MYCOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES

MYCOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES

 CORYZA CHRONIQUE

Définition
On parle de coryza chronique chez le chat quand il existe une association de symptômes oculaires (épiphora, conjonctivite, blépharite) et de symptômes nasaux (éternuements, jetage) installés depuis un minimum de 2mois. Les symptômes buccaux, présents dans la forme aiguë du coryza, ne se retrouveraient pas dans la forme chronique si l’on considére que les stomatites chroniques constituent une entitée clinique différente.
Le terme de rhinosinusite chronique est souvent employé comme synonyme de coryza chronique (13, 44, 54) et est défini comme une inflammation des cavités nasales et des sinus présente de façon persistante ou intermittente pendant 4 semaines ou plus .

Etiologie et épidémiologie
Le coryza chronique fait suite principalement à une infection virale aiguë à Calicivirus félin (FCV) ou à Herpès virus félin de type 1 (FHV1) ; ainsi 80 à 90 pour-cent des chats ayant eu une infection virale aiguë de ce type deviennent des porteurs chroniques (3, 22, 38, 44, 68). Néanmoins, les chats infectés par le Calicivirus félin vont excréter en permanence le virus à partir de l’oropharynx, alors que ceux infectés par l’Herpès virus n’excréteront qu’occasionnellement le virus (lors d’un stress par exemple) (4, 6, 13, 35). Fig. 6 et 7. A ce phénomène de portage chronique s’ajoutent les infections bactériennes ou mycosiques secondaires favorisées par les dommages causés à la muqueuse nasale (aussi bien dans sa structure que dans ses défenses immunitaires) et aux os des cornets nasaux lors de l’infection virale aiguë (20, 44, 54, 68) ; Les bactéries les plus fréquemment retrouvées sont des Staphylocoques, des Streptocoques, des Pasteurella ou Escherichia coli (1).Cependant, le coryza chronique peut également faire suite à une infection bactérienne aiguë à Chlamydia psitacci ; en effet, le portage chronique suite à cette infection aiguë est fréquent : les chats deviennent des porteurs latents susceptibles d’excréter par intermittence (à la faveur d’un stress, par exemple) la bactérie et de manifester de façon récidivante et pendant plusieurs mois des symptômes cliniques (9, 35). Aucune prédisposition liée à l’âge, au sexe ou à la race n’a pu être démontrée bien que le Siamois semble être plus représenté .

Symptômes
Quelque soit la cause primaire d’infection, les symptômes cliniques sont assez semblables ; il s’agit principalement de jetage oculonasal souvent bilatéral associé à des éternuements
violents et répétés. Le jetage nasal est muqueux à muco-purulent et peu parfois être teinté de sang. La respiration est bruyante et se fait parfois bouche ouverte (3, 13, 20, 35, 38, 40, 44, 54, 59, 68). Certains signes cliniques moins fréquents tels que de la toux, de la fièvre et de l’anorexie peuvent être présents mais l’état général de l’animal reste néanmoins bon (13, 20 40, 54, 68). D’autres symptômes non respiratoires peuvent également être présents. Ainsi, des gingivites chroniques avec ulcérations gingivales, périodontite et chutes de dents ont été décrites dans les formes chroniques d’infection par le Calicivirus félin (6, 35) ; de même, une conjonctivite chronique peut accompagner une forme chronique de Chlamydiose .

Diagnostic
Le diagnostic étiologique est impossible : déjà plutôt théorique dans la forme aiguë, il semble parfaitement illusoire dans la forme chronique (51). Le diagnostic se base essentiellement sur les commémoratifs (antécédents d’infection aiguë) et sur les symptômes (6, 9, 13, 20, 38, 40, 44, 54) ; c’est un diagnostic habituellement non spécifique, établit par élimination des autres causes (44). Des examens complémentaires peuvent cependant être entrepris : – Radiographies des cavités nasales et des sinus : elles peuvent montrer une perte homogène de radiotransparence toujours bilatérale des cavités nasales (l’une semble souvent plus atteinte que l’autre) ainsi qu’une opacification des sinus frontaux. Une perte sévère de structure des cornets nasaux et du modèle trabéculaire peut être présente ; le vomer peut aussi apparaître fracturé ou dévié (26). – Rhinoscopie : difficile de par l’anatomie des cavités nasales du chat, cet examen nécessite une tranquillisation de l’animal et l’utilisation d’un fibroscope ; généralement les 2 cavités sont atteintes, la muqueuse est rouge et inflammée, parfois proliférative, la quantité de mucus ou d’exsudat est augmentée par rapport à la normale et une légère érosion des cornets nasaux peut être notée (44). – Cytologie et bactériologie : que ces examens soient faits à partir d’écouvillons nasaux ou de lavage nasal, ils sont de peu d’utilité car ils ne font que mettre en évidence une inflammation neutrophilique non spécifique ainsi qu’une flore microbienne souvent d’origine saprophyte (20, 44).
– Histologie : obtenue à partir d’une biopsie, elle ne révèle pas de lésions spécifiques (signes d’inflammation chronique des tissus : fibrose, hyperplasie de l’épithélium muqueux, hypertrophie ou atrophie des structures glandulaires)

