MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET PLAN DE FINANCEMENT

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Intérêts du projet

La biomasse (charbon de bois et bois du feu) est la principale source énergétique des ménages à Madagascar. Plus de 80% des ménages l’utilisent pour la saison. Ainsi, le développement des énergies renouvelables, notamment de la technologie du biogaz semble indispensable pour se substituer à une utilisation abusive de la biomasse. D’où l’intérêt de ce projet est multiple.
Sur le plan économique, l’utilisation a un coût économiquement important pour de nombreux ruraux soit, par l’achat de combustibles ligneux, soit par le temps nécessaire à leur collecte. Le développement du biogaz permettait d’améliorer l’autonomie énergétique des ménages ruraux et de limiter leurs dépendances aux fluctuations des prix sur le marché des combustibles (charbon, pétrole…).
Ainsi, le temps consacré auparavant au ramassage du bois pourra être ré exploité dans une activité génératrice de revenu, telle qu’une activité salariée ou le développement d’artisanat. De plus, la matière organique résiduelle après fermentation permet une meilleure fertilisation des sols, pouvant améliorer le rendement agricole et limiter l’achat d’engrais. Alors la réalisation de ce projet pourrait contribuer à une amélioration de la situation économique du pays et surtout de la région où on voudrait s’implanter.
Ensuite sur le plan social : l’amélioration des conditions d’hygiènes et de santé est notable notamment par la disparition des maladies des yeux et des poumons occasionnées par les fumées, ainsi que la diminution des quantités de déchets, la réduction des germes et des agents pathogènes. De plus, L’éclairage nocturne est propice à l’étude et à la lecture.
Sur le plan environnemental : le principal avantage environnemental du biogaz est la production d’une énergie propre de substitution au bois de feu et aux carburants fossiles. On sait qu’actuellement notre environnement ne cesse pas de dégrader à cause des différentes pollutions de l’air dus à l’existence des feux de bois (feu de brousse), des pratiques de TAVY, à l’existence des déchets chimiques dégagés par des usines surtout dans la ville.
Ainsi, il permet non seulement réduire les émissions de carbone dans l’atmosphère, mais également de méthane, l’un des principaux gaz responsables de la dégradation de la couche d’ozone.
Limiter les prélèvements de bois de chauffe sur les forêts permettait d’alléger la pression de ces activités sur les écosystèmes forestiers.La réalisation de notre projet est donc un moyen pour lutter contre la désertification de notre environnement.

L’analyse préétablie du marché

Cette étude de marché implique l’utilisation d’enquête, des tests et d’études statistiques afin d’analyser les tendances de la consommation et de prévoir la quantité et le lieu d’un marché favorable à la vente rentable de produits (digesteur) et de service. Nous avons procédé comme suit:
– recueil des données statistiques concernant le lieu du marché
– descente sur terrain pour effectuer des enquêtes auprès de chaque ménage afin de connaître leurs besoins en énergie.
Cette première étape de notre recherche consiste à explorer les documents et rapports obtenus de différentes sources. Elle a permis d’avoir une idée générale sur la transformation des bouses de bovin en biogaz et la commercialisation des digesteurs, d’identifier l’évolution du nombre de population ainsi que las consommateurs en biogaz. C’est-à-dire qu’on a beaucoup besoin de la connaissance de la demande globale et celle spécifique.
La méthode d’échantillonnage et des questionnaires est très utile et nécessaire en descendant sur terrain. L’échantillon est constitué par quelques groupes de ménages tirés au hasard. Nous savons que l’échantillon doit être représentatif de toute la population. Nous avons procédé à un sondage de toutes les personnes de l’échantillon.
Les résultats obtenus par le sondage peuvent être rapportés à la totalité de toute la population.Quant aux questionnaires consistant à la réalisation de l’enquête, nous avons pu tirer des informations par la distribution des questionnaires aux intéressés, puis par des entretiens complémentaires avec la population.

