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Ressources économiques de la région
Cette section consiste à décrire les grands points ci-après sur les différentes ressources économiques.
Projet de création d’un ONG œuvrant sur la plantation et commercialisation de Soja dans la région Vakinankaratra
Différentes ressources économiques
La région de Vakinankaratra possède cinq principales ressources économiques qui sont entre autres l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le tourisme et l’industrie.
L’agriculture et l’élevage tiennent une grande place chez la plupart des habitants de la région, car ils sont principalement leurs principales sources de revenus. Ces deux types d’activités engagent les 60% de la population environ. Pour l’agriculture, les 75% des terres cultivées sont occupées par la riziculture et le reste par les autres aliments complémentaires substituant le riz comme les tubercules : les maniocs, les patates, les pommes de terre, …. .Et concernant l’élevage, on peut y distinguer l’élevage bovin, porcin, la pisciculture,…mais les deux premiers représentent une grande part parmi les tant d’autres.
À propos de l’artisanat, il représente un faible taux environ 25% de la population. Et quelques-uns des artisans n’ont d’autre source de revenus que de ce type de métier. Mais d’un autre côté, cette activité a une importante part à apporter sur l’économie de la région car les artisans ne vendent pas seulement leurs produits dans leur région mais ils les commercialisent aussi dans d’autres provinces ou même les exportent.
Voici quelques exemples d’activités artisanales existantes dans cette région Vakinankaratra :
– La marqueterie (elle tient la plus grande part)
– La sculpture
– Le tissage et la vannerie (soie, raphia, jonc, papier Antemoro, …)
Quant au tourisme, dans cette localité, nombreux sont les étrangers attirés par ce secteur. La région Vakinankaratra est une ville d’eau et possède des sites et des activités touristiques attrayants. On peut dire donc que le tourisme dispose aussi d’un rôle important face aux ressources et développement économique de la région puisqu’une partie de la population gagne sa vie grâce aux types d’activités tels que l’hôtellerie, la restauration, les services touristiques, le commerce. En effet, des hôtels et restaurants adaptent leurs activités suivant l’évolution et la modernisation actuelles pour avoir la possibilité d’attirer et d’accueillir des clients. De même les sites touristiques sont aménagés pour pouvoir satisfaire les désirs des touristes.
Enfin, à première vue, les implantations industrielles sont nombreuses dans la région Vakinankaratra surtout à Antsirabe I. En tant que deuxième ville de Madagascar, elle a bénéficie de ce domaine en quelque sorte comme un moteur de développement économique pour elle car il crée des emplois même si les mains d’œuvres sont à moindre coût. D’ailleurs, les matières premières sont facilement localisables.
Donc, tous les cinq secteurs identifiés ci-dessus contribuent au développement de cette ville.
Situation économique de Madagascar
L’activité économique a bénéficié de la fermeté de la demande intérieure, à laquelle est venue s’ajouter une progression conséquente de la demande extérieure. La conjugaison de ces éléments à favorisé une croissance légère supérieure à celle de l’année précédent. En effet, la croissance du PIB s’est établie à 4,9% après 4,6% en 2005 ce qui est supérieur à de 2,1 points par rapports à la croissance démographique, contre 1,8 point en 2005.
Evolution du Produit intérieur brut de Madagascar
En 2006 la croissance de l’activité agricole victime de déficit hydrique s’est encore ralentie. Le secteur industriel a enregistré une croissance moderne malgré la forte concurrence née du démantèlement de l’accord multifibre et de hausse de tarif de l’électricité. Le secteur service étant resté très dynamique, la croissance du PIB s’est fondée essentiellement sur sa performance.
Au cours de deux dernières années la croissance de la production du secteur primaire a continué de réfléchir 2,1% avouant déjà un repli en 2005 (2,5% contre 3,1% en 2004). Sa contribution à la croissance légèrement diminuée (0,7% au lieu de 0,8% en 2004) en raison de la faiblesse de la productivité agricole.
L’année 2006 marque l’apparition d’un nouveau ralentissement du taux de croissance de la branche agriculture, celui-ci revenant de 4,5% en 2005 à 2,6% niveau atteint en 2003. Cette évolution s’est accompagnée d’une diminution de moitié de son concours à la croissance du secteur (1,2 points, au lieu de 2,1 point, en 2005).
