Musicothérapie neurologique

Musicothérapie neurologique

Lésions cérébrales

Les traumatismes crâniens sont les premières causes de décès accidentels. Leur sur-venue est reliée aux activités sportives, aux agressions, aux accidents du travail et pour la moitié aux accidents de la route (Marieb, 2010). Chaque année, entre 235 et 538 traumatismes craniocérébral (TCC) sont dénombrés dans les pays industrialisés, pour 100 000 habitants. Les avancées dans la médecine d’urgence ont fortement amélioré la prise en charge des patients cérébrolésés, surtout sur la mortalité. Cependant, le nombre de patients survivants avec des lésions cérébrales très graves augmente. Ce type de patients risque d’engendrer des frais considérables en réa-daptation neurologique, sans compter les frais de réinsertion sociale et professionnelle (Mühl & Vuadens, 2011). Un choc à la tête peut engendrer plusieurs types de lésions : La commotion cérébrale se définit comme une altération du fonctionnement de l’encéphale généralement temporaire.

La personne victime de commotion peut perdre brièvement connaissance. Les commotions les plus violentes peuvent provoquer des hématomes de l’encéphale et des lésions neurologiques permanentes. Cela s’appelle une contu-sion cérébrale. La contusion cérébrale se définit par une destruction majeure du tissu nerveux. La personne victime de contusion cérébrale peut être plongée dans le coma pen-dant quelques heures jusqu’à plusieurs semaines. Lorsqu’un traumatisme crânien provoque une hémorragie, il est nommé selon le lieu où le sang s’écoule : hématome subdural, hémorragie subarachnoïdienne ou hématome extradural. L’accumulation de sang entraine une augmentation de la pression intracrânienne ce qui entraine des lésions (Marieb, 2010). Les principales séquelles engendrées par les traumatismes crâniens sont les suivantes :

Musicothérapie

Il n’existe pas de définition officielle de la musicothérapie reconnue à travers le monde. L’Association Américaine de Musicothérapie définit la musicothérapie comme « l’utilisation clinique et basée sur des preuves, d’interventions musicales pour atteindre des buts thérapeutiques, par un professionnel accrédité » (Association Américaine de Musico-thérapie, 2017). Il y a des différences entre l’utilisation d’instruments dans les thérapies de réadaptation motrice, la musique comme une intervention thérapeutique (l’écoute de musique affecte les signes vitaux, change l’analgésie), et la musicothérapie formelle qui ne peut être ad-ministrée que par un musicothérapeute (Supnet, 2016). De plus, la musicothérapie peut se définir comme une forme de rééducation ou une psy-chothérapie. Elle utilise les sons, les mélodies, les rythmes et la musique sous toutes ses formes.

La musicothérapie peut être un moyen d’expression, de communication, de struc-turation ou d’analyse de la relation (Lecourt, 2014). La musicothérapie moderne a vu le jour dans le milieu du vingtième siècle. Ses origines sont principalement ancrées dans les concepts des sciences sociales. Cette science a été la première à attribuer à la musique une valeur thérapeutique pour les rôles émotionnels et sociaux qu’elle joue dans la vie d’une personne. Cependant, le rôle de la musique en tant que thérapie a subi de profonds changements depuis le début des années 90. Cela est principalement dû à des découvertes faites grâces aux nouvelles techniques d’imageries cérébrales. En effet, ces nouvelles technologies ont permis de prouver que la musique a un effet sur la physiologie du cerveau. De plus, la recherche biomédicale a permis de démontrer que le traitement de la musique dans le cerveau active de nom-breuses zones très différentes. Ainsi, les fonctions cognitives, langagière, affectives et motrices sont sollicitées pour traiter l’information musicale (Thaut & Hoemberg, 2014).

Musicothérapie neurologique Le but de la musicothérapie n’est pas d’améliorer la performance musicale, mais d’améliorer une fonction non-musicale. Un des principes neurologiques sur lesquels se base la musicothérapie est le lien entre la musique et la production de dopamine. La do-pamine est un neurotransmetteur impliqué dans la motivation et les comportements de recherche de récompense. Pendant l’apprentissage, la réponse dopaminergique est 5.2.2 Musicothérapie Il n’existe pas de définition officielle de la musicothérapie reconnue à travers le monde. L’Association Américaine de Musicothérapie définit la musicothérapie comme « l’utilisation clinique et basée sur des preuves, d’interventions musicales pour atteindre des buts thérapeutiques, par un professionnel accrédité » (Association Américaine de Musico-thérapie, 2017).

