insuffisance d’offre en énergie :
Malgré un fort potentiel en sources d’énergie, les pays d’Afrique subsaharienne dont Madagascar, souffrent d’une insuffisance de production d’énergie. Aujourd’hui, très peu de d’habitant à Madagascar ont accès à des sources d’énergie modernes, et cela freine sérieusement le développement. En outre, les personnes qui n’y ont pas accès doivent utiliser des sources d’énergie de moins bonne qualité, inefficaces, et souvent polluantes, pour lesquelles ils dépensent beaucoup plus que les privilégiés qui y ont accès. Notamment celle de l’électricité. « A l’heure actuelle, les 42 pays d’Afrique subsaharienne, qui comptent une population de 800 millions d’habitants, ont approximativement la même production d’électricité que l’Espagne, pays comptant 45 millions d’habitants » (BAD, 2012).
Par suite, vu tous ces temps vécu par l’existence des ressources d’énergie renouvelable l’exploitation des énergies hydroélectriques et les infrastructures sont encore insuffisantes. Parmi les centrales thermiques et hydrauliques qui existent à Madagascar, une grande partie des installations existantes sont très anciennes et ont pour cause de ne peuvent plus satisfaire la demande exigée par la population actuelle. Certaines installations de production sont saturées et sont très fragiles à la variation du climat et de la saison malgré la richesse en ressource d’hydroélectricité peu exploitée du pays.
D’après le diagnostic du secteur énergies fait par le Ministère de l’Energie (MdE) réalise en 2012, les dépenses énergétiques représentent 45% des charges fixes des industries et 25% des dépenses des ménages Malgaches.
Seul 1% de l’ensemble des énergies utilisés à Madagascar provient des ressources renouvelables. C’est une réalité puisque actuellement 99% des ménages utilisent encore des bois pour la cuisson et seulement 4% de cette frange de la population ont des foyers économes.
De plus pour l’éclairage au foyer 81% des ménages utilisent le pétrole lampant et que 12% ont accès à l’électricité. Parmi les 12% qui ont accès, 39% sont en milieu urbain et 4,8% sont dans les milieux ruraux ; aussi 7% des ménages malgaches vivent encore dans la lueur desbougies.
A l’heure actuel le taux d’électrification est estime à 15% tandis qu’au Sénégal 57% et 80% en Afrique du sud ce qui représente l’un des taux les plus faibles en Afrique subsaharienne. Le taux de couverture nationale en électricité n’est que d’environ 24% en fin 2010.
Le délestage est aussi une réalité que la population vit au quotidien, pas seulement a Antananarivo mais dans la plupart des localités desservies par la JIRAMA qui font a peu près 90 localités. Malgré les promesses des dirigeants comme quoi le peuple n’a plus à subir le délestage en 2017, il y a toujours les coupures fréquentes de l’électricité en vue de la production insuffisante.
Dans nombreux district de l’ile, les coupures fréquentes de l’électricité en est encore d’actualité et elles peuvent durer jusqu’à plus de six heures par jour.
En considérant la ville de Morondava de Mandritsara et puis Marolambo ont connu trois jours sans électricités. Quant aux grandes villes, dont la capitale, jours et nuits sont ponctués de microcoupures qui ne durent pas mais qui perturbent les utilisateurs et surtout pour les travailleurs dont les métiers dépendent de l’électricité.
Selon la cartographie censitaire INSTAT 2010 numéro 579, seulement 9,5% des quartiers dans toute l’île bénéficie de l’électrification publique. En complément de la JIRAMA, deux concessionnaires privés, Hydelec BPA et Henri Fraise et Fils, alimente la capitale et 17 permissionnaires fournissent de l’électricité en milieu rural. A part l’électricité, les lampes à pétrole et les bougies sont les remplaçants de cette source d’énergie.
