MST/SIDA et autres maladies transmissibles

MST/SIDA ET AUTRES MALADIES TRANSMISSIBLES

QUELQUES MALADIES TRANSMISSIBLES

MST/SIDA

Les maladies sexuellement transmissibles (MST) proviennent des infections sexuellement transmissibles (IST). Ces infections comprennent le SYPHILIS, les GONOCOCCIES et URETHRITES NON GONOCOCCIQUES. Mais le SIDA, abréviation de Syndrome d’Immuno Déficience Acquise désigne un stade évolué où apparaissent les complications de l’injection par le virus VIH( Virus de l’immunodéficience humaine). On parle donc de SIDA uniquement quand il y a apparition d’infections opportunistes (par exemple la pneumocystose pulmonaire, la cryptococcose pulmonaire ou neuroméningée, la toxoplasmose cérébrale), le lymphome malin ou de sarcome de kaposi etc…

Les populations à haut risque sont les homosexuels, les toximanes (héroïnomances), les hémophiles transfusés avant la période du contrôle systématique des produits sanguins, etc…. En 2000, le taux de prévalence du SIDA a été inférieur à 1%, et on a enregistré depuis le début de l’épidémie 248 séropositifs. Les injections de l’appareil de reproduction accusent de taux de prévalence élevés (gonococcie : 250/100.000 habitants et syphilis : 450/100.000 habitants). Ces injections occupent une 6ème place parmi les 10 premières causes de morbidité en consultation dans les centres de santé publiques en 1999 et 2000.

Selon les estimations du Ministère de la Santé, la prévalence du VIH/SIDA était de 0,15 pour cent en 1999. Pour un nombre de 218.310 d’individus testés, le PSI à Madagascar constate en Mai 2003, 59 sidéens et 226 séropositifs. Les données sur l’évolution de l’épidémie nous révèlent qu’en 1989, 1 personne sur 5000 est séropositive, en 1993 : 1/3000, en 1995 : 1/1500, en 2000 : 1/600. Les 97% de la transmission du VIH à Madagascar se fait par voie sexuelle.

AUTRES MALADIES TRANSMISSIBLES

Choléra
Le choléra est une maladie infectieuse épidémique liée au vibration cholérique, assez fréquente dans les pays chauds (endémo-épidémique), dans les populations ayant une hygiène insuffisante, entraînant principalement une diarrhée et une déshydratation rapide. L’agent pathogène est un bacille à Gram négatif qui n’affecte que l’homme. La transmission se fait par l’eau souillée et les mains sales. Selon les données cumulées du 13 Mars au 31 Décembre 1999 fournies par la surveillance de l’épidémie de choléra lors de ladite épidémie à Madagascar en 1999, 9783 cas et 539 décès notifiés ont été enregistrés. Ces chiffres se répartissent dans les trois provinces à savoir la Province de Majunga, la Province de Tananarive et celle d’Antsiranana.

La Province de Majunga enregistre le plus grand nombre de cas (6644) vient ensuite la Province d’Antsiranana (2164 cas) et finalement la Province de Tananarive (975). Quant aux taux d’attaque (rapport des cas suspects au nombre de la population multiplié par 100), la Province d’Antsiranana occupe la 1ère position (0,6%). La Province de Majunga se trouve à la deuxième place (0,47%). Le taux le plus faible a été constaté dans la Province d’Antananarivo (0,05%).

Le paludisme
Le paludisme endémique et stable dans les régions côtières de l’Est et de l’Ouest du pays, revêt une forme saisonnière avec risque épidémique dans le Sud et les Hautes Terres Centrales. A partir de l’année 1986, de graves épidémies de paludisme sont survenues dans les zones des Hautes Terres et ont été particulièrement meurtrières en 1988. Après, une lutte intensive a été mise en place et accompagnée d’une amélioration de la situation mais le risque d’épidémie meurtrière demeure sur les Hauts plateaux et le paludisme reste pour l’ensemble du Pays, la première cause de consultation et de décès, particulièrement parmi les enfants de moins de 5 ans.

