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Les indicateurs de développement humain à Fianarantsoa : une description quantifiée du niveau de pauvreté :
« Le développement humain se définit comme un processus d’élargissement des possibilités de choix des personnes en vue de la satisfaction de leurs besoins de manière soutenue et durable. Sa mesure est basée sur le calcul de l’indice de développement humain »7.
L’Indicateur de Développement Humain :
« L’Indicateur de Développement Humain (IDH) mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays donné selon trois critères essentiels de développement humain : la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé, al possibilité de s’instruire et la possibilité de bénéficier des conditions de vie décentes » 8.
Pour la région de Fianarantsoa, en comparaison des cinq autres provinces de Madagascar, l’IDH est le plus faible d’après le tableau qui suit. Il est égal à 0,356.
Ceci signifie qu’après pondération des indices, portant sur l’espérance de vie, le taux brut de scolarisation, le revenu par habitant, l’originaire de Fianarantsoa est le moins favorisé dans le pays sur le plan social et économique. Cette situation est due à l’espérance de vie et au revenu se situant à des niveaux peu élevés par rapport à l’ensemble9.
En fait, l’IDH peut s’expliquer à partir de trois composantes dont : l’espérance de vie, le taux d’alphabétisation et le revenu par habitant.
Espérance de vie :
« L’espérance de vie se définit comme la moyenne des durées de vie d’une génération qui serait soumise toute sa vie aux quotients de mortalité par âge de l’année d’observation » 10.
A Fianarantsoa, l’espérance de vie de la population est de 47,1 ans contre 61,3 à Antananarivo. Elle est la moins élevée du pays. Un natif du pays Betsileo et du sud-est vit en moyenne 8 ans moins que la moyenne nationale et 32 ans de moins qu’un Japonais. Si la durée de vie moyenne de la population est raccourcie, c’est que toutes les mesures existantes actuellement dans les communes de la province sont insuffisantes pour préserver la santé. Ou bien, l’accès aux services de santé, lorsqu’ils existent pour l’ensemble de la communauté, est difficile à cause de l’éloignement géographique, l’insuffisance des voies de communication ou bien à cause du coût prohibitif des soins et médicaments.
Taux d’alphabétisation :
En ce qui concerne l’éducation, le nombre de personnes non instruites dans la province de Fianarantsoa est élevé parce que la moitié de la population n’est pas instruite et un tiers n’a jamais fréquenté l’école.
Compte tenu de l’histoire de l’école dans cette province et malgré l’importance de l’encadrement assuré par la mission catholique, les taux restent faibles (taux d’alphabétisation : 50,4). L’éducation n’a pas eu d’effet positif sur les performances de la production, le développement du secteur industriel est faible, en considération de l’étendue de la province et des ressources qu’elle recèle. Elle a favorisé plutôt l’exode rural de la population instruite vers la capitale et les originaires de la région du sud-est, quant à eux, quittent traditionnellement leur région pour d’autres provinces.
Revenu par habitant :
Pour ce qui est du niveau de revenu, celui de la province de Fianarantsoa est la plus faible : 265,7 dollars par habitant contre 439,1 à Antananarivo.
Cette faiblesse de revenu conduit ainsi à la pauvreté sévère de la population. Bien que les gens des Hauts Plateaux soient de bons agriculteurs et que la région du sud-est soit une région de culture d’exportation (café, litchis), ces activités n’ont pas généré de richesse suffisante pour la population11.
Indicateur Sexo-spécifique de Développement Humain :
L’ISDH mesure la disparité de développement au détriment de la femme.
La province enregistre également un ISDH égal à 0,333 qui est le moins élevé du pays. Il est inférieur à 0,500, ce qui signifie qu’il y a une inégalité sociale à l’égard des femmes fianaroises. La situation socio-économique des femmes à Fianarantsoa est significativement mauvaise par rapport à celle des hommes. L’écart entre l’IDH et l’ISDH, qui est de –6.5% pour la province de Fianarantsoa, mesure l’importance de cette disparité entre homme et femme.
Indicateur de Pauvreté Humaine :
La valeur de l’IPH traduit en fait les manques dans la plupart des capacités humaines de base (vivre longtemps, acquérir des connaissances et bénéficier d’un niveau de vie correct)12.
