MONOGRAPHIE DES ZONES D’INFLUENCE

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MONOGRAPHIE DES ZONES D’INFLUENCE

Les tronçons d’étude se situent dans la Région Atsinanana et la Région Atsimo Andrefana. Ce second chapitre vise à décrire le contexte des zones d’influence. Andranomadio Toamasina se trouve dans une zone pluvieuse et reste impraticable. Analamisampy Toliara est une zone enclavée et freine toute communication de biens et services sur la Route Nationale N°09.

SITE N°01 : ANDRANOMADIO (TOAMASINA)

Présentation de la région (figure 3)

Toamasina se trouve presque au centre-Est de l’île, distante de 370 km environ de la capitale. La Région Atsinanana longe l’Océan indien sur une distance de 600 km environ du nord au sud. Sa largeur varie du Sud (Brickaville) au Nord (Maroantsetra) de 100 à 150 km.

Relief et paysages

On distingue les basses et moyennes collines dont les altitudes peuvent atteindre 400 à 700 m, formant 75 % de la zone (Altitude décroissante vers l’Est). Elles sont séparées par un réseau de vallées peu profondes et parfois marécageuses. Elles s’étagent depuis la côte sur 30 à 50 km vers l’intérieur, par paliers successifs correspondant à des failles.
Devant la falaise Betsimisaraka sont situées les hautes collines à une altitude générale de 800 à 900 m avec quelques endroits culminants au-delà de 1 200 m.

La zone de hauts massifs

Dans la partie centrale de la région, cette zone comprend un escarpement. La falaise et les hauts massifs de l’intérieur, formés des matériaux du socle cristallin, sont généralement à 800 – 900 m d’altitude, pouvant dépasser 1 200 m en certains endroits. L’ensemble est relativement homogène. Ce sont des « reliefs » dérivés appelés aussi « reliefs polyédriques ». Ils ont été affectés par des mouvements tectoniques qui se sont échelonnés depuis le précambrien et jusqu’aux périodes récentes. Dans le paysage actuel, ces mouvements se sont traduits par des décrochements verticaux qui ont abouti à la mise en place des versants orientaux, des couloirs de direction subméridienne, des parois rocheuses et des dykes doléritiques.
Dans la partie Nord, les massifs internes résultent de dissection des plateaux de la zone faîtière. Les reliefs aigus qui encadrent la moitié Nord de la baie d’Antongil correspondent à une reprise violente par l’érosion de la zone des massifs internes. Antérieurement, celle-ci s’étendait parallèlement à la côte orientale de la presqu’île en englobant le secteur de la corniche Antavaratra au Sud de Rantabe et le tiers Nord-Ouest de la presqu’île Masoala.
Les points culminants y sont situés à :
· Beanjada : 1 311 m
· Antongovitsika : 1 272 m
· Ambohitsitondroina : 1 105 m
Dans la partie méridionale de la région, une zone élevée dépassant 1 500 m d’altitude se situe à l’ouest, constituée par le prolongement de l’escarpement de faille de l’Angavo. Cet étage domine de près de 1000 m la cour supérieur du Mangoro, encaissé dans un graben effilé, suivi au Sud par de multiples rivières. Ce gradin supérieur est encore suivi par un palier intermédiaire de 800 à 1 000 m, au-dessus du deuxième graben, suivi par les rivières Manambolo et Nosivolo.

Le littoral

La longueur totale des côtes du Nord (Cap Masoala) au Sud (Masomeloka) avec celles de Sainte-Marie, s’élève environ à 1 010 km.
Toamasina et à Analamisampy Toliara
La côte a une largeur de 6 km avec une altitude dépassant rarement 50 m.
Le long du littoral, il n’y a pas de plaine continue mais une série de petites plaines étroites, isolées les unes des autres et séparées par un relief de basses collines. Elles sont d’origine fluviatile ou marine et ne sont pas uniformes. Le long des grandes vallées, on a des plaines alluviales de type argileux ou sableux.
Le tronçon d’étude se situe dans les reliefs littoraux de côte basse et peu élevée.

Géologie

La région est caractérisée par 2 types de terrains : terrains sédimentaires et terrains cristallins.

Les terrains sédimentaires

Ces types de terrains se rencontrent dans le Sud-Ouest et parfois dans le Nord-Est de la Région. Ces terrains se présentent sous forme de Karroo de type Sakamena.
On rencontre également des types crétacés et de pliocène continental bordant la côte de Mahanoro
jusqu’à Toamasina.
Il s’agit :
· des alluvions, sables ;
· des dunes vives ;
· des grès peu indurés.

Les terrains cristallins

Les terrains cristallins se rencontrent surtout sur la partie Nord. Il s’agit de :
· gneiss, Leptynites, Migmatites à graphites ;
· gneiss et migmatites à amphibole, amphibolites, amphibole-pyroxenites ;
· gneiss à grenat, sillimanite et désthène ;
· granites à enclaves basiques ;
· migmatites granitoïdiques à amphiboles et grenat ;
· migmatites, leptynites d’Andrahabe, Beanana ;
· granites migmatites, migmatites granitoïdes ;
· micachistes à désthène ;
· migmatites à épidote ;
· gabbros.
La géologie rencontrée sur l’axe d’étude montre des migmatites, gneiss, leptynites d’Andrababe-Behanana et de khondalites et au type infragraphite pour le terrain cristallin. La carte suivante résume ces formations géologiques.

Sols et végétations

Les sols

On distingue 3 catégories de sols dans la région.

Les sols hydromorphes des bas-fonds

En arrière des cordons littoraux se rencontrent des marais à sols tourbeux. Sur des matériaux sableux, se forment des podzols. Dénommés localement « Horaka », ces sols sont saturés d’eau en permanence et dégagent une odeur de soufre. De couleur noirâtre, ils présentent des dépôts ferrugineux de couleur rouille à la surface de l’eau. Les matières organiques y sont mal décomposées. Ce type de sol ne convient à la riziculture que s’il est bien drainé et ne convient pas aux cultures pérennes. La végétation caractéristique de ces sols est composée de : Niaoulis (Melalenca viridiflora)
– Fandrana (Pandanus concretus/Pandanacées) – Viha (Typhonodorum lindleanun/Aracées) – Herana (Cyperus latifolius/Cypéracées).

Les sols d’apport fluvial

Ce sont des sols plus riches sur alluvions argileuses ou sableuses, surtout dans les vallées. Le long de la côte, se rencontrent des sols alluviaux évolués.
Appelés « Baiboho », ces sols sont surtout en bordure des cours d’eau. Ils sont favorables aux cultures pérennes pour autant qu’ils ne soient pas inondables, ou peuvent être aménagés en rizière.

Les sols ferralitiques

De couleur jaune sur rouge, le plus souvent désaturés, parfois riches en concrétion et en résidu d’altération gibsique, ces sols constituent les 2/3 de la région. Ils sont plus ou moins dégradés suivant l’état d’évolution des formations végétales.
Leur horizon organique est de faible épaisseur. On les trouve parfois sur les pentes de colline où le sol n’est jamais très profond mais compact à texture fine souvent fort argileuse.
Sur les hauts massifs, ils sont fortement rajeunis et humifères, peu profonds et sensibles à l’érosion au moment de la mise en culture. Leurs propriétés physiques sont bonnes mais leur richesse chimique est faible. Les pentes restent les facteurs limitant de leur exploitation rationnelle. On y pratique le « tavy » qui accélère la dégradation du sol.
Sur la zone des collines, ils ont de structure dégradée de couleur rouge : maigre « pâturage » ou peu dégradés : aptes aux cultures sèches sous condition que les pentes s’y prêtent.
La zone d’étude sur la Région Atsinanana est constituée surtout par des sols ferralitiques jaune/rouge et sont montrés dans la figure 5.

Hydrologie

Les cours d’eau sont nombreux pour la plupart à courant rapide sur la partie moyenne de leur cours. La navigation est limitée par la présence de nombreux seuils de rochers, ce qui entrave la pénétration à l’intérieur des terres.
Le débit des eaux est fortement lié à la pluviométrie et les rivières réagissent vite à celle-ci. Les crues sont soudaines et violentes pendant la saison de pluies.
Toute la zone côtière comprend une multitude de bacs et de ponts, souvent emportés ou endommagés lors des crues.
Des centaines de ponts et de ponceaux sont à franchir pour parcourir les 720 km des côtes du Sud au Nord. Les bacs sont aussi nombreux : 16 à 20.

