NOTION DE CONTROLE DE LA QUALITES DES MEDICAMENTSI- NOTION DE QUALITE

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rôle du cerveau et le système de feed back

L’action complexe des hormones est contrôlée par deux organes du cerveau qui sont l’hypothalamus et l’hypophyse (ou glande pituitaire).
L’ovulation est soumise au contrôle des centres hypothalamiques situés dans les aires antérieures et moyennes du cerveau. Ces centres sont responsables de la sécrétion des releasing factors que sont : FSH-RF, LH-RF. Elles agissent sur les cellules gonadotropes du lobe antérieur de l’hypophyse.
Les hormones stéroïdes ovariennes sécrétées en réponse à cette stimulation, vont exercer en retour un feed-back positif ou négatif sur ces mêmes centres hypothalamiques.
En effet, lorsque le niveau d’estrogène circulant diminue, comme au cours de l’écoulement menstruel, l’hypothalamus envoie un signal sur la substance libératrice de l’hormone folliculo-stimulante (FSH-RF). Cette substance libère l’hormone FSH, qui provoque la croissance des follicules dans l’ovaire. De même, lorsque l’un des follicules arrive à maturité, il se produit une montée d’œstrogène et de progestérone.
L’hypothalamus, interprète les niveaux circulants d’œstrogène et de progestérone, et interpelle l’hypophyse par un signal LH-RH destiné à la substance libératrice de l’hormone lutéinostimuline, et un signal FSH-RH destiné à la substance libératrice FSH.
Les taux sanguins de FSH et de LH stimulent le follicule et libèrent l’ovule arrivé à maturité : c’est l’ovulation.
Après l’ovulation, le taux de FSH diminue et retrouve sa valeur initiale. Le taux de LH circulant diminue également, mais continue de stimuler le follicule vide appelé corps jaune. Au fur et à mesure que le corps jaune sécrète de la progestérone et de moins en moins d’œstrogènes, le taux de LH circulant baisse lentement.
En l’absence de fécondation, tous les niveaux sanguins hormonaux baissent.
En réponse aux faibles quantités d’hormones circulantes, l’hypothalamus libère la FSH RH à nouveau et le cycle recommence.

DIFFERENTES METHODES DE CONTRACEPTION

Le mot contraception est tiré de deux termes latins : [33]
– le terme « contra » qui veut dire contre ;
– le terme « concipere » qui veut dire concevoir.
La contraception peut être définie comme l’ensemble des procédés destinés à empêcher l’installation d’une grossesse de façon temporaire et réversible. La méthode contraceptive idéale devrait posséder les caractéristiques suivantes :
– être dénuée de risques ;
– avoir une efficacité de 100% ;
– ne pas avoir d’effets secondaires pour être acceptée des utilisatrices ;
– être facilement réversible ;
– être bon marché ou gratuite ;
– ne pas exiger de surveillance médicale ;
– être indépendante des moments de rapports sexuels.
Cependant, cette méthode n’est pas encore connue, et les couples qui désirent espacer ou limiter le nombre de leurs enfants, utilisent les méthodes disponibles, en ayant recours dans la mesure du possible aux conseils d’un personnel qualifié et disponible.

Méthodes masculines

Interruption du coït 

Le « coitus interruptus » ou coït interrompu est sans doute la méthode contraceptive la plus ancienne parmi celles qui sont utilisées actuellement, et une de celles qui continu d’être employée par un pourcentage très élevé de couples.
Comme son nom l’indique, il consiste en l’interruption de l’acte sexuel au moment précis où l’homme a la sensation que l’éjaculation va avoir lieu. L’éjaculation doit se faire à distance de la vulve, car les spermatozoïdes qui seraient déposés sur la vulve peuvent être fécondants.
En cas de renouvellement de l’acte sexuel un lavage du gland et une miction sont recommandés, afin d’éviter d’introduire dans le vagin des spermatozoïdes qui seraient restés dans le canal urogénital.