L’IPH dans la province de Fianarantsoa est égal à 0,511 en 1999 et se trouve en troisième rang sur le plan national. Il s’est amélioré car il était de 0,590 en 1997. Il y a une baisse en deux années. Elle est due essentiellement à la diminution du taux d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition. Toutefois, dans la mesure où cette valeur est supérieure à 0,5, elle signifie que plus de la moitié de la population souffre encore de pauvreté humaine ou connaît des onditionsc de vie précaires.
La pauvreté analysée et décrite par les chiffres relatés ci-dessus concerne bien évidemment la qualité de vie de la population de Fianarantsoa, mais elle nous permet aussi d’avoir une vision globale de la notion de pauvreté à Madagascar.
Sur le plan économique :
S’il y a des évidences dont il faut tenir compte, c’est que Madagascar a une population à majorité rurale (77%)13, l’activité agricole se trouve au cœur de l’économie malgache et fait vivre et travailler les deux tiers de la population, qualifiant ainsi le pays comme pauvre ou en voie de développement.
La pauvreté liée au secteur agricole :
« Les pauvres sont essentiellement des agricul teurs (75%) et en particulier, 70% d’entre eux sont des petits exploitants agricoles, c’est-à-dire des paysans qui exploitent des parcelles de moins de 0,2 hectares. Par ailleurs, 80% des agriculteurs, mais surtout 90% des petits agriculteurs, vivent en dessous du seuil de la pauvreté »14. Ces chiffres indiquent que d’une part, la population des pauvres est composée en écrasante majorité des petits exploitants agricoles et d’autre part, la grande majorité des petits agriculteurs est extrêmement pauvre.
Nombreux sont les facteurs à considérer comme déterminants de la pauvreté.
La terre :
« L’étude sur les facteurs déterminants de la pauvreté montre que la terre contribue le plus directement à la satisfaction des besoins des ménages surtout en zone rurale » 15. Moins les ménages disposent de terre, plus accentuée est la pauvreté.
Ainsi, les petits exploitants agricoles qui disposent de moins de 0,2 hectares par tête sont pauvres avec une intensité élevée. « Ces derniers ont un niveau de dépenses annuelles de moins de 450.000 fmg, ce qui équivaut à un niveau moyen des dépenses journalières de moins de 1.300 fmg, alors que le seuil de pauvreté est défini par un revenu annuel de 736.000 fmg » 16.
Comme ces petits agriculteurs ne disposent que de petites parcelles, leurs activités sont presque totalement orientées vers l’autoconsommation dans le but principal d’assurer leur survie. Ils cultivent alors en priorité du riz, l’aliment de base des Malgaches ; plus de 90% des ménages de petits exploitants agricoles cultivent le riz essentiellement à des fins de consommation.
La faiblesse de productivité :
Notons également que la situation des petits exploitants agricoles est aggravée par la faiblesse de leur productivité ; non seulement ils disposent de surfaces plus réduites, ils ont aussi une productivité plus faible de l’ordre de 1 à 2,5 tonnes à l’hectare. La faiblesse de leur productivité vient d’abord du fait qu’ils n’ont pas suffisamment de terres irriguées. Comme les pauvres cultivent essentiellement du riz sur des surfaces réduites, la disposition de terres irriguées est un facteur essentiel dans leur situation, dans la mesure où les rizières irriguées assurent une productivité plus élevée . La production moyenne de paddy est d’environ une tonne à l’hectare sur des terres non irriguées alors qu’elle est de trois tonnes à l’hectare sur des terres irriguées.
D’un autre côté, « la faiblesse de productivité résulte d’une faible utilisation d’intrants modernes tels que les variétés améliorées, les engrais chimiques, les mesures de protection des plantes (insecticides, pesticides, herbicides), les machines agricoles, etc.
Sous la pression démographique, les modes de cultures traditionnelles entraînent inévitablement une faible productivité »17. Cette faible adoption d’intrants modernes peut avoir comme causes : le prix élevé des inputs, le problème d’accès aux marchés ou encore le manque de crédit.
La faiblesse des revenus :
Un autre facteur déterminant de la pauvreté est la faiblesse des revenus. Les revenus de la majorité des Malgaches sont généralement tirés des activités agricoles et couvrent à peine leurs dépenses essentielles. « Les dépenses de consommations sont dominées à 70% par l’alimentation, ce qui laisse peu de possibilité de satisfaire les autres besoins jugés indispensables (santé, éducation, logement…) » 18.
Or, les prix des aliments de base subissent des fluctuations tout au long de l’année, suivant le cycle du calendrier agricole, ce qui a des répercussions sur la consommation des ménages vulnérables. On assiste donc à une pauvreté saisonnière des ménages agriculteurs ; l’incidence de pauvreté est plus marquante pendant la période de soudure. Et le plus souvent, « face à des hausses d e prix et à une baisse de revenu, ils font appel aux réseaux d’entraide familiaux ou communautaires informels pour subvenir à différents besoins indispensables »19.
Par ailleurs, la faiblesse des revenus peut êt re aussi liée à la persistance d’une basse productivité agricole.
Ainsi, nombreux sont les facteurs qui font que l’activité rizicole n’arrive plus à subvenir à l’autosuffisance des ménages et aggrave de plus en plus leur situation de pauvreté.
Importance de l’agriculture :
S’il est encore vrai que, « dans les pays en v oie de développement en général, et les pays à vocation agricole en particulier, le décollage économique se fonde sur la promotion de l’agriculture » 20, la dynamisation du secteur agricole à Madagascar semble être le seul salut permettant de lutter eff icacement contre la paupérisation de larges couches de la population malgache. En effet, dans les pays pauvres, du point de vue macroéconomique, des accroissements rapides et efficaces de la production agricole seront indispensables à la réalisation des objectifs de croissance globale. Pourtant, les spécificités de ce secteur ne font que traduire la complexité des actions à mettre en oeuvre afin d’atteindre l’objectif de la réduction de la pauvreté.
En terme d’emploi :
En effet, l’agriculture ne constitue pas seulement un secteur d’activité parmi de nombreux autres mais c’est un secteur tout à fait spécifique. Tout d’abord, elle apparaît comme la branche d’activité qui emploie beaucoup plus de gens que toutes les autres branches et occupe au moins 70% de la population active locale. « Une grande partie de l’activité économique est donc fournie par l’agriculture, contribuant à plus de 30% dans la formation du PIB » 21. A cet effet, une croissance rapide de revenu moyen par habitant est très difficile à réaliser à moins que les revenus ruraux augmentent.
Le caractère traditionnel :
En second lieu, « les activités agricoles remontent à plusieurs milliers d’années, depuis l’abandon par l’humanité de la chasse et de la cueillette dont elle tirait l’essentiel de sa substance. Ce long passé vaut au secteur le qualificatif fréquent de traditionnel.
De plus, les sociétés rurales qui font appel à des techniques traditionnelles acquièrent fréquemment des habitudes et des attitudes qui renforcent les anciennes méthodes et font de la sorte un obstacle au changement » 22.
Le facteur de production : le sol
En outre, l’importance majeure du sol en tant que facteur de production fait de l’agriculture, un secteur spécifique différent des autres. Et aucun autre secteur ne subit autant qu’elle les caprices météorologiques. Le sol change, comme les conditions climatiques, avec l’endroit, si bien que les techniques appliquées ici ne sont souvent guère utiles là. « En agriculture, la diversité de la qualité des sols, des conditions climatiques et des réserves d’eau conduit à la production de récoltes différentes et à l’emploi des techniques distinctes pour une culture spécifique, non seulement dans les pays, mais aussi à l’intérieur même des provinces ou des régions d’un pays donné »23.
Pourvoyeur de l’alimentation :
Enfin, l’agriculture est le seul secteur pourvoyeur de l’alimentation humaine. « Pour survivre, l’humanité peut se passer d’autres biens mais pas de la nourriture. En effet, il existe des produits de remplacement pour la plupart des articles manufacturés, mais non pour l’alimentation. Un pays doit, ou bien assurer lui-même sa production alimentaire ou bien l’importer » 24. Les sociétés où les consommateurs dépensent moins d’un cinquième de leur revenu en nourriture sont très peu nombreuses. « A Madagascar, les produits de première nécessité représentent les deux tiers des dépenses »25. L’importance constante de l’agriculture reste alors évidente
Réduction de la pauvreté et développement local:
« Pour une réduction de la pauvreté plus rapide, la croissance doit être tirée par le secteur agricole compte tenu de son importance dans l’économie malgache »26.
