Morphologie générale des coléoptères

COLEOPTERES

Définition

Les coléoptères constituent un groupe d’animaux Arthropodes, connu depuis l’Antiquité la plus reculée et constituant dans la classe des insectes un ordre très important. Les Coléoptères constituent l’ordre d’insectes le plus riche en espèces on estime actuellement leur nombre à environ 350 000, C’est parmi les Coléoptères que l’on rencontre la plus grande variété d’insectes des produits emmagasinés(Delobel and Tran, 1993).

Morphologie générale des coléoptères

Le corps des coléoptères est constitué de trois parties bien distinctes comme la plupart des insectes : la tête, le thorax et l’abdomen. La tête, qui porte les principaux organes de sensation ; Le thorax, qui sert d’attache aux organes de la locomotion ; L’abdomen, qui est le siège des organes de la génération et, en grand partie de ceux de la respiration.

Systématique

L’ordre des coléoptères (Coleoptera) rassemble le plus grand nombre d’espèce (plus de 300 000). Dans la classe des insectes beaucoup d’espèce ou des groupes d’espèces ont des noms vernaculaires bien connus de tous, scarabées, coccinelles, lucanes, chrysomèles, hannetons, charançons, carabes(Mamdouh, n.d.).Ce sont des insectes holométaboles à métamorphose complète, c’est-à-dire passent par les stades de larve et de nymphe, et les pièces buccales sont presque toujours de type broyeur. L’ordre des coléoptères groupe un nombre d’espèces immense (plus de 300000) et ces espèces sont dispersées dans des superfamilles, familles et sous familles. D’après Mamdouh, 2014, les coléoptères vivent quasiment dans tous les biotopes, hormis les milieux polaires et océaniques.la biologie des espèces est très diverse, c’est pourquoi une présentation claire et simples de cet ordre est donc difficile à réaliser.

Position systématique des coléoptères
Classification
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : Pterygota
Infra-classe : Neoptera
Superordre : Endopterygota
Ordre : Coleoptera
(Mamdouh, n.d.)

Identification d’un coléoptère

A cause de leur grand nombre, soit 350 000 espèces, l’identification d’un coléoptère est assez compliquée. L’identification d’un spécimen pourra emprunter deux voies distinctes o procèdera, soit par comparaison directe avec les illustrations, soit en suivant méthodiquement les clés(Delobel and Tran, 1993). D’après Delobel et tran,1993,on a deux sortes de d’une part, une clé inspirée de celle de LEPESME (1944), qui permet l’identification des familles d’une manière aussi simple que possible ;d’autre part une clé qui permet l’identification des genres présentant un intérêt économique et cette clé fait appel à des critères morphologiques(élytres, pattes ,couleur…) plus rigoureux que la précédente et nécessite un examen plus approfondi des caractéristiques de l’insecte. Les élytres sont un des indices qui nous montre que c’est un coléoptère ; ces membranes solides qui protègent les ailes les deux ailes qui lui servent au vol. On regarde ensuite les autres caractères physiques pour en déterminer le sous-ordre.

Céréales

Définition
Une céréale est une plante dont les graines servent de base d’alimentation. Les céréales sont généralement cultivées pour leur grain, réduit en farine, est consommable par l’homme ou les animaux domestiques.la plupart des céréales font parties de la famille des graminées. Elles sont utilisées généralement pour la production de farine. Les céréales représentent pour bon nombre de pays en développement, l’essentiel du régime alimentaire des populations(Gueye et al., 2011).

Céréales rencontrées au Sénégal

Le maïs, le mil, le sorgho et surtout le riz sont les principales céréales rencontrées au Sénégal.

Le maïs
Au Sénégal, comme dans la plupart des Etats sahéliens voisins, le maïs est l’une des principales cultures vivrières et sa promotion est l’un des objectifs fondamentaux de la sécurité alimentaire définis dans la plupart des pays(Ndong et al., 2015). Le maïs (zea mays) est l’une des céréales les plus cultivées au Sénégal. Le maïs est une valeur sûre pour le commerce et sa production permet d’assurer la sécurité alimentaire mais surtout, de progresser le niveau de revenu des producteurs.

Le maïs peut être utilisé en alimentation humaine, en alimentation animale mais aussi en industrie agroalimentaire. Il est considéré comme une culture vivrière utilisée essentiellement comme aliment de base surtout dans la population du sud (céréales, 2018). Le maïs, Zea mays sp, s’est adapté avec succès à de nombreuses régions du monde (tropicales et tempérées) de par sa grande variabilité morphologique et physiologique. Il serait introduit en Afrique par les explorateurs portugais. C’est une plante tropicale, monoïque (la même plante porte, à différents endroits, les fleurs mâles et femelles), allogame (la fécondation est majoritairement croisée, hybridation naturelle, les fleurs femelles sont fécondées par le pollen d’une autre plante) et une herbacée annuelle voire biannuelle de la famille des graminées (Poacées)(NDIAYE, 2018a). Selon la classification de Cronquist (1981)cité par (NDIAYE, 2018a), l’espèce Zea mays (L., 1753) est classée comme suit :

Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Classe : Liliopsida
Sous-classe : Commelinidae
Ordre : Cyperales ou Poales
Famille : Poaceae
Sous-famille : Panicoideae
Genre : Zea

Le mil
Le mil est la 7ème céréale plus importante au monde. Elle est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée(Kadri et al., 2019). Le mil est la céréale la plus tolérante à la sécheresse. Classé par la FAO comme aliment favorisant la sécurité alimentaire, le millet peut être cultivé dans les zones arides et sèches d’Asie et d’Afrique. La production de ces deux continents réunis s’élève à 28 millions de tonnes par an, soit 94% de la production mondiale. En Afrique, 70% de la production provient de l’Ouest du continent (Bezançon et al., 1997;cité par (Dia, 2019).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE : GENERALITES SUR LES COLEOPTERES ET LES CEREALES
I .1 COLEOPTERES
I.1.1 Définition
I.1.2 Morphologie générale des coléoptères
I.1.3 Systématique
I.1.4 Identification d’un coléoptère
I.2 Céréales
I.2.1 Définition
I.2.2 Céréales rencontrées au Sénégal
I.3 Pertes causées par les coléoptères sur les stocks de céréales au Sénégal
I.3.1 Pertes quantitatives et qualitatives
CHAPITRE II : BIO-ECOLOGIE DES COLEOPTERES RAVAGEURS DE CEREALES AU SENEGAL : PRINCIPAUX COLEOPTERES PRESENTENT DANS LES STOCKS DE CEREALES
II.1 Présentation de l’insecte : Tribolium castaneum
II.1.1 Origine et taxonomie
II.1.2 Morphologie de l’insecte
II.1.3 Bio-écologie
II.2 Présentation de l’insecte : sytophilus oryzea
II.2.1 Origine et taxonomie
II.2.2 Morphologie de l’insecte
II.2.3 Bio-écologie
II.3 Présentation de l’insecte sitophilus zeamais
II.3.1 Origine et taxonomie
II.3.2 Morphologie de l’insecte
II.3.3 Bio-écologie
II.4 Présentation de l’insecte : Prostephanus truncatus
II.4.1 Origine et taxonomie
II.4.2 Morphologie de l’insecte
II.4.3 Bio-écologie
II.5 Présentation de l’insecte tribolium confusum
II.5.1 Origine et taxonomie
II.5.2 Morphologie de l’insecte
II.5.3 Bio-écologie
II.6 Présentation de l’insecte Rhyzopertha dominica
II.6.1 Origine et taxonomie
II.6.2 Morphologie de l’insecte
II.6.3 Bio-écologie
II.7 Présentation de l’insecte Oryzaephilus surinamensis
II.7.1 Origine et taxonomie
II.7.2 Morphologie de l’insecte
II.7.3 Bio-écologie
CHAPITRE III : METHODES DE LUTTE DES COLEOPTERES RAVAGEURS DE STOCKS DE CEREALES AU SENEGAL
III.1 Méthodes traditionnelles
III.1.1 Utilisation des plantes insecticides
III.1.2 Les huiles essentielles
III.1.3 Utilisation des matières inertes
III.2 Méthodes de luttes modernes
III.2.1 Méthodes chimiques
III.2.2 Méthodes physiques
III.2.3 Méthodes biologiques
Conclusion

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