Préservatif masculin ou « condom »

Il s’agit d’un capuchon en caoutchouc ou en collagène traité, qui s’adapte parfaitement sur le pénis en érection et constitue une barrière mécanique qui empêche la répartition du sperme dans le vagin.
Le partenaire masculin, doit se retirer aussitôt après son éjaculation, avant que le pénis ne diminue de volume et que le préservatif trop lâche, ne laisse fuir le sperme.

Gossypol chinois 

En chine, au cours des années 50, il a été remarqué que la cuisine à l’huile de graines crues de coton (Gossypium barbadense, Malvaceae) pouvait induire une infécondité masculine.
Des études pharmacodynamiques ont permis d’extraire des graines de coton, un composé phénique jaune, le gossypol, conditionné sous forme de comprimés de 20mg en 1972. Le gossypol a été administré à 4000 hommes en chine, sur des périodes d’au moins 6 mois et plus de la moitié de ces 4000 hommes ont été observés pendant 2 ans. Il est apparu alors, que le gossypol supprime la production de sperme et altère la structure et la mobilité des spermatozoïdes dans l’épididyme.
On a pu observer également une diminution du taux de potassium sanguin, une diminution de la libido, un manque d’appétit, un inconfort épigastrique, des nausées, et des irrégularités cardiaques.
Cependant, ce procédé fut abandonné puisque le gossypol détruit les cellules séminales de façon définitive rendant l’homme stérile.

Méthodes féminines

Les méthodes naturelles

– La méthode d’OGINO et KNAUSS
La méthode naturelle de contrôle des naissances d’Ogino-Knauss, fondée sur les principes physiologiques de l’ovulation, tient son nom du médecin japonais KYNSAKU OGINO et de l’obstétricien autrichien HERMANN KNAUSS, découvreurs de la loi qui porte leur nom, et exprimée dans les termes suivants : « La femme dont le cycle ovarien est normal a une période fertile comprise entre les 19e et 12e jours précédant la menstruation, tous deux inclus ».
– La méthode des températures
Le principe est basé sur la prise de la température rectale, vaginale ou buccale le matin à jeun, dès le réveil. L’ovulation est détectée en identifiant une élévation de température de 0,5° à 1°. Pour cela, la femme doit établir une courbe de température. La phase d’abstinence se situerait du début du cycle au 3e ou 4e jour après l’élévation de température.
– La méthode de la glaire cervicale
Elle est basée sur l’auto observation des changements cycliques de la glaire cervicale de la femme. L’influence des œstrogènes produits pendant la phase folliculaire du cycle menstruel, rend la glaire opaque, trouble, floconneuse et épaisse. En période ovulatoire, la progestérone produite par le corps jaune inhibe la production de glaire cervicale. La femme peut ainsi, apprendre à déceler sa période féconde, et éviter un rapport fécondant.
– La MAMA
La MAMA est un acronyme qui signifie Méthodes de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée. Elle est basée sur l’infécondité de la lactation.
Son efficacité est supérieure à 98%. Les critères de la MAMA sont au nombre de trois et doivent être simultanément réalisés :
la mère opte pour un allaitement maternel complet exclusif ; le bébé est âgé de moins de six mois ;
la mère n’a pas son retour de couches.
Il s’agit d’une méthode temporaire qui cesse lorsque l’un de ces critères n’existe plus. Cette méthode n’est utilisable seulement pour la femme allaitante.
– La Méthode des Jours Fixes (MJF)
C’est une méthode naturelle basée sur la détermination d’une période fertile fixe (du 8ème au 19ème jour), utilisable par des femmes ayant des cycles sexuels réguliers (compris dans la fourchette de 26 à 32 jours).
La MJF a été mise au point par l’institut de santé Reproductive de l’Université Georgetown des Etats Unis.
Les chercheurs de la méthode estiment que le taux d’efficacité est de 95% et s’inscrit dans la même fourchette d’efficacité que les méthodes naturelles modernes. Le matériel utilisé pour la MJF est le suivant :
un collier de 32 perles de plusieurs couleurs permettant de suivre au jour le jour le cycle de l’utilisatrice (la première perle est de couleur rouge et représente le premier jour des règles en cours. Elle est suivie de 06 perles de couleur marron. Les 12 perles blanches représentent les jours fertiles (J8 à J19 du cycle). Elles sont suivies de 13 perles de couleurs marron désignant la période inféconde. Une des 13 perles est marron foncée et désigne le jour 27 du cycle) ;
un calendrier où il faut marquer le premier jour des règles afin de pouvoir se référer en cas d’oubli de déplacer l’anneau ;
un aide-mémoire de synthèse des principaux points de la MJF.
– La méthode des DEUX JOURS
Cette méthode été également mise au point par l’Université Georgetown aux USA. Son taux d’efficacité est estimé à 96,5%. Son utilisation est très simple. La femme se pose deux questions :
ai-je des sécrétions aujourd’hui ? Si oui la femme se considère comme fertile et devrait éviter une union sexuelle si le couple ne désire pas de grossesse. Si non elle doit se poser la deuxième question ;
avais-je des secrétions hier ? Si oui, elle reste fertile et le couple ne devrait pas avoir une union sexuelle s’il ne souhaite pas de grossesse.
Par contre si la femme n’a observé de sécrétion ni aujourd’hui ni hier, alors le risque de grossesse est faible.

