Moyenne climatologique de la précipitation dans la région d’Antsimo Andreafana

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Causes climatologiques :

La situation géographique, la forme du relief, le régime des vents sont des facteurs adéquats à prendre en considération. La pression atmosphérique et le vent sont pour une part non négligeable à la base du déficitpluviométrique dans la région. En général, la cause la plus marquante est d’origine météorologique, à cause de l’insuffisance de pluie et des ressources en eau frappant la zone. Ce phénomène se traduit par :
 Pression élevée de façon quasi-permanente dans la zone, en particulier au sud de la région (Ampahiny) durant toute l’année
 Le manque du vent porteur des masses d’airs dans la zone.
 L’Alizé soufflant dans la zone Sud-Est (Anosy) n’atteint pas la région d’AntsimoAndrefana.
 Un climat aride.
 L’avancement des dunes.
 Une faible variation de quantité de précipitation annuelle comprise entre 200 à 400mm [11].
 excès d’aérosol dans l’atmosphère.
 baisse de nucléon biogénique nécessaire pour la formation de gouttelette de pluie, causée par la réduction de la couverture végétale ainsi que d’autres facteurs [12].
 augmentation de l’Albédo qui fait diminuer la température en surface entrainant une diminution du soulèvement des masses d’airs [13].

Les conséquences de la sécheresse :

Bien que prévisible, la sécheresse est la catastrophe naturelle la plus couteuse et la plus meurtrière de notre époque (…) Aussi faut-il agir sans attendre les prochaines sécheresses et leurs cortèges de famines et de décès [14].La sécheresse assèche les sols et altère le bon développement de la faune et de la flore. Ainsi, les incendies sont souvent nombreux en période de sécheresse, et vont émettre des gaz nocifs qui vont polluer l’atmosphère et accentuer l’effet de serre. Avec le changement climatique planétaire, les phénomènes de sécheresse sont de plus en plus récurrents.
Parmi ses principaux impacts, on peut en citer ceux sur :
 la population : la santé des enfants et des personnes âgées est très fragile et sensible aux fortes chaleurs car naturellement ils n’ont ni le reflexe ni l’envie de boire souventet donc ils sont déshydratés .
 la faune : de même que pour la population, un manque d’eau affecte les poissons vivant dans l’eau, mais aussi aux animaux qui s’abreuvent dans des points d’eau .
 les forets : la sécheresse va rendre les arbres plus secs et déshydratés, ce qui peut causer leur mort. De plus, une végétation très sèche sera plus propice aux départs des feux .
 l’agriculture : l’irrigation des cultures (tel que la riziculture) sera affecter par la sécheresse à cause du manque des pluies et ou le tarissement des rivières .
 les sols : en automne, les sols asséchés, qui ont pourtant besoin de se recharger en eau, ne vont plus pouvoir absorber les précipitations, créant des inondations et glissement de terrain .
 les réserves d’eau potable : l’alimentation et l’évacuation des eaux ménagères ne font pas correctement, car le niveau des rivières, des fleuves et des nappes est très bas. Dans certaines zones rurales, l’eau est rationnée ou coupée .
 la production de l’électricité : l’eau est utilisée pour refroidir certaines centrales nucléaires, elles sont donc coupées pendant les sécheresses et périodes de canicule alors que la demande en électricité augmente : climatisation, ventilateur, réfrigérateur qui nécessitent beaucoup d’électricité.

Différentesétapes de la gestion de risque :

D’une manière générale, la gestion des risques est décomposée en plusieurs phases d’analyse et d’action. Elle est organisée de façon cyclique, tout en impliquant de nombreux acteurs :
La prévision qui consiste la première étape au sein d’une démarche de gestion du risque. Elle repose sur la modélisation des processus de genèse de l’aléa ainsi que sur les centres de surveillance de centres opérationnels.
L’atténuation (mitigation) : cette phase englobe tous les travaux de mise en état ou du moins de réduction des dégâts provoqués par le passage de l’événement qui vient de frapper.
La prévention : en ayant recours aux informations fournies par le retour d’expérience, les services compétents établissent des dispositifs capables de réduire le risque encouru. Cette démarche prend la forme de plan de prévention des risques
Intervention : consiste à mettre en application les mesures prévues et étudiées dans les phases précédentes (atténuation et prévention) au moment où l’évènement est entrain de se dérouler. Reprise : Rétablir le fonctionnement de la collectivité. Dans l’idéal, il faudrait remettre la zone touchée dans un état similaire ou meilleur qu’avant la catastrophe, exemple : les habitations temporaires ; subventions ; soins médicaux.

