Généralités
L’éducation, dans le monde entier, est un pilier du développement humain . Cette place et ce rôle sont renforcés de nos jours par les nouvelles tendances qui affectent l’environnement mondial : globalisation, l’émergence de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (NTIC). Le savoir et la connaissance sont ainsi devenus des facteurs essentiels de développement économique d’un pays.
L’organisation des Nations Unies pour l’Education, la science et la culture sous le sigle UNESCO encourage l’éducation à la citoyenneté mondiale depuis le lancement, en 2012. Le Secrétaire général des Nations Unies de l’Initiative mondiale a mis un accent sur l’éducation avant tout. Ce qui a fait de la promotion de la citoyenneté mondiale l’une de ses trois priorités en matière d’éducation.
Elle propose des moyens de transposer l’éducation à la citoyenneté mondiale dans des thèmes et des objectifs d’apprentissage pratiques et tenant compte de l’âge de l’apprenant, qui peut être adaptés aux contextes locaux. Cette proposition lancée en 2012 a été conçue pour servir de document de référence aux éducateurs, aux concepteurs de programmes éducatifs, aux formateurs et aux décideurs, mais elle sera également utile à d’autres acteurs de l’éducation travaillant dans des contextes non formels et informels.
La sociologie de la jeunesse
La sociologie de la jeunesse est un domaine de recherche largement couvert par un grand nombre d’études et d’en quêtes. Toutefois, rares sont les tentatives de synthèse des travaux existants en vue de l’élaboration d’une problématique générale. L’ouvrage d’Olivier Galland répond à ce manque et fournit une argumentation suggestive ainsi que de nombreuses données permettant de caractériser les différentes facettes du processus de construction et d’ajustement qui définit cette période de la vie.
Aujourd’hui, l’entrée dans l’âge adulte résulte d’une combinaison d’attributs directement en prise sur les conditions concrètes de la vie quotidienne. Les données présentées sur la sociabilité et les loisirs des jeunes révèlent l’existence de pratiques quelque peu différentes de celles que l’on observe dans les autres classes d’âge. Les jeunes lisent plus que les adultes, passent plus de temps entre amis et écoutent plus volontiers de la musique. Toutefois, l’évolution des pratiques des jeunes et de l’ensemble de la population est la même. L’auteur repère ainsi trois scansions majeures : le départ de la famille d’origine, l’entrée dans la vie professionnelle et la formation d’un couple. Toutefois l’enchaînement de ces événements n’est ni automatique ni linéaire, et l’on assiste à un brouillage de ces repères et à des décalages qui transforment de plus en plus la jeunesse en un temps d’attente.
L’anomie
Encadré n°1
Historiquement la référence à l’anomie s’est opérée sur le fondement d’une interprétation implicite de la cohésion sociale comme dépendant fondamentalement de règles (sociales), de normes ayant un effet régulateur sur l’organisation sociale, plutôt qu’à partir de la faiblesse des écarts de situations sociales, de l’identité ethnique ou culturelle des individus. Elle présente donc une dimension normative. Ainsi dans l’interprétation durkheimienne, l’anomie signifie un manque de régulation, une dérégulation de la vie sociale et, plus précisément, un état transitionnel d’absence de règles.
Socialisation primaire et Socialisation secondaire
Encadré n°2
On peut distinguer deux âges, deux périodes dans l’enfance, la première, qui se passe presque tout entière dans la famille ou à l’école maternelle, succédané de la famille, comme l’indique son nom ; la seconde, qui se passe à l’école primaire, où l’enfant commence à sortir du cercle familial, à s’initier à la vie ambiante. C’est ce qu’on appelle période de la seconde enfance .
La socialisation
Se définit comme le double mouvement par lequel une société se dote d’acteurs capables d’assurer son intégration (par l’acquisition et l’intériorisation des normes et valeurs dominantes par les individus qui la composent) et d’individus (de sujets) capables de produire une action autonome.
Réseaux sociaux
Encadré n°3
« Le réseau social est un ensemble particulier d’interrelations entre un ensemble limité de personnes, avec la propriété supplémentaire que les caractéristiques de ces interrelations, considérées comme une totalité, peuvent être utilisées pour interpréter le comportement social des personnes impliquées. »(Mitchell, 1969) .
Culture
SelonRalph Linton dans son ouvrage « Le fondement culturel de la personnalité », 1945 « une culture comme le mode de vie d’une société. Ce mode de vie comprend d’innombrables détails relatifs au comportement, mais qui présentent tous certains facteurs communs. Ils représentent tous la réponse normale et attendue de n’importe quel membre de la société à une situation donnée. » Ralph Linton a ajouté que « La culture en tant qu’ensemble fournit aux membres de toute société un guide indispensable pour toutes les circonstances de la vie. Il leur serait impossible, aussi bien à la société elle-même qu’a la famille, de remplir efficacement leur fonction sans cette culture. Le fait que la plupart des membres d’une société aient l’habitude de réagir à une situation donnée d’une façon donnée, permet à quiconque de prévoir leur comportement, sinon avec une certitude absolue, du moins avec une forte probabilité. Cette prévisibilité est une condition préalable à toute vie sociale organisée. » .
Un citoyen
Dans l’Antiquité gréco-romaine, époque qui voit naître la notion de « citoyen », le citoyen est celui qui a des droits et des devoirs vis-à-vis de la communauté à laquelle il appartient, ce statut n’inclut pas, à l’époque, les étrangers, les esclaves ni même les femmes ou les enfants. Cette notion va évoluer au fil du temps et s’élargir à tous.
En France, par exemple, c’est la Révolution Française qui va permettre aux « sujets » français de devenir des « citoyens » français, et cela grâce à la République qui « requiert davantage la Monarchie, la vertu civique, l’adhésion active de chacun ». De plus des courants de pensée comme la philosophie des Lumières (pour la France) et la création de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (d’ailleurs intégrée à la constitution de la Ve République), vont donner un sens plus large à cette notion complexe, en rappelant notamment que « les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU TERRAIN ET DES OUTILS
CHAPITRE I : ÉTAT DES LIEUX
CHAPITRE II : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
CHAPITRE III : CADRAGE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIÈME PARTIE : EXPLICATION DE LA PROBLÉMATIQUE ET VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES
CHAPITRE IV : L’IMPACT NEGATIF DE LA DEFAILLANCE DE LA SOCIALISATION PRIMAIRE SUR LE COMPORTEMENT DES JEUNES
CHAPITRE V : LA REVOLUTION TECHNOLOGIQUE ET LES MUTATIONS GENERATIONNELLES CONSTITUENT DES FACTEURS FAVORISANT A CETTE PENSE DE L’ETHIQUE
TROISIEME PARTIE : SUGGESTION ET APPORTFORMULER DES MESURES DE PROTECTION ET UNE RECOMMANDATION SUR LES MOYENS A METTRE EN OEUVRE POUR JUGULER CES RISQUES.
CHAPITRE VI : REMETTRE L’ORDRE ET MOTIVER LES CIBLES (JEUNES) A S’ADAPTER AUX NOUVELLES REGLES ETABLIES EN SYNERGIE AVEC LA NOUVELLE TECHNOLOGIE ET DE LA COMMUNICATION.
CHAPITRE VII : QUELLE INNOVATION VA-T-ON APPORTER POUR QUE LA CITOYENNETE SE REFLETE A TRAVERS LE NTIC?
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE