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Moyens de communication impersonnels (communication média)
Ce sont les moyens que l’on désigne généralement Arp le terme de « publicité » .
On peut en distinguer 3 types principaux :
La publicité par masse média : télévision ; radio; cinéma ; presse quotidienne ; magazine ; affichage.
Le mailing c’est-à-dire l’envoi en grand nombre de lettre à des cibles déterminées. Ces lettres peuvent être nominatives ou anonymes ence qui concerne leur destinataire. Le document d’information (lettre- tracte- brochure…) étant alors distribué généralement dans les boîtes au lettre.
La publicité sur les lieux de vente sous forme notamment d’affichette. Cette forme de publicité se rapproche beaucoup et se confond avec certaines formes de promotion.
Fonctions de la politique de communication
Communication institutionnelle et produit
S’agissant de la communication proprement dite, une autre distinction est souvent proposée entre d’une part, les opérations destinées à promouvoir l’entreprise dans son ensemble, et d’autre part, celles destinées à promouvoir un produit particulier (bien/service)
Les premières sont appelées communications institutionnelles et les secondes appelées communications produits, Ici encore, l’opposition doit être nuancée dans de nombreux cas et en particulier lorsque le nom de l’entreprise se confond avec la marque de ses produits, toute communication institutionnelle peut avoir des retombés sur les produits de l’entreprise et toute communication produit contribue à forger l’image de l’entreprise.
Communication globale « la charte de communication »
De plus en plus, les entreprises se rendent compte qu’elles communiquent en permanence 34 avec de nombreux publics et par de moyens différents. Pour assurer la cohérence et la synergie des multiples actes de communication qu’elles accomplissent constamment, un nombre croissant d’entreprise ressent le besoin de les intégrer au sein d’une politique globale de communication définie par ce qu’on appelle « charte de communication ».
Une charte de communication est l’énoncé des principes que tous les agents de l’entreprise et tous particulièrement ses responsables Marketing devront respecter dans leur acte de communication. Il s’agit d’un document stratégique qui définit dans une perspective à long terme l’image que l’entreprise souhaite donner d’el le-même de ses produits
Objectifs et choix d’un outil de communication
Objectifs
Il est essentiel, dans toutes situations, d’adopter un comportement positif, afin de créer les conditions favorables à la communication. Donc comme étant un échange d’informations et d’affects construit entre deux ou plusieurs personnes, la communication veille à la conservation d’une relation durable. Les objectifs spécifiques qui concourent à l’aboutissement de ce propos sont :
· Une meilleure aisance dans les relations de proximité et de sympathie entre l’entreprise et ses publics ;
· Cibler les publics ;
· Collecter le maximum d’informations brutes tant internes qu’externes (données renseignements- informations primaires et secondaires) ;
· Influencer les comportements mentaux d’un public en vue d’agir directement ou indirectement sur ses comportements effectifs (achat/ou consommation)
Choix d’un outil de communication
La raison d’être d’un outil de communication est l’occupation dans l’esprit du public ou sur un marché, d’une place déterminée, c’est-à-dire un créneau spécifique qu’il soit rationnel ou purement effectif, c’est ce qu’on appelle « la recherche d’un positionnement ».
Parfois, le choix se fait sur la base du bon sens et d’appréciation qualitative que quantitative portée sur chacun des moyens disponibles sous 3 aspects : leur adéquation à la cible ; leur adéquation aux messages et leur compatibilité avec le budget disponible, peuvent intervenir en outre certaines contraintes de caractère règlementaire de pratique susceptibles d’exclure l’emploi de certains outils
· Adéquation à la cible visée s’apprécie d’une part, le taux de couverture de la cible, et d’autre part, le degré de sélectivité qu’il assure;
· Adéquation aux messages, le degré d’adéquation d’une communication aux messages à transmettre est apprécié d’une manière généralement qualitative plutôt que quantitative ;
· La compatibilité avec le budget, ce critère de jugement utilisé pour évaluer la communication est le coût. Certains outils peuvent en effet, avoir un coût de base trop élevé pour pouvoir être retenus (coût correspondant à une utilisation minimale).
La distribution
Définition
La politique de distribution en Marketing regroupe l’ensemble des moyens destinés à mettre en contact les produits et les clients. Les principales composantes en sont les suivantes : L’approvisionnement, le stockage et enfin le transport.
L’approvisionnement
Les critères d’achat
Notion d’achat
C’est l’échange de monnaie contre un produit pour toute valeur matérielle ou immatérielle, financière ou réelle.
La fonction achat a une double importance pour l’entreprise :
– C’est elle qui alimente l’entreprise et lui permet une activité régulière ;
– C’est elle aussi qui permet de dégager une marge afin d’assurer la rentabilité.
Les critères d’achat proprement dits
– La qualité, qui constitue le facteur décisif. Dans le commerce, l’article de qualité autorise d’espérer un affrontement efficace de la concurrence et une vente massive génératrice de prospérité.
– Le prix intervient à qualité égale pour fixer le choix sur un produitdéterminé. Ce facteur est primordial lorsque par suite de l’automatisation de l’usinage, les achats représentent 1% très élevé du C.A
– Délais de livraison peuvent départager différentes offres de fournisseurs en cas d’objectif
– Conditions de paiement offertes par les différents fournisseurs permettent d’opérer un choix si par ailleurs leurs propositions paraissent équivalentes.
Remarque : conditions usuelles sont 30j ou 60j fin de mois .
Des rapports de confiance réciproque doivent s’établir entre l’entreprise et le fournisseur
– Mieux ce dernier connaitra l’entreprise cliente, mieux il pourra s’adapter à ses besoins ;
– Les exigences exagérées vont à l’encontre des intérêts du client ;
– Il faut bannir tous les éléments qui conduiraient àécarter des fournisseurs éventuels et ne les éliminer que pour les manquements graves ;
Les éléments de politique efficace des achats
La notoriété d’une entreprise
Elle facilite les relations avec les fournisseurs. Elle est fonction de sa réputation commerciale, de sa puissance d’achat, de son crédit financier et morale, du niveau de ses dirigeants
La détermination des quantités achetées
Il faut consigner au mieux la nécessité :
– D’acheter par grande quantité pour essayer d’obtenir les meilleures conditions possibles ;
– De limiter ces quantités pour réduire les risques tele coût de stockage.
Le choix de la date de commande et de la cadence de renouvellement relève de la gestion de stock
Les paramètres de décision sont :
– L’existence d’un stock minimum ;
– La crainte de sur stockage ;
– Les délais de livraison des fournisseurs ;
– Les cadences de fabrication ;
– Les variations saisonnières du cours de certains produits ;
– Les possibilités de la trésorerie.
Importance
L’opération d’achat aboutit à l’entrée en magasin d’un produit dont le stockage constitue : une simple attente de la revente dans le commerce ; prélude à une transformation ou à une série d’usinage successif dans une entreprise.
Rôle des stocks
La doctrine en gros de conception s’oppose
– La permanence de l’inventaire visant à connaître à tout instant la consistance du stock, sa décomposition et sa valeur ;
– L’intermittence de l’inventaire, comportant la reno nciation à la connaissance du stock dans l’idée d’alléger l’organisation administrativeet les frais qu’elle entraine.
Le renouvellement des stocks
A part la méthode de WILSON, il existe des formulesde réapprovisionnement
Contrat de transport
Ce Contrat est un accord entre le propriétaire de marchandises et le transporteur qui s’engage à déplacer les marchandises moyennant un prix, dans un lieu prédéterminé et dans un délai fixé. Il n’y a contrat de transport que si le déplacement est l’objet principal de la prestation à exécuter.
Classification des modes de transport
Le transport peut être groupé suivant les voies empruntées :
Transports terrestres
Transports par eau
Transports aériens
Pour être efficace, tout mode de transport nécessit« un programme de transport ».
Les buts du programme de transport
Dans les entreprises où il n’existe aucun programme de transport, le responsable ne peut convenablement organiser ses enlèvements et ses livraisons car il reste tributaire des ordres toujours urgentes émanant à la dernière minute d’un service quelconque de l’entreprise : achat- production- vente. Il est obligé de réaliser ses transports au fur et à mesure des réceptions avec les aléas habituellement provoqués par l’urgence. La partie suivante est destinée à décrire les problématiques touchant le Ministère. 40
Lenteur des décisions d’engagement des dépenses et recettes
Les opérations d’exécution des dépenses publiques des recettes doivent suivre une procédure qui permet d’assurer leur conformité avec l’autorisation budgétaire. Toutefois, il s’avère très difficile pour le Ministère de la suivre car elle est trop longue et rigide, alors que leurs activités sont diverse et nécessitent d’être accomplies dans un plus bref délai car la survie de la population en dépend. Malgré cela, le Ministère n’y peut rien faire car al procédure a été déjà inscrite dans la loi de finance qui a été votée au niveau du parlement. Le Ministère doit donc apprécier la loi et suivre ce qui a été écrit. Cependant, en matière de dépenses ou de recettes, quatre phases caractérisent le processus exigés pour exécuter la loi de finance, ont trois premières regroupées dans la phase administrative sous la responsabilité de l’ordonnateur, et la quatrième concerne la phase comptable ou financière dirigée par le comptable de l’Etat.
En général, le problème du MINSANPF-PS réside sur phase administrative étant donné que c’est sur elle que repose l’approbation du paiement pourtant son exécution exige le suivi d’une suite d’étapes telles que :
L’ENGAGEMENT
Le président et les membres de la commission de recettes doivent se réunir afin de prendre une décision concernant les achats de matériels. Tout d’abord, ils doivent procéder, soit à la comparaison de prix auprès des fournisseurs ; soit appel d’offre ou affiche etc.…. Puis, faire une demande d’engagement financier (DEF) auprès du fournisseur choisi mentionnant le prix et quantité ; ensuite, ce dernier leur envoie une Facture Pro format ; et enfin, ils transmettent cette facture auprès du CDE afin d’obtenir son VISA en titre d’engagement financier (TEF) auprès du service. Dans la pratique, il existe 2 types d’engagement :
– L’engagement juridique : la création d’une obligation qui engage juridiquement l’Etat et qui se traduit par une charge
– L’engagement comptable : l’évaluation de l’obligation contractée et son imputation sur un chapitre déterminé.
La LIQUIDATION
Après livraison, il faut la notification ou la certification de la facture définie par la commission de réception. Cette liquidation a pour vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense exacte. C’est donc la constatation de la réalisation de la prestation de service.
Le MANDATEMENT/ ORDONNANCEMENT
Après facture définitive, l’ordonnancement est prescrit, soit par l’ordonnateur principal ; soit par des ordonnateurs délégués ; soit par des ordonnateurs secondaires, c’est un titre de paiement et leurs modalités d’émission sont fixéespar instruction des Ministres chargés des finances et des budgets. Après l’établissement de ce titre de paiement, il faut le transmettre au créancier de l’Etat (inspecteurs- contrôleurs- agents) à titre de Bon de caisse ou par Virement bancaire.
Le PAIEMENT
C’est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Les paiements ne peuvent intervenir avant, soit l’échéance de la dette ; soit l’exécution de service, sauf exception prévue par les lois de règlement (paiement après livraison). C’est une responsabilité exclusive du comptable (contrôle les dépenses exactes, les crédits restant pour faire d’autres dépenses lors d’un titre de paiement) En fait, on a pu constater que lors de l’exécution des procédures d’engagement, les dossiers y afférent sont nombreux et lourds puisqu’à part les DEF et TEF qui constituent la base de dossiers, il faut aussi fournir quelques paperasses adéquates à l’établissement des documents de chaque phase. Cependant, lors de notre passage au sein du MINSANPF-PS, on a remarqué que les tâches primaires d’exécution de la loi de finance sont effectuées par des simples employés qui n’ont pas reçu assez de formation spécifique sur ce sujet mais qui se fient tout simplement à leurs habitudes. De ce fait, beaucoup de dossiers font l’objet d’un rejet lorsqu’ils arrivent au CDE ou au MEFB car :
– Soit les dossiers sont incomplets : vu l’importance du nombre des documents à fournir, il est inévitable que le personnel, qui a établi ledossier, ait omis d’y mettre un formulaire tel le bordereau de pièce,… ou des piè ces justificatives telles les bon de commande, facture pro forma…, sur lesquels se port ent la vérification du contrôleur financier.
– Soit le remplissage des différents formulaires est incorrect : en général, ceci est l’objet le plus fréquent du rejet des dossiers d’exécution puisque dans les formulaires, beaucoup sont les renseignements à remplir, à savoir, la situation du compte, l’identification du titulaire, etc.…Le problème réside essentiellement dans le remplissage de la situation du compte où le personnel doit indiquer les informations contenues dans les F.C.E, F.C.L, F.C.O sur lesquelles figure le crédit alloué à chaque paragraphe, le montant engagé, liquidé ou ordonnancé ainsi que son cumul.
