Niveau d’information des cliniciens vétérinaires enquêtés sur le bien-être animal 

Douleur comme composante du bien-être animal

L’absence de douleur est un des principes fondamentaux du bien-être animal énoncés par FARM ANIMAL WELFARE COUNCIL, par conséquent toute douleur sur l’organisme d’un animal serait une atteinte à son bien-être.
La question de la douleur animale apparaît néanmoins, comme une question technique qui relève en priorité de l’expertise des sciences de la nature et de la médecine vétérinaire sur les modalités de survenue, de prévention et de traitement (LENEINDRE, 2009).
En réalité, la douleur, qui est définie comme « une expérience sensorielle et émotionnelle, aversive déclenchée par une atteinte réelle ou potentielle qui provoque des réactions motrices et végétatives protectrices, conduit à l’apprentissage d’un comportement d’évitement et peut modifier le comportement spécifique de l’espèce y compris le comportement social» (Le BARS, 2010). Elle joue un rôle d’alerte déclenchant chez l’animal une stratégie d’esquive, donc en absence de la douleur, les animaux seraient exposés à souffrir voir à mourir prématurément.
Si l’on admet que le bien-être d’un animal est fonction de ses expériences antérieures bonnes ou mauvaises, alors la douleur a évidemment un impact direct sur le bien être animal, dans la mesure où elle survient en même temps qu’une expérience négative et qu’elle lui survit. Inversement, dans la mesure où elle permet à l’animal d’adopter une stratégie d’esquive pour éviter que ses expériences négatives ne se reproduisent à l’avenir, la douleur améliore le bienêtre de l’animal à l’échelle de sa vie (Phillips, 2009).
Plusieurs interventions douloureuses pratiquées sur les animaux d’élevage entraînent une modification physique (castration, exérèse, écornage) dont l’objectif est d’une part d’empêcher les animaux de se blesser ou d’en blesser d’autres et par conséquent de favoriser le bien-être de ces animaux vivant ensemble (Phillips, 2009). D’autre part, ces interventions ont pour objectifs de soulager les animaux des pures souffrances que leur organisme peuventsubir et qui altèrent leur état de santé voir leur productivité.
Le bien-être d’un animal peut être défini par son état de confort, les animaux devraient pouvoir vivre en harmonie avec leur environnement, bénéficier d’une couverture adéquate de leurs besoins physiques, médicaux et comportementaux, et ne pas subir des douleurs ou des souffrances inutiles ou excessives (OIE, 2010).Ainsi, toute la population animale est soumise à un traitement douloureux dans le seul but de protéger une partie de cette population contre des risques plus graves.
Par ailleurs, la douleur est une sensation désagréable, et une expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans des termes impliquant une telle lésion (Le Bars, 2002). Elle est donc nocive, c’est une sensation que tout être vivant cherche à éviter ou s’efforce de contenir dans des limites tolérables (Vallat, 2009). Par conséquent, la douleur provoque alors chez un animal donné des émotions négatives indiquant une atteinte au bien-être de ce dernier.
Enfin, nous pouvons ajouter que, si plusieurs disciplines s’intéressent à la question de la douleur animale dans le champ des sciences humaines et sociales, c’est parce qu’elle ne concerne pas seulement les animaux, mais aussi les propriétaires des animaux, qui dans certains cas considèrent leurs animaux comme leur proche voire des membres de leur famille.