Il y a des différences entre l’utilisation d’instruments dans les thérapies de réadaptation motrice, la musique comme une intervention thérapeutique (l’écoute de musique affecte les signes vitaux, change l’analgésie), et la musicothérapie formelle qui ne peut être ad-ministrée que par un musicothérapeute (Supnet, 2016). De plus, la musicothérapie peut se définir comme une forme de rééducation ou une psy-chothérapie. Elle utilise les sons, les mélodies, les rythmes et la musique sous toutes ses formes. La musicothérapie peut être un moyen d’expression, de communication, de struc-turation ou d’analyse de la relation (Lecourt, 2014). La musicothérapie moderne a vu le jour dans le milieu du vingtième siècle. Ses origines sont principalement ancrées dans les concepts des sciences sociales. Cette science a été la première à attribuer à la musique une valeur thérapeutique pour les rôles émotionnels et sociaux qu’elle joue dans la vie d’une personne. Cependant, le rôle de la musique en tant que thérapie a subi de profonds changements depuis le début des années 90. Cela est principalement dû à des découvertes faites grâces aux nouvelles techniques d’imageries cérébrales. En effet, ces nouvelles technologies ont permis de prouver que la musique a un effet sur la physiologie du cerveau. De plus, la recherche biomédicale a permis de démontrer que le traitement de la musique dans le cerveau active de nom-breuses zones très différentes. Ainsi, les fonctions cognitives, langagière, affectives et motrices sont sollicitées pour traiter l’information musicale (Thaut & Hoemberg, 2014).

Musicothérapie neurologique

Le but de la musicothérapie n’est pas d’améliorer la performance musicale, mais d’améliorer une fonction non-musicale. Un des principes neurologiques sur lesquels se base la musicothérapie est le lien entre la musique et la production de dopamine. La do-pamine est un neurotransmetteur impliqué dans la motivation et les comportements de recherche de récompense. Pendant l’apprentissage, la réponse dopaminergique est ou même détruites, selon leur degré d’activité. L’élagage synaptique, processus qui con-siste à éliminer les synapses qui ne sont plus utilisées, participe à la neuroplasticité. À plus grande échelle, les réseaux neuronaux peuvent changer en renforçant les con-nexions des neurones à l’intérieur même de ceux-ci, mais aussi à l’extérieur avec d’autres systèmes de neurones. Enfin, une région entière du cerveau peut être réorganisée afin de répondre à un tout nouvel ensemble de stimulus. Par exemple, la représentation de la main dans le cortex somatosensoriel va changer après l’amputation d’un doigt. Les zones voisines du cerveau vont remplacer la zone qui était préalablement dévouée à la partie amputée. La neuroplasticité se réfère non seulement à l’émergence de nouvelles connexions mais également à l’élagage des connexions obsolètes.

La neuroplasticité varie selon les périodes de la vie. Durant les deux premières années, des millions de connexions s’établissent entre les neurones, alors que très peu sont dé-truites. De trois à six ans, les connexions continuent à se créer mais l’élagage synaptique fait son apparition. À l’adolescence, il y a autant de création synaptique que de destruc-tion. C’est vers l’âge de vingt ans que le cerveau atteint sa maturité au niveau des ré-seaux neuronaux. Mais sa capacité à se réorganiser, sa plasticité, bien qu’amoindrie, con-tinue jusqu’à la mort. Cette découverte a constitué une avancée majeure en neuros-cience. C’est grâce à cette capacité que la musicothérapie et la musicothérapie neurolo-gique sont utiles pour la réadaptation neurologique (Stegemöller, 2014).