Les bassins versants

Il s’agit de :
· bassin de Mananara (17 760 km2) ;
· bassin du Maningory (12 645 km2) ;
· bassin de la Rianila (7 820 km2) ;
· bassin du Mangoro (17 175 km2).
Le site n°01 appartient au bassin de Mananara.

Les lacs

Pour les lacs, les plus importants sont les lacs Rasoabe et Rasoamasay le long du canal de Pangalanes (près du village touristique d’Ambila Lemaitso) et le lac Tampolo en aval de la fotêt littorale Tampolo. On peut citer quelques lacs existants dans la région :
· lagune d’Ambinanikoro (96 ha) ;
· lac d’Andovolalina (160 ha) ;
· lac d’Andranomamy (46 ha) ;
· lacs de Nosive et Varaha (3 411 ha) ;
· lacs de Sarobakina et Sanakingitra (880 ha).

SITE N°02 : TOLIARA – ANALAMISAMPY

Présentation de la région (Figure 6)

Située au Sud-ouest de Madagascar, elle se trouve à Toliara. S’étendant sur une côte de 800 km. Elle est limitée au Nord par le fleuve de Mangoky, à l’Est par le massif ruiniforme de l’Isalo et une partie de la région de Taolagnaro, au Sud par le fleuve Menarandra et à l’Ouest par le Canal de Mozambique. Les limites géographiques sont les suivantes :
· latitude : entre 21°66’ et 24°72’ Sud
· longitude : entre 43°47’ et 45°47’ Est
D’après le nouveau découpage géographique, la Commune d’appartenance est présentée dans le tableau 4 ci-après.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES PRODUITS ZYDEX
I.1 ZYDEX INDUSTRIES ET NANOTECHNOLOGIE
I.2 LE TERRASIL (figure 1)
I.2.1 Caractéristiques
I.2.2 Action chimique
I.2.3 Expansion
I.2.4 Imperméabilité
I.2.5 Compacité
I.3 LE ZYCOBOND (figure 2)
CHAPITRE II : MONOGRAPHIE DES ZONES D’INFLUENCE
II.1 SITE N°01 : ANDRANOMADIO (TOAMASINA)
II.1.1 Présentation de la région (figure 3)
II.1.2 Relief et paysages
II.1.3 Géologie
II.1.4 Sols et végétations
II.1.5 Hydrologie
II.2 SITE N°02 : TOLIARA – ANALAMISAMPY
II.2.1 Présentation de la région (Figure 6)
II.2.2 Relief et paysage
II.2.3 Géologie (figure 7)
II.2.4 Pédologie
II.2.4.1 La zone de plateau calcaire
II.2.4.2 La zone des plaines littorales
II.2.4.3 La zone des basses vallées
II.2.5 Hydrologie
CHAPITRE III : ESSAIS EN LABORATOIRE
III.1 LES ESSAIS D’IDENTIFICATION
III.1.1 Essai teneur en eau (NF P 94-050)
III.1.2 Poids spécifique ou poids volumique des particules solides
III.1.3 Limites d’atterberg (NF P 94-051)
III.1.4 Analyse granulométrique (NF P 94-056)
III.2 LES ESSAIS DE COMPACTAGE ET DE PORTANCE
III.2.1 Essai Proctor (NF P 94-093)
III.2.2 Indice portant CBR (NF P 94-078)
CHAPITRE IV : APPLICATION DES PRODUITS
IV.1 SITE N°01
IV.1.1 Situation de la chaussée avant les travaux
IV.1.2 Les différentes sections de la chaussée
IV.1.3 Identification des matériaux d’emprunt
IV.1.3.1 Section n°1
a) Matériels utilisés
b) Contrôle de compacité de la plateforme
c) Contrôle de compacité de la couche de fondation
IV.1.3.2 Section n°2
a) Contrôle de compacité de la plateforme
b) Contrôle de compacité de la couche de fondation
IV.1.3.3 Section n°3
a) Contrôle de compacité de la plateforme
b) Mise en oeuvre de la couche de fondation structure Zydex
IV.1.3.4 Section n°4
a) Contrôle de compacité de la plateforme
b) Mise en oeuvre de la couche de fondation structure Zydex
IV.1.4 Comparaison des résultats obtenus dans les différentes sections (1 à 4)
IV.2 SITE N°02
IV.2.1 Expérimentation du sol en laboratoire
IV.2.2 Dimensionnement de la chaussée
IV.3 ESTIMATION DE COUT
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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