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L’hydrologie
La présence des eaux thermales a donné le nom dela ville Ranomafana (eau chaude) sur lesquelles sont aménagées la piscine et les bains thermaux. Les chute de la Namorona (11 km), ces chutes sont accessibles par la piste d’Ikongo (Fort Carnot) .Après avoir franchi un pont de fer qui enjambé la Namorona (barrage JIRAMA)
Volets : socio économique et volet historique
La localité de Ranomafana est un bourg de 106 habitants, c’est une population jeune avec un taux d’accroissement de 3%.
La population riveraine au parc est encore attachée au système traditionnel de la culture itinérante sur brûlis : TAVY.
Les Tanala sont une population dynamique formée demigrants depuis l’arrivée des proto-malgaches.
Le Firaisana de Ranomafana comptait 10723 habitants en 1989. De ce fait l’implantation du complexe contribue à l’amélioration de ces aires protégées.
L’hiérarchisation des activités à entreprendre doit être en harmonie avec les besoins immédiats de la population. Un autre facteur de dégradation est constitué par la systématisation de culture sur brûlis, pour des raisons qui tiennent au côté primitif des techniques culturales et au manque de moyens financiers pour l’achat d’engrais.
Caractéristique juridique du projet
Toute Société désirant exercer une activité économique à Madagascar doit le faire dans le cadre d’une société de droit malgache, dontle siège et les systèmes de gestion et de comptabilité sont établis à Madagascar.
Comme il s’agit d’une société à responsabilité limitée (S.A.R.L), elle est soumise à la loi du 07mars 1925.Le texte a pris ses sources du droit français cependant Il y a des changements fondamentaux concernant l’organisation de la S.A.R.L et de la S.A, apportée par la nouvelle loi.
En effet, il est possible de créer une société unipersonnelle société avec un seul associé, personne physique ou morale qui concernera la S.A et S.A.R.L.
La société devient un moyen de donner une personnalité morale à un instrument de travail.
Il n’y a pas de formalités particulières pour le passage d’une société pluripersonnelle à une société unipersonnelle : pasde modification des statuts en principe à l’exception le cas échéant du changement du mode d’administration concernant les nouvelles exigences des capitaux propres
Il y a aussi les nouveaux seuils du capital et de la valeur nominale fixé par décret.
Les touristes
Des clients qui visitent l’hôtel pour rester en moy enne 1 à 2 nuitées. Ils seront intéressés par la visite du parc et restent surtoutdans la soirée à l’hôtel. Nécessité d’endroit paisible pour dormir, se reposer, profiter d’un bon repas. Ne cherchent pas le luxe, mais exigent l’hygiène, la propreté, le calme…… les tour istes sont en nombre majoritaire.
Les scientifiques et chercheurs
En déplacement pour voyage, travail et étude.
C’est une clientèle d’âge moyenne qui a un programm e bien défini, ils ont un objectif à ne pas rater. Ils font par tous les moyens profit er de leur mission
Pas trop exigeant en général, ce type de clientèleadore se distraire après une journée de travail, cherche donc le loisir et le confort à l’hôtel.
Les hommes d’affaires
Clientèle spécialisée, cherche à se reposer, désaltérer, profiter de la renommée de l’hôtel. La plupart sont des PDG, DG ou gérant d’en treprise, d’association, d’organisme, organisateur de voyage favorable aux parcours découverts qui crée des liens personnels au sein de leur entreprise
L’offre à l’échelle nationale et les concurrents du projet
Les hôtels et centre touristiques localisés à Madag ascar sont tous des concurrents réels. Ils seront évalués selon leur classement. Eneffet, les hôtels sont classés par 2 catégories :
Etoiles : les hôtels classés à l’aide d’étoiles sont ceux dont l’équipement ou l’état d’entretien correspond aux normes de niveau international, le minimum de chambres requis étant de dix (10). Ravinala : le classement en Ravinala est réservé aux établissements sous l’appellation « Hotely » dont l’équipement et le confort sont de qualité simple par rapport à ceux exigés dans les établissements à Etoiles. Par contre, la qualité de services est exigée aux mêmes titres que ces derniers, le minimum de chambres requis est de cinq.
