Motifs de perdues de vues ou de changements de la méthode contraceptive utilisées 

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LA PLANIFICATION FAMILIALE A MADAGASCAR

• En 1956, L’Etat malagasy s’est intéressé à la santé maternelle et infantile.
• En 1964, est créé un service centrale d’éducation sanitaire et de médecine comprenant une division « Protection Maternelle et Infantile » au sein du Ministre Chargé de la Santé Publique et de Population.
• En 1967, est créée l’association « FI.SA » (Fianakaviana Sambatra ou Famille heureuse) qui a mené un programme de limitation de naissances suivant les besoins des couples.
• En 1972, le bouleversement politique et socio-économique des pays a ouvert une meilleure compréhension de la planification  familiale  conduisant  à  de  nombreuses activités conséquentes.
• En 1975, année mondiale de la Femme, un séminaire National s’est tenu à Mahajanga et a pleinement reconnu la responsabilité des grossesses trop rapprochées dans la morbidité maternelle et infantile.
• En 1986, les projets entre FNUAP (Fonds des Nations-Unies pour les Activités en matière de Population) et des organismes privés et le Ministère de la Santé se sont succédés pour promouvoir la Planification Familiale.
.MAG 85/PO3 FNUAP et Ministère de la Santé : création de service de Planification Familiale pour les femmes à risque.
.MAG 87/PO4 FNUAP et JIRAMA : Assistance aux activités de SMI/PF de la JIRAMA.
.MAG 90/PO1 FNUAP et Ministère de la santé : développement d’un nouveau cycle de programme de SMI/PF de la JIRAMA.
.MAG 90/PO3 FNUAP et FISA : Assistance aux activités d’éducation et de santé familiale de la FISA.

LES METHODES CONTRACEPTIVES :

Les méthodes de contraception sont des moyens ou des méthodes qui permettent d’éviter la grossesse pendant une période voulue, temporairement ou définitivement.
Chaque méthode interfère donc sur une ou plusieurs des conditions nécessaires pour la survenue d’une grossesse qui sont :
1. L’émission, par le partenaire en qualité et en quantité suffisante de spermatozoïdes qui doivent parvenir au niveau du col de l’utérus.
2. La pénétration par ces spermatozoïdes, de la glaire cervicale, laquelle doit être transparente, abondante, filante et perméable.
3. L’ovulation qui permettra aux spermatozoïdes de rencontrer l’ovule.
4. La perméabilité des trompes pour permettre la migration de l’ oeuf.
Toute méthode contraceptive devrait répondre à des critères essentiels tels que l’efficacité totale, la sécurité, la tolérance, l’acceptabilité et la réversibilité.
Ainsi, à l’heure actuelle, une telle contraception est nécessaire à chaque couple pour déterminer la contraception qui leur convient ; ce qui impose une information du couple concernant les différentes méthodes, une connaissance parfaite des avantages et inconvénients de chaque méthode et enfin une surveillance régulière.
Globalement, il existe quatre grands types de méthodes contraceptives :
• Les méthodes contraceptives naturelles.
• Les méthodes contraceptives hormonales.
• Les méthodes contraceptives mécaniques.
• Les méthodes contraceptives chirurgicales.

LES METHODES CONTRACEPTIVES NATURELLES

Cette méthode consiste à retirer le pénis hors du vagin peu avant l’éjaculation, et à laisser répandre le sperme à l’extérieur. Il nécessite une parfaite conscience et maîtrise de la part de l’homme et le rapport sexuel doit être précédé d’une miction et d’une toilette du gland afin d’éliminer les spermatozoïdes de la précédente éjaculation.
Cette méthode est peu efficace à cause des conditions de sa réalisation et de l’incommodité qu’elle peut engendrer, mais elle est de pratique courante.

ALLAITEMENT MATERNEL

Cette méthode est de pratique ancienne, mais elle a connu une récente et large promotion de la part de l’OMS qui l’a amélioré sous le nom de MAMA (Méthode d’Allaitement Maternelle et Aménorrhée).
La physiologie de cette méthode est expliquée par le fait que l’allaitement intensif maintient une hormone sécrétée par l’hypophyse, la prolactine, à un taux très élevé dans le sang, cette prolactinémie élevée fait diminuer la synthèse et la sécrétion de FSH et LH par l’hypophyse, freinant ainsi l’ovulation et provoquant l’aménorrhée.
L’effet contraceptif n’est efficace qu’à des conditions bien précises d’allaitement souvent difficile à appliquer.

Méthode de la température basale du corps :

Cette méthode part du principe qu’après l’ovulation le corps jaune sécrète de la progestérone, or la progestérone augmente la température basale, on trouve un décalage thermique de 0.5 à 1 degré lors de l’ovulation et après celle-ci.
Cette méthode consiste à prendre la température de base tous les jours, le matin avant de se lever, en intra -vaginal, on enregistre une température nettement élevée dans la deuxième période du cycle (3 jours après l’ovulation, l’ovule est mort et on peut avoir des rapports sexuels).

Méthode de la glaire : méthode de BILLINGS.

Cette méthode part du principe que la glaire cervicale change d’aspect au milieu du cycle sous l’effet des œstrogènes et progestérone. Elle consiste à observer la glaire cervicale entre le pouce et l’index et s’abstenir de rapport sexuel à partir du jour où la femme observe une glaire filante jusqu’au jour où la glaire se raréfie et s’épaissit.

Méthode sympto- thermique :

C’est la combinaison de la prise de la température (méthode thermique) et de l’observation des modifications de la glaire cervicale (symptôme).
On peut aussi combiner prise de température et calcul de la période d’ovulation, et faire intervenir tous les signes indiquant l’ovulation.