Douleur animale

Définition de la douleur animale, origine et évolution

Définition

La première définition de la douleur a été établie au début du XX ème siècle. Elle a été mise en forme par Sherrington, un des premiers spécialistes de neurosciences à se pencher sur cette question de la douleur. Il assimilait la douleur à un pendant psychique qui mène à un reflexe impératif de protection (Steux, 2003). De façon générale, on limitait la douleur à une réponse motrice qui conduisait la personne à retirer la ou les parties du corps susceptibles d’être endommagées.
Ce n’est qu’en 1976 que l’IASP (International Association for the Study of Pain), donne une définition plus explicite de la douleur. Elle la définissait comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, décrite en termes évoquant une telle lésion » (Steux, 2003).
Cette définition ne peut être appliquée telle quelle àl’animal car à la différence de l’Homme, l’animal ne peut pas rapporter les caractéristiques qualitatives ou quantitatives de son expérience sensorielle et émotionnelle. La définition de la douleur animale nécessite donc d’être complétée et adaptée par des éléments descriptifs comme l’ont fait Molony etKenten 1997.Pour eux, «la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à la perception par l’animal d’un dommage tissulaire ou de l’existence du risque d’un tel dommage. Cette expérience modifie la physiologie et le comportement de l’animal de façon àfavoriser la guérison et à réduire la probabilité de renouvellement du dommage» (Molony et al.,1997).
Cette définition met en avant le fait que la douleur est un signal d’alarme pour l’animal qui lui permet de réagir face à des dommages qui pourraient altérer sa santé. En d’autres termes, la douleur est comme une ‘’fonction biologique’’ fondamentale dont le rôle est de favoriser la survie de l’animal. Elle induit des comportements et des modifications physiologiques qui permettent à l’animal de diminuer les causes ou de réduire les conséquences des dommages corporels.
Ainsi, la définition initiale de la douleur donnée par l’IASP a été modifiée afin de proposer une formulation plus adaptée aux capacités des animaux : désormais «La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle, aversive déclenchée par une atteinte réelle ou potentielle qui provoque des réactions motrices et végétatives protectrices, conduit à l’apprentissage d’un comportement d’évitement et peut modifier le comportement spécifique de l’espèce y compris le comportement social » (Le Bars, 2010).

Perception de la douleur animale

Dans le passé, les praticiens et les chercheurs avaient des points de vue largement basés sur la croyance plutôt que sur des preuves empiriques, que les animaux ne ressentent pas la douleur de la même manière que les humains. Warbasse (1910), dans la préface de son livre montre que la douleur est mentale, qu’elle dépend en grande partie de l’intelligence du sujet, et que probablement les animaux ne ressentent pas la douleur comme nous le faisons. La plupart des réactions des animaux ne sont que des réflexes inconscients » (Coleman, 2009).
Actuellement les données disponibles sur cette question indiquent que la population est globalement soucieuse du bien être animal et plus particulièrement de protéger les animaux contre la douleur. L’opinion publique considère que les animaux ne doivent être exposés inutilement à la douleur, mais les croyances sociales relatives à la douleur sont mal connues.
Coleman et Hay (2005) ont examiné l’attitude du public à l’égard de l’expérimentation animale et ont conclu que « les animaux sont généralement perçus comme dotés d’une vie émotionnelle comparable à celle de l’homme, quoique moins complexe».
Les personnes qui travaillent avec les animaux estiment généralement que ces derniers sont sensibles à la douleur, mais un nombre non négligeable d’entre elles croient aussi que les animaux ressentent la douleur moins intensément que l’homme. Environ, 70% des opérateurs d’élevage interrogés sont en désaccord avec l’affirmation selon laquelle « les animaux (porcs ou poules pondeuses) ne ressentent pas la douleur comme l’homme » tandis que 7% seulement y adhérent (Coleman, 2009).
Lors d’une enquête menée dans les facultés de zootechnie de plusieurs universités américaines pour déterminer les attitudes du personnel enseignant à l’égard du bien-être animal, il est apparu que 97% des enseignants estiment que les animaux ne doivent pas être exposés inutilement à la douleur ni à d’autres émotions négatives telles que la soif, la faim, lapeur ou la détresse(Heleski et al., 2006).
Une étude réalisée par Heleski et Zenella (2006) révèle que prés de 60% des étudiants en médecine vétérinaire aux Etats Unis adhérent à l’énoncé selon lequel « les animaux d’élevage ressentent la douleur à peu prés comme l’homme » ; le même résultat a été rapporté par Adjé (2011), dans son étude réalisée auprès des étudiants, enseignants et personnel administratif et technique de l’EISMV de Dakar. Onze pourcent (11%) des vétérinaires néo-zélandais étaient en désaccord avec l’énoncé : « les animaux doivent être traités contre la douleur au même titre que l’homme » et 11% désapprouvaient l’énoncé « je ne traite la douleur que si les propriétaires des animaux sont prés à payer pour cela. » (Coleman, 2009). Ces résultats montrent qu’une proportion minoritaire mais non négligeable de ne considèrent pas la douleur animale comme une priorité.
Church (2000) affirme dans une étude, que les déclarations suivantes sont des énoncés généraux tenus par la plupart des vétérinaires :
– Une chirurgie abdominale ou une chirurgie du rachis lombaire et thoracique est moins douloureuse chez les animaux que les équivalentes procédures chez les humains, parce que les animaux n’ont pas besoin de leurs muscles abdominaux pour le soutien postural et que la posture debout humaine exige une plus grande utilisation des muscles lombaires et abdominaux.
– Une chirurgie thoracique impliquant le sternum est plus douloureuse pour les animaux que les humains. Mais si une approche latérale coopérative est utilisée, l’animal sentira probablement moins de douleur et sera plus susceptible de se déplacer avec un minimum de stress après la chirurgie.
Dans l’étude réalisée à l’EISMV de Dakar, près de 63% des personnes interrogées sont en désaccord avec l’énoncé selon lequel les carnivores, la volaille, les porcs et les ruminants ne ressentent pas la douleur comme l’homme. Ainsi, 37% d’entre eux croient que les animaux ressentent la douleur moins intensément que l’homme au motif que les animaux ont certes la capacité d’éprouver des émotions mais pas à un niveau comparable à celui de l’homme (Adjé, 2011).