Une surveillance épidémiologique et un système d’alerte sur les hautes terres centrales ont été conçus en 1996 – 1997 et ont été pleinement fonctionnels en janvier 1998. La superficie totale des régions sous surveillance est de 96.500km². La population des 27 SSD en surveillance est estimée à 4.750.000 habitants, 8 postes sentinelles s’occupent et partagent ces SSD.

L’évolution du nombre de cas de paludisme présumé sur le total des consultants sur l’ensemble des hautes terres centrales est respectivement 185521/1.421.792 en 1997, 175.741/1.652.242 en 1998 et 177.004/1.758.202. Ainsi, la proportion des cas de paludisme sur l’ensemble des consultants diminue progressivement de 15,7% en 1997 à 11,67% en 1998 et à 10,1% en 1999.

La tuberculose
La tuberculose est une maladie infectieuse liée au bacille tuberculeux (BK ou Bacille de Kock). A Madagascar, en 1999, l’incidence de la tuberculose, c’est à dire son taux pour 100.000 habitants, toutes formes comprises, a été de 106 et 76 pour la tuberculose Microscopique Positive (TPM+).

Parmi les 9600 malades suivis en 1998 dans toute l’île, 5421 ont été guéris, 800 ayant terminé le traitement, 160 ont été échoué, 713 décédés, 2021 perdus de vue et 8485 transférés. Depuis 1992 jusqu’en 1999, les incidences de la tuberculose, pour toutes formes, ont été respectivement 71 en 1992, 84 en 1993, 89 en 1994, 96 en 1995, 102 en 1996, 103 en 1997, 102 en 1998 et 106 en 1999, et 53, 58, 60, 64, 65, 67, 68 et 71 en ce qui concerne les nouveaux cas TPM+. De ce fait, nous constatons que la tuberculose constitue un très sérieux problème de la santé publique du fait de l’accroissement progressif chaque année du nombre de personnes atteintes.

La lèpre
Il s’agit d’une infection à Mycobactérium lèpre (ou bacille de Hansen) ; bacille acido-alcoolo résistant non cultivable. Elle affecte surtout la peau, les muqueuses et les nerfs périphériques. Son incubation varie de 2 ans à 30 ans. Elle a un faible pouvoir pathogène, la contamination se fait surtout par les sécrétions nasales infestées mais aussi, par des objets souillés ou des arthropodes.

Au 31 Décembre 1994, le nombre des lépreux sous traitement était de 5870 soit 2137 paucibacillaires et 3733 multibacillaires, représentant environ 40% du nombre total des lépreux estimés dans le pays.

La peste
C’est une maladie infectieuse bactérienne (yerinia peris) endémo-épidémique, présente chez les rongeurs et transmise à l’homme par les puces. L’endémie pesteuse à Madagascar touche essentiellement des aires géographiques situées à plus de 800 mètres d’altitude dont la plus importante a la forme d’un triangle ayant comme sommet AMBTONDRAZAKA (Province de TOAMASINA), MIARINARIVO (ANTANANARIVO), AMBOSITRA (FIANARANTSOA).

La Bilharziose
La bilharziose sévit à Madagascar sous ses deux formes principales : urinaire dans la partie occidentale et intestinale dans la partie orientale et au centre du pays. D’après le résultat de 226 sondages effectués en 1999 auprès de 143 villages hyperendémiques identifiés répartis dans les quatre provinces à savoir Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, et Toliara, 33699 personnes traitées sur 40782 personnes recensées ont été enregistrées.

Ces 33699 personnes traitées sont formées de 3730 de Tananarive, 4576 de Tamatave, 3096 de Tuléar et 22297 de Fianarantsoa. C’est à Fianarantsoa que l’on a rencontré de plus grand nombre de personnes traitées. Vient ensuite la Province de Tamatave, puis Antananarivo et enfin Toliary.

