Néphropathies aux herbes chinoises

Néphropathies aux herbes chinoises

HISTORIQUE

La première observation sur les TVES a été rapportée en 1841 par RAYER dans son traité des maladies du rein. Il a fallu attendre 1878 pour en trouver une description histopathologique qui a été faite par WISING et BLIX. En 1905, ALBARRAN a décrit à nouveau ce cancer en visualisant au cours d’une cystoscopie une tumeur urétérale procidente au niveau du méat urétéral et il a détaillé son observation en 1909 dans son traité de médecine opératoire. Les publications demeurent assez rares jusqu’aux rapports de MELTZER en 1926 (181 tumeurs du bassinet), de CHAUVIN et CERATI en 1931 (122 tumeurs de l’uretère) et de SWIFT JOLY en 1933 (377 tumeurs du bassinet). La caractérisation des TVES s’est ensuite progressivement multiplié grâce à l’avènement et à la vulgarisation des techniques d’uro-radiologie et d’endo-urologie qui font perdre à la maladie son caractère exceptionnel. D’importantes revues générales se succédèrent depuis lors, dont celles de : * RICHES (1951) qui a rapporté l’expérience anglaise entre 1935 et 1950 portant sur 315 tumeurs du bassinet et 21 tumeurs de l’uretère, * ABERHOUSE (1956) qui a rapporté une enquête mondiale portant sur 592 tumeurs urétérales, * MAZEMAN (1972): son travail présenté lors du 66° congrès de l’AFU reste le plus important. Il a colligé 737 tumeurs pyélocalicielles et 381 tumeurs urétérales, * MURPHY(1981) qui a rapporté 224 tumeurs pyélocalicielles et urétérales, Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective * STEFFENS et NAGEL (1988) qui a colligé 170 tumeurs pyélocalicielles et urétérales, * MUFTI et BLANDY(1989) qui a rapporté 185 tumeurs pyélocalicielles et urétérales. Dans les vingt dernières années, l’urologie a connu des révolutions dans les domaines de l’imagerie, de l’endoscopie, de la génétique et de l’histologie. La diminution des indications de la chirurgie ouverte au profit de gestes endoscopiques moins invasifs et de la chimiothérapie ou de l’immunothérapie endo-cavitaire en sont alors des exemples concrets