Conséquences de l’insuffisance de l’énergie hydroélectrique :
La très faible électrification du pays ainsi que la médiocrité de l’approvisionnement électrique pénalisent fortement de nombreux secteurs d’activités, entravant ainsi l’essor économique de Madagascar. La puissance électrique installée totale de Madagascar s’élève à 287 mégawatts (MW) ; à titre de comparaison, une seule tranche nucléaire en France représente 1 300 MW et la centrale thermique de Porcheville à l’ouest de Paris possède quatre tranches de 600 MW chacune. Ces chiffres illustrent bien la grande faiblesse du secteur électrique à Madagascar et plus largement du développement économique. Quatre domaines d’activités sont particulièrement handicapés par le manque d’énergie :
– L’industrie subit fortement les conséquences de cette situation. Sur quelques 400000 abonnés, la JIRAMA ne compte que 890 industriels, ce qui traduit une sous-industrialisation alarmante. Les grosses industries fortement consommatrices d’électricité sont peu nombreuses à Madagascar et certaines d’entre elles disposent d’une centrale autonome de production électrique. Les aléas de la distribution électrique pénalisent fortement l’activité des industries dépendantes de la JIRAMA. Les industries se plaignent de cette situation qui limite leur activité.
La fréquence élevée des coupures de courant et la sous tension bloquent l’exercice des entreprises ; pour certains, ceux-là peut occasionner la destruction des matériels ou des marchandises. Par ailleurs, la fluidité des activités économiques se trouve perturber. La difficulté d’approvisionnement électrique constitue bien un frein à l’industrialisation du pays.
– Le tourisme est un autre secteur également pénalisé dans son développement. En effet, les hôteliers, particulièrement ceux situés en bord de mer et loin des grands centres urbains, doivent faire face à de très nombreuses coupures de courant, ce qui leur impose en général de posséder un groupe électrogène. Mais même avec cet équipement dont le fonctionnement est
coûteux puisqu’il consomme du carburant, la plupart des hôtels balnéaires coupent l’électricité à 22 heures, ne l’assurent que quelques heures le matin et subissent souvent des délestages parfois mal compris de la clientèle internationale.
La fourniture en eau chaude est également loin d’être garantie pour les clients. Quant à l’éclairage, il est souvent réduit au maximum dans les chambres, où il se résume souvent à une unique ampoule de faible puissance ou à un néon, moins consommateur d’électricité.
L’industrie comme les hôtels subissent donc la pénurie d’alimentation électrique, laquelle entrave non seulement leur fonctionnement mais également d’éventuels investissements.
– Plus grave encore est la situation des services hospitaliers. Bien qu’ils soient privilégiés en approvisionnement lors de coupures de courant organisées par la JIRAMA dans la capitale, la situation générale demeure très insuffisante pour assurer un fonctionnement satisfaisant. Quant aux établissements en province, leur situation est très critique. La pénurie électrique est
loin d’être la seule cause de la situation dramatique des services hospitaliers malgaches, mais elle y contribue indubitablement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : NOTION DE L’ENERGIE HYDROELECTRIQUE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
CHAPITRE 1 ENERGIE HYDROELECTRIQUE
1. CONCEPT
2. CENTRALES HYDROELECTRIQUES
3. LES STATIONS DE TRANSFERT D’ENERGIE PAR POMPAGE
CHAPITRE 2 DEVELOPPEMNT DURABLE
1. DEVELOPPEMENT
2. DEVELOPPEMENT DURABLE
3. PRINCIPE DU DEVELOPPEMNT DURABLE
PARTIE II : MADAGASCAR ET SON ENERGIE HYDROELECTRIQUE
CHAPITRE 1 SITUATION DE L’ENERGIE HYDROELECTRIQUE
1. SITUATION DE L’HYDRELECTRIQUE
2. DEPENDENCE ET INSUFFISANCE DE L’ENERGIEHYDROELECTRIQUE
3. PLACE DE L’ENERGIE DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
CHAPITRE 2 ETUDES DE FAISABILITES A MADAGASCAR
1. FAISABILITES DE L’HYDROELECTRICITES
2. ASPECTS ECONOMIQUES DE L’HYDROELECTRICITES
3. EFFICACITES DE L’ADOPTIONS DE L’HYDROELECTRICITES
CONCLUSION
BIBILOGRAPHIES
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