La rage
La rage est une maladie mortelle (par encéphalite) transmise à l’homme par morsure d’un animal enragé. Il s’agit d’un virus neutrotrope, du groupe des rhabdovirus, présent dans la salive. L’incubation est de 10 jours à quelques semaines pour une morsure au visage, de 60 à 90 jours voire un an pour les autres parties du corps.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : MST/SIDA ET AUTRES MALADIES TRANSMISSIBLES
SECTION 1 : QUELQUES MALADIES TRANSMISSIBLES
A – MST/SIDA
B – AUTRES MALADIES TRANSMISSIBLES
B.1- Choléra
B.2- Le paludisme
B.3- La tuberculose
B.4- La lèpre
Nombre
B.5- La peste
B.6- La Bilharziose
B.7- La rage
SECTION 2 : REPARTITION DES PATHOLOGIES
A – REPARTITION GOEGRAPHIQUE
A.1- Répartition géographique des IST/SIDA
A.2- Répartition géographique des autres maladies transmissibles
B – REPARTITION PAR TRANCHE D’AGE
B.1- Répartition des IST/SIDA
B.2- Répartition des autres maladies transmissibles
CONSULTATION EXTERNE
C – REPARTITION PAR SEXE (cas de SIDA)
SECTION 3 : IMPORTANCE
3.1- IST
3.2- SIDA
3.3- AUTRES MALADIES TRANSMISSIBLES
3.3.1- Au niveau des CSB
3.3.2- Au niveau des CHD
3.3.3- Morbidité et mortalité au niveau des CHU/CHR
3.3.4- Morbidité et mortalité perçues de la surveillance épidémiologique
CHAPITRE II : MALADIES NON TRANSMISSIBLES
SECTION 1: GENERALITES
1.1- L’intoxication
1.2- Le goitre
1.3- L’AVITAMINOSE
1.3.1- Le scorbut
1.3.2- La pellagre
1.3.3- Le rachitisme
1.3.4- L’hypovitaminose K
SECTION 2 : REPARTITION DES PATHOLOGIES
A – REPARTITION GEOGRAPHIQUE
A.1- Situation vue en consultations externes des CSB
A.2- Au niveau des CHD
A.3- Au niveau des CHU/CHR
B – REPARTITION PAR TRANCHE D’AGE
B.1- Au niveau des CHD Madagascar – Année 1999
B.2- Au niveau des CHU/CHR – Madagascar – Année 1999
SECTION 3 : IMPORTANCE
3.1- MORBIDITE
3.2- MORTALITE
CHAPITRE III : MALADIES CIBLES DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION
SECTION 1 : LES COMPOSANTES
1.1- La coqueluche
1.2- La Paralysie flasque Aiguë
1.4- La rougeole
1.4- Le tétanos
1.5- La tuberculose
SECTION 2 : REPARTITION DES PATHOLOGIES
A – REPARTITION GEOGRAPHIQUE
A.1- Situation vue en consultations externes des CSB
A.2- Au niveau des CHD
A3- Au niveau des CHU/CHR
B – REPARTITION PAR TRANCHE D’AGE
B.1- Répartition par tranche d’âge au niveau des CSB
B.2- Répartition au niveau des CHD
B.3- Répartition au niveau de CHU/CHR, Madagascar – Année 1999
SECTION 3 : IMPORTANCES
3.1- MORBIDITE
3.1.1- Morbidité vue en consultation externes des CSB, Madagascar – Année 1999
3.1.2- Morbidité au niveau des CHU/CHR
3.2- MORTALITE
CHAPITRE IV : SANTE DE LA MERE ET DE L’ENFANT
SECTION 1 : INDICATEURS LIES A LA SANTE DE MERE ET DE L’ENFANT
1.1- SOINS PRENATALS ET ACCOUCHEMENT
1.2- Vaccination et accouchement
1.3- LA SANTE DE L’ENFANT
SECTION 2 : STATISTIQUES DES PRINCIPAUX INDICATEURS DE SANTE DE MERE ET DE L’ENFANT PAR PROVINCE ET PAR TRANCHE D’AGE
2.1- Indicateurs relatifs à la santé de l’enfant : maladies cibles du PEV chez les enfants moins de 5 ans
2.1.1- Au niveau des CSB, vues en consultations externes – Année 1999
CONCLUSION

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