– Soit le personnel a oublié de faire viser les dossiers par les autorités compétents Par: exemple, lors de l’envoi des dossiers d’engagement pour visa à l’ordonnateur, le personnel a oublié d’y joindre le TEF titulaire or sans ce document, le titulaire du montant engagé ne peut en aucun cas reconnaître que son argent a été déjà engagé Par conséquent, le suivi et le contrôle des procédures d’exécution s’avèrent être très difficiles parce que non seulement les étapes de la procédure à suivre ne sont pas bien représentées mais l’utilisation des divers formulaires et pièces justificatives sont peu claires.
Insuffisance du budget de fonctionnement et d’investissement
En tant qu’établissement public, le MINSANPF-PS dépend du budget octroyé par l’Etat pour son fonctionnement ainsi que pour son investissement. De plus, il veille à ce que l’objectif de l’Etat concernant la santé de toute population soit atteint au moment et au lieu voulu. Pour cela, il doit réunir tous les moyens disponibles etnécessaires à la réalisation de ses activités.
Par ailleurs, même si le MINSANPF-PS obtient des dons, ou des legs, ou bien des subventions et même de emprunts en plus du budget annuel, les difficultés financières de cet établissement persisteront car ces fonds sont déjà prescrits pour des projets déterminés auparavant et que 20% du crédit annuel devra être loqué pour pouvoir restreindre les dépenses d’une année à l’instar d’une égalité entre les recettes et les emplois du budget global.
Ainsi, l’insuffisance et la limitation du budget alloué, pour le Ministère, reste un blocage majeur pour appliquer effectivement les moyens nécessaires afin de fructifier ses activités. De plus, cela accentue le mal utilisation du budget qui faille à la relation et à la confiance avec les bailleurs de fonds en matière de santé comme lecas de la lutte contre le VIH/SIDA et l’environnement dont les fonds pour financer les projets ne sont strictement pas dépensés. Par conséquent, la dotation de crédit est une contrainte de caractère financier obligeant le Ministère à :
· Rechercher la comptabilité des moyens et des buts avec les ressources totales de l’entreprise et l’emploi le plus efficace de ces ressources toujours limité ;
· Ne pas prendre des engagements › à la possibilité de règlement afin d’éviter une crise de trésorerie ;
· Rechercher et programmer les moyens de financement les plus sûrs et les plus économiques possibles.
De plus, cela accentue le mal utilisation du budget qui faille à la relation et à la confiance avec les bailleurs de fonds en matière de santé
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE –I : PRESENTATION GENERALE
CHAPITRE –I : PRESENTATION du Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale (MINSANPF-PS)
Section 1- Historique
Section 2- Structure organisationnelle du MINSANPF-PS
Section 3- Missions, objectifs et stratégies du Ministère
Section 4- Présentation du circuit de distribution et des réseaux de
communication au sein de la Direction des Affaires Administratives et Financières (DAAF) du Ministère
Section 5- Environnement du MINSANPF-PS
CHAPITRE –II : THEORIE GENERALE SUR LE :
« Système de communication et de distribution en Marketing»
Section 1- Le Marketing : définitions, optiques, objectifs, missions et fonctions
Section 2- La « Planification Marketing »
Section 3- La Communication
Section 4- La Distribution
PARTIE-II : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE AU SEIN DU MINSANPFPS
CHAPITRE-I : LES PROBLEMATIQUES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE SYSTEME DE DISTRIBUTION ET COMMUNICATION
Section 1- Déficience de l’environnement (interne-externe)
Section 2- Handicaps sur le système de « Distribution et Communication »
CHAPITRE-II : LES PROBLEMATIQUES SUR L’ORGANISATION
Section 1- Insuffisance des mesures appropriées dans la réalisation des tâches
Section 2- Anomalies au niveau de la planification des ressources humaines
PARTIE-III : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE-I : SOLUTIONS PRECONISEES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE SYSTEME DE DISTRIBUTION ET COMMUNICATION
Section 1- Apport d’une réforme sur l’environnement
Section 2- Rénovation du système de « distribution et communication »
CHAPITRE-II : SOLUTIONS ENVISAGEES SUR L’ORGANISATION ET RECOMMANDATIONS
Section 1- Mise en œuvre des mesures adéquates pour la bonne exécution des tâches
Section 2- Amélioration de la planification des ressources humaines
Section 3- Recommandations
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
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