Necessite de la fertilisation

L’Agriculture tient une place importante dans le monde. Elle est toujours la première ressource alimentaire de l’homme. Les légumes tiennent un grand rôle dans cette alimentation. Ce sont des ressources en éléments essentiels non négligeables et irremplaçables. A Madagascar, les cultures légumières occupent une place importante dans l’économie. Elles constituent une source de revenu non dérisoire, non seulement pour les agriculteurs qui approvisionnent les marchés locaux, mais aussi pour les opérateurs économiques. Sur les Hautes Terres, surtout dans la province d’Antananarivo où elles sont surtout pratiquées dans la ceinture légumière ou en dehors des sites spécialisés, ces cultures sont presque toujours sur des petites surfaces et la main-d’œuvre familiale constitue la principale composante de la ressource humaine.

GENERALITES SUR LA FERTILISATION A MADAGASCAR

DEFINITION

Fertiliser un sol, c’est le rendre potentiellement apte à produire une meilleure récolte tant au point de vue quantitative que qualitative, et dans les limites économiques qui permettent un maximum de profit. Il consiste donc à améliorer le sol physiquement par les amendements calcaires, humiques et chimiquement par les apports d’engrais minéraux. La fertilisation est aussi l’enrichissement d’un sol par l’apport de matières fertilisantes (engrais et amendement) pour assurer la croissance et le développement de la plante cultivée.

NECESSITE DE LA FERTILISATION

Il est bien connu que les sols fournissent des éléments fertilisants. Mais la culture continue et intensive fait que les sols ont tendance à devenir déficients en certains éléments fertilisants. Afin de rétablir ces déficiences et pour avoir le développement continu de la production agricole en fonction des besoins de la population, il est nécessaire d’améliorer et de maintenir la fertilité du sol en apportant des engrais. Cette méthode nécessite une réévaluation périodique pour pouvoir maintenir la fertilité du sol. L’apport d’engrais a donc pour objectifs d’ :
♦︎ accroître et de maintenir le niveau de la fertilité du sol ;
♦︎ augmenter la productivité des cultures ;
♦︎ assurer la bonne qualité et quantité des récoltes.

A cet effet, il est important de savoir le statut nutritionnel du sol et les besoins de la plante tels que :
♦︎ l’activité microbiologique dans le sol ;
♦︎ les pratiques culturales ;
♦︎ les réserves du sol en éléments fertilisants pour pouvoir déterminer le type d’élément fertilisant à apporter dont les plantes ont besoin.

En général, les plantes ont besoin de :
♦︎ Carbone, hydrogène et oxygène, ces éléments sont retirés dans l’air et dans l’eau du sol.
♦︎ Azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium, soufre, fer, zinc, manganèse, cuivre, bore, molybdène et chlore, qui viennent des réserves du sol et par apport d’engrais. Mais les plantes exigent beaucoup les 3 premiers éléments (N, P, K), ce sont les éléments majeurs. Par ordre d’importance, les éléments les plus marquants sont : N, P, K, Ca, Mg.

L’amendement à base de dolomie a un impact positif sur le sol : apport de Ca, Mg et augmentation du pH du sol. A ne pas oublier qu’en période d’absorption des éléments fertilisants par les plantes, ils doivent être disponibles dans le sol.

LES ENGRAIS UTILISES A MADAGASCAR

De nombreuses opérations se sont succédées au cours de l’histoire, dans le but de promouvoir l’utilisation des intrants agricoles. En passant par les actions de CEAMP, du GOPR, de l’URER, du CPAA et des magasins du Ministère de l’Agriculture pour aboutir au désengagement de l’Etat en 1983 (MAEP, 2006).

Les types d’engrais utilisés et vulgarisés pour la riziculture et les cultures vivrières sont dominés par le complexe NPK (11/22/16) et l’Urée à 46 %.

En ce qui concerne la capacité de production d’engrais, des actions de production ont été effectuées à travers la valorisation des potentialités des ressources fertilisantes locales comme le fumier de ferme, les résidus de récoltes, l’engrais vert comme l’Azolla. Il en est de même pour la fabrication d’engrais organique à base de fiente de volaille déshydratée ; la création de l’unité de compost à partir des ordures ménagères, la fabrication d’un engrais organico-biologique (EOB) à partir des déchets de sisal après défibrage, la fabrication d’engrais biologique appelé TAROKA à partir des sous- produits et des déchets de l’agriculture, mélangés à un puissant concentré bactérien. Pour l’exploitation des ressources naturelles, il s’agit de la dolomie et des phosphates des Iles Barren (Hyper Barren) et le gisement de guano constitué par les défections des chauves souris.