La sécheresse qui a servi en début de la campagne, suivie au dernier trimestre d’une mauvaise répartition des pluies dans différents régions à conduit, à ce résultat toutefois, la production rizicole est accrue de 6,4 %soit 3 640 mille tonne de paddy après 3 420 mille tonne en 2005 grâce à l’extension de surface cultivés. En ce qui concerne les autres cultures vivrières et produites d’exportation la production a progressé de façon régulière.
Dans la branche élevage et pèche une légère progression a été enregistrée avec 1,9% après 0,8% en 2005. Sa participation à la croissance s’est quelque peu améliore 0,8 points après 0,4 point en 2005.
La sylviculture n’a pas évolué de façon notable : sa progression annuelle s’est limitée à un taux modique de 1%.
Les facteurs internes minant la production (insuffisance des matériels agricoles, des engrais, des insecticides…..) constituent les freins pour son épanouissement.
Par ailleurs, dans la production du SOJA en général où le coût des intrants (semences, engrais et insecticides) s’élève jusqu’à plus de 51,32% du coût de la production, une politique adéquate sur la baisse des prix des facteurs de production va entraîner une diminution sensible de coûts de production qui se répercuteront sur le prix de vente des consommateurs.
Problèmes politique et socio-économique
La région Vakinankaratra jouit d’une potentialité certaine pour la production du soja et de la pomme de terre. Néanmoins il convient de remarquer que cette potentialité est limitée faute d’insuffisance de spécialiste qui exploite les produits à base de soja. Aussi, la population était, depuis, habituée à la technique agricole traditionnelle mais il faut lui proposer d’adopter une nouvelle technique plus avancée.
Ultérieurement, la région Vakinankaratra a connu beaucoup de difficultés comme les contraintes d’agents. Prenons comme illustration le problème de producteur sur la route, l’eau, les crédits, le prix d’intrant, la charge fiscale, le prix des équipements utilisés, l’insécurité.
Problèmes
Face à ces différentes ressources économiques, la population connaît certaines menaces pouvant devenir des barrières pour le développement. Elle doit alors les affronter.
Les plus importantes sont :
– l’insécurité malfaiteurs : les gens craignent de cultiver, d’élever et de produire massivement à cause des malfaiteurs qui pillent et volent tous.
– l’analphabétisme : dans le monde rural, il y a des gens qui ne savent ni lire ni écrire.
– la dégradation des routes dans quelques régions, dans les zones rurales, certaines régions sont isolées, difficulté d’accès et privées d’informations.
– Le désinformation, l’ignorance à cause de la faiblesse de la scolarisation, et cela se passe surtout à la campagne.
Contraintes de production
Contraintes sanitaires au niveau de la culture
Ces contraintes, à part les fléaux naturels (criquets, grêles, …) que sont les insectes, posent beaucoup d’obstacles sur tous genres de culture. Dans ce projet, nous allons utiliser des insecticides qui s’adaptent à l’environnement de soja. Le seul souci c’est la disponibilité de cet élément nécessaire et son prix. Pour cela, nous allons prendre comme mesure l’importation directe d’insecticides et d’engrais venant d’Afrique du sud.
Contraintes au niveau du transport
Aujourd’hui, la hausse des prix du carburant constitue un sujet de discussion avec nos clients. A partir du prix à la pompe actuel des carburants, nous avons décidé ensemble que nos clients doivent supporter le surplus de prix engendré par la hausse.
pr?sent projet peut contribuer ? l’essor des Industries de transformation du soja et des op?rations sanitaires produisant des pr
Contrainte économique au niveau de la commercialisation
A Madagascar, le développement de la production de SOJA est tributaire des résultats économiques globaux, condition de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages et l’étendu de la surface exploitée.
Or, la conjoncture économique nationale, est marquée par une dégradation générale dans tous les domaines (inflation, hausse des prix de la consommation, baisse du pouvoir d’achat de la population).
Localisation de marché visé
Pour l’ONG, il faut préciser le cadre du marché. C’est bien sûr, un lieu de rencontre entre une offre et une demande, mais il est délimité par l’ensemble des produits proposés. Ainsi, le marché de soja existe à Madagascar. Il peut être ainsi commercialisé principalement auprès de la société TIKO, STAR, Ménages. Ainsi le marché local est constitué par les industries de transformation et pour les ménages Malgaches consommateurs directes. Le domaine de culture est dans les districts de la région Vakinankaratra. Dans la région Vakinankaratra la culture de soja n’est pas encore bien exploitée.
Capacité d’absorption
D’une manière générale, la saison favorable pour la première production de soja s’étend du mois de Décembre à Mars. Dans notre étude, une deuxième production est nécessaire pour assurer la continuité de la production, même si elle est saisonnière c’est-à-dire à contre saison, de Mai à Août.