Capacités physiques

 Magasin de stockage : les acteurs présents dans le Grand sud disposent de 6 grands magasins de stockage géographiquement bien répartis dans la zone, d’une capacité totale d’environ 10.130 tonnes.
 Aéroport/aérodrome : il y a 14 aéroports/aérodromes encore fonctionnels dans le Grand sud. Deux sont des aéroports internationaux et le reste sont des aérodromes, de piste en terre, et peuvent recevoir des petits avions moins de 6 tonnes. En cas de non praticabilité prolongée des routes, pour diverses raisons (insécurité, inondation, etc), ces aérodromes servent des moyens rapides pour atteindre les districts enclavés.
 Port maritime : Le Grand sud dispose de trois ports maritimes mais qui sont localisés dans les extrémités ouest et est à Toliara et à Tolagnaro (Fort Dauphin). En effet, tous les districts à l’intérieur ne sont pas accessibles par bateau.
 Route : Tous les districts du Grand sud sont accessibles par route pendant toute l’année, sauf en période de pluie abondante. 851 km de route les relie et malgré l’état précaire de ces routes, elles restent un élément logistique important.

Capacité d’adaptation de la communauté

La capacité d’adaptation de la population se mesure à son aptitude à atténuer l’impact d’une catastrophe. Cette capacité varie énormément en fonction du niveau de préparation de la population locale, de la fragilité de l’environnement, de la diversité des activités génératrices de revenus et de l’état des infrastructures sociales et routières. Les capacités d’adaptation sont évaluées sur une échelle allant de « très faible » à « très importante » et permettent d’identifier les populations qui n’ont pratiquement pas les moyens de faire face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilement leur modes de consommation pour compenser les pertes. Par tradition, la communauté adopte différentes stratégies d’adaptation qui va du simple à l’extrême selon le niveau de l’urgence:
 intensification des ventes de bétail.
 intensification de la pêche.
 intensification de l’exploitation forestière.
 intensification du salariat agricole, du commerce et de l’artisanat.
 différentes aides par les migrants ou les familles.
 changement des habitudes alimentaires.
 migration des familles.
 endettement.
 ventes des biens (terres,betailetc).
Cependant, ces capacités d’adaptation sont de plus en plus limitées car les sécheresses successives, accentuées par l’impact de la crise socio-politique actuelle, ont réduit de manière significative le capital productif de la population.

Réponses internationales

La réponse aux chocs contre la sécheresse à Madagascar est soutenue par des différentes ONG et le SNU qui est en fonction dans leurs domaines de compétences respectives, un ou plusieurs membres du Système des Nations Unies participent aux interventions humanitaires dans le cadre de catastrophes naturelles comme la sécheresse. La protection est un élément central de la programmation des SNU à Madagascar, compte tenu du fait que la majorité de la population vit dans des insécurités grandissantes dans son quotidien.