Spermicides 

Ils sont appliqués dans le vagin peu avant les rapports sexuels. Ils agissent en inactivant les spermatozoïdes et les empêchant aussi de pénétrer dans l’utérus.
Ces spermicides sont plus souvent des ammoniums quaternaires tels que le Benzalkonium et le Benzéthonium et se présentent sous la forme de gels, de crèmes, d’ovules ou de tampons. Leurs utilisations nécessitent quelques précautions :
– éviter une toilette intime à l’eau savonneuse entre deux rapports car le savon inactive les spermicides ;
– appliquer ces spermicides avant chaque rapport.

Contraception du lendemain

Cette méthode contraceptive doit rester exceptionnelle à cause de l’importance de ses effets secondaires. Le principe consiste à administrer, le plus rapidement possible, après un rapport sexuel sans protection, une forte dose d’hormone, destinée à modifier rapidement les paramètres gynécologiques favorisant une grossesse. Les œstrogènes doivent être utilisés dans les 72 heures après le rapport : l’éthinyl œstradiol, à 5mg par jour. Les progestatifs doivent être utilisés aussi dans les 72 heures qui suivent le rapport : Levonorgestrel(NORLEVO) 1,5mg soit 1 comprimé en une seul prise. Les œstroprogestatifs, doivent être pris dans les 48 heures après le rapport : le STEDIRIL : 2 comprimés à 12 heures d’intervalle.

Eponges contraceptives 

Autrefois, on utilisait des éponges et des tampons en gaze, qui s’introduisaient dans le vagin, imprégnés d’huile de santal et d’olive, ou de sel, de vinaigre ou de citron. L’éponge ou le tampon avaient la propriété d’agir comme barrière et les produits imbibant celui d’en augmenter le volume afin qu’ils occupent toute la cavité vaginale, en plus d’agir comme spermicides. Les premiers spermicides s’appliquaient avec des éponges pour que leur répartition dans la cavité vaginale soit uniforme.
Actuellement ces produits se présentent sous forme de petites éponges de polyuréthane en forme de coussinet qui contient un gramme de spermicide.
L’éponge est disponible en une seule taille et sans ordonnance. Avant son utilisation, l’éponge est humidifiée avec de l’eau ordinaire, et introduite profondément dans le vagin. Elle exerce son effet contraceptif en fournissant une barrière entre le sperme et le col de l’utérus, et en libérant le spermicide. L’éponge assure une protection de 24 heures et elle est jetée après usage.

Implant sous cutanés (NORPLANT)

C’est un implant à action prolongée placé sous la peau de l’avant-bras ou du bras au moyen d’un trocart spécialement conçu. Cette méthode permet une contraception en continue pendant 5ans et permet l’établissement d’une grossesse dès son interruption.