La production doit toujours exister sur le marché pour éviter une pénurie. Actuellement, l’offre présentée sur le marché est insuffisante pour recouvrir la totalité de la demande.
Le dirigeant de l’ONG ne cherche que d’augmenter les rendements en produisant le soja.
D’après les études que nous avons menées auprès des industries et des clients du projet, le besoin en soja de TIKO est de 5000 tonnes par an, par contre celui de STAR n’est que de 1000 tonnes par an, mais l’offre qui se présente ne dépasse pas 2000 tonnes par an. Le marché demeure encore très vaste. Ils sont vendus dans une quasi-totalité à la société TIKO.
Cette analyse nous permet de connaître avant de créer un projet, les produits à offrir, les qualités demandées et les types de consommateur ou être le client cible.
La demande est fonction du pouvoir et du vouloir d’achat pour un produit donné. Elle est donc susceptible d’être à satisfaire. La qualité demandée d’un bien consommable est essentiellement fonction de quatre variables :
– le prix de produit
– le prix des autres biens
– le revenu monétaire du consommateur
– quantité des marchandises…etc.
Les demandeurs de soja sont constitués par : la société TIKO, STAR, Les petites et moyennes entreprises de transformation (en huile, poudre de soja, tourteaux pour provende, pouce de soja…), La hutte canadienne, Avitech, Ménages.
Il a été remarqué que le soja est un produit alimentaire contenant plusieurs vitamines et leur consommation est conseillée pour tout le public.
caractéristiques de la demande
Dans la situation actuelle, il ressort que toute la production de soja présentée sur le marché ne souffre d’aucune mévente. Tous les produits sont rapidement consommés, ce qui indique qu’il y a insuffisance de l’offre par rapport à la demande. En effet, la totalité de produits offerts par les producteurs a été consommée par une partie de demandeurs.
Aspects socio-économiques de la demande
. Aspect social
Les produits dérivés du soja (huile, poudre soja, tourteau, …) sont considérés comme des produits fortifiants et sanitaires (peu de cholestérol, riche en protéine).Ils sont tous des produits nécessaires quotidiennement pour l’industrie et les ménages concernés.
· Aspect économique
Le prix d’un kilogramme de soja évolue de la façon suivante de 620 Ariary pour la première année ; de 640 Ariary pour la deuxième année ; Ar 660 pour la troisième année ; Ar 680 pour la quatrième année et Ar 690 pour la cinquième année d’exploitation pour le client cible où la majorité est modeste, la vente de ces produits est alors de plus en plus prise.
Cette culture de soja présente le double avantage de permettre à l’industrie et aux autres consommateurs intermédiaires d’acheter la quantité correspondante à leurs besoins ainsi que de pouvoir obtenir la qualité nécessaire des produits issus du soja.
Estimation de la demande
Pour les marchés cibles, selon les enquêtes effectuées au niveau des consommateurs possibles, la structure de la consommation de soja se présente comme suit : Tableau n°3 : Comparaison de la demande de soja par rapport aux autres produits
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
S ection 1 : Historique du projet
S ection 2 : Contexte du projet
S ection 3 : Ressources économiques de la région
CHAPITRE II : ÉTUDE DE MARCHE
S ection 1 : Description de marché
S ection 2 : Analyse de la demande
S ection 3 : Analyse de l’offre
S ection 4 : Analyse de la concurrence
S ection 5 : Stratégies et Politiques marketing à adopter
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDES TECHNIQUES DU PROJET
S ection 1 : Technique de production
S ection 2 : Eléments constitutifs de la production
S ection 3 : Processus de production
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
S ection 1 : Capacité maximale
S ection 2 : Chiffres d’affaires prévisionnels
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
S ection 1 : Organigramme envisagé
S ection 2 : Organisation de travail
S ection 3 : Gestion des ressources humaines
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET DES COMPTES DE GESTION
S ection 1 : Investissements nécessaires
S ection 2 : Tableau des amortissements
S ection.3 : Plan de financement
S ection 4 : Tableau de remboursement des dettes
S ection 5 : les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE
S ection 1 : Compte de résultat prévisionnel
S ection 2 : Structure financière
CHAPITRE III : EVALUATION DE PROJET
S ection 1 : Evaluation économique
S ection 2 : Outils d’évaluation financière du projet
S ection 3 : Evaluation sociale
S ection 4 : Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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