Bases anatomiques et physiologiques de la douleur animale

La douleur dépend de l’activation d’un ensemble discret des récepteurs et des voies nerveuses et est généralement suscitée par des stimuli qui sont réellement ou potentiellement nocives.

Récepteurs de la douleur : Les nocicepteurs

Le message douloureux prend naissance au niveau des récepteurs nociceptifs ou nocicepteurs présents dans les zones les plus exposées à des lésions tissulaires : la peau, les muscles, les tendons et les articulations. Ils sont plus rares dans les viscères profonds, sauf le cœur, la paroi artérielle, ou la pulpe dentaire. Ils sont totalement absents dans le cerveau. Ils sont constitués par des terminaisons libres de fibres nerveuses capables d’identifier une stimulation nociceptive et de coder le niveau d’intensité du stimulus (Crisci, 2010).

Types de nocicepteurs

Les nocicepteurs cutanés ont été mieux décrits chez l’homme que chez les animaux et on en distingue 3 catégories (figure 2) :
Mécanocicepteurs ou nocicepteurs mécaniques répondent à la piqûre, au pincement ou à la torsion de la peau avec une décharge qui dure tout le temps de la stimulation, sans adaptation. Leurs champs récepteurs sont larges 1 à 8 cm 2 (Esparza, 2010).
Mécano-thermo-nocicepteurs : Stimulés seulement par des stimuli mécaniques et thermiques suffisamment intenses (pincement, piqûre). Ces mécano-thermo-nocicepteurs représentent 20% des récepteurs nociceptifs cutanés.
Leur champ de réception est large (1 à 2 cm de diamètre)(Boutet, 2010).
Les récepteurs polymodaux sont activés par des stimuli de différentes natures de dommage tissulaire : thermique, mécanique, chimique etc.
Leur champ de réception est de petite dimension. Ils répondent à l’application de stimuli thermiques à condition que l’écart de température corporelle soit assez large (au dessous de 18 °C et au dessus de 45 °C) (Crisci, 2010 ; Rafaa, 2010).
Ces nocicepteurs ont en commun certaines caractéristiques à savoir :
– Un seuil d’activation élevé, plus élevé que les récepteurs sensitifs classiques, pour déclencher un potentiel d’action. Il est considéré que le seuil d’activation de ces récepteurs est assez similaire entre les espèces, alors que le seuil de tolérance serait lui très variable, à l’origine de réponses motrices et végétatives plus ou moins intenses selon les espèces (Enard, 2008) ;
– La capacité à coder l’intensité du stimulus : leur réponse augmente parallèlement à l’intensité du stimulus ;
– Une capacité de sensibilisation : la répétition des stimulations nociceptives diminue le seuil des nocicepteurs et augmente leur activité participant ainsi aux phénomènes d’hypersensibilisation au niveau périphérique (Rafaa, 2010).
Il existe aussi des nocicepteurs profonds, présents au niveau de la capsule des organes pleins, le réseau musculaire des viscères creux, les parois vasculaires, les muscles striés, et les structures péri-articulaires. Ce sont des mécano-nocicepteurs, activés par l’ischémie, la distension et la contraction (Payen, 2002).