Contraceptif injectable

Le DEPO-PROVERA est le contraceptif injectable le plus communément utilisé. Il est administré en intramusculaire tous les 3mois. Il renferme un progestatif, analogue à l’hormone naturelle que produit le corps féminin. L’hormone est libérée lentement dans le sang, il s’agit de l’acétate de médroxyprogestérone.
Il agit principalement en arrêtant l’ovulation et épaissit aussi la glaire cervicale, ce qui rend difficile le passage des spermatozoïdes. Il n’interrompt pas une grossesse existante.
Un apport adéquat de calcium et de vitamine D est recommandé chez toutes les patientes.

Les contraceptifs oraux

Ces pilules sont de trois types :
– les préparations associées : elles renferment un œstrogène et un progestatif, administrés en proportion et en quantité constante pendant 20, 21 ou 22 jours suivis d’un intervalle sans médication pendant lequel se produit l’hémorragie utérine ;
– les préparations séquentielles : elles comportent un œstrogène seul, administré au cours de la première moitié du cycle, et une association d’œstroprogestatif, administré du 7ème ou du 15ème jusqu’au 22ème jour ;
– les préparations continues : il s’agit de prendre quotidiennement, sans interruption, et à faible dose, un progestatif seul. L’effet contraceptif est assuré par l’action du progestatif sur l’endomètre (atrophie, coagulation de la glaire cervicale).

MECANISME D’ACTION DES CONTRACEPTIFS ORAUX

L’efficacité de la contraception hormonale est obtenue par une action à trois niveaux : [9]
– un blocage de la sécrétion de gonadostimuline ;
– une absence d’ovulation ;
– une modification de la glaire cervicale.
Tout ceci entrainant une inaptitude de la muqueuse utérine à la nidation. La composante progestative garantit l’essentiel de l’effet contraceptif, qui varie selon le type de la contraception hormonale.

Action par blocage de la sécrétion de FSH-LH

L’œstrogène empêche le développement folliculaire en supprimant la sécrétion de FSH, et le progestatif bloque la rétroaction positive de l’œstradiol sur la libération de substances libératrices d’hormones gonadotropes.il s’en suit une inhibition de l’ovulation.

Action par modification de la glaire cervicale

La glaire devient rare, épaisse, et impénétrable aux spermatozoïdes. La trame réticulaire disparaît, et seuls persistent les filaments épais.

Action sur l’endomètre

L’endomètre devient impropre à la nidation par atrophie. Cependant cette atrophie n’est pas observée lorsque l’on administre du norgestimate (D.C.I) ; on ne relève alors que des modifications fonctionnelles sécrétoires.

ETUDE CHIMIQUE DES HORMONES SEXUELLES

Composition 

Les dérivés utilisés dans les préparations contraceptives (progestérone, progestagènes, et œstrogènes) appartiennent à la famille des stéroïdes caractérisée par son squelette cyclopentano-perhydro-phénanthrène. Les noms des squelettes de base dérivent des noms des hormones sexuelles :
Oestrane : c’est un œstrogène dérivé de l’œstrone. L’oestrane existe dans le liquide folliculaire et dans l’urine de la femme enceinte. Il est constitué de : 18 Carbones, 1 méthyl en 13.
Androstane : c’est un androgène dérivé de l’androstérone. Il est constitué de : 19 Carbones, 1 méthyl en 10 et en 13.
Prégnane : c’est un progestatif dérivé de la progestérone. Il est formé de : 21 Carbones, une chaîne à 2 carbones en17.

Structure des hormones sexuelles

Les hormones sexuelles sont partagées en 3 groupes : les hormones sexuelles masculines ou androgènes, les hormones féminines ou œstrogènes et les hormones de grossesse ou progestatif.