Pédologie : typologie sous régionales

En matière de pédologie, la région est caractérisée par trois typologies sous régionales : La zone des plateaux calcaires, ce sont les plateaux karstiques de Belomotra et Mahafaly, sous un climat subaride à hiver tempéré. La sècheresse y dure de 7 à 9 mois, avec une température moyenne de 24 à 26 °C, des pluies faibles et régulières et moins de réseau hydrographiques [15].
Les sols sont pauvres. Associés aux problèmes d’ensablement des vallées du à l’intense déforestation, on y trouve une végétation caractéristique d’un climat subaride : épines à petites feuilles et foret, tropical sèche [15].
 La zone des plaines littorales, qui comprend le bassin de Befandriana Sud Antanimieva, la Forêt de Mikea, la plaine de Toliara et le littoral Mahafaly.
Cette zone a un sous climat semi-humide à hiver tempéré. L’aridité est marquée mais les pluies y sont suffisantes. La température moyenne est entre 23 et 26 °C.
Les types de sols sont inclus dans le secteur aréique recouvert en grande partie par des sols sableux, des sols ferralitiques. Dans les autres secteurs, il y a les sols squelettiques bruns ou rouges. Il y a très peu de cours d’eau, mais beaucoup de nappes phréatiques.
Comme végétation, il y a le fourré xérophile et la forêt sèche. C’est un milieu fragile dans son équilibre écologique.
Comme activités, il y a la collecte de bois de construction et bois de chauffe, perches et gaulettes, plantes médicinales etc.
C’est une ancienne zone d’accueil (zone de culture et d’élevage). On y pratique la chasse et la cueillette de miel.
 La zone des basses vallées, cette zone correspond à la vallée de la Mangoky et celle de la Taheza.
Elles sont formées de 2 unités morphologiques :
-le lit apparent et ses abords : milieu très mobile à chaque crue .
-la plaine d’inondation constituée par des terrasses inondables et des dépressions marginales.
Le climat est du type subhumide et chaud.
Les sols sont fertiles et entretenus régulièrement par les apports des crues. Leurs textures sont : sableux à limon-sableux sur les berges, Limoneux à limon argileux sur les terrasses inondables, Argilo-limoneuse à argileux dans les cuvettes de débordement et des dépressions marginales. Les secteurs en aval sont occupés par des forets galeries mais souvent déboisés. Les levées alluviales et terrasses inondables sont réservées à la culture de décrue du poids du Cap et les dépressions marginales à celle du riz [15].

Secteur secondaire : l’industrie

L’industrie de la région a perdu son ampleur. La fermeture des plusieurs entreprises a chamboulé de nombreuses activités productives. Le phénomène de désindustrialisation de Toliara ne lui permet pas de jouer le rôle de véritable capitale, figure de proue du développement économique régional :
– l’usine de viande JAMOKA a fermé ses portes en 1976 .
– le fabricant métallique TOLY a renvoyé tous ses employés depuis plusieurs années .
– le Sud Madagascar Textile (SUMATEX) a mis à la rue plus de 2 000 employés .
– le projet d’une cimenterie n’a pas vu le jour jusqu’à maintenant .
– la brasserie STAR et l’usine de capsules Vifotsy ont fermé aussi leurs portes. La brasserie est transférée à Antananarivo [16].

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Table des matières

TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1 Sécheresse
I.1.1 Définition
I.1.2 Les types de sécheresse
I.1.2.1 Sécheresse météorologique :
I.1.2.2 Sécheresse agricole :
I.1.2.3 Sécheresse hydrologique :
I.1.2.4 Sécheresse socioéconomique :
I.1.3 Causes de la sécheresse
I.1.3.1 Les causes anthropiques :
I.1.3.2 Causes climatologiques :
I.1.4 Les conséquences de la sécheresse :
I.2 Gestion des risques et des catastrophes (GRC) :
I.2.1. Définition
I.2.2.Différentes étapes de la gestion de risque :
I.2.3. Stratégie de réponse au niveau de la zone et au niveau national
I.2.3.1.Capacité institutionnelle
I.2.3.2. Capacités physiques
I.2.3.3. Capacité d’adaptation de la communauté
I.2.3.4. Réponses internationales
I.2.3.5. Création d’une plate-forme CIRGRC
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
II. 1. Présentation de la zone d’étude
II.1.1. Localisation de la zone d’étude :
II.1.2. Hydrologie :
II.1.3. Pédologie : typologie sous régionales
II.1.4. Climatologie
II.1.5. Population :
II.1.6. Activité économique
II.1.6.1. Secteur primaire
II.1.6.2. Secteur secondaire : l’industrie
II.2. Présentation des données et matériels utilisés
II.2.1. Données
II.2.2. Matériels
II.3 Approche méthodologique
II.3.1. La moyenne climatologique :
CHAPITRE III : RESULTATS, INTERPRETATIONS ET DISCUSSION
III.1 Résultats et interprétations
III.1.1 Moyenne climatologique de la température à Antsimo Andrefana
III.1.1. Moyenne climatologique de la précipitation dans la région d’Antsimo Andreafana
III.2. Discussion
III.2.1 Indisponibilité des données:
III.2.2. Impacts de la sécheresse sur la zone d’étude :
III.2.2.1. Au niveau des menages et au niveau de l’education :
III.2.2.2. Développement :
III.3 Recommandations
III.3.1. Sensibilisation
III. 3.2. Au niveau de développement régional
III.3.3. Synthèse de RRC
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE :

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