Activation des nocicepteurs

L’activation des nocicepteurs se fait par la transformation des stimuli nociceptifs en activité électrique puis par propagation de ces influx à travers le système nerveux sensoriel. On distingue l’action directe de la stimulation nociceptive sur le nocicepteur (lésion tissulaire) et l’action indirecte de la stimulation nociceptive par l’intermédiaire de substances « algogènes » : ces substances endogènes sont libérées suite à la lésion tissulaire, la « soupe inflammatoire » et provoquent à leur tour la libération d’autres médiateurs dont les opioïdes endogènes (Rafaa, 2010).

Médiateurs périphériques

Les stimulations thermiques et mécaniques activent directement les nocicepteurs, alors que les lésions traumatiques, inflammatoires ou ischémiques vont provoquer la libération par les tissus lésés de substances chimiques ou neurotransmetteurs (Mann, 2007; Steux, 2003).
Ces neurotransmetteurs et neuromodulateurs périphériques sont nombreux ; ils sont libérés à partir des tissus lésés, des cellules sanguines (plaquettes, polynucléaires, mastocytes), des macrophages, et à partir des terminaisons des fibres afférentes (substance P, peptide lié au gène de la calcitonine ou CGRP (Calcitonin gene related peptide) (Payen, 2002). Parmi ces substances, on peut citer principalement :
– la bradykinine : elle est la plus connue et la plus étudiée, elle induit une cascade d’effets avec libération des autres médiateurs, augmentation de la perméabilité vasculaire, vasodilatation et chémotactisme leucocytaire ;
– la substance P entraîne une vasodilatation responsable d’un œdème et favorise la libération d’histamine par les mastocytes. Elle est aussi impliquée dans le renforcement et la prolongation de la stimulation douloureuse par relargage au niveau de la lésion et aux environs suite à un réflexe d’axone ;
– les prostaglandines (PG), qui ne sont pas algogènes, sensibilisent les nocicepteurs à l’action d’autres substances (abaissement du seuil d’activation) ;
– les cytokines sont issues des cellules immunitaires. Les interleukines IL1, IL6 et IL8 sont hyperalgésiantes. De plus les IL1 et IL6 favorisent la synthèse de prostaglandines et stimulent la production de NGF (Nerve growth factor) ;
– des peptides opioïdes à l’effet antihyperalgésiant sont rélargués par les cellules immunitaires. En cas de lésion tissulaire et d’inflammation, des récepteurs aux opioïdes (surtout pour les agonistes µ) apparaissent sur les afférences nociceptives. Cesrécepteurs seraient importants pour le contrôle de la douleur.
On retrouve également les ions potassium, hydrogène et l’oxyde nitrique, ainsi que l’histamine et la sérotonine.
Ces substances algogènes responsables de la cascade inflammatoire forment ce qu’on appelle la “soupe périphérique” ou “ soupe inflammatoire” (figure 5). Ces composants n’ont pas la même activité. Ils peuvent stimuler ou sensibiliser les nocicepteurs ou encore agir au niveau du tissu environnant et de la circulation locale en créant un état inflammatoire caractérisé par les quatre signes cardinaux de l’inflammation : chaleur, rougeur, douleur, gonflement (Steux, 2003).