Caractéristiques du marché visé

Le marché visé constitue les villages de Mangatany Sud ainsi que des villages périphériques tels que Mangatany Nord, Sadabe, Soavina, Talatakely, Antanetibelava, Ankerana… Ce qui s’avère un marché conséquent pour notre projet. Etant constitué d’une population rurale, la majorité des villageois détiennent un pouvoir d’achat relativement bas avec 55% de la masse totale pour la classe pauvre, 30% pour la classe moyenne et la classe riche représente 10% de la population totale. Pourtant, nous préconisons donc, avant toutes choses, l’organisation de réunion villageoise de sensibilisation pour évaluer ensemble les enjeux, les avantages qu’apporterait le présent projet, pour permettre à tout un chacun de se positionner par rapport à celui-ci.

Analyse de la demande

La démarche se détermine et évolue sous l’influence d’un grand nombre de facteurs, entre autres le comportement de la clientèle, la stabilité dans le temps et les connaissances des segments de marché. Cette partie nous est donc très importante pour répondre aux questions :
– qui sont nos clients ? (sont-ils homogènes, exigeants …)
– que veulent ces clients ?
– A quel prix sont-ils prêts à payer pour nos produits ou services.

Caractéristiques de la demande

Actuellement, si on parle de demande en matière de biogaz, on ne peut pas encore la quantifier ou l’évaluer puisque c’est encore un tout nouveau produit qui d’offre à cette région. Pour cela, il n’y a pas encore de données exactes relatives à la demande en biogaz.
En ce qui concerne cette région Mangatany, la situation et comportement de la clientèle dépendent de son portefeuille. Il y a donc lieu de voir la catégorie que chaque ménage appartient soit dans la classe supérieure, moyenne ou bien dans la classe pauvre. La connaissance des segments du marché dépend ainsi essentiellement de la publicité qui sera faite autour, soit directement de nous en tant que vendeur, soit par l’intermédiaire de gens satisfaits. La stabilité dans le temps, dépend enfin de la satisfaction croissante de nos clients et de l’évolution des prix de carburants et d’électricité, très certainement pas à la baisse.

La demande potentielle

Il est essentiel de na pas se limiter à une analyse statistique de la situation, mais au contraire suivre son évolution passée et essayer d’anticiper l’avenir.
Il s’agit toujours de cibler les zones périphériques de Mangatany Sud qui constituent la grande majorité de la population sans oublier les écoles officielles et privées qui pourront utiliser le biogaz dans les cantines scolaires. En plus, vu la prise en charge elle-même de chaque région de Madagascar relative à son développement durable, la région de Mangatany est appelée à connaître un avenir prospère essentiellement l’élevage bovin, la culture de riz …, ce qui constituera pour notre activité une garantie de survie certaine.

Analyse de l’offre

La région de Mangatany a un fort potentiel dans l’exploitation artisanale de biogaz. Axée sur l’élevage et l’agriculture, la vie quotidienne de la région produit assez de matière première pour la production de biogaz. De matières premières à très moindre coût pour ne pas dire gratuites.
Le fait est que sans notre « intervention », ces matières premières n’auraient eu qu’une finalité : devenir engrais.
Ainsi notre équipe peut se qualifier d’initiateur en matière de biogaz dans cette région.
Cette place d’initiateur ne concerne pas non seulement l’apprentissage de production et de l’utilisation du biogaz mais aussi l’apport dans l’acquisition des matériels de production.
En effet, nous disposons d’une équipe de fabricants de digesteur qui peut construire des digesteurs en fonction de la demande des futurs utilisateurs.

Analyse concurrentielle

La concurrence n’est autre que les autres opérateurs : les gaz naturels et les vendeurs de charbon.

Les gaz naturels

Le gaz naturel est souvent présent en association avec le pétrole. Ce gaz est appelé gaz de tête de forage .Ce gaz est donc un mélange d’hydrocarbures saturés gazeux. A Madagascar , les gaz naturels traditionnels tels que les gaz butanes sont distribués par VITOGAZ et GALANA mais leurs prix sont trop chers que beaucoup de foyers ne peuvent pas en acquérir .Par conséquent , leur manque de compétitivité sur le marché national constituera pour nous un atout pour notre vente de biogaz car nos prix sont accessibles à la majorité de la population de Mangatany et sa périphérique et surtout nous aurons une plus grande chance par nos produits plus pratique et plus économique d’acquérir tout le marché de la capitale d’Analamanga

Le charbon

Dans la région de Mangatany ,95% de la masse totale pratique le déboisement pour leur consommation énergétique mais on peut dire que presque toute la population Malgache utilise essentiellement le charbon du bois pour leur cuisson des aliments. Cette déforestation excessive faite par les gens rendra sûrement le prix du charbon à ne plus être compétitif.
L’Etat finira même par interdire tous les citoyens de ne plus s’engager dans cette filière.
Ce qui constituera de plus à notre faveur d’écouler notre produit biogaz.

Le produit de la JIRAMA

L’enquête effectuée auprès de chaque ménage nous a permis de dire que qu’en moyenne une famille de taille = 4,8 consomme par mois 32 KWh d’électricité soit 1,5 KWh par jour correspondant environ à la somme de 7770 AR par mois équivaut à 93240 AR par an .Ce qui s’avère une somme importante vu la faiblesse du pouvoir d’achat de la plupart des citoyens Malgaches y compris la population de Mangatany d’autant plus que le prix de l’électricité de la JIRAMA doit suivre l’évolution du prix du baril du produit pétrolier car la majorité des exploitations de la JIRAMA est alimentée avec des carburants

Les politiques marketings envisagés

L’unité envisage d’adapter la planification du marketing mix. Le marketing mix intègre l’ensemble des variables que l’entreprise dispose pour influencer le marché cible.
Toute variable susceptible d’avoir un impact sur le comportement de l’acheteur fait donc partie du marketing mix. Mc Carthy a proposé de regrouper ces variables en quatre catégories qu’il appelle les « 4P » : le produit, son prix, sa mise en place ou distribution et sa promotion ou communication

Politique de produit

On appel produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.
Un responsable marketing doit rechercher pour les produits dont il a la charge un positionnement favorable. Cette position d’un produit forme donc un ensemble complexe de perceptions, d’impressions et de sentiments que les consommateurs ressentent à l’égard d’un produit, comparativement aux produits concurrents. Chaque produit peut être décrit selon ses caractéristiques.
– caractéristiques techniques, physico-chimique (formule, composants, forme, design, couleurs, encombrement, matériaux, etc.)
– caractéristiques d’usage (étendue, spécificité, durée…)
– caractéristiques psychologiques (beauté, jeunesse, liberté, force, …)
L’unité doit donc agir sur la qualité de son produit pour être efficace dans ses activités.

Politique de prix

Le prix joue un rôle de tout premier plan dans le comportement d’achat et il en est encore dans les pays en voie de développement.
Pour fixer le prix, l’unité doit résoudre successivement six problèmes. Elle doit :
– évaluer la réaction du marché à partir d’une analyse des d’abord déterminer ses objectifs, profit, chiffres d’affaires, croissances
– courbes de demande,
– estimer ses coûts pour différents niveaux de productions
– analyser la concurrence
– choisir parmi les différentes méthodes de tarification (coût plus marge, point mort, valeur perdue, prix du marché, prix de soumission)
– procéder au choix final en tenant compte des dimensions psychologiques attachées au prix.
Le prix que nous allons pratiquer pour nos produits, digesteurs, dépend des pouvoirs d’achat de la population qui n’est pas élevé. Nous adoptons donc une politique de pénétration. Par conséquent, la marge que nous prendrons est très modérée au début, quitte à l’ajuster plus tard au fur et à mesure de la progression du nombre de nos clients. Nous pouvons pratiquer en fin d’année des prix promotionnels, incitant les consommateurs à s’équiper en digesteur à biogaz.