Analyse de la validité méthodologique

Cette étude est un essai clinique randomisé contrôlé. Elle comporte un groupe expéri-mental qui reçoit l’intervention et un groupe témoin, dans lesquels les sujets sont répartis de manière aléatoire. « La répartition aléatoire : Mode de distribution des sujets dans les groupes au moyen de méthodes probabilistes, donnant à chaque sujet une change égale de faire partie de l’un ou l’autre groupe. » (Fortin, p. 602, 2010). Le groupe témoin ne re-çoit pas l’intervention, le but étant de comparer les résultats des deux groupes à la fin de l’étude. Ce design de recherche est le Gold Standard, c’est-à-dire qu’il est le design qui apporte le plus haut niveau de preuve. En utilisant ce procédé, la variable dépendante est isolée au maximum de l’influence d’autres facteurs que la variable indépendante testée. Cependant, les essais cliniques randomisés utilisent en général un grand nombre de su-jets. L’échantillon de cette étude est de petite taille (n=14), ce qui limite la puissance des résultats ainsi que leur généralisibilité (Fortin, 2010).

Il s’agit également d’un échantillon de commodité, c’est-à-dire que les sujets ont été recrutés dans une seule institution. Il est donc moins représentatif de la population victime d’AVC que si l’échantillonnage avait été effectué dans divers sites. Les données ont été récoltées à l’aide de différentes échelles et outils d’évaluation. Le test de Wolf Motor Function (WMFT) a été utilisé, avant et après l’intervention, pour exa-miner la vitesse et la qualité des mouvements du membre supérieur atteint. La FAS (échelle d’aptitude fonctionnelle) est examinée avec des scores allant de 0 à 5 points. Les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SPSS. Des tests t d’échantillons indépendants ont été utilisés pour déterminer s’il y avait des différences si-gnificatives entre les deux groupes. Les données ont été comparées grâce au test t et au rank sum test. Des tests t d’échantillons appariés ont été utilisés pour évaluer le change-ment dans la fonction motrice du même groupe. Le niveau du statistiquement significatif a été placé à p = 0.05.

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Table des matières

4 Introduction
4.1 Problématique
4.2 Question de recherche
4.3 But de la recherche
5 Cadre théorique
5.1 Pathologies (CRR)
5.1.1 Lésions cérébrales
5.2 Réadaptation
5.2.1 Art thérapie
5.2.2 Musicothérapie
5.3 Musicothérapie neurologique
5.4 Neuroplasticité
5.5 Lésions cérébrales et neuroplasticité
5.6 Musicothérapie et neuroplasticité
6 Méthode
6.1 Devis de recherche
6.2 Collecte des données
6.3 Sélection des données
6.4 Analyse des données
6.5 Considérations éthiques
7 Résultats
7.1 Etude 1
7.1.1 Analyse descriptive
7.1.2 Résultats obtenus
7.1.3 Analyse de la validité méthodologique
7.1.4 Analyse de la pertinence clinique
7.2 Etude 2
7.2.1 Analyse descriptive
7.2.2 Résultats obtenus
7.2.3 Analyse de la validité méthodologique
7.2.4 Analyse de la pertinence clinique
7.3 Etude 3
7.3.1 Analyse descriptive
7.3.2 Résultats obtenus
7.3.3 Analyse de la validité méthodologique
7.3.4 Analyse de la pertinence clinique
7.4 Etude 4
7.4.1 Analyse descriptive
7.4.2 Résultats obtenus
7.4.3 Analyse de la validité méthodologique
7.4.4 Analyse de la pertinence clinique
7.5 Etude 5
7.5.1 Analyse descriptive
7.5.2 Résultats obtenus
7.5.3 Analyse de la validité méthodologique
7.5.4 Analyse de la pertinence clinique
7.6 Etude 6
7.6.1 Analyse descriptive
7.6.2 Résultats obtenus
7.6.3 Analyse de la validité méthodologique
7.6.4 Analyse de la pertinence clinique
7.7 Synthèse des principaux résultats
8 Discussion
8.1 Discussion des résultats
8.2 Discussion de la qualité et de la crédibilité des évidences
8.3 Limites et critiques de la revue de la littérature
9 Conclusion
9.1 Propositions pour la pratique
9.2 Propositions pour la formation
9.3 Propositions pour la recherche
10 Références bibliographiques
11 Annexe I : Tableaux de recension
12 Annexe II Pyramide de preuve
13 Annexe III Glossaire méthodologique
14 Annexe IV tableau récapitulatif des six études retenues
15 Annexe V Tableau récapitulatif des principaux résultats

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