Les hormones féminines

L’œstradiol est une importante hormone sexuelle féminine. Elle a été isolée, pour la 1ère fois, à la suite de l’extraction de quatre tonnes d’ovaires de truies, ce qui fourni seulement quelques milligrammes de stéroïdes pur. L’œstradiol est responsable des caractères féminins secondaires et participe au contrôle du cycle menstruel.
L’œstrone joue un rôle métabolique en tant qu’œstrogène et dont l’existence après la ménopause témoigne de la conversion des androgènes.

DIFFERENTES FORMES DE CONTRACEPTION ORALE [27] [34]

Contraception orale combinée

Elle est de loin la plus utilisée. Elle associe un œstrogène (l’éthinylestradiol), et un progestatif (le plus souvent dérivé de la Nor 19 testostérone). On distingue :
– les pilules combinées monophasiques classiques ou oestroprogestatifs normodosés :
Tous les comprimés sont identiques, œstrogène et progestatif dosés dans les mêmes proportions, l’œstrogène est généralement dosé a 50µg, et parfois le dosage du progestatif varie ;
– les oestroprogestatifs minidosés ou minipilules : les pilules combinées simples : elles contiennent entre 30 et 40µg d’œstrogènes. Ceci est considéré actuellement comme la dose minimale pour bloquer l’ovulation. Le progestatif varie suivant la pilule ;
Exemple : MINIDRIL (lévonorgestrel 0,150mg, Ethinylestradiol 0,030mg)
les pilules combinées biphasiques : elles ont été conçues pour supprimer les petits saignements apparaissant avant la fin de la plaquette. Au cours du palier on augmente le dosage, soit du progestatif, soit du progestatif et de l’œstrogène ;
Exemple : ADEPAL contient 7 comprimés blancs (lévonorgestrel 0,150mg, Ethinylestradiol 0,030mg) et 14 comprimés rose orangé (lévonorgestrel 0,200mg, Ethinylestradiol 0,040mg)
les pilules combinées triphasiques : appelées pilules de troisième génération, elles améliorent la tolérance du fait d’une meilleur connaissance du cycle physiologique de la femme. La dose totale d’œstrogène par cycle est inférieure à celle des pilules monophasiques classiques. La dose de progestatif est augmentée lors des paliers.
Exemple : TRINORDIOL contient 6 comprimés enrobé brique (lévonorgestrel 0,050mg, Ethinylestradiol 0,030mg), 5 comprimés enrobés blancs (lévonorgestrel 0,075mg, Ethinylestradiol 0,040mg) et 10 comprimés enrobés jaunes (lévonorgestrel 0,125mg, Ethinylestradiol 0,030mg)

contraception orale séquentielle

Elle est peu utilisée ou de manière ponctuelle. Dans cette méthode l’œstrogène n’est administré que durant les premiers jours du cycle et associé au progestatif les jours suivants.

Contraception orale progestative

Elle se compose :
– des micropilules : il s’agit de progestatifs à très faible dose administrés de façon continue, sans interruption. Les troubles du cycle sont fréquents; pour pallier ces inconvénients, il a été proposé d’ajouter un progestatif plus dosé pendant les dix derniers jours du cycle ;
– les progestatifs à forte dose en discontinu : administrés à dose thérapeutique pendant 20 jours (à partir du cinquième jour du cycle) ou 15 jours (à partir du dixième jour du cycle si les cycles sont longs), ils sont contraceptifs. Ils ne doivent être utilisés ainsi que lors du traitement d’un état pathologique.
Remarque : A côté des contraceptifs oraux, on peut signaler l’emploi des formes injectables :
– les progestatifs injectables : il s’agit de progestatifs retards, injectables à dose élevée. L’utilisation du système de libération du stéroïde à des taux bas et constants voit le jour et permet d’obtenir ainsi une contraception de longue durée jusqu’à 5 ans. Il peut s’agir d’injections de stéroïdes encapsulés dans les micropilules biodégradables assurant une durée d’action de 1 à 2 ans grâce à une diffusion stable et prolongée du stéroïde ;
Ainsi on est amené à parler de climat hormonal d’une pilule suivant la prédominance d’un composant. On distingue :
le climat oestrogénique : elles contiennent un plus grand pourcentage d’œstrogènes ;
le climat progestagénique : elles ont une plus grande proportion de progestatifs, ou en sont exclusivement constituées, comme c’est le cas des micropilules ;
le climat mixte : la proportion d’œstrogène et de progestatifs constituant les pilules est semblable. Ces trois climats de la pilule ont été créés dans le but de l’adapter à la physiologie propre à chaque femme, voire à une éventuelle pathologie. C’est pourquoi l’on dit que la pilule n’est pas uniquement une méthode contraceptive, car parfois aussi elle guérit ou équilibre certains troubles hormonaux.

LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONTRACEPTIFS ORAUX 

Avantages

En plus de l’action contraceptive qui intervient sur la diminution du risque de mortalité lié à la grossesse qui est particulièrement nette dans les pays non industrialisés, des effets bénéfiques sont observés :
– la régularisation du cycle menstruel ;
– la réduction de l’abondance des règles ;
– l’atténuation de la dysménorrhée et du syndrome prémenstruel représente un plus appréciable ;
– il s’agit d’un traitement efficace de la dystrophie ovarienne qui met les ovaires au repos ;
– les différentes études épidémiologiques démontrent un certain rôle protecteur vis-à-vis des infections génitales hautes, parce que les modifications de la glaire cervicale gênent la propagation des germes vers les voies génitales hautes ;
– le rôle protecteur contre les grossesses ectopiques ;
– le rôle protecteur sur les mastopathies bénignes, et surtout sur le cancer de l’endomètre et de l’ovaire.

Inconvénients

Il s’agit de :
– la prise de poids : elle est limitée à un ou deux kg avec les dosages actuels. Les œstrogènes ont une action stimulante sur l’appétit, les progestatifs une action anabolisante ;
– les mastodynies s’observent avec les pilules à climat oestrogénique et les micropilules qui créent un état d’insuffisance lutéale ;
– les candidoses vaginales sont plus fréquentes sous contraception orale ;
– les états nauséeux sont assez fréquents en début de traitement et disparaissant en quelques semaines généralement. Ils semblent liés à la composante estrogénique ;
– les vertiges et céphalées : ils apparaissent dans 20 à 30% des cas. pour les éviter, il conseiller de prendre les pilules avant le coucher ;
– les oestrogestatifs passent dans le lait, mais les doses ingérées par le nouveau-né sont très faibles : 1/1000 et 1/5000 des doses de progestatifs et d’œstrogènes ingérées par la mère.

INDICATIONS MEDICALES DES CONTRACEPTIFS ORAUX

Outre la décision personnelle de contraception, des indications médicales sont préconisées lorsque la grossesse est contre-indiquée :
– les cardiopathies sévères : la grossesse peut-être nocive par le bouleversement hémodynamique et humoral qu’elle détermine ;
– l’insuffisance respiratoire : est une indication majeur, car l’accouchement peut provoquer une décompensation brutale et grave ;
– l’atteinte rénale : les glomérulonéphrites chroniques, la néphrose lipoïdique, les anomalies congénitales sont une indication des contraceptifs, car dans ce cas la grossesse est nocive en raison des risques vasculorénaux ;
– le diabète peut-être révélé ou aggravé par une grossesse. De plus la mortalité fœtale est élevée chez les mères diabétiques (35 à 55%) ;
– les psychoses et les névroses peuvent également être des indications de contraception en raison d’arguments surtout familiaux et sociaux ;
– les états cancéreux : dans le cancer du sein et les hémopathies malignes la grossesse entraîne une poussée évolutive ;
– les indications fœtales : la contraception est utilisée en cas de risque pour l’enfant d’une tare héréditaire ou d’une atteinte congénitale ;
– l’herpes génital évolutif.

UTILISATION DES CONTRACEPTIFS ORAUX DANS CERTAINS CAS PARTICULIERS

Dans le cas de l’adolescente 

Les contraceptifs oraux sont prescrits dans les cas suivants :
– dans le traitement de certaines acnés ;
– pour la régularisation du cycle menstruel ;
– pour la contraception.
Cependant, les œstrogènes contenus dans les pilules, accélèrent le processus d’ossification, et le blocage du cartilage de conjugaison en cas de croissance non achevée. Il paraît alors normal d’éviter les oestroprogestatifs chez la très jeune fille, afin d’éviter un arrêt prématuré et irréversible de la croissance.
Les oestroprogestatifs minidosés et les progestatifs purs, empêchent l’évolution de l’utérus mais leur indication reste exceptionnelle. Les oestroprogestatifs normodosés provoquent un état de carence oestrogénique. La taille de l’utérus diminue de façon variable, mais généralement réversible à l’arrêt de la prise.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : GENERALITES
A- GENERALITES SUR LES CONTRACEPTIFS
I. DEFINITION
II- HISTORIQUE
III-RAPPEL DE LA PHYSIOLOGIE DU CYCLE MENSTRUEL
1- Cycle utérin
2- Cycle ovarien
3- rôle du cerveau et le système de feed back
IV- DIFFERENTES METHODES DE CONTRACEPTION
1- Méthodes masculines
2- Méthodes féminines
V- MECANISME D’ACTION DES CONTRACEPTIFS ORAUX
VI- ETUDE CHIMIQUE DES CONTRACEPTIFS ORAUX
1- Composition
2- Structure des hormones sexuelles
VII- DIFFERENTES FORMES DE CONTRACEPTION ORALE
1- Contraception orale combinée
2- contraception orale séquentielle
3- Contraception orale progestative
VIII- LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONTRACEPTIFS ORAUX
1- Avantages
IX- INDICATIONS MEDICALES DES CONTRACEPTIFS ORAUX
X- UTILISATION DES CONTRACEPTIFS ORAUX DANS CERTAINS CAS PARTICULIERS
1- Dans le cas de l’adolescente
2- Contraception après 40 ans
3- Post abortum
4- Post partum
XI- CONTRES INDICATIONS
1- Contre-indications absolues
2- Contre-indications relatives
XII- PRECAUTIONS D’EMPLOI ET SURVEILLANCE
XIII- INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES INHIBITRICES
B- PLANIFICATION FAMILIALE AU SENEGAL
I. DEFINITION ET HISTORIQUE
II. POLITIQUE DE PLANIFICATION FAMILIALE
1- Objectifs de la politique nationale de PF
2- Composantes des services de PF
3- Cibles de la PF
4- L’organisation du travail
5- Décentralisation et accessibilité des services de PF
6- Qualité des services de PF
7- Système d’information
8- Référence en PF
PARTIE II : NOTION DE CONTROLE DE LA QUALITES DES MEDICAMENTSI- NOTION DE QUALITE
1- L’identité
2- La pureté
3- L’innocuité
4- L’activité
5- L’acceptabilité
6- L’uniformité
7- La biodisponibilité
8- La stabilité
II- LES ETAPES DU CONTROLE DE QUALITE
1- Contrôles des matières premières
2- Contrôles en cours de fabrication
3- Contrôles du médicament fini
4- Etude de la stabilité
III- LA DEGRADATION ET CONSERVATION DES MEDICAMENTS
1- La dégradation
2- La conservation des médicaments
IV- LA DATE DE PEREMPTION
PARTIE III : TRAVAIL PERSONNEL
I- OBJECTIFS
1- Objectifs général
2- Objectifs spécifiques
II- CADRE D’ETUDE
III- MATERIEL
1- Verrerie et réactif
IV- METHODOLOGIE
1- Echantillonnage
2- Inspection physique et visuelle
3- Test de délitement
4- Identification et dosage du ou des principes actifs
V- RESULTATS ET DISCUSSION
1- Echantillonnage
2- Inspection physique et visuelle
3- Test de délitement
4- Indentification et dosage
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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