Voies excrétrices intrarénales

Elles comprennent les calices mineurs qui se réunissent en calices majeurs qui, à leurs tours, confluent en formant le bassinet. La disposition de ces voies excrétrices présente une grande variabilité morphologique. Les calices et la presque totalité du bassinet occupent le centre du sinus du rein et ils sont séparés des éléments vasculaires placés contre les parois du sinus par la graisse. Les calices et le bassinet forment une unité appelée pyélon. Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective 1-1 Description (Fig 1) Les calices mineurs sont des conduits très fins en forme d’entonnoir, de 3 à 18 calices par rein (en moyenne de 8 calices mineurs) et dont l’extrémité conique coiffe la pointe de chaque papille rénale. Les calices mineurs sont disposés en deux rangées longitudinales : une ventrale ou antérieure et une dorsale ou postérieure. Les deux rangées sont situées de part et d’autre du fond convexe du sinus et elles forment entre elles un angle de 90°. La réunion de plusieurs calices mineurs forme un calice majeur. Certains, en particulier à la partie moyenne du rein, se jettent directement dans le bassinet. Le nombre des calices majeurs est variable entre 2 et 3 calices majeurs mais la disposition en deux calices majeurs est la plus fréquente. Les deux calices majeurs sont le plus souvent inégaux : • le calice supérieur est plutôt long, étroit, ascendant vers le pôle supérieur du bassinet et semble dans la continuité de l’axe urétéral, • le calice inférieur est court, large, légèrement descendant vers le pôle inférieur. Les grands calices se réunissent pour former le bassinet qui est en forme d’entonnoir, aplati d’avant en arrière, n’occupe que les trois quarts ou la moitié inférieure du hile et présente : ¾ Deux faces: antérieure et postérieure ¾ Deux bords: le bord supéro-interne convexe se continue avec la tige du calice supérieur et le bord inférieur horizontal concave vers le bas et se continue avec la tige du calice inférieur. ¾ Un sommet ou jonction pyélo-urétérale qui se situe normalement dans le même plan horizontal que le bord inférieur du bassinet. ¾ Une base qui reçoit les tiges des calices majeurs. Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective La forme du bassinet est variable selon le mode de confluence des calices majeurs: ampullaire si les calices majeurs sont courts et ramifiée si les calices majeurs sont longs. La capacité de la VES intrarénale est faible et elle est inférieure à 3 ml. Sa fonction excrétrice est permanente mais elle ne constitue pas un réservoir des urines. Cette fonction est entièrement assurée par la vessie. 1-2 Rapports des voies excrétrices intrarénales : le sinus du rein et le pédicule rénal Le bassinet repose sur l’extrémité inférieure du hile contre la lèvre postérieure où il marque son empreinte et se projette à la hauteur de l’apophyse transverse de L2. Il est en rapport avec le psoas en arrière et il est recouvert en avant par la deuxième portion du duodénum à droite et par la queue du pancréas à gauche dont il est séparé par la graisse périrénale et les fascias périrénaux. L’abord chirurgical du bassinet est indiqué par sa face postérieure du fait que la majeure partie des vaisseaux se trouve placée en avant et en dessous du bassinet. Chaque calice mineur est étroitement enserré à sa base par un anneau veineux et 2 calices mineurs voisins laissent entre eux un espace angulaire partiellement occupé par les vaisseaux péricaliciels.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Rappels
I. Historique
II. Rappel anatomique
III. Rappel physiologique
Etude clinique
I. Matériel et méthodes
II. Résultats
1. données épidémiologiques
1-1. Age
1-2. Sexe
1-3. Facteurs de risque
2. Données cliniques
2-1. Délais diagnostiques
2-2. Circonstances de découverte
2-3. Examen clinique
III. Examens complémentaires
1. Imagerie
1-1. Echographie
1-2. TDM
1-3. UIV
1-4. UPR
2. Endoscopie
2-1. Cystoscopie
2-2. Urétéroscopie
3. Biologie
3-1. Fonction rénale
3-2. ECBU
3-3. Cytologie urinaire
3-4. NFS
4. bilan d’extension
IV. Traitement
V. Données anatomopathologiques
1. Etude histologique de la tumeur
1-1. Localisation
1-2. Type histologique
1-3. Stade
1-4. Grade nucléaire
2. Extension de la tumeur
2-1. Locorégionale
2-2. Lymphatique
2-3. Métastase à distance
2-4. L’association à une lithiase rénale
VI. Evolution
1. Evolution immédiate
2. Evolution à moyen terme
DISCUSSION
I. Epidémiologie
1. Fréquence
2. Age
3. Sexe
II. Etiopathogénie
1. Tabac
2. Café
3. Carcinogènes professionnels
Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective
4. Carcinogènes liés aux traitements
5. Néphropathies aux herbes chinoises
6. Néphropathie endémique des Balkans
7. Autres facteurs
8. Génétique et TVEUS
III. Anatomie pathologique
1. Tumeurs primitives épithéliale
1-1. Tumeurs épithéliales papillaires
1-2. Tumeurs épithéliales non papillaires
2. Tumeurs primitives non épithéliales
2-1. Tumeurs mésenchymateuses bénignes
2-2. Tumeurs mésenchymateuses malignes
2-3. Tumeurs dysgénétiques
2-4. Pseudotumeurs
3. Tumeurs secondaires
4. Classification
IV. Extension de la tumeur
1. Extension sur la VES 54
2. Extension locorégionale
Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective
3. Extension lymphatique
4. Extension métastatique à distance
V. Etude clinique
1. Circonstances de découverte
2. Examen clinique
3. Métastases lors du premier examen
VI. Bilan paraclinique
1. Imagerie
1-1. Urographie intraveineuse
1-2. Urétéropyélographie rétrogrades
1-3. Echographie
1-4. Uroscanner
1-5. Imagerie par résonance magnétique
2. Endoscopie
2-1. Cystoscopie
2-2. Urétéropyéloscopie
3. Cytologie
3-1.Cytologie urinaire
3-2.Brossage de la voie excrétrice
Les tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure : Etude rétrospective
4. Biologie
4-1.Fonction rénale
4-2. Bilan hydro-éléctrolytique
4-3.Vitesse de sédimentation
4-4.Hémogramme
4-5.Examen cytobactériologique des urines
VII. Traitement
1. Traitement chirurgical
1-1.Chirurgie radicale
1-2.traitements conservateurs
2. Traitements adjuvants
2-1.Chimiothérapie
2-2.Radiothérapie
VIII. Surveillance de l’opéré
IX. Pronostic
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE…

 

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *