Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Tontine associative
Elle est fondée sur le principe de collectivisation des revenus et des risques. Elle assume ainsi une finalité sociale de protection des membres et de promotion des intérêts collectifs. L’individu est dans une certaine mesure dépendant du groupe. Le groupe est moins une somme d’individus qu’une entité propre, une sorte de personne morale ayant sa propre finalité et sa propre organisation. L’association villageoise représente le mieux le circuit associatif d’épargne informelle. Le taux important d’appartenance à une association d’épargne n’est pas surprenant car il y a une tradition du collectif dans la société malgache ( le FIHAVANANA ). Il est important de noter que le caractère associatif de l’épargne n’a pas été remis en cause par l’urbanisation ni par une certaine individualisation de revenu.
Ces associations d’épargne sont plus spécifiquement des associations villageoises. Il serait en effet faux de croire qu’un migrant se coupe de son village lors de son installation en ville. Le village se prolonge à la ville par la création d’associations regroupant tous les citadins nés du même village ( ZANAKA AM – PIELEZANA ). Le village faisant partie intégrante de l’identité d’un individu, c’est vers lui qu’il se tournera en cas de problème pour trouver aide et soutien. La communauté villageoise de la ville organise pour ses membres une sorte de caisse commune abondée par des cotisations régulières.
Outre cet aspect social, l’association villageoise joue un rôle original dans le financement des besoins collectifs non pris en charge par des pouvoirs publics défaillants. Et le dynamisme et l’ampleur actuelle de cette activité financière montrent le modernisme de cette forme d’épargne collective et le rôle primordial qu’elle joue dans une politique de développement.
Il existe dans l’association villageoise deux (2) niveaux de collecte de l’épargne :
o L’un est plus spécifiquement centré sur la communauté citadine des migrants d’un même village .
o L’autre est centré sur le village lui-même drainant les collectes.
Les cotisations peuvent être régulières. Dans ce cas, elles permettent d’alimenter une caisse commune. Cette caisse n’est pas gérée collectivement mais par des représentants « élus ». Ces présidents, trésoriers et secrétaires répondent annuellement de leur gestion devant la communauté lors d’une sorte d’assemblée générale.
Les cotisations peuvent être aussi irrégulières. Dans ce cas, elles sont immédiatement redistribuées. Il s’agit principalement de versements lors d’un baptême, mariage ou pour la préparation d’une fête.
Les associations d’épargne non villageoises sont principalement des associations religieuses regroupant des membres d’une même confession, chrétienne ou musulmane. L’épargne associative représente ici des sommes collectées pour la construction ou l’entretien d’un édifice religieux, pour des cérémonies ou des pèlerinages.
Tontine sociétaire
La tontine sociétaire est fondée quant à elle sur le principe de la promotion de l’individu en lui fournissant un cadre de financement de ses besoins individuels. Elle assume une promotion de l’individu en lui fournissant un cadre de financement de ses besoins individuels. Le groupe est formé de diverses individualités qui tissent entre elles des liens obligataires. Ces liens sont basés sur un principe contractuel. Ils ne lient que temporairement les individus entre eux. La tontine illustre parfaitement le cas d’une société d’épargne.
Ce sont surtout les personnes « sans activités »2 qui s’y associent. Leur adhésion aux tontines revêt un caractère spontané puisqu’il s’agit principalement de tontines saisonnières qui naissent dès qu’un revenu est perçu, aussi limité dans le temps soit-il.
L’épargne ainsi accumulée contribue au financement des besoins domestiques ( accessoires ménagers, vêtements des enfants ). La tontine permet de financer l’activité informelle ( approvisionnement du stock des marchands ambulants, achat de petit outillage des artisans ). Une étude réalisée par la Mission de la Banque Mondiale à Madagascar dans les villes d’Antsiranana, d’Antananarivo et de Toliara identifie globalement deux (2) sources de financement informelles : la première, l’usure, est pratiquée par certains particuliers et commerçants, l’accès à ces types de contrats serait conditionné par la relation de proximité ou l’existence d’un intermédiaire qui jouerait dans ce cas le rôle d’un garant ; la seconde, les prêts concédés par des groupes religieux, à caractère ethnique ou des groupes de personne ayant des liens socioculturels, professionnels ou politiques. C’est cette seconde catégorie que nous appelons TONTINE.