Politique de distribution ou placement

Elle consiste en la mise en place d’un circuit de distribution approprié à l’activité. Un circuit de distribution est un mode d’organisation permettant d’accomplir des activités qui ont tous pour but d’amener au bon endroit, au bon moment et en quantité adéquate les produits biogaz appropriés. Les circuits de distribution en Afrique peuvent être directs, longs (plusieurs intermédiaires) ou cours, en fonction des caractéristiques des consommateurs et des produits.
La gestion d’un point de ventes ou « merchandising », passe par l’étude de l’implantation du magasin, de la disposition interne des rayons, du choix de l’assortiment et de sa disposition, de son animation, et enfin par le contrôle permanent de son efficacité grâce à des ratios de gestion.
Dans la politique distribution d’un fabricant, les problèmes qui se posent sont ceux du choix du mode et du circuit de distribution ; de la répartition du travail avec les distributeurs par des stimulants matériels ou psychologique, enfin du contrôle de distributeurs par des analyses et des enquêtes périodiques. Pour nous, notre produit serait tout d’abord écoulé dans la région même de Mangatany, puis dans les autres localités hors du fokontany. Nous allons donc choisir un circuit qui est court, c’est-à-dire directement de l’entreprise aux clients potentiels parce que nous devons créer une certaine accoutumance des clients au début. C’est seulement après que nous chercherons à élargir notre circuit de distribution.

Politique de promotion

La communication est un des moyens d’action importante pour le « marketing mix » ; il ne suffit pas en effet d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et distribuer correctement, pour vendre il faut que le produit soit connu, et qu’il fait une bonne image.
La publicité est un des vecteurs importants, avec la force vente, de cette notoriété et de cette image, surtout, ces deux là sont contrôlés par l’entreprise alors que d’autres vecteurs, comme la bouche à oreille, ne le sont nullement.
La publicité, en outre, est sans doute la partie la plus visible du marketing, celle que le public remarque le plus et celle qui, est aussi la plus exposée, nous définirons la publicité comme une communication payante, impersonnelle et unilatérale, par l’intermédiaire de média et de support, émanant d’une organisation industrielle ou d’une forme identifiée dans le message. Cette définition élimine d’autres techniques de communication comme la vente (personnelle et à base de dialogue), la promotion des ventes ou les relations publiques (qui ne passent pas, forcement par des médias et supports et qui, pour les secondes, sont rarement payantes), la propagande aux publicités politiques. Le but de la publicité est de communiquer/ faire connaître et agir sur les motivations, attitude et options et indirectement seulement de vendre. Un des modèles les plus connus est le modèle AIDA/ elle attire d’abord l’attention, puis suscite l’intérêt, le désire, et enfin pousse à l’action (achat). Mais pour des produits peu importants pour l’acheter, le modèle d’implication minimale est plus vraisemblable : la séquence est alors connaissance – comportement – attitude.
Les acteurs de la publicité sont les annonceurs, les médias et supports : la télévision dont l’impact est grand mais la couverture encore faible dans la plupart des pays ; la radio, très populaire et permettant le mieux de toucher les campagnes, d’un coût relativement faible au surplus, mais parfois sous- utilisée ; la presse, plus variée mais ne touchant encore qu’une minorité ; l’affichage, essentiellement urbain, les panneaux publicitaires.
Nous ferons donc la publicité à travers des chaînes radios qui existent dans la région de Mangatany. Aussi, nous pourrons agir lors des manifestations économiques (foire, expositions, …)

Evidence physique

Cette expression concerne la mise en scène de la marque ; elle concerne l’emballage, la conception du produit (design) qui traduit la spécificité de la marque.
Par exemple : les différentes marques de voiture automobiles, de télévision couleur.
Une autre mise en scène possible est l’étendue immense des magasins comme GEANT SCORE, JUMBOSCORE, etc.