CHEZ L’HOMME : LA VASECTOMIE

Elle consiste à couper ou à pratiquer l’occlusion des conduits par lesquels passent les spermatozoïdes, après leur sécrétion par les testicules : les canaux déférents. Ainsi, le sperme ne contient plus de spermatozoïdes.
La vasectomie respecte la fonction sexuelle : l’érection, l’éjaculation et les sécrétions hormonales des testicules. Le liquide spermatique provenant de la prostate et de la vésicule séminale, l’aspect et le volume du sperme ne changent pas le plaisir sexuel, les sensations ne changent pas non plus.

CHEZ LA FEMME : LA LIGATURE DES TROMPES

Elle consiste à couper ou à pratiquer l’occlusion des conduits par lesquels passent les ovules jusqu’à l’utérus : les trompes de Fallope.
La femme continue à avoir ses règles, mais elle ne peut plus avoir d’enfants.
Rien ne change dans son corps à part sa fertilité.

LA CONTRACEPTION DU LENDEMAIN (16)

Elle doit rester exceptionnelle. Une éducation doit être entreprise en cas de recours à cette méthode.
Il s’agit d’administrer de fortes doses d’œstrogènes précocement (au maximum 72 heures) après le rapport sexuel fécondant en interceptant ainsi l’ovule avant la nidation.
Les effets secondaires sont nombreux du fait de la forte posologie en EE, et les échecs fréquents. Une autre possibilité d’intervention est la pose de DIU dans les 5 à 6 jours suivant le rapport sexuel fécondant. Cette méthode doit également être bien évaluée et réservée à des situations exceptionnelles.

FORMATION SANITAIRE D’ORIENTATION ET DE RECOURS :

Selon l’OMS : « un centre de santé exécute des actions de promotion de la santé, de prévention, de diagnostic et de traitement standardisé de troubles mineurs » (17) (18). Mais par l’insuffisance de matériels, de moyens de diagnostic et de traitement, les cas compliqués sont référés vers les formations sanitaires plus équipées ou plus spécialisées de la ville comme :
¾ CHU.A Joseph Raseta Befelatanana.
¾ CHU.A Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
¾ Institut d’Hygiène sociale.
De plus, comme le CSB II d’Andoharanofotsy ne dispose pas de matériels de transport d’évacuation, c’est le malade lui-même qui se débrouille selon ses propres moyens pour rejoindre ces centres.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE: CONSIDERATIONS GENERALES
1. LA REPRODUCTION HUMAINE
1.1. Le système de reproduction de l’home
1.1.1. Anatomie
1.1.2. Physiologie
1.2. Le système reproduction de la femme
1.2.1. Anatomie
1.2.2. Physiologie
2. QUELQUES DEFINITIONS
2.1. La planification familiale
2.2. La contraception
2.3. La limitation des naissances
2.4. L’espacement des naissances
3. PLANIFICATION FAMILIALE
3.1. Historique
3.2. La planification familiale à Madagascar
3.3. Les méthodes contraceptives
3.3.1. Les méthodes contraceptives naturelles
3.3.2. Les méthodes contraceptives hormonales
3.3.3. Les méthodes contraceptives mécaniques
3.3.4. Les méthodes contraceptives chirurgicales
3.3.5. La contraception du lendemain
DEUXIEME PARTIE: ETUDE PROPREMENT DITE
1. CADRE DE L’ETUDE
1.1. Situation géographique
1.2. Fokontany desservis
1.3. Formation sanitaire d’orientation et recours
1.4. Ressources
1.4.1. Ressources humaines
1.4.2. Ressources matérielles
1.4.3. Ressources financières
1.5. Les activités du CSB2 d’Andoharanofotsy
1.5.1. Service de médecine préventive
1.5.2. Service de médecine curative
1.6. Planification familiale au CSB2 d’Andoharanofotsy
2. METHODES ET MATERIELS D’ETUDE
2.1. Recrutement des dossiers
2.2. Sélection des dossiers
2.2.1. Critères d’inclusion
2.2.2. Critères d’exclusion
3. RESULTATS
3.1. Le profil épidémiologique les utilisatrices des moyens contraceptifs
3.1.1. Répartition selon les groupes des utilisatrices
3.1.2. Répartition selon l’age
3.1.3. Réparation selon la situation matrimoniale
3.1.4. Répartition selon le niveau d »instruction
3.1.5. Répartition selon le niveau d’instruction du conjoint
3.1.6. Répartition le temps mis pour venir en consultation
3.1.7. Répartition selon le nombre d’enfant vivants
3.1.8. Répartition selon l’age du dernier né
3.1.9. Répartition selon le motif d’adhésion
3.2. Analyse des différentes méthodes contraceptives utilisées
3.2.1. Répartition selon les méthodes contraceptives utilisées
3.2.2. Répartition selon les sources d’information
3.2.3. Répartition selon le niveau d’instruction et les méthodes utilisées
3.2.4. Répartition des utilisatrices selon les méthodes utilisées et en fonction d’âge
3.3. Analyse du suivi des différentes méthodes contraception utilisées
3.3.1. Analyse de suivi des comportements des utilisatrices
3.3.2. Suivi de l’utilisation de chaque méthode contraceptive
3.4. Motifs de perdues de vues ou de changements de la méthode contraceptive utilisées
TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
1. COMMENTAIRES
1.1. Sur le profil épidémiologique des utilisatrices des méthodes contraceptives
1.2. Analyse des méthodes contraceptives utilisées
2. SUGGESTIONS
2.1. A propos de la politique de la planification familiale dans le monde
2.2. A propos de la politique nationale à Madagascar
2.3. A propos du service de la santé reproductive et planning familial du CSB2 d’Andoharanofotsy
CONCLUSION 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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