Monographie des gisements de corindon

En ce moment oรน lโ€™รฉconomie mondiale vient de traverser une profonde crise provoquรฉe par le scandale des subprimes et dont les consรฉquences frappent douloureusement les pays pauvres dans la mesure oรน elle renforce une faiblesse dรฉjร  rรฉcurrente, Madagascar, comme bien de pays en voie de dรฉveloppement subit les contrecoups de cette crise. La relance de son รฉconomie est donc tributaire des efforts de dรฉveloppement entrepris par chaque secteur. Pour en rรฉduire la fragilitรฉ et par consรฉquent accroรฎtre son indรฉpendance politique, notre pays aspire ร  disposer dโ€™une รฉconomie ร  forte croissance dont le moteur serait lโ€™exploitation rationnelle et bรฉnรฉfique de ses ressources naturelles en gรฉnรฉral et de ses ressources miniรจres en particulier. En effet, lโ€™รฉtat malgache nโ€™a point jusquโ€™ici profitรฉ des retombรฉes des activitรฉs miniรจres, surtout en ce qui concerne le secteur des pierres prรฉcieuses et fines dont les produits รฉchappent au contrรดle des services publics et alimentent abondamment les marchรฉs รฉtrangers.

Une restructuration de ce secteur sโ€™impose donc si lโ€™on dรฉsire que les mines malgaches participent ร  lโ€™essor de lโ€™รฉconomie du pays, laquelle passe par une connaissance approfondie des ressources existantes.

APERCU GENERAL SUR LE CORINDONย 

Les naturalistes, philosophes et historiens des temps anciens รฉtaient, comme tous les humains ร  travers lโ€™histoire, fascinรฉs par la gรฉologie et la gemmologie. Durant 20.000 ans et probablement plus, lโ€™humanitรฉ รฉtait sans cesse ร  la recherche de matiรจres naturelles durables et merveilleuses, pour en faire des bijoux personnels, des objets dรฉcoratifs attirants les regards: les variรฉtรฉs de corindons en font partie. Le corindon est dรฉcrit pour la premiรจre fois par Woodward en 1725. Etymologiquement, le terme corindon vient du Sanskrit ยซย Kuruvindaย ยป qui signifie pierre dure, et qui est devenu en langage populaire dravidien ยซย kurundย ยป(toujours appelรฉ Kurund en Allemand) puis transcrit ยซย corindonย ยป en Occident (Anthony et al., 1997). Ce terme pourrait aussi avoir comme origine le mot tamoul ยซ kurmidamยป.qui signifie ยซย feu prisonnierย ยป.

Malgrรฉ le fait quโ€™ils aient รฉtรฉ connus depuis des siรจcles, ce nโ€™est quโ€™en 1802 seulement que lโ€™on prouva que rubis et saphirs appartiennent tous deux ร  cette famille (Hughes, 1997). Sauriratna en sanskrit, sampir en chaldรฉen, sappir en hรฉbreu, ont donnรฉ le grec sappheiros, transcrit sapphirus en latin et saphir en franรงais. Le saphir รฉtait nรฉanmoins connu dans l’Antiquitรฉ grecque sous le nom de huakinthos, nom donnรฉ ร  l’iris bleu violacรฉ et par extension ร  une gemme bleue violacรฉe, le saphir du Sri-Lanka. Lโ€™un des saphirs les plus apprรฉciรฉs est le ยซ Padparadscha ยป, signifiant en sanscrit ยซ fleur de lotus ยป, de couleur rose orangรฉe. Le nom ยซ Saphir ยป en terme gemmologique renvoie ร  la variรฉtรฉ bleue du corindon, sauf si une couleur est mentionnรฉe en suffixe (Ex: saphir vert). Quant au Rubis, il doit son nom ร  sa couleur rouge, du Latin ยซrubeusยป, lโ€™รฉlรฉment de feu par excellence. Le rouge dโ€™un rubis peut avoir de nombreuses nuances, la plus recherchรฉe รฉtant celle dite ยซ sang de pigeon ยป, rouge franc avec une pointe dโ€™indigo.

Pour atteindre les qualitรฉs tant recherchรฉes (saphir du Cachemire ou rubis sang de pigeon), les humains ont mis en application ร  travers les รขges une multitude de traitements pour amรฉliorer les qualitรฉs naturelles des gemmes, et ces mรฉthodes de traitement en constante progression, connaissent des avancรฉes spectaculaires de nos jours. Cโ€™est par cette mรชme voie que les essais de substitut de ces cristaux par des pierres synthรฉtiques issues de divers procรฉdรฉs de synthรจse ont vu le jour. Nous pouvons donc avoir sur le marchรฉ des gemmes une grande variรฉtรฉ de corindons aussi bien naturels que synthรฉtiques se dรฉclinant en diverses couleurs, formes et utilisations. Le corindon existe aussi bien ร  lโ€™รฉtat naturel quโ€™ร  lโ€™รฉtat synthรฉtique. Malgrรฉ leur diffรฉrence dโ€™origine, leurs propriรฉtรฉs chimiques, physiques et cristallographiques sont cependant identiques.

Le corindon ou ยซ alumine alpha ยป, est une espรจce minรฉrale composรฉe d’anhydre cristallisรฉe, et ce, de maniรจre privilรฉgiรฉe dans des environnements appauvris en silice et enrichis en alumine car en prรฉsence de silice, lโ€™aluminium est prรฉfรฉrentiellement incorporรฉ dans des minรฉraux plus courants comme les silicates dโ€™alumines, les feldspaths et les micas. Le corindon est donc thรฉoriquement incompatible avec le quartz. La raretรฉ du corindon gemme rรฉsulte non seulement de ce fait, mais รฉgalement de la prรฉsence de chromophores (Cr pour le rubis, Fe et Ti pour le saphir) et de condition de tempรฉrature et de pression adรฉquate pour leur cristallisation (Muhlmeister et al., 1998). Le corindon se rencontre dans des roches variรฉes .

CORINDONS

LES VARIETES NATURELLESย 

Si lโ€™on considรจre lโ€™ensemble des variรฉtรฉs de corindons relativement ร  la texture, nous pourrions les partager avec Renรฉ J. Haรผy (1917) en trois sรฉries principales sous les noms de Corindon hyalin, Corindon pierreux ou lamelleux et Corindon granulaire .

Les corindons hyalins
Etymologiquement, le terme hyalin vient du grec ยซ hualos ยป signifiant ยซ ayant lโ€™apparence du verre ยป. Haรผy englobe donc sous ce terme, tous les cristaux de corindon transparents, ou les variรฉtรฉs gemmes en dโ€™autre terme. Les variรฉtรฉs gemmes du corindon se prรฉsentent dans la nature sous les couleurs les plus variรฉes, et fournissent au commerce des lapidaires un grand nombre de pierres dont quelques unes sont presque estimรฉes ร  lโ€™รฉgal du diamant, lorsquโ€™elles jouissent de toute leur perfection. Les principales teintes sont celles du rouge cramoisi, du rose teintรฉ de crรฉpuscule, du bleu dโ€™azur, et du jaune en passant par le mauve, le violet et le rose ou mรชme lโ€™incolore [6]. Les variรฉtรฉs qui les reprรฉsentent portent dans le commerce les noms de rubis, padparadscha, saphir et saphir fantaisie [wb_5].

La coloration des corindons gemmes est due ร  deux facteurs principaux :
โ–ย La prรฉsence dโ€™รฉlรฉments traces, notamment les mรฉtaux de transition comme chrome, fer, titane, vanadium, galium, appelรฉs รฉlรฉments chromophores, se substituant aux ions Al3+ ;
โ–ย La prรฉsence dโ€™inclusions minรฉrales, de nature contrastรฉe, comme le rutile, la bohรจmite, le diaspore, les carbonates, l’apatite, le zircon, les feldspaths, ร  lโ€˜origine dโ€™un astรฉrisme ou dโ€™une texture ยซย trapicheย ยป.

โ†” La couleur du rubis est liรฉe ร  la prรฉsence d’oxyde de chrome (Cr2O3) qui se substitue ร  l’aluminium dans son rรฉseau cristallin (Muhlmeister et al., 1981). Outre le chrome, la prรฉsence dโ€™ions Fe3+ apporte une nuance marron et la prรฉsence conjuguรฉe de fer et de titane est ร  lโ€™origine dโ€™une nuance violette (Garnier, 2003) .

โ†” Le centre chromogรจne du saphir rรฉsulte de la prรฉsence simultanรฉe de fer et de titane se substituant ร  un peu d’aluminium dans la maille du corindon. La couleur de certains saphirs peut รฉgalement changer selon son orientation par rapport ร  la source lumineuse, parfois de faรงon spectaculaire: cโ€™est le plรฉochroรฏsme.

โ†” Plusieurs mรฉcanismes sont ร  lโ€™origine de la couleur des saphirs jaunes et orangรฉs. Pour les saphirs jaunes thaรฏlandais et australiens, la prรฉsence dโ€™ions Fe3+ semble รชtre la cause de leur couleur :

ยฐ Dans certains cristaux, les atomes de fer sont dispersรฉs dans le minรฉral et ils ne sont pas nรฉcessairement dus ร  des substitutions;
ยฐ Dans dโ€™autres cristaux, ce sont des mรฉcanismes de transfert de charges entre des paires dโ€™ions Fe3+ en substitution dans la structure qui sont ร  lโ€™origine de la couleur jaune;
ยฐ La couleur orange ร  brun orangรฉ est liรฉe ร  la prรฉsence dโ€™ions Cr3+ en coordination octaรฉdrique et de centres colorรฉs de structure inconnue, probablement avec une contribution dโ€™ions Fe3+ (Fritsch et Rossmann, 1988a). La couleur jaune peut รฉgalement apparaรฎtre lors de la diffusion dโ€™un รฉlรฉment, aprรจs chauffage de certaines particules exsolvรฉes dans le minรฉral [28].

โ†” La couleur rose orangรฉe du padparadscha est due ร  la prรฉsence dโ€™ions Cr3+ et dโ€™ions Fe3+ dans le cadre dโ€™un transfert de charge avec O2-. Ces รฉlรฉments sont prรฉsents dans des proportions de 0,04% ร  0,8% en remplacement de quelques ions Al3+ dans le rรฉseau cristallin (Notari, 1997) .

Lโ€™appellation ยซ ล“il de chat ยป est attribuรฉe ร  des variรฉtรฉs de corindon de couleur nacrรฉe, ร  reflets vifs, qui nโ€™est pas ร  confondre avec le quartz portant le mรชme nom, rendu chatoyant par de fins filaments dโ€™amiante. Mais les variรฉtรฉs les plus curieuses sont celles qui prรฉsentent un phรฉnomรจne lumineux particulier qui leur a fait donner le nom dโ€™astรฉrie par les lapidaires. Sur le cristal naturel en prisme ร  six pans, forme dรฉrivรฉe du rhomboรจdre, on observe six rayons de lumiรจre formant une รฉtoile dont les extrรฉmitรฉs semblent tomber sur le milieu de chaque face du prisme. Quand le corindon est taillรฉ, cette รฉtoile change de place suivant lโ€™inclinaison que lโ€™on donne ร  la pierre [3]. Des inclusions peuvent exister au sein du minรฉral et sont classifiรฉes selon leur รขge par rapport ร  celui du cristal hรดte : les inclusions protogรฉnรฉtiques se forment avant l’hรดte et sont de nature strictement solide ; les inclusions syngรฉnรฉtiques reprรฉsentent celle qui se sont formรฉes de faรงon simultanรฉe avec le cristal hรดte, et enfin les inclusions รฉpigรฉnรฉtiques sont des inclusions qui ont รฉtรฉ piรฉgรฉes pendant ou aprรจs la cristallisation du minรฉral (Gรผbelin (1973) et Gรผbelin et Koivula (1986) [1] [28] [wb_5].

La couleur et la transparence des corindons non gemmes, prรฉsentant des impuretรฉs peuvent รชtre amรฉliorรฉes par chauffage. En effet, il est possible de modifier la couleur de certains rubis et saphirs naturels par des traitements thermiques entre 1600 et 1800ยฐC [28]. Les principaux traitements thermiques sont appliquรฉs pour le dรฉveloppement ou la rรฉduction de lโ€™astรฉrisme, le dรฉveloppement et lโ€™รฉclaircissement de la couleur et lโ€™ajout de la couleur par diffusion.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : METHODOLOGIE DE TRAVAIL
1. CHOIX DU SUJET
2. PROBLEMATIQUE
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
4. OBJECTIFS SPECIFIQUES
PARTIE II : APERCU GENERAL SUR LE CORINDON
CHAPITRE I : GENERALITES
1. CORINDONS
1.1. LES VARIETES NATURELLES
1.1.1. Les corindons hyalins
1.1.2. Les cristaux pierreux de corindon
1.1.3. Les corindons granulaires
1.2. LES VARIETES SYNTHETIQUES
2. PROPRIETES MINERALOGIQUE ET CRISTALLOGRAPHIQUE
3. UTILISATIONS POSSIBLES
4. CLASSIFICATION TYPOLOGIQUE DES GISEMENTS DE CORINDON
CHAPITRE II : CONTEXTE MONDIAL DU CORINDON
1. LES GISEMENTS DE CORINDON DANS LE MONDE
2. DESCRIPTIONS DES GISEMENTS
2.1. TYPE ROCHE INTRUSIVE MAFIQUE
2.2. LES GISEMENTS DANS LES BASALTES
2.3. LES SYENITES A CORINDON
2.4. LES GISEMENTS LIES A DES PEGMATITES OU A DES GRANITES DESILICIFIES
2.5. GNEISS, GRANULITES ET CHARNOCKITES
2.6. LES AMPHIBOLITES
2.7. LES MARBRES
2.8. TYPE ROCHES MAFIQUES ET ULTRAMAFIQUES
2.9. LES ANATEXITES
2.10. LES PLACERS Dโ€™ORIGINE MAGMATIQUE
2.11. LES PLACERS Dโ€™ORIGINE METAMORPHIQUE
3. CONTEXTE ECONOMIQUE MONDIAL
3.1. PRINCIPALES SOURCES COMMERCIALES DE CORINDON GEMME
3.2. PRODUCTIONS ET CONSOMMATIONS MONDIALES
3.3. MARCHE
3.3.1. Produits
3.3.2. Critรจres de qualitรฉs et catรฉgories de pierres
3.3.3. Valeurs marchandes
3.3.4. Critรจres pouvant influencer le prix
3.3.5. Rรฉpartition des marchรฉs
3.3.6. Goรปts des marchรฉs consommateurs
PARTIE III : LE CORINDON A MADAGASCAR
CHAPITRE I : GEOLOGIE DES GISEMENTS DE CORINDON
1. LES PRINCIPAUX GISEMENTS
1.1. LES GISEMENTS DE LA REGION DIANA
1.1.1. Situations administrative et gรฉographique
1.1.2. Historiques
1.1.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.1.4. Linรฉaments des gisements dโ€™Anivorano Avaratra
1.2. LES INDICES ET GISEMENTS DE LA REGION ALAOTRA MANGORO
1.2.1. Situations administrative et gรฉographique
1.2.2. Historique
1.2.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.2.4. Linรฉaments des gisements dโ€™Ambohitranefitra Beforona
1.3. LES INDICES ET GISEMENTS DE LA REGION ATSINANANA
1.3.1. Situations administrative et gรฉographique
1.3.2. Historique
1.3.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.3.4. Linรฉaments des gisements de Vatomandry
1.4. LES INDICES ET GISEMENTS DE LA REGION DE VAKINANKARATRA
1.4.1. Situations administrative et gรฉographique
1.4.2. Historique
1.4.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.4.4. Linรฉaments des gisements de Kianjanakanga-Mandrosohasina
1.5. LES INDICES ET GISEMENTS DE LA REGION IHOROMBE
1.5.1. Situations administrative et gรฉographique
1.5.2. Historique
1.5.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.5.4. Linรฉaments des gisements dโ€™Ambinda Ranotsara et de Sahambano
1.6. LES INDICES ET GISEMENTS DE LA REGION ATSIMO ANDREFANA
1.6.1. Situations administrative et gรฉographique
1.6.2. Historique
1.6.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.6.4. Linรฉaments des gisements dโ€™Ejeda Fotadrevo
1.7. LES GISEMENTS DE LA REGION ANOSY
1.7.1. Situations administrative et gรฉographique
1.7.2. Historique
1.7.3. Cadres gรฉologiques des gisements
1.7.4. Linรฉaments des gisements de la zone Tranomaro
2. LES AUTRES INDICES ET GISEMENTS
2.1. LA REGION Dโ€™AMORONโ€™I MANIA
2.2. LA REGION DE VATOVAVY FITOVINANY
2.3. LES GISEMENTS Dโ€™ANDILAMENA
2.4. LES GISEMENTS INDIVIDUELS
3. CARACTERISTIQUES DES MINERAUX ET ETATS Dโ€™ACTIVITES ACTUELS DES INDICES ET GISEMENTS
3.1. CARACTERISTIQUES DES MINERAUX
3.2. ETATS Dโ€™ACTIVITES ACTUELS DES GISEMENTS
3.2.1. Rรฉgion DIANA
3.2.2. Rรฉgion ALAOTRA-MANGORO
3.2.3. Rรฉgion ATSINANANA
3.2.4. Rรฉgion AMORONโ€™I MANIA
3.2.5. Rรฉgion IHOROMBE
3.2.6. Rรฉgion ANOSY
3.2.7. Rรฉgion VAKINANKARATRA
3.2.8. Rรฉgion ATSIMO ANDREFANA
CHAPITRE II : PRIORISATION DES GISEMENTS A EXPLOITER PAR ANALYSES MULTICRITERES
1. NOTION GENERALE Dโ€™ANALYSES MULTICRITERES
1.1. DEFINITION
1.2. OBJECTIFS
1.3. UTILISATIONS POSSIBLES EN EVALUATION
1.4. METHODES
1.4.1. Identification et sรฉlection des critรจres de jugement
1.4.2. Dรฉtermination du poids relatif de chaque critรจre
1.4.3. Agrรฉgation des jugements
2. THEORIE : APPROCHE PAR LA METHODE DE SURCLASSEMENT
2.1. FORMULATION DU PROBLEME PAR LA METHODE ELECTRE
2.1.1. Relation Binaire
2.1.2. Construction de la relation de surclassement
2.1.3. Construction du graphe de surclassement
3. APPLICATION AUX CHAMPS Dโ€™ETUDE
3.1. EVALUATION DES GISEMENTS
3.1.1.Critรจres dโ€™รฉvaluation
3.1.2. Justification du choix des paramรจtres
3.1.3. Poids relatifs des critรจres
3.1.4. Notation des gisements
3.1.5. Crรฉation de lโ€™ensemble F
3.1.6. Crรฉation de lโ€™ensemble P
3.1.7. Crรฉation des tableaux dโ€™indices
3.1.8. Seuils de surclassement
3.1.9. Matrices de relation
3.1.10. Matrices dโ€™adjacence
3.1.11. Graphes de surclassement G et graphes rรฉciproques G*
3.1.12. Rรฉpartition des actions en sous ensembles
3.1.13. Interprรฉtation
PARTIE IV : PERSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE

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