LA CONSOMMATION D’ENGRAIS A MADAGASCAR

La consommation d’engrais chimique est encore extrêmement faible au niveau national. Les paysans restent peu enclins à recourir aux engrais dans leurs cultures. Elle correspond actuellement à une moyenne de l’ordre de 3 à 7kg par hectare cultivé, avec des variations régionales prononcées. En effet, 5 à 7 % de terrains seulement bénéficient d’un apport en engrais minéraux (RANDRIANARISOA, 2003).

Cette stagnation de consommation d’engrais est due :
❥ au prix d’engrais qui est trop cher pour les agriculteurs ;
❥ au manque de vulgarisation sur l’utilisation des engrais minéraux ;
❥ à l’indisponibilité d’engrais au bon moment.

PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE 

Tenant compte de la démarche scientifique de la recherche appliquée, on distingue trois types de recherche :
❖ Test en milieu contrôlé (station, centre de recherche, laboratoire …) ;
❖ Essai en milieu réel ;
❖ Parcelle de démonstration en milieu paysan.

Parmi ces trois types de recherche, l’essai de fertilisation en milieu réel a été mis en place, du fait que le DAP a été l’engrais réintroduit et vulgarisé à Madagascar. Selon FOFIFA (2005), l’essai de fertilisation en DAP donne des résultats spectaculaires sur le rendement du riz : 3 t /ha dans les mauvaises conditions et 5t/ha dans les bonnes conditions assorties d’une utilisation de semences améliorées et d’une bonne maîtrise de l’eau. Autre avantage, selon toujours FOFIFA, le DAP nécessaire est de 200kg/ha contre 300kg/ha pour le NPK. Avec un apport en Urée comme on le fait avec le NPK, il revient 40% moins cher que cette formule habituelle. A part la riziculture, pour la population malgache, la culture légumière a son importance sur l’aspect nutritif et sur l’aspect économique. En effet, les légumes constituent, pour les ménages ruraux, l’aliment d’accompagnement du riz à défaut de la viande ou des poissons. Ils constituent une source de revenu surtout pendant la période dite de soudure. On estime que la consommation moyenne annuelle de légumes à Madagascar est de 30 kg/habitant. (FAO, 2004).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE
1.1 GENERALITES SUR LA FERTILISATION A MADAGASCAR
1.1.1 DEFINITION
1.1.2 NECESSITE DE LA FERTILISATION
1.1.3 LES ENGRAIS UTILISES A MADAGASCAR
1.1.4 LA CONSOMMATION D’ENGRAIS A MADAGASCAR
1.2 PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE
1.3 OBJECTIF ET HYPOTHESE A TESTER
1.3.1 OBJECTIF
1.3.2 HYPOTHESE
1.4 CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
2.1 ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
2.2 ELABORATION DU PROTOCOLE D’EXPERIMENTATION
2.3 MISE EN ŒUVRE DE L’EXPERIMENTATION
2.3.1 SITE D’EXPERIMENTATION
2.3.2 PRINCIPES DE L’EXPERIMENTATION
2.3.3 MATERIEL D’EXPERIMENTATION
2.3.3.1 Le DAP
2.3.4 MATERIEL VEGETAL
2.3.4.1 Choix des cultures
2.3.4.2 Choix des variétés
A -POMME DE TERRE
2.3.5 METHODE D’EXPERIMENTATION
2.3.5.1 Modalités de traitement
2.3.5.2 Dispositif expérimental
2.3.5.3 Itinéraires techniques
2.3.5.4 Données à collecter
B – CAROTTE
2.3.6 METHODE D’EXPERIMENTATION
2.3.6.1 Modalités de traitements
2.3.6.2 Dispositif expérimental
2.3.6.3 Itinéraires techniques
2.3.6.4 Données à collecter
2.3.7 MODE DE TRAITEMENT DES DONNEES
2.4 REDACTION ET DIFFUSION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
2.5 PROBLEMES RENCONTRES ET LIMITES DU TRAVAIL
TROISIEME PARTIE : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
3.1 RESULTATS AGRONOMIQUES
3.1.1 POMME DE TERRE
3.1.1.1 Données qualitatives
3.1.1.2 Données quantitatives
3.1.2 CAROTTE
3.1.2.1 Données qualitatives
3.1.2.2 Données quantitatives
3.2 RESULTATS ECONOMIQUES
3.2.1 POMME DE TERRE
3.2.1.1 Coût de production
3.2.1.2 Etude de la rentabilité économique
3.2.2 CAROTTE
3.2.2.1 Coût de production
3.2.2.2 Etude de la rentabilité économique
3.3 RECOMMANDATIONS
3.3.1 SELON LES CARACTERISTIQUES DU DAP
3.3.2 SELON LES RESULTATS D’EXPERIMENTATION
3.3.3 SUGGESTIONS PAR RAPPORT A SA VULGARISATION
3.3.4 PERSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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