Faisceau spino-réticulo-thalamique (FSRT)

Le FSRT chemine sur la voie paramédiane après décussation et trouve son origine dans les lames profondes VI, VII, VIII. Il chemine dans la moelle épinière parallèlement et médialement au FST dans le cordon ventral : il est nommé système ascendant médial (figure 8) (Caroline, 2004). Ce faisceau se projette à plusieurs niveaux de la formation réticulée (différents noyaux), du tronc cérébral (noyau gigantocellulaire du bulbe rachidien, substance grise périacqueducale et noyau cunéiforme du mésencéphale) ainsi que sur les centres sympathiques. Cette dernière projection explique que certaines réactions végétatives soient observées lors de sensation douloureuse. Le FSRT se termine dans les noyaux thalamiques médians (noyau submédian, noyau centromédian du complexe intralaminaire, et noyau parafasciculaire) (Caroline, 2004). La plupart des neurones de ce faisceau ne vont pas jusqu’au thalamus et s’arrêtent au niveau de la substance réticulée (Enard, 2008). Certaines fibres, après relais, se distribuent vers les structures limbiques, les aires préfrontales, le complexe amygdalien et l’hypothalamus. L’action au niveau du système limbique et de l’hypothalamus est le support neurophysiologique des réactions neurovégétatives et comportementales émotionnelles observées lors d’agression douloureuse de l’individu. Le FSRT est responsable de la transmission de la douleur lente, diffuse et intense. Il contient surtout des fibres C (axones des neurones convergents). Le système ascendant médial est responsable de l’aspect affectif, cognitif et comportemental de la sensibilité douloureuse (Crisci, 2010).
Enfin, il existe deux autres voies mineures qui véhiculent l’information nociceptive, à savoir la voie du faisceau spino-cervico-thalamique et la voie des fibres post-synaptiques des colonnes dorsales qui font toutes deux partie des voies lemniscales (Steux, 2003).

