NIETZSCHE ET LA PROBLEMATIQUE DU LANGAGE

La pensée de la nuance et de l’incompréhension

   Le XIXe siècle représente une ère de troubles et de révolutions dans les manières de penser. C’est une période pendant laquelle nous avons assisté à une production intellectuelle florissante dans tous les domaines de réflexion surtout en philosophie. Elle a marqué l’histoire de la pensée philosophique avec la naissance de nouveaux systèmes. L’apparition de ces nouveaux systèmes a favorisé une certaine propension eue égard à la revendication de la liberté de penser qui peut être expliquée par la multiplicité des points de vue ou par la naissance de systèmes philosophiques parallèles. Dès lors, ce phénomène signe le début d’une opposition entre les différents systèmes successifs qui cherchent chacun à faire prévaloir sa propre conception du monde. Rappelons au passage que ce phénomène a été beaucoup ressenti en Allemagne. « Ce pays des penseurs et des poètes » pour parler comme Karl Masäus (1735-1787) a été pendant longtemps le théâtre d’une confrontation entre plusieurs systèmes philosophiques notamment avec des philosophes comme Schopenhauer, Kant, Hegel, entre autres. Chacun de ces penseurs philosophiques était habité par une volonté manifeste de mettre sur pied un système élaboré et bien structuré. Qu’est-ce qu’un système ? Littéralement, un système peut être défini comme un ensemble d’idées ou de concepts juxtaposés dans un tout unique. Ce tout constitue une unité compacte où les parties constitutives se tiennent comme les anneaux d’une chaine. Partant de cette définition nous pouvons affirmer qu’un système garantisse l’unité interne des concepts mis en jeu. C’est pourquoi la compréhension d’une œuvre systématique nécessite de prime abord une bonne maitrise de cette exigence d’unité sans laquelle le système serait incompréhensible. A ce titre Hegel ne disait-il pas que la philosophie était comme un cercle où il fallait faire le tour pour la comprendre. Cependant, est-ce que cette exigence d’unité exclut les nombreuses contradictions internes auxquelles font face tout système ? En bon philosophe et philologue averti, conscient de la contradiction interne qui se joue dans le système, Nietzsche s’y oppose. Car l’esprit de système répond aux exigences édictées par la pensée commune ; il constitue une limite à la libre pensée. Ainsi il affirme : « Je me méfie de tous les faiseurs de systèmes et m’écarte de leur chemin. L’esprit de système est un manque de probité ». A travers ces lignes, l’auteur remet en cause « l’esprit de système » qui consiste, selon la tradition philosophique, à viser l’unité, l’identité. En réalité, Nietzsche ne croit pas à ces concepts établis par celle-ci. Sur ce, il va procéder à une émancipation de ces formes standardisées de connaissance universelle animée particulièrement par la méfiance. Cette méfiance s’explique par le fait que la pensée systématique telle qu’elle est élaborée fait abstraction des particularités. Or, chez Nietzsche la saisie des particularités de chaque élément du système est essentielle car elle nous permet de saisir la diversité qui existe entre eux. En ne prenant pas en compte le caractère particulier de chacune de ces choses, la conception systématique corrompt la réalité en ce sens qu’elle nous amène à croire à une unité parfaite entre les différents éléments tout en niant leurs particularités. A cet effet, Nietzsche dénonce l’esprit systématique comme un « manque de probité » autrement dit, d’honnêteté. La dénonciation des règles de base de l’architecture de la connaissance va conduire Nietzsche vers un abandon de tous les critères émanant de cette structure. Ainsi nous nous sommes proposé dans cette partie de notre travail de montrer l’impact que ce besoin d’émancipation a eu sur le choix nietzschéen d’adopter une nouvelle forme d’écriture qui bafoue les principes classiques de compréhension philosophique. En réalité, comme le suggère Patrick Wotling, ce choix s’est opéré au milieu de « la revendication appuyée de