Cependant, une nouvelle approche basée sur la participation est à promouvoir. En effet, « une des conditions de réussite de la réduction de la pauvreté à Madagascar nécessité la prise en considération des besoins, attentes et suggestions des pauvres pour s’assurer de leur adhésion à la stratégie de lutte contre la pauvreté »27.
Une croissance économique qui profite aux pauvres :
Ainsi, si l’on considère le secteur agricole comme le point de départ de toutes les actions de développement, il faut tout d’abord mettre en place des politiques et stratégies de croissance économique qui profitent aux pauvres. Il s’agit surtout, pour les aider à prendre en main leur destin, de multiplier les chances pour chacun d’entre eux de gagner sa vie. La réduction de la pauvreté demande en effet, une amélioration du revenu et de la consommation (alimentation, biens et services), qui nécessitent par la suite des actions dans les systèmes de production locaux en particulier.
« Il importe donc de fournir aux pauvres les m oyens d’avoir des emplois, d’augmenter leurs revenus, leur donner accès à la terre et au crédit, et leur permettre de lancer de petites entreprises. Quatre pistes méritent alors d’être exploitées :
– l’accès des pauvres aux infrastructures : routes, transports, marchés ruraux, greniers communautaires, communication, énergie et eau potable;
– l’accroissement de la productivité du secteur agricole, notamment celle de l’agriculture à petite échelle;
– la promotion des micro-crédits, des micro-entreprises, des activités complémentaire comme l’élevage à cycle court et de l’artisanat en général, et
– le développement des travaux et filières de production à haute intensité de main d’œuvre » 28.
Une nouvelle approche vers le développement local :
Et comme l’amélioration de la qualité de vie est fonction de l’amélioration de l’économie d’une région, des changements doivent être opérés nécessairement, ce qui a amené le gouvernement à mettre l’accent sur la relance du secteur agricole à travers l’élaboration d’un Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR). Le PADR constitue le cadre de mise en œuvre de la politique de développement rural29.
En concordance avec les objectifs dans le DSRP, « l es objectifs assignés au développement rural visent à :
– assurer la sécurité alimentaire ;
– contribuer à l’amélioration de la croissance économique ;
– réduire la pauvreté et améliorer les conditions devie en milieu rural ;
– promouvoir la gestion durable des ressources naturelles ;
– promouvoir la formation et l’information en vue d’améliorer la production en milieu rural » 30 .
Le PADR est le cadre de référence en ce qui concerne le développement rural, notamment en matière de conception, de définition et d’orientation des stratégies31, des interventions et des mesures à prendre pour le développement rural à Madagascar.
Le PADR sera un instrument efficace de lutte contre la pauvreté rurale en s’appuyant sur le développement local. Les actions du PADR se caractérisent en effet par la prise en compte de la réalité locale et par la participation active de la population dans la mise en œuvre des stratégies de développeme nt rural.
« L’objectif est de faire émerger, par une politique volontariste, les acteurs économiques, partenaires de la nouvelle dynamique du développement rural. Une nouvelle dynamique qui se base sur :
– la modernisation de l’agriculture et le développement des initiatives privées et du savoir-faire ;
– la diversification de la production et des exportations
– le développement et la pérennisation du financement du monde rural » 32.
Justement, qui dit développement local dit une approche volontariste, axée sur un territoire restreint, qui conçoit le développement comme une démarche partant du bas, privilégiant les ressources endogènes. Elle insiste particulièrement sur la prise en compte des valeurs culturelles et sur le recours à des modalités coopératives.
« Le développement local est donc la contribution qu’un petit territoire apporte au mouvement général du développement en termes de plus-value économique, sociale, culturelle, spatiale. C’est une organisation à construire par de l’information en reliant des acteurs publics et privés engagés dans une dynamique de projet sur un territoire. L’intérêt est que plus les enjeux sont partagés, plus la dynamique sera renforcée dans la durée et ses effets ressentis par l’ensemble de la population concernée. Les enjeux partagés signifient que les gens s’identifient à la dynamique locale et l’intègrent dans leurs stratégies individuelles et collectives »33.