Ces formes d’épargne sont dites informelles dans la mesure où ces groupements se donnent des règles propres que les juristes qualifient de « coutumières » et qu’ils n’ont pas de personnalité juridique reconnue. Ces pratiques ne font pas intervenir d’institutions créées selon un modèle, elles ne peuvent être contrôlées par les pouvoirs publics. Les opérations internes au groupe s’effectuent sans création de titre de créance servant de supports juridiques.
L’originalité des pratiques informelles tient à la personnalisation des relations entre le prêteur et l’emprunteur qui se connaissent toujours parfaitement. De ce fait, leurs opérations financières sont souvent intégrées à leur vie économique et/ou sociale. Elles reposent sur une confiance réciproque qui minimise les risques, elles évitent les frais de gestion.
L’intérêt que suscitent actuellement les pratiques « traditionnelles » d’épargne et de crédit s’explique en partie par la reconnaissance du secteur informel comme constituant essentiel des économies en voie de développement. C’est pour cela que des coopératives d’épargne et de crédit y ont été instaurées.
L’épargne est dite institutionnalisée quand elle est collectée par des organismes formels. Les organismes d’épargne comprennent : les caisses d’épargne, les banques, les organisations ou coopératives c’est-à-dire les mutuelles d’épargne, les assureurs, et l’Etat…Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la collecte et la mobilisation de l’épargne populaire. A cet égard, comme les ménages à bas revenu n’ont pas les moyens de déposer leur économie à la banque ni chez les assureurs, nous ne traiterons que l’épargne des coopératives et les impôts et taxes.
Epargne des coopératives
Les programmes coopératifs comprennent un certain élément d’épargne forcée même si celle-ci se limite à l’achat obligatoire de parts sociales par les membres au moment de leur adhésion. Dans le cas de coopératives d’épargne et de crédit, l’emprunteur éventuel doit souvent avoir préalablement versé à un compte d’épargne une certaine proportion du montant des prêts sollicités. Dans de nombreuses mutuelles de crédit, les adhérents sont tenus, pour continuer d’en faire partie, de déposer périodiquement à leur compte une somme qui ne peut être inférieure à un montant préétabli. Cette épargne obligatoire part aussi du principe qu’il faut apprendre aux pauvres à économiser et à suivre une certaine discipline financière.
Une mutuelle de crédit peut être considérée comme un type particulier de coopérative d’épargne et/ou de crédit. Elle est étroitement liée à la communauté locale et peut inspirer plus de confiance à la population pauvre. Elle peut ainsi mieux collecter et mobiliser l’épargne que les autres institutions formelles. Nous recensons six (6) organismes financiers qui mobilisent l’épargne populaire à Madagascar : CECAM, TIAVO, CEM, OTIV, AECA et le réseau des caisses postales.
Par exemple, la CECAM offre :
o compte de dépôts à vue : fonctionne comme celui des banques commerciales, il n’est pas rémunéré .
o compte de dépôts à terme : Il s’agit d’un compte bloqué sur une durée et un montant minimum variable selon la mutuelle, rémunéré au taux mensuel de 1 à 1,5%3 (parfois plus).
o plan d’épargne : il s’agit d’un compte ouvert à l’occasion d’un premier versement puis alimenté par des versements périodiques du client pour un montant minimum de 500 FMG ou 100 Ar. Ce compte est rémunéré au taux mensuel de 0.5% à 2%4 auquel s’ajoute une prime de fidélité (bonus de 25%).
Sur le plan national, à la fin 2000, le total de l’épargne collectée par ces organismes s’élève à 34 milliards de FMG contre 16 milliards en 1999, soit un accroissement de 18 milliards (112%)5. Cette hausse est imputable à l’augmentation du sociétariat et à la promotion de l’épargne. Deux institutions ont connu un essor considérable dans la collecte de l’épargne et se distinguent par leur politique de promotion selon le principe culturel « les dépôts font les crédits ». Les organismes qui, au départ ont plutôt appliqué ce principe accroissent progressivement leurs ressources locales en étoffant le volume de dépôt obligatoire par l’épargne volontaire et enregistrent des résultats encourageants. Cette propension à épargner devient, en effet, stratégique en raison de la nécessité de disposer de ressources internes adéquates et suffisantes pour palier à la réduction progressive des subventions et au coût élevé des refinancements bancaires.
Nécessités d’institutions d’épargne dans les zones rurales
Malgré la possibilité d’investissement direct de l’épargne et bien qu’il soit important pour l’agriculteur de disposer d’une réserve pour faire face aux imprévus, les institutions d’épargne ont un rôle capital à jouer dans les régions rurales du monde en développement, entre autre Madagascar. Tout d’abord, elles constituent un canal par lequel peuvent s’effectuer les transferts de liquidités tant entre secteurs différents (ex : commerce urbaine financé par l’épargne rurale ) qu’à l’intérieur du secteur rural. A tout moment, certains exploitants peuvent disposer d’excédents de capitaux alors que d’autres auraient des possibilités d’investissement dépassant leurs ressources immédiates. L’introduction de facilités institutionnelles d’épargne et de crédit pourrait être de nature à encourager les transferts de ce genre et à augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’épargne rurale.
En second lieu, un établissement rationnellement constitué et bien géré offre des services sûrs aux déposants désireux d’épargner. Les épargnants peuvent avoir plus de confiance à une institution d’épargne qu’à une simple personne collectant l’épargne notamment un usurier.
En troisième lieu, l’existence d’une institution peut être par elle-même un encouragement pour les épargnants puisqu’elle est en mesure de stimuler l’extension de l’épargne, et de favoriser efficacement sa formation. Comme les épargnants sont confiants en ce genre d’institutions et que les services pré testés par elles leurs apportent un revenu supplémentaire grâce au taux d’intérêt, les agriculteurs sont incités à épargner et surtout à institutionnaliser leur excédent de revenu. Il faut toutefois noter que la rentabilité des diverses formes d’épargne doit être déterminée en tenant compte des frais de transaction.
En quatrième lieu, les institutions d’épargne, et en particulier les mutuelles d’épargne et de crédit, ont sur le développement agricole un effet secondaire car elles influent sur l’attitude des exploitants qui devient plus commerciale à l’égard de leur production. Fondamentalement, le processus de commercialisation est analogue à celui de la monétisation et s’est montré d’une importance vitale en incitant les agriculteurs à considérer que la terre ne doit pas seulement servir à nourrir la famille. Elle est de plus une source de revenu liquide.
Il est à remarquer que les petits agriculteurs, bien que conscients des taux d’intérêt et influencées par eux, sont surtout sensibles à la sécurité de ces taux et à la facilité d’accès lorsqu’il s’agit pour eux d’épargner avec le concours d’une institution. Le pouvoir d’achat d’une épargne dans une situation inflationniste se range évidemment sous la rubrique sécurité.
Accessibilité et niveau de liquidité de l’épargne institutionnalisée
La rapidité d’accès aux économies réalisées est particulièrement importante pour les populations rurales pauvres qui doivent se prémunir contre les risques de production et autre situation d’urgence. Pour saisir les opportunités d’investissement aussitôt qu’elles se présentent et dégager ainsi un revenu supplémentaire, il est également très important que ces populations puissent avoir un accès immédiat à leurs fonds propres.
Pour les institutions micro-financières, les opérations de dépôt peuvent avoir des effets positifs qui peuvent être classés de la manière suivante.
Amélioration de l’efficacité
Amélioration de l’efficacité grâce aux synergies entre différents services financiers demandés par un seul et même groupe de clients. En règle générale, relation entre l’institution financière et son client se caractérise par un flux d’information unilatérale. Ce phénomène pose des problèmes dans le domaine du crédit, car il débouche sur divers risques, regroupés sous le terme générique de « risque moral » : l’institution de crédit ignore si, pendant la durée du prêt, le comportement de l’emprunteur peut ou non entraîner un accroissement du risque d’insolvabilité. Le prêteur s’efforcera donc de collecter un maximum d’informations sur l’emprunteur afin de minimiser ses risques. Les informations recueillies sur un client dans le cadre d’opérations de dépôt peuvent servir à l’évaluation d’une demande ultérieure de crédit. Contrairement aux demandeurs totalement inconnus, pour lesquels il faut effectuer une enquête générale, les intéressés titulaires de compte d’épargne auprès d’un institut donné sont connus de ce dernier. L’épargne régulière peut par exemple, constituer un signe de fiabilité et le montant des dépôts d’épargne peut fournir une indication sur le potentiel économique du client.
Développer et élargir leur rayon d’action
Dans bien des cas, les ménages pauvres ont plus besoin de services d’épargne que de services de crédit. Il se peut, en particulier, que les plus démunis recourent à l’épargne avant d’avoir un besoin effectif de crédit. De plus, les dépôts des particuliers sont une source de financement plus stable que d’autres sources. Les dépôts d’épargne peuvent permettre de développer les opérations de prêt, ce qui peut profiter aussi aux emprunteurs pauvres.
Amélioration de la qualité des services financiers
Dans la plupart des pays en développement comme Madagascar, la demande de petits crédits est excédentaire, alors qu’à l’inverse, les épargnants disposent de plusieurs possibilités de placement. Les Institutions Micro Financières Décentralisées (IMFD) souhaitant développer les opérations de dépôt doivent donc faire des efforts pour attirer les épargnants en leur proposant des produits attrayants.
Amélioration des capacités de gestion
Les épargnants n’ouvrent des comptes d’épargne que dans les instituts qui leur paraissent sûrs et dignes de confiance.
L’insuffisance de crédit entraîne des pertes importantes ; les prévisions imprudentes en matière de liquidité empêchent les épargnants de pouvoir retirer de l’argent à tout moment ; etc. La plupart du temps, la perte de confiance qui en résulte se traduit par un retrait massif de dépôt. Les instituts ont donc un intérêt évident à gérer sérieusement leur établissement contre les risques et à gérer correctement leurs liquidités. Par ailleurs, les institutions financières opérant dans le secteur de l’épargne sont encadrées par dispositions légales et surveillées par une autorité de tutelle. Notamment à Madagascar, ces contrôles sont assurés par la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF).
Indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds et des aides publiques
En leur qualité d’institutions spécialisées dans le crédit, les IMFs sont en règle générale subventionnées par des bailleurs de fonds internationaux et des organismes publics17. La facilité de renforcement l’accès aux subventions est soumis à de longues procédures qui demandent du temps et des moyens. De plus, les fonds subventionnés sont généralement soumis à des obligations qui limitent la marge de manœuvre commerciale de ces institutions, au point parfois de faire peser un risque sur leur autonomie de gestion. De nombreux donateurs demandeur que leurs moyens servent à la promotion de groupes cibles, secteurs ou régions déterminés. Or la canalisation des subventions accordées selon cette politique sélective de promotion est la plupart des temps très complexe et souvent source de pertes. De plus de nombreux bailleurs de fonds et organismes publics exigent que des comptes précis et complexes leur soient rendus à propos de l’affectation des sommes concernées, ce qui génère une augmentation supplémentaire des coûts de fonctionnement. Les opérations de dépôt permettent aux IMFs d’échapper à l’influence des donateurs et d’éviter les coûts engendrés par l’obtention et le suivi des subventions.
17 A Madagascar, ce sont : l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale (BM), le Bureau International de Travail (BIT), le Centre International de Développement et de Recherche (CIDR), le Développement International Desjardins (DID), la Fondation pour l’Epanouissement et de Renouveau de la Terre (FE RT), l’Institut de Recherche et d’Application des Méthodes de Développement (IRAM), le Gouvernement et l’Agence d’Exécution du Projet de la Micro-Finance (AGEPMF).
Les services financiers offerts par les banques n’arrivent pas à satisfaire les besoins de financement des micro-entrepreneurs, agricoles ou urbains. En effet la condition de vie des ménages est très précaire qu’ils ne sont pas bancables. Leur niveau d’instruction est d’autant plus faible qu’ils n’osent même pas négocier avec les grandes institutions telles que les banques commerciales. Pour palier à cette lacune de service financier « populaire », l’Etat a réformé la loi bancaire et a institué les coopératives d’épargne et de crédit qui se trouvent être plus proche de la population. Les services offerts par ces institutions micro-financières sont semblables à ceux des banques commerciales, seulement ils sont plus adaptés aux besoins de la couche pauvre de la population. Les mutuelles qui sont les formes les plus répandues d’institution de micro-finance à Madagascar offrent divers types de contrat financiers. Leur résultat est encourageant bien que très minimes ; ils ont atteint un de leurs objectifs qui est de financer les projets des petits promoteurs marginalisés par les autres organismes financiers. Il est à présent question pour elles de collecter l’épargne volontaire intérieure de la population à faible revenu. Ceci est aussi bénéfique à la fois pour elle – amélioration de l’efficacité, développer et élargir leur rayon d’action, amélioration de la qualité des services financiers, amélioration des capacités de gestion, indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds et des aides publiques – que pour la population pauvre. Nous pouvons en conclure que la population a plus confiance en les IMFs pour mobiliser l’épargne populaire et que ceci permet à ces institutions de mieux financer le développement.
|
Table des matières
CHAPITRE 1 : CONCEPTS GENERAUX
Section 1 : Quelques approches théoriques
1-1 Formation de l’épargne
1-1-1 Définition
1-1-2 Mobiles de l’épargne
1-2 Classification de l’épargne selon les détenteurs
1-2-1 L’épargne des administrations
1-2-2 L’épargne des entreprises
1-2-3 L’épargne des ménages
Section 2 : Collecte et mobilisation de l’épargne
2-1 Les pratiques informelles
2-1-1Thésaurisation
2-1-2Tontine associative
2-1-3Tontine sociétaire
2-2 Réflexions sur l’épargne informelle
2-3 L’épargne institutionnalisée
2-3-1Epargne des coopératives
2-3-2Impôts et taxes
CHAPITRE 2 : NECESSITE DE LA MOBILISATION DE L’EPARGNE PAR UN ORGANISME DE MICRO FINANCE
Section 1 : Inadaptation du système financier traditionnel aux besoins de crédit et à la mobilisation de l’épargne
1-1 Contraintes des ménages pour y accéder
1-2 Problèmes des micros et petites entreprises pour accéder aux services bancaires
Section 2 : Réformes des institutions financières
2-1 Réformes au niveau de la législation
2-2 Réformes au niveau des services offerts
Section 3 : Rôles des mutuelles d’épargne et de crédit et évaluation des résultats
3-1 Services assurés et contrats négociés
3-2 Analyse des résultats
Section 4 : Importance de la mobilisation de l’épargne
4-1 Pour la population pauvre
4-1-1Nécessités d’institutions financières dans les zones rurales
4-1-2Accessibilité et niveau de liquidité des épargnes institutionnalisées
4-2 Pour les institutions micro financières
4-2-1Amélioration de l’efficacité
4-2-2Développer et élargir leur rayon d’action
4-2-3Amélioration de la qualité des services financiers
4-2-4Amélioration des capacités de gestion
4-2-5Indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds et des aides publiques
CHAPITRE 3 : CONTRIBUTION DE LA MICRO FINANCE AU DEVELOPPEMENT – ETUDE DU CAS D’ANTANRAMBIBY
Section 1 : Caractéristiques du village d’Antarambiby
Section 2 : La faisabilité d’un partenariat entre micro-entrepreneurs agricoles et distributeurs d’intrants
2-1 Résultats de l’enquête des exploitants agricoles d’Antarambiby
2-2 Résultats de l’enquête des distributeurs d’intrants
2-3 Appréciations des résultats de l’enquête
Section 3 : La mise en place d’un partenariat exploitants-distributeurs d’intrants
3-1 Intérêt d’un partenariat interne entre les exploitants
3-2 Intérêt d’un partenariat entre exploitants et distributeurs d’intrants
3-3 Aides aux micro-entrepreneurs et formes de partenariat
3-3-1Partenariat de type financier
3-3-2Le rôle de la médiation de l’association villageoise des exploitants agricoles
3-3-3La nécessité de la médiation d’une institution de micro-finance : le rôle de la Mutuelle TIAVO
Recommandations
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Télécharger le rapport complet