cohérence et d’unité d’organisation des systèmes de pensée philosophiques ». Nietzsche est un philosophe dont la pensée n’est nullement réductible à « l’empire des preuves et des réfutations ». Son habitude particulière de s’adonner à la philosophie ressemble à une sorte de désinvolture tellement il est animé par une certaine liberté d’agir. Wotling rapporte, dans Nietzsche et le problème de la civilisation, que Nietzsche s’est proclamé ouvertement, dans son ouvrage intitulé Ecce Homo, « Le cas Wagner », §4, d’être « une nuance »: « Malheur à moi, qui suis une nuance ». En quoi consiste-t-elle ? Comme nous l’avons montré un peu plus haut, Nietzsche se distingue des autres philosophes systématiques. Contrairement à ces derniers, sa philosophie exprime non seulement une expérience de pensée particulière mais aussi elle échappe aux critères fixistes du système. Tout d’abord, elle est une expérience de pensée dans la mesure où il nous parle de son propre vécu, de son expérience tirée du monde réel. Il est bon de nous rappeler ici de la différence qui existe entre l’idée et la pensée. L’idée est un produit de l’abstraction, de notre imagination alors que la pensée quant à elle relève de notre interaction avec le monde réel. La philosophie de Nietzsche rend compte de ce second aspect.

L’indépendance de la pensée

   La revendication de la liberté de pensée a toujours été aux yeux de Nietzsche une noble cause à défendre. Ce sentiment de liberté est l’expression d’un besoin fort de détachement visà-vis de l’autorité extérieure. En construisant son entreprise philosophique sur la base d’un travail de destruction et de dénonciation des « anciennes valeurs », Nietzsche s’en est très tôt engagé dans ce combat de libération. Pour rappel, lors de la première date tenue pour la publication de son ouvrage Humain, trop humain en 1878, date qui correspondait avec le jour de la commémoration des fêtes du centenaire de Voltaire, Nietzsche aurait dû annuler la cérémonie de parution de cette œuvre monumentale pour rendre un hommage respectueux et déférent à ce grand philosophe que l’on considérait d’ailleurs comme « un grand seigneur de l’intelligence ». Son admiration pour ce grand philosophe aurait éveillé en lui tout son désir de poursuivre cette revendication jusqu’à se proclamer un « libre esprit ». En s’inscrivant dans une nouvelle perspective qui consiste à renverser tous les acquis hérités de la tradition philosophique, Nietzsche entreprend de mettre en œuvre sa propre vision des choses. Pour ce faire, il va procéder à une analyse critique des procédures de la tradition classique philosophique qui, jusqu’ici, servent de critères à bons nombres de philosophes aussi bien moderne que contemporain. La pensée nietzschéenne s’inscrit plus particulièrement dans l’optique d’une quête de l’indépendance de l’esprit, qui cherche à s’affirmer. L’affirmation de l’esprit passe d’abord par un travail de radicalisation qui s’effectue dans le champ de la réflexion philosophique. En affirmant que le philosophe ne doit pas s’enfermer dans les filets du langage, il envisage déjà à se débarrasser du langage commun des philosophes. Par rapport à l’usage commun du langage philosophique qui s’inspire et s’élabore sur le respect des critères systématiques, Nietzsche inaugure un langage aphoristique et métaphorique qui se fonde sur le non-respect de ces normes. La revendication de la liberté de pensée fait partie tout comme ce nouveau langage mis en place par lui de cette mouvance de dénonciation mais aussi de recherche d’une originalité personnelle. La lutte pour l’indépendance renvoie à un besoin de singularité. Elle est le signe d’une séparation entre Nietzsche et les autres philosophes qui ont accepté volontairement de se soumettre ou de se loger sous les exigences des formes anciennes. Quel est l’impact de ce besoin de liberté dans la philosophie nietzschéenne ? Avant tout intéressons-nous à la définition qu’il donne à ce terme de « liberté de l’esprit ». « J’entends par « liberté de l’esprit » quelque chose de très précis : être cent fois supérieur aux philosophes et autres adhérents de la « vérité » par la sévérité envers soi-même, par la sincérité et le courage, par la volonté absolue de dire non là où un non est dangereux- je traite les philosophes connus jusqu’ici comme de véritables libertins, sous le capuchon de la « vérité », cette femme ». Le terme « liberté de l’esprit » désigne toute attitude dont la visée principale repose sur la délivrance. Le combat pour la libération de la pensée constitue un enjeu capital dans la philosophie nietzschéenne. Loin d’assurer le confort à tout prétendant, la quête de la liberté requiert certaines conditions. D’abord, il faut être courageux. Le courage est une des dispositions premières qui nous permet d’affronter les nombreux obstacles qui se dressent sur notre chemin. Il fait partie des qualités indispensables que nous enseigne Nietzsche à travers ses œuvres. En réalité, aucun combat ne peut être gagné sans cette vertu. Il faut aussi être animé par une volonté de persévérance toujours motivée sans laquelle nous risquons d’abandonner en plein cours notre aventure. La vie de l’homme sur terre présente des défis et des contraintes auxquels il faut faire face pour retrouver la voie de la quiétude. Face à ces nombreux agissements qui sont intrinsèques à la vie et qui malheureusement chamboulent notre bien être en cette vie nous devons apprendre à nous en libérer au risque de voir notre liberté offusquée pour parler comme Descartes. Animé par un désir de renversement de tous les acquis de la tradition philosophique mais aussi de possession de la liberté, Nietzsche en fait le tournant le plus décisif de sa pensée philosophique.

Critique de l’objectivité

   Au début du XVIIe siècle l’Europe a connu dans son histoire un moment glorieux, symbolique, un moment inoubliable qui aura marqué sans nul doute tous les esprits de cette époque et ceux du monde entier. Il s’agit de l’avènement de la science moderne. La naissance de la science moderne a constitué un événement majeur dans l’histoire de l’humanité mais plus particulièrement en Occident où elle a vu le jour. En effet, elle a consisté en une recherche de connaissance objective qui s’appuie fondamentalement sur la conception grecque de la vérité comme système de discours cohérent. La science moderne vise le savoir objectif qui renvoie à la recherche de la vérité chez les Grecs. Elle a marqué un tournant décisif dans la pensée occidentale au point de bénéficier auprès de certaines de ces élites intellectuelles comme Karl Jaspers une apologie « La science moderne est un phénomène dont on chercherait en vain l’équivalent dans toute l’histoire de l’humanité ; elle est propre à l’Occident. La chine et l’Inde n’en ont connu que de vagues prémisses ; quant à la Grèce, nous lui devons nombre d’idées géniales, mais qui sont restées sans rapport entre elles et qui ne sont pas allées plus loin. En quelques siècles, en revanche, voici que l’Occident a donné le signal de l’essor intellectuel, technique et sociologique, entraînant toute l’humanité dans son sillage. Actuellement, ce mouvement connaît une accélération démesurée. » Il ressort de cette analyse que la science moderne est un événement unique qui a eu lieu en Europe et nulle part ailleurs comme le suggère l’auteur. Cependant, malgré le fait qu’elle soit réservée à l’Occident exclusivement d’avoir connu une telle série, il n’en demeure pas moins que son origine ne relève pas de lui. Elle tire son fondement en terre grecque. Partant de la conception grecque de la vérité définie comme système de discours cohérent, la science demeure une théorie pure c’est-à-dire une connaissance purement contemplative. Aux origines communes, la science tout comme la philosophie demeure deux modes de connaissances intrinsèquement liés. Cette liaison entre la science et la philosophie relève selon Platon du fait que la science en tant que connaissance philosophique repose sur la recherche systématique de la vérité. Elle a pour but de parvenir à un savoir véritable. Or, chez Platon le savoir véritable ne peut être saisi qu’en contemplant le monde de l’Idée qui constitue la vraie réalité. De ce fait, la science peut être réduite à une connaissance contemplative en ce sens qu’elle se rapporte à la connaissance objective qui repose sur le monde des Idées. Ainsi pour mieux comprendre cette affirmation platonicienne nous nous sommes proposés de partir de la distinction qu’il a faite du monde sensible et du monde intelligible. Le monde intelligible représente le monde idéal dans lequel s’acquiert la connaissance objective. Il est le reflet de l’Idée conçue par Platon comme l’incarnation de la vérité. Par contre, le monde sensible est celui de l’opinion vouée à l’ignorance ou à l’illusion. Autrement appelé « la doxa », le monde sensible constitue un frein à la vraie connaissance. Ainsi compris Platon nous invite à nous élever au-dessus de ce monde illusoire pour découvrir la vérité qui constitue la seule voie de salut. Ce désir de s’élever vers la vérité hors du monde sensible peut être conçu comme le reflet de l’image des prisonniers que nous dépeint l’allégorie de la Caverne présente dans son ouvrage fameux intitulé La République dans le livre VII. A travers ce mythe, Platon nous enseigne comment l’apparence peut nous induire en erreur en nous reflétant une image trompeuse de la réalité. Des prisonniers se trouvant à l’intérieur de la caverne sont attachés les uns aux autres, immobilisés et destinés à ne voir que l’endroit où ils sont exposés. Cet immobilisme dans lequel ils sont mis les a poussés à croire à la réalité qui se reflétait devant eux. Ainsi ils prirent cette chose comme étant la vérité. Ils se trompaient lourdement. En effet, pour leur faire découvrir la vraie réalité un des leurs fut détaché. Et c’est à ce moment bien précis qu’ils découvrirent la vérité. Symboliquement le mythe de la caverne représente pour nous cette distinction entre le sensible et l’intelligible telle que nous venons de le rappeler ci-dessus. Selon Platon, le monde sensible constitue une entrave à la vérité, il nous empêche de l’atteindre et nous maintient prisonnier d’une réalité illusoire. Par conséquent, nous devons nous en débarrasser pour pouvoir atteindre le savoir véritable. Cette conception idéaliste de Platon qui consiste à faire des objets sensibles un obstacle à la vérité sera reprise par Descartes au XVIIe siècle. En élaborant sa pensée philosophique sur le doute qu’il considère comme étant sa méthode de recherche, Descartes considère que nos sens nous trompent. En effet, les sens nous induisent en erreur parce qu’ils sont mus eux-mêmes par le mouvement. Or, ce qui est mu par le mouvement ne peut tendre vers une connaissance objective et fixe en ce sens que celle-ci doit se révéler indubitable. Du coup, Descartes disqualifie les sens pour se fier à la raison pour tenter de découvrir la vérité. L’assimilation de la science à la philosophie reste marquante dans la genèse de la science moderne au XVIIe siècle. Cette assimilation demeure de plus en plus un tournant décisif dans l’histoire de la pensée occidentale jusqu’au XVIIIe siècle. Ainsi Hegel affirme ceci « Dans tous mes travaux philosophiques, passés et présents, je n’ai jamais eu d’autre visée que la connaissance scientifique de la vérité. » La philosophie de Hegel telle qu’elle est connue désigne un système de totalisation du savoir. L’Idée ou l’Esprit constitue le centre de sa réflexion. Tout comme Platon, Hegel part de l’Idée comme réalité absolue. Mais contrairement à Platon qui considère l’Idée comme une réalité intelligible stable, Hegel souligne que celle-ci malgré son absoluité s’incarne dans l’histoire. Elle constitue le moteur de l’histoire car c’est à travers son mouvement dialectique que naissent toutes les choses du monde. Ainsi la philosophie hégélienne vise l’absoluité de la connaissance qui se traduit par l’unité du savoir. D’où le sens de l’universalité du savoir dont se propose l’Idée. En parlant de connaissance scientifique de la vérité, Hegel rend compte de ce rapport qui existe entre la science et la philosophie. La connaissance scientifique vise l’objectivité, la vérité, l’universel, etc. En se ramenant à l’Idée ou plus exactement à une connaissance véritable et objective, la science peut être conçue comme un savoir dont la visée principale est l’étude des premières causes ou des premiers principes. C’est dans ce sens qu’Aristote parle de science. Elle doit viser la totalité du savoir qui s’exprime à travers l’unité, l’unité du savoir tel est le but fondamental de la science. Par conséquent, le savoir scientifique peut être distingué de toutes les autres formes de connaissances telles que l’opinion, entre autres. Cette opposition entre la science et l’opinion a été inaugurée par Platon qui fut le premier philosophe à l’avoir entreprise. Selon lui, la science relève du domaine de la connaissance abstraite et vise la vérité c’est-à-dire l’objectivité alors que l’opinion ressort de l’illusion dans la mesure où elle ne reflète qu’une vérité partielle. Dès lors nous pouvons apercevoir une distinction entre l’objectif et le subjectif qui sera déterminante dans l’histoire de la science moderne et qui marque la subordination du subjectif à l’objectif. En effet, malgré ces origines grecques la science moderne se veut d’être autonome, indépendante. De l’antiquité au XVIIe siècle, la science était intrinsèquement liée à la philosophie considérée au temps comme étant « la servante de la théologie ». Sous ce rapport, la science tout comme la philosophie se réduisait à l’autorité de l’Eglise qui détenait les pouvoirs dans tous les domaines respectifs aussi bien philosophique, politique que scientifique, entre autres. Par ailleurs, l’autorité de l’Eglise vis-à-vis de la science plus particulièrement va s’amoindrir de plus en plus avec l’avènement de la physique moderne et l’astronomie. Le développement de ces deux domaines d’activité aura marqué sans nul doute l’indépendance de la science longtemps confisquée par le pouvoir autoritaire de l’Eglise. Dans la même perspective, la science moderne va opérer une rupture d’avec la conception grecque de la science. Contrairement à la pensée grecque qui réduisait la science à une théorie pure c’est-à-dire à une connaissance purement théorique, autrement dit désintéressée, la science moderne ne vise pas seulement à comprendre le monde mais aussi à le maîtriser. Ce qui revient à dire qu’elle ne se limite pas exclusivement à la théorie ; elle est aussi pratique. Sous l’influence de l’injonction cartésienne à savoir que par la science l’homme peut parvenir à être maitre et possesseur de la nature, la science moderne au cours du XVIIe siècle décide par l’application de sa méthode scientifique rigoureuse de s’appliquer à la nature en vue de la transformer. Ainsi la nature cesse d’être comprise comme une réalité qui résulterait d’une quelconque nécessité voulue par l’ordre des choses telle que le pensaient les anciens grecs. Elle consiste maintenant à un objet d’étude que la science va entreprendre à maîtriser. Par ailleurs, la maitrise de la nature passe tout d’abord par la mise en œuvre par la science de nouveaux outils de haute performance.

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : CRITIQUE DE LA TRADITION PHILOSOPHIQUE
CHAPITRE I : LES PROCEDURES CLASSIQUES DE L’ANALYSE PHILOSOPHIQUE
I-1 La pensée de la nuance et de l’incompréhension
I-2 L’indépendance de la pensée
CHAPITRE II : LE PROBLEME DE L’ERREUR ET DE L’APPARENCE
II-1 La croyance aux « entités rationnelles »
II-2 La question de l’être comme cause première
DEUXIEME PARTIE : RECHERCHE D’UNE CONNAISSANCE OBJECTIVE
CHAPITRE I : LA VERITE COMME FINALITE DE LA CONNAISSANCE
I-1 Critique de l’objectivité
I-2 Le sens du « vrai » chez Nietzsche
CHAPITRE II : CRITIQUE DU LANGAGE ABSTRAIT
II-1 La notion de « sujet » comme fiction
II-2 La valorisation de la « chose en soi » sur l’existence
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE GENERALE

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