Naissance et histoire de l’ostéopathie
Formation initiale
Il me semble important ici de mentionner les différences entre les formations des ostéopathes non professionnels de santé (appelés « ni-ni » ou encore ostéopathes ni médecin ni kinésithérapeute) et des professionnels de santé pratiquant l’ostéopathie.
Les formations et les écoles de formation ne sont pas les mêmes.
Pour les ostéopathes « ni-ni », il existait, en 2011, 27 écoles agréées dont 10 inscrites au RNCP (registre national des certifications professionnelles) au titre de niveau 1 (Bac+5) (environ 4500 heures de cours dont 1000 de pratique). En 2013, il existerait 29 écoles agréées. Pour les médecins, 16 facultés proposaient un DIU de médecine manuelle ostéopathie. [8]. La formation est composée d’environ 250 h de cours sur deux ans, ainsi que des travaux pratiques auprès des élèves médecins et la participation à des consultations (en libéral ou à l’hôpital). La plupart des étudiants du DIU de médecine manuelle ostéopathique sont déjà titulaires de leur doctorat de médecine. Pour les professionnels de santé non médecins, il existait, en 2011, 22 établissements (environ 1000 h de cours adaptés au niveau de formation initial). Ce nombre est actuellement porté à 23. Néanmoins, ces écoles peuvent être communes avec les écoles de formation des médecins ou des ostéopathes « ni-ni » (écoles privées ou structures publiques), mais ne s’intègrent pas dans le cursus universitaire (DIU).
Cas particuliers de la chiropraxie
La chiropraxie est une discipline proche mais fondamentalement différente de l’ostéopathie.Née à la même époque que l’ostéopathie, elle a été créée par D. PALMER.Le concept principal est qu’un déplacement vertébral (auparavant « subluxation », appelée actuellement lésion fonctionnelle vertébrale du fait de l’absence de mise en évidence objective des déplacements) peut entraîner une compression du nerf rachidien correspondant et empêcher ainsi la bonne conduction électrique des nerfs qui peut alors être à l’origine des symptômes.Les indications sont limitées aux troubles de l’appareil locomoteur, aux pathologies du rachis et aux douleurs articulaires des membres.Les traitements sont à la fois manuels et instrumentaux. La formation est très encadrée (régulation internationale) et le diplôme n’est délivré en France que par une seule école (35 écoles au total dans le monde entier).Il existerait 500 praticiens recensés en France selon le rapport de l’académie nationale de médecine dans son rapport de mars 2013.
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1. Préambule
2. Introduction
2.1. Naissance et histoire de l’ostéopathie
2.2. État des lieux de l’ostéopathie
2.2.1. Définitions
2.2.2. Formation initiale
2.2.3. Démographie
2.2.4. Médecine manuelle ostéopathique
2.2.5. Cas particuliers : Chiropraxie
2.3. Efficacité et complications
2.4. Cadre légal encadrant la formation et la pratique
2.4.1. Décrets et lois
2.4.1.1. Généralités
2.4.1.2. Décrets relatifs aux actes d’ostéopathie
2.4.1.3. Décrets relatifs aux conditions d’exercice de l’ostéopathie
2.4.1.4. Parcours de soin
2.4.2. Formation et agrément des établissements de formation
2.5. Objectif de l’étude et justification de la thèse
3. Matériel et méthode
3.1. Type d’étude
3.2. Population étudiée et recueil de données
3.3. Questionnaire
3.4. Analyse statistique
4. Résultats
4.1. Taux de consultation
4.2. Type de praticien consulté
4.3. Représentations
4.3.1. Représentation globale chez les sportifs
4.3.2. Représentation globale chez les sportifs ayant déjà consulté
4.3.3. Représentations analysées en fonction du type de praticien consulté.
4.4. Modalités de consultation
4.4.1. Motifs
4.4.2. Origines des symptômes ayant motivé la consultation
4.4.3. Type de traitement
4.4.4. Programme entretien
4.5. Parcours de soin
4.5.1. Consultation du médecin traitant avant
4.5.2. Initiative de la consultation
4.5.3. Fréquence de consultation
4.5.4. Compte rendu de séance
4.5.5. Information du médecin traitant
4.5.6. Autres avis
4.5.7. Consultation du médecin traitant après
4.6. Satisfaction
4.7. Attentes vis-à-vis de la consultation
4.8. Connaissances administratives
4.8.1. Croyances relatives aux remboursements de la sécurité sociale
4.8.2. Croyances relatives aux remboursements des complémentaires de santé
4.9. Conclusion
5. Discussion
5.1. À propos de l’étude
5.1.1. Biais de sélection
5.1.2. Biais liés à l’analyse statistique.
5.2. À propos des résultats
5.2.1. Taux de consultation
5.2.2. Types de praticiens consultés
5.2.3. Représentations
5.2.4. Modalités de consultation
5.2.4.1. Analyse des motifs de consultation
5.2.4.2. Origine des symptômes
5.2.4.3. Analyse des traitements par manipulations viscérales
5.2.4.4. Programme d’entretien
5.2.5. Parcours de soin
5.2.6. Attentes et satisfaction
5.2.7. Connaissances administratives
5.3. Ouverture
6. Conclusion
7. Annexes
8. Bibliographie
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