Comme les objectifs de croissance économique et de réduction de la pauvreté sont tributaires des performances du secteur du développement rural, un rôle primordial est attendu de ce dernier. Sans oublier également que, outre la production, les paysans sont surtout des fournisseurs de culture, de sens, de territoire et de cohésion sociale.
Conclusion partielle :
L’analyse de la pauvreté à Madagascar montre donc qu’elle est surtout rurale. La majorité de la population y vit dont 70% exercent dans le secteur agricole, notamment le riz. La relance du secteur agricole semble ainsi prioritaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance économique qui profite aux pauvres. Toutefois, une importance particulière devrait-être accordée à l’approche participative. En effet, « pour que l’intérêt des pauvres puisse être mieux défendu , il faut que les pauvres soient eux-mêmes politiquement actifs, c’est-à-dire qu’ils pui ssent s’exprimer et s’associer librement » 34.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES ET CARACTERISTIQUES DE LA PAUVRETE A MADAGASCAR
CHAPITRE PREMIER : STRUCTURE ET NIVEAU DE PAUVRETE A MADAGASCAR
A- La pauvreté à Madagascar
1- Caractéristiques de la pauvreté
2- Les indicateurs de développement humain à Fianarantsoa : une description quantifiée du niveau de pauvreté
B- Sur le plan économique
1- La pauvreté liée au secteur agricole
2- Importance de l’agriculture
C- Réduction de la pauvreté et développement local
1- Une croissance économique qui profite aux pauvres
2- Une nouvelle approche vers le développement local
CHAPITRE II : HISTORIQUE DU GRENIER COMMUNAUTAIRE VILLAGEOIS
A- Naissance du Grenier Communautaire Villageois
B- La politique générale de l’opération
1- Définition
2- Mécanisme
3- Objectifs
C- Intervention dans le cadre de la microfinance
1- Le système bancaire à Madagascar
2- L’émergence de la microfinance
DEUXIEME PARTIE : GRENIER COMMUNAUTAIRE VILLAGEOIS : EXPOSE TECHNIQUE
CHAPITRE PREMIER : L’ASPECT CREDIT
A- Qu’est ce qu’un crédit
1- Définition générale
2- Le crédit GCV : idée générale
B- Les différents intervenants dans le GCV
1- Les organismes de financement
2- L’agence d’encadrement
3- Les groupements cibles
CHAPITRE II : DEROULEMENT PRATIQUE DU GCV
A- Modalités et conditions des prêts
1- Objet de crédit et caractéristiques
2- Les différentes phases du crédit
B- Principe de stockage
1- Méthode de stockage
2- Les conditions de stockage
TROISIEME PARTIE : L’EVALUATION PROPREMENT DITE
CHAPITRE PREMIER : TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES
A- Méthodologie d’enquête
1- Réalisation de l’enquête
2- Difficultés rencontrées
B- Analyse des résultats
1- Le GCV : un produit adapté aux besoins des paysans ?
2- L’adoption du système
3- L’utilisation du crédit
4- Le GCV : un moyen de favoriser les groupements des paysans
C- Les impacts du crédit GCV
1- Au niveau micro-économique
2- Sur le plan social
3- Effets sur le dynamisme local
CHAPITRE II :PORTEES ET LIMITES DU SYSTEME
A- Des résultats encourageants
1- Changement dans la période de soudure
2- Diversification de la production
3- Intégration des paysans dans le système financier
4- Renforcement de la démarche participative
B- Mais des limites apparaissent au niveau de certains points
1- L’efficacité dépend de plusieurs facteurs externes
2- Exige une bonne capacité de gestion
3- Quelques facteurs jouent en défaveur des petits producteurs
4- Problèmes relatifs au stockage
5- Impacts encore peu significatifs
C- Recommandations
1- Allègement des contraintes des bénéficiaires
2- Action de suivi-évaluation
3- Renforcement du partenariat avec les groupements de paysans
4- Renforcement d’accompagnement technique
5- Infrastructures de base
CONCLUSION
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