Procès design

Il désigne l’ensemble des processus ayant pour objectif de délivrer au client une valeur supérieure à celle des concurrents. Ceci se traduit dans le processus approvisionnement et d’assortiment des magasins, ainsi que la mise en œuvre de la différentiation des produits « les téléphones mobiles » des plus en plus sophistiqués : de plus en plus miniaturisé et avec des fonctions nouvelles (troisième génération de portable) avec caméra vidéo, possibilité de transmission d’image, photographie numérique.

Participant

Ce terme implique la participation du client dans le processus d’achat. Comment le client va-t-il aidé par les supports physiques (aménagement des zones dédiées dans les point de vente, présentation des produits sur les étagères, nature de l’information produit, interface des utilisateurs des machines automatiques pour des consultations à distance : vente par catalogue ou via Internet).
La participation du client à un acte d’achat d’un produit ou d’un service mérite une attention particulière et une réflexion rigoureuse de la part des commerçants.

TECHNIQUE DE PRODUCTION DE BIOGAZ

La technologie de la bio – méthanisation ou digestion méthanique conduit par fermentation anaérobie (en absence d’air) de résidus et matières organiques divers (bouses de bovins, de porcins, fèces humaines, etc.…), à la formation d’un gaz riche en méthane appelé biogaz, qui
constitue une source d’énergie directement utilisable, et d’une matière organique résiduelle stabilisée particulièrement apte pour la fertilisation des sols. Cette bioconversion se déroule dans des cuves étanches appelées digesteurs.

Généralités sur le biogaz

Les bactéries utilisent les matières organiques qu’elles décomposent afin de croître et de satisfaire leurs besoins énergétiques. Ces besoins énergétiques peuvent influer sur la production de biogaz.

Caractéristiques du biogaz

Le biogaz est un gaz produit par un processus de digestion anaérobie par l’action de certaines bactéries sur divers résidus organiques, en particulier sur des déchets d’animaux tels que la bouse de vache, le lisier de porc, etc.… C’est un gaz incolore, inodore et qui est considérée
comme une source d’énergie. Il y a trois types de production de biogaz en fonction de la température :
– 15 à 25° C psychrophile
– 25 à 45° C mésophile
– 45 à 65° C thermophile
Ce sont les digesteurs mésophiles qui sont les plus utilisés (à 38° C).
La qualité du biogaz dépend du substrat. Le biogaz de qualité moyenne est constitué de 38 % de CO2 et de 62 % de CH4 [1].

Matériel utilisé pour la production du biogaz

Pour notre étude, le bio digesteur utilisé est composé de :
– Une cuve de fermentation contenant le substrat.
– Un tube mesureur jouant le rôle du gazomètre où le biogaz produit a été stocké.
– Un tube barométrique.
La fermentation anaérobie se fait dans des appareils appelés : digesteurs. Il s’agit d’un appareil où on enferme les déchets organiques pour provoquer la méthanisation.

La production du biogaz

Les matières à fermenter sont introduites dans le bio digesteur. Après quelques jours de fermentation, en général cinq jours, commencent la production du biogaz qui est stocké dans un gazomètre. Le temps de séjour varie de 30 à 60 jours. Les effluents ou sous – produits de la fermentation, qui étant riches en éléments minéraux, peuvent être utilisées comme engrais organiques. En effet, les éléments organiques sont détruits et il ne reste que les éléments minéraux. Ils doivent être retirés de la cuve pour subir ensuite un traitement de compostage.

CAPACITE DE PRODUCTION

Ce chapitre parlera de l’évaluation qualitative et quantitative.

Evaluation qualitative

Dans l’analyse qualitative, en vue de parfaire le fonctionnement du bio digesteur, nous mesurerons le mélange biogaz : CO2 et CH4.
Nous assurerons aussi tous les contrôles nécessaires pour le fonctionnement ainsi qu’un suivi technique du produit dit digesteur par le responsable.