Caractéristique de la visite dans l’aire protégée
Pour l’éco touriste, la visite d’une aire protégéedoit bénéficier d’un environnement privilégié en termes d’infrastructures et d’accueil. Il s’agit dans un premier temps, de mobiliser les professionnels (tour opérateurs, agences de voyage), et de les sensibiliser aux atouts de Madagascar en matière de biodiversité.
De la même façon, un effort doit être fait au niveau des réceptifs et de l’accueil dès l’arrivée des étrangers sur le territoire malgacheil faut également prendre en considération les différents types de consommation touristique (séjours et visites ponctuelles).
Le projet doit participer à cette démarche de renforcement qualitatif et de diversification des produits touristiques à Madagas car.
L’industrie éco touristique existant à Ranomafana
Les sites touristiques.
Ils ne sont pas très nombreux, ils reflètent toutefois une grande importance car ils sont liés à l’histoire de la colonisation, et à celle de la région du temps des royautés, nous pouvons citer par exemple chute de Namorona qui ont servi de refuge aux habitants persécutés lors de la rébellion 1947,. D’après la population, ce canyo en forme de S se rétrécirait si on fait trop de bruit. Les événements historiques sont aussi liés aux commémorations de la rébellion du 29 mars 1947 et à la fête nationale.
Les circuits et les attractions.
Le PNAM dispose de plusieurs circuits et tous les visiteurs du très grand au plus petit auront chacun son appréciation concernant le parc et ses attraits éco touristiques.
On peut citer par exemple les circuits existants dans la Réserve spéciale:
♣ . l’existence des cascades, liée au relief accidenté du paysage caractérise le paysage du parc national de Ranomafana.
♣ Présence des eaux thermales sur le quelles sont aménagées la piscine et le bain thermaux.
♣ On doit absolument en profiter lors d’un arrêt à Ranomafana, pour goûter au plaisir d’un bain d’eau chaude. La piscine est acce ssible en principe tous les jours (entrée payante, les horaires sont affichées).
Réhabilitation du paysage
Il sera nécessaire de prévoir des opérations de réhabilitation du paysage pour préserver l’aspect original de l’environnement. Un plan de reboisement sera proposé dans les deux parties déjà détruites par les cultures sur tavy.
Nouvelles activités
Le domaine qui couvrira 1500 hectares permet une deuxième tranche d’investissement avec la construction de structures d’animation (centre hippique,…. agriculture) L’étude de faisabilité et d’impact environnemental intégreraesc données.
En fonction du taux de remplissage du complexe hôte lier et de l’intérêt pour le concept, une troisième phase sera réalisée, ne dépassant une dizaine de bungalows supplémentaires.
L’efficacité du projet
Si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés alors notre projet est efficace. On interprètera l’efficacité comme l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation du projet.
L’efficience
Si les objectifs sont atteints avec une réduction des moyens utilisés ce qui signifie qu’on minimise les matériels à utiliser mais que la capacité de production ou rendement est performante, alors le projet est efficient. Ainsi donc, l’efficience c’est ce qui aboutit à des bons résultats en réduisant les moyens ou matériels utilisés.
La durée de vie de projet
La durée de vie d’un projet est en fonction de la rentabilité de celui-ci. En ce qui concerne notre projet, il doit être rentable de façon efficace et efficiente au cours de son exploitation. Ainsi nous pouvons élargir la durée ed l’exploitation et de créer ainsi un autre investissement.
Ces critères ne sont pas indépendants les uns des utresa .Les critères de rentabilité de projet dépendent non seulement de coûts de réalisation et des possibilités des recettes du complexe mais également de condition de financement.
Pour conclure cette partie, nous constatons que l’écotourisme malgache a une histoire dominante dans notre pays et même à travers le monde .Alors, MADAGASCAR a intérêt à promouvoir la place de cette filière en vue de la conserver. Par rapport aux autres pays, notre écologie prime sur son endémicité Mais l’infrastructure hôtelière à proximités des recherches
à effectuer sont encore très insuffisantes .telle est alors la raison qui nous pousse à réaliser ce projet à Ranomafana.
Le départ à Zéro sauf l’idée
Nos sommes étudiantes. Nous avons terminé nos études. Et pendant tout ce cursus, une idée de création du centre touristique nous a tenusà cœur. Il est temps de le concrétiser.
De l’idée vers les recherches et les enquêtes
D’ailleurs, certains problèmes peuvent difficilement être abordés sans avoir procéder à des recherches et des enquêtes.
Il va nous falloir recenser les différents centrestouristiques existant dans la grande île de même les différents hôtels.
Ces recherches effectuées auprès des centres touristiques sur place, nous permettrons d’avoir une vision générale de la situation touristique à Madagascar.
Déplacements sur terrain
Le déplacement effectué là bas a été nécessaire pour évaluer la potentialité de la région dans le domaine de la flore et de la faune telle que l’existence de lémuriens très rares qui n’existe pas qu’a Ranomafana et d’autres espèces endémiques.
Participation de plusieurs intervenants.
Véritable carrefour international, un projet touristique requiert la participation de plusieurs personnages : le planificateur, l’économiste, l’industriel, le sociologue, l’ingénieur du génie civil, et architecte.
Il va falloir mettre en place cette équipe pour travailler de concert.
La structure hiérarchique
Elle est de type militaire, pyramidal. Elle trouve son origine dans la thèse de Henri Fayol. C’est historiquement la structure la plus ancienne. Elle correspond à la PME et PMI.
Dans cette structure, chaque subordonné ne reçoit d’ordre que d’un seul Chefs. Les différents services ne sont liés entre eux paraucun organe « conseil » staff. On parle aussi le Staff and Line
La structure STAFF
Dans ce type de structure, chaque collaborateur relève de plusieurs supérieurs hiérarchiques. Les responsabilités sont réparties t el’autorité est divisée entre plusieurs responsables. L’autorité se fonde sur la compétenceprofessionnelle spécifique. Exemple : service de personnel, service sécurité qui édictentune réglementation applicable à l’ensemble des personnels.
Avantage : Economie d’échelle par compétence d’unité Mise en place d’une politique commerciale.
La structure hiérarchique fonctionnelle
On distingue deux lignes :
– Une ligne de décision (Line) hiérarchique et disposant du pouvoir de commander.
– Une ligne de conseil (Staff) qui étudie, propose mais ne décide pas le pouvoir hiérarchique.
Avantage : Séparation claire des tâches entre hiérarchie, plusfonctionnelle Compétence d’instance spécialisée.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : PRESENTATION DE LA REGION
Section 2 : LE CADRE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2 : CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE MISE EN OEUVRE DU COMPLEXE HOTELIER
Section 1 : DESCRIPTION TECHNIQUE DE CREATION ET DE FONCTION DE SERVICE
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : RECETTE DE L’ACTIVITE PRINCIPAL BUNGALOW
Section 2 : LES AUTRES RECETTES
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE L’ORGANISATION DE L’ACTIVITE
Section 1 : STRUCTURE ET ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
Section 2 : STRATEGIE MARKETING
TROISIEME PARTIE: EVALUATION FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET EVALUATION
Section 1 : NATURE ET EVALUATION DES INVESTISSEMENTS (LES CHIFFRES SONT EN MALAGASY ARIARY)
Section 2 : CHARGES D’EXPLOITATION
Section 3 : SOURCES DE FINANCEMENT ET LES AMORTISSEMENTS
Section 4 : PLANS DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE :
Section 2 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE
1-1 Selon LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 3: LES AUTRES CRITERES D’ANALYSE FINANCIERE DU PROJET.
Section 4 : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
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