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Table des matières
Introduction
Chapitre I. Bien être animal : définition et perception sociale
I.1. Définition du bien-être animal et sa perception dans la société
I.1.1. Définition
I.2. Profession vétérinaire et bien-être animal
I.1.3. Douleur comme composante du bien-être animal
Chapitre II. Douleur animale
II.1.1. Définition de la douleur animale, origine et évolution
II.1.1.1. Définition
II.1.1.2. Origine et évolution de la notion de ‘’douleur animale’’
II.1.1.3. Perception de la douleur animale
II.2. Bases anatomiques et physiologiques de la douleur animale
II.2.1. Récepteurs de la douleur : Les nocicepteurs
II.2.1.1. Types de nocicepteurs
II.2.1.2. Activation des nocicepteurs
II.2.2. Les fibres afférentes primaires
II.2.3. Médiateurs périphériques
II.2.3.1.Transmission du l’influx nociceptif dans la moelle épinière
II.2.4. Neurones médullaires
II.2.4.1. Neurones nociceptifs spécifiques
II.2.4.2. Neurones nociceptifs non spécifiques
II.2.5. Voies ascendantes
II.1.5.1. Faisceau spino-thalamique (FST)
II.2.5.2. Faisceau spino-réticulo-thalamique (FSRT)
II.2.6. Centres supra-spinaux de la douleur
II.2.6.1.Site principal : thalamus
II.2.6.2. Sites de projection bulbaire et mésencéphalique
II.2.6.3. Hypothalamus
II.2.6.4. Système limbique : complexe amygdalien
II.2.7.Cortex
II.3. Mécanismes de contrôle de la douleur animale
II.3.1. Contrôle médullaire (contrôles segmentaires spinaux)
II.3.1.1. Théorie de «gate control »
II.3.1.2. Système opioïde endogène
II.3.2. Contrôles centraux
II.3.2.1. Contrôles inhibiteurs descendants
II.3.2.2. Contrôles inhibiteurs diffus induits par une stimulation nociceptive (CIDN)
II.4. Conséquences cliniques de la douleur
II.4.1. Conséquences sur le système nerveux autonome
II.4.2. Conséquences neurohumorales
II.5. Classification des douleurs
II.5.1. Classification des douleurs en fonction de la durée d’évolution
II.5.2. Classification des douleurs en fonction des mécanismes à l’origine de la douleur
Chapitre III. Prise en charge de la douleur animale 
III.1. Evaluation de la douleur
III.1.1. Evaluation de la douleur chez les humains
III.1.2. Evaluation de la douleur chez les animaux
III.1.2.1. Critères d’évaluation de la douleur animale
III.1.2.1.1. Critères lésionnels
III.1.2.1.2. Critères comportementaux
III.1.2.1.3. Critères physiologiques
III.1.2.1.4. Critères zootechniques
III.1.2.1.5. Autres critères d’évaluation
III.2. Gestion de la douleur
III.2.1. Modèle de l’approche 3S comme outil de gestion de la douleur animale
III.2.1.1. Les principes
III.2.1.2. Moyens d’action
III.2.2. Moyens thérapeutiques de gestion de la douleur
III.2.2.1. Les opioïdes
III.2.2.2. les Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
III.2.2.3. Anesthésiques locaux
a. Généralités
b. Mécanisme d’action
c. Effets indésirables des anesthésiques locaux
III.2.4. Autres anesthésiques
III.3. Voies simplifiées de la douleur et cibles des principales classes d’analgésiques
III.4. Notion de paliers de douleur
III.5. Gestion de la douleur opératoire
III.5.1. Mise en place de l’analgésie
III.5.2. Exemples de protocoles anesthésiques
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES 
I.1 Matériel
I.1.1 Zone d’étude
I.1.2 Matériel humain
I.2. Méthodes
I.2.1. Description de l’étude
I.2.1.1.. Méthodologie employée
CHAPITRE II : RESULTATS 
II.1. Caractéristiques générales de la population d’étude
II.1.1. Situation et description des cliniques enquêtées
II.1.2. Caractéristiques des cliniciens privés enquêtés
II.1.3. Niveau d’information des cliniciens vétérinaires enquêtés sur le bien-être animal
II.2. Perception de la douleur animale par les cliniciens vétérinaires enquêtés
II.3. Evaluation de la douleur animale par les cliniciens vétérinaires enquêtés
II.4. Prise en charge de la douleur animale par les cliniciens vétérinaires enquêtés
II.5. Moyens thérapeutiques de la prise en charge
II.6. Coût et avantage du traitement de la douleur chez les animaux
CHAPITRE III : DISCUSSION
III.1 Choix de la thématique et de la zone d’étude
III.2. Analyse des résultats
III.2.1. Niveau d’information des cliniciens vétérinaires enquêtés sur le bien-être animal
III.2.2. Analyse des résultats concernant la perception de la douleur animale par les enquêtés
III.2.2.1. Analyse de la perception de la douleur animale par les cliniciens vétérinairesenquêtés
III.2.2.2. Analyse de la perception de la sensibilité spécifique des animaux à la douleur par les personnes enquêtées
III.2.3. Evaluation de la douleur animale par les cliniciens vétérinaires enquêtés
III.2.4. Prise en charge de la douleur animale par les cliniciens vétérinaires enquêtés
III.2.4.1.Utilisation d’anesthésique
III.2.4.2. Moyens thérapeutiques de la prise en charge
III.2.5. Analyse du coût du traitement de la douleur
Recommandations 
Conclusion

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