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie TRAUMATISMES ET CORPS ETRANGERS

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie MYCOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

I – PARTICULARITEES ANATOMIQUES, HISTOLOGIQUES ET PHYSIOLOGIQUES DES VOIES RESPIRATOIRES DU CHAT
A – ANATOMIE ET HISTOLOGIE
1 – VOIES AERIENNES EXTRA-THORACIQUES DU CHAT
2 – VOIES AERIENNES INTRA-THORACIQUES DU CHAT
B – PHYSIOLOGIE
1 – LE TONUS BRONCHIQUE
2 – L’APPAREIL MUCOCILIAIRE
II – ETUDE CLINIQUE DES DIFFERENTES MALADIES RESPIRATOIRES OBSTRUCTIVES CHRONIQUES DU CHAT
A – MALADIES RESPIRATOIRES OBSTRUCTIVES CHRONIQUES INSPIRATOIRES
1 – DEFINITION
2 – CORYZA CHRONIQUE
a) Définition
b) Etiologie et épidémiologie
c) Symptômes
d) Diagnostic
e) Traitement
! Médical
 » Chirurgical
3 – MYCOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES
a) Cryptococcose (forme rhino-sinusale)
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
b) Aspergillose nasale
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
c) Mycoses diverses atteignant de façon chronique l’appareil respiratoire supérieur du chat
Phaeohyphomycose
Mycoses à Pénicillium et Trichosporon
Mycoses à Mucorales
Mycoses à Prototheca
d) Récapitulatif des traitements des mycoses respiratoires du chat
4 – PARASITOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES
5 – POLYPES NASOPHARYNGES
a) Définition
b) Etiologie et épidémiologie
c) Symptômes
d) Diagnostic
e) Traitement
6 – AFFECTIONS OBSTRUCTIVES DES VOIES RESPIRATOIRES SUPERIEURES
a) Collapsus trachéal
b) Les sténoses
Sténose des narines
Sténose du nasopharynx
Sténose trachéal
c) Paralysie laryngée
Etiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
7 – TRAUMATISMES ET CORPS ETRANGERS
a) Localisation nasale
b) Localisation pharyngée
c) Localisation laryngée
d) Localisation trachéale
8 – TUMEURS 44 a) Tumeurs nasales et sinusales
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
b) Tumeurs pharyngées
c) Tumeurs laryngées
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
d) Tumeurs trachéales
B – MALADIES RESPIRATOIRES OBSTRUCTIVES CHRONIQUES EXPIRATOIRES
1 – DEFINITION
2 – BRONCHITES ET BRONCHOPNEUMONIES CHRONIQUES
a) Bronchite chronique allergique : asthme félin
Définition
Etiologie et épidémiologie
Physiopathologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
b) Bronchite chronique et broncho-pneumonies chroniques obstructives (BPCO)
Définition
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
3 – PARASITOSES RESPIRATOIRES CHRONIQUES
a) Aelurostrongilose
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
$ Traitement
b) Capillariose
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
c) Paragonimose
Etiologie et épidémiologie
Symptômes
Diagnostic
Traitement
d) Forme larvaire de l’Ascaridose
III – ETUDE SYNTHETIQUE
A – DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
1 – RECUEILLIR LES COMMEMORATIFS
a) De quel type de chat s’agit-il ?
b) Quel est l’environnement du chat ?
c) Comment la maladie évolue t elle ?
2 – ETUDIER LES SIGNES CLINIQUES
a) Les signes respiratoires sont-ils inspiratoires ou expiratoires ?
b) Y a t il des symptômes évocateurs ?
3 – METTRE EN PLACE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES APPROPRIES
a) Lors d’obstruction des voies respiratoires supérieures
Radiographies des cavités nasales
Radiographies du cou
Cytologie et mise en culture
Endoscopie
Biopsies 72 b) Lors d’obstruction des voies respiratoires basses
Radiographies thoraciques
Bronchoscopie
Cytologie et mise en culture
Mesure des gaz sanguins 78 % Tests de la fonction pulmonaire
c) Examens complémentaires indépendants de la localisation de l’obstruction respiratoire
! Tests sanguins 79  » Examen fécal
B – TABLEAU DE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *