Nombres des infrastructures et populations par Fokontany dans la CUA

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Le type d’infrastructures d’AEP :

Le choix du mode d’approvisionnement en eau potable dépend aussi bien des conditions physiques (ressources en eau disponibles, topographie, etc.) du milieu que des données démographiques et économiques. Ainsi, les technologies les plus fréquemment rencontrées sont :
Les systèmes d’adduction d’eau potable gravitaire (AEPG) ou par pompage (AEPP) qui sont généralement construits dans les zones desplateaux, où le captage des sources, la dérivation de rivières ou encore l’exploitation desnappes souterraines sont possibles.
Les puits et les forages équipés des pompes à motricité humaine (PPMH/ FPMH) qui sont construits généralement dans les zones sédimentaires où l’eau souterraine constitue la principale ressource en eau disponible. Pour des raisons économiques, les puits peuvent être également réalisés pour alimenter des villages à faible population des zones des plateaux.
Le pipeline est un cas particulier de système AEPP du fait de sa grande envergure (centaine de kilomètres).
L’AEPP est l’infrastructure mise en place sur Tanà ville sous forme des branchements particuliers (BP), bornes fontaines(BF), blocs sanitaires(BS) et bassins lavoirs(BL).
La JIRAMA est la société productrice de l’eau potable qui fait la convention avec le Ministère de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement pour la distribution d’eau potable à la population avec des normes exigées en qualités et uantitésq ; Cette mission est appelée une Gérance. Elle exploite le lac de Mandroseza et la ivière de l’Ikopa pour alimenter les besoins de la population dans la CUA.
La gérance : c’est un contrat de Délégation de gestion du service public par lequel un Maître d’ouvrage charge un tiers, contre rémunération, dela réalisation des activités techniques et commerciales nécessaires au bon fonctionnement d’un service public d’eau potable ou d’assainissement. Le Maître d’ouvrage conserve tous les risques techniques et commerciaux inhérents à ces activités, y compris la responsabilité et le financement des investissements de renouvellement et d’extension du réseau.(Selon le décret n°2003/193)
La qualité des eaux à la consommation humaine :
Les normes
Pour être consommée, l’eau doit répondre à des critères de qualité très stricte fixée par des normes de potabilité. Les critères d’eau propre à la consommation sont variables d’un pays à un autre.
Selon l’article 38 du code de l’eau malgache, « l’e au destinée à la consommation humaine doit répondre à des normes organoleptiques, physico-chimiqueset bactériologiques» fixées par le décret N° 2003-635 du 15 juin 2004, dans la page suivante. (Monsieur le directeur de DGRE)
Donc, l’eau est dite « potable » quand elle obéit à ces normes requises par voie réglementaire pour minimiser ou éviter l’atteinte des maladies d’origine bactérienne à court terme, et parasitaire à long terme.
A part lescaractères physiques, il existe plusieurs  éléments chimiques et des micro-organismes dans l’eau.
Mais on teste quelques éléments caractériséspardeuxvaleurs : une « limite souhaitable » et une « limite absolue ». Les paramètres de base se divisent en généralne 3 catégories dont :
– Paramètres organoleptiques
– Paramètres physico-chimiques
– Paramètres bactériologiques
Ils portent essentiellement sur :
Les paramètres organoleptiques : l’eau doit être limpide, et ne doit présenter ni saveur ni odeur désagréable.
Les paramètres physico-chimiques : les substances chimiques autres que les sels minéraux font l’objet de normes très sévères. Certaines substances sont dites indésirables ou « toxiques ».
Les substances indésirables sont tolérées tant qu’elles restent inférieures à un certain seuil : le fluor, les nitrites, les nitrates, les sulfates etc…
Lessubstances toxiques : le plomb et le chrome en font partie, les teneurs tolérées sont extrêmement faibles.
Les paramètres microbiologiques : l’eau ne doit contenir ni coliformes totaux, ni streptocoques fécaux, nicoliformes thermo-tolérants(EscherichiaColi) et ne doit contenir plus de 2 par 20ml pour le clostridium sulfito-réducteur.
L’eau n’est pas conforme aux normes si l’un de ces paramètres n’est pas respecté alors un traitement de l’eau doit être obligé.

Traitement des eaux :

Pour rendre l’eau potable, on lui applique des traitements variés qui obéissent tous au même principe : éliminer les éléments non conformes dansl’eau, selon la qualité des eaux brutes.(Dans le Cours amélioration de la qualité del’eau, Monsieur RAKOTOMANGA Jeannot)
Types de traitement :
On distingue 3 catégories de traitement : A1, A2, A3.
A1 : traitement physique simple et désinfection pour les eaux conformes chimiquement.
A2 : traitement physico- chimique normal et désinfection (dégrillage- tamisage, coagulation – floculation, décantation, filtration, et chloration) pour les eaux turbides et riches en matières organiques.
A3 : traitement physico- chimique poussé avec affinage et désinfection pour les eaux polluées.
Définitions et objectifs des étapes de traitement :
Le dégrillage :
Dès la prise d’eau, l’eau passe à travers des grill es pour arrêter les corps flottants et les gros déchets comme les plastiques,…
Le tamisage :
C’est un filtrage plus fin, à travers des tamis des tinés à arrêter les déchets plus petits.
La clarification :
Elle permet de rendre l’eau limpide en la débarrassant des Matières En Suspensions (MES) et des Matières Organiques (MO) ou colloïdales qu’elle contient.
La clarification est composée de trois étapes : Coagulation –floculation, Décantation et Filtration. *La coagulation est un traitement chimique, elle se fait par injection dans l’eau d’un réactif chimique de charge positive appelé coagulant qui déstabilise les colloïdes ou matières organiques par neutralisation de leur charge négative. Exemple de coagulant : Le sulfate d’alumine
*La floculation est le regroupement des colloïdes déstabilisés sous forme de flocs décantables.
*La décantation : Les flocs plus gros et plus lourds sont envoyés dans des bassins de décantation où elles se déposent au fond par gravitaire.
*La filtration : L’eau décantée est envoyée dans des bassins filtrants à travers des couches de sable, de graviers et / ou de charbon actif, ou à travers une membrane filtrante.
La filtration a pour but d’éliminer les flocs résiduels c’est-à-dire non décantables. L’eau filtrée n’est pas potable, elle contienne encore des bactéries.
La désinfection :
La désinfection est l’élimination des germes pathogènes dans une eau physico chimiquement conforme à la norme de potabilité. Elle se fait par ajout de réactif appelé désinfectant qui réagit aussi sur les matières organiques, sur les matières azotées contenues dans l’eau.
L’ajout de chlore détruit les dernières bactéries temaintient une bonne qualité de l’eau tout au long de son stockage ou de son parcours dans les canalisations à cause de sa rémanence.
Le chlore est un oxydant très actif réagissant avecde nombreux de molécule organique ou composé minéraux.
Le contrôle de la désinfection est réalisé par la mesure du chlore résiduel.
On a différents types du chlore résiduel :
Chlore résiduel libre : chlore existant dans l’eau à la fin d’une période de contact déterminer et qui peut réagir chimiquement et biologiquement comme acide hypochloreux.
Chlore résiduel combiné : c’est la partie du chlorerésiduel total dans l’eau à la fin d’une période de contact donné et qui réagit chimiquement et biologiquement comme chloramine.
Chlore résiduel total : c’est la quantité totale dechlore libre et combiné subsistant après le temps de réaction normale de l’eau à la chloration. (Dans le Cours désinfection Madame Monique année 2015)
Les modes opératoires pour avoir les résultats physico-chimiques :
Echantillonnage pour l’analyse:
Pour l’étude qualitative des eaux produisent par la JIRAMA, des prélèvements ont été réalisés au niveau du réservoir de stockage, de conduite etdans quelques BF.
Les échantillons d’eaux sont prélevés dans des récipients bien propres ; Afin de mesurer les paramètres physico-chimiques à savoir la température, la conductivité, la turbidité, le pH, la dureté totale (TH), la dureté calcique (TH ), le chlorure, le fer, le TA, le TAC, les matières  organiques, l’ammonium, les sulfates, les nitrites et les nitrates.
Mode opératoire
L’analyse physico-chimique permet d’avoir les carac téristiques d’une eau facilitant ainsi la recherche du mode de traitement correspondant. Elle a été faite au laboratoire de la JIRAMA Mandroseza.
Les paramètres physiques :
Les analyses physiques sont effectuées à l’aide des instruments de mesure et lecture directe des résultats.

Le pH : (Le potentiel hydrogène)

Le pH ou potentiel hydrogène mesure la concentration en ion H+ d’une solution. Avec le pH, on peut avoir trois types d’eaux ; eau acide, eau neutre, et eau basique
– Une eau à pH inférieur à 7 est dite acide
– Une eau à pH égal à 7 est neutre
– Une eau à pH supérieur à 7 est dite une eau basique Le pH a été mesuré à l’aide d’un pH-mètre ou un ionomètre.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I. Etudes préliminaires
I. Système d’approvisionnement en Eau potable ou « Système d’eau »
II. Besoin en eau
III. Les normes d’infrastructures d’AEP
IV. Nombres des infrastructures et populations par Fokontany dans la CUA (année 2015)
V. Présentation de la zone
VI. Le type d’infrastructures d’AEP
VII. La qualité des eaux à la consommation humaine
1. Les normes
2. Traitement des eaux
3. Etudes expérimentales
Partie II. methodes et materiels de gestion des infrastructures d’aep de la cua
I. Mode de gestion d’infrastructure d’AEP
1. Hiérarchisation de gestion d’infrastructure d’AEP
2. Les rôles des différentes responsables
II. Les outils de Gestion
III. Les formes d’infrastructures
1. Les affiches sur chacune des infrastructures
2. Les dépenses obligatoires par l’association
Partie III. Problématiques et recommandations de gestion d’infrastructure d’AEP dans la CUA
I. Problématiques de gestion d’infrastructure d’AEP dans la CUA
II. Recommandation de gestion d’infrastructure d’AEP dans la CUA
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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