Evolution de la production et des chiffres d’affaires

La production envisagée ou bien la quantité de digesteurs, pour les cinq ans à partir de la première année de production, dépend de la situation du marché et de la rentabilité escomptée de l’unité de production de biogaz.
Nous avons calculé d’après le nombre total de ménages dans la zone de Mangatany et son périphérique. C’est ainsi que nous avons fixé le nombre de ventes digesteurs à 500 soit un par foyer pendant l’année de démarrage.
Nous prévoyons donc une augmentation de 10 % par an le nombre de digesteur vendues, d’où le tableau suivant.

Table des matières

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : historique du projet
Section 2 : organismes de formation, de recherches et d’appui dans le secteur
2.1 : Les travaux du CNRIT
2.2 : Une étude de la FAO
Section 3 : implantation géographique du projet
3.1 : Le lieu d’implantation
3.2 : Historique et localisation
3.3 Données climatiques
3.4 : Aspects socio-économique
3.5 : Les raisons du choix du projet
3.6 Caractère administratif
Section 4 : caractéristiques du projet
4.1 : Objectifs du projet
4.2 : Intérêts du projet
CHAPITRE II : ETUDES COMMERCIALES ET ASPECTS MARKETING DU PROJET
Section 1 : étude de marché
1.1 : Description du marché
1.2 : Analyse de la demande
1.3 : Analyse de l’offre
1.4 : Analyse concurrentielle
Section 2 : la stratégie marketing et politique marketing à adopter
2.1 : Stratégies de communication
2.2 : Les politiques marketing envisagées
CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : les outils d’évaluation
1.1 : la VAN
1.2 : le TRI
1.3 : l’IP
Section 2 : les critères d’évaluation
2.1 : pertinence
2.2 : efficacité
2.3 : efficience
2.4 : viabilité
2.5 : impact
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION DE BIOGAZ
Section 1 : généralités sur le biogaz
1.1 : caractéristiques du biogaz
1.2 : fonctionnement du biogaz
1.3 : utilisation possibles du biogaz
1.4 : avantages
1.5 : inconvénients
Section 2 : procédés de fabrication
2.1 : procédé discontinu
2.2 : procédé continu
2.3 : procédé semi continu
2.4 : comparaison des procédés
Section 3 : processus de fabrication
3.1 : matériel utilisé pour la production de biogaz
3.2 : la production du biogaz
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : évaluation qualitative
Section 2 : évolution de la production et des chiffres d’affaires
CHAPITRE III : L’ORGANISATION STRUCTURELLE
Section 1 : les postes de tâches à créer
1.1 : tâches et postes
1.2 : postes, postes de travail, service
1.3 : tâches, compétences, responsabilités
1.4 : liaison entre les postes
1.5 : structure
Section 2 : ORGANIGRAMME
Section 3 : CHRONOGRAMME
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET PLAN DE FINANCEMENT
Section 1 : nature et coût des investissements
1.1 : les éléments constitutifs
1.2 : les coûts en millier d’Ariary
Section 2 : les financements du projet et le bilan d’ouverture
2.1 : le plan de financement
2.2 : le bilan d’ouverture
Section 3 : tableau de remboursement des emprunts
CHAPITRE II : ETUDE DE RENTABILITE
Section 1 : les comptes de gestion
1.1 : les comptes de chaque charge
1.2 : les comptes de produits
Section 2 : les états financiers
2.1 : les comptes de résultats prévisionnels
2.2 : le plan de trésorerie prévisionnel
2.3 : le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : évaluation financière
1.1 : selon les outils d’évaluation
1.2 : suivant les critères d’évaluation
Section 2 : évaluation économique
2.1 : effet sur le produit intérieur brut
2.2 : effet sur la finance publique
Section 3 : évaluation sociale
3.1 : création d’emploi
3.2 : effet sur le revenu
Section 4 : analyse environnementale
4.1 : contribution à la protection environnementale
4.2 : contribution à l’amélioration notable de la santé
Section 5 : cadre logique du projet
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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