Origine et position systématique
Origine
Le nom du genre Salvia vient du latin salvare, qui signifie « soigner ». Des préparations médicinales peuvent être en effet être préparées à partir de sa racine. On pensait notamment que les propriétés curatives de la sauge officinale (S. officinalis) permettaient de soigner presque toutes les maladies ou maux, voire permettre d’accéder à l’immortalité. Le genre Salvia est le plus grand de la famille de la menthe. De nombreuses espèces sont des plantes culinaires et ornementales. Elles ne poussent pas vraiment à l’état sauvage. La sauge des prés existe surtout à l’état d’exotique occasionnelle dans les lieux fréquentés et autour des zones habitées. C’est une plante impressionnante, mais l’ornementale la plus prisée en Finlande de cette famille est la sauge sylvestre (S. sylvestris), qui est un croisement entre la sauge des prés et la sauge des bois (S. nemorosa). En principe, les espèces parentes peuvent embellir les plates-bandes de vivaces. Parmi les autres sauges cultivées pour leurs qualités ornementales, on trouve notamment la sauge glutineuse (S. glutinosa), la sauge verte (S. viridis) qui ressemble beaucoup à la sauge sylvestre et la sauge verticillée (S. verticillata). Les magnifiques fleurs du genre Salvia comptent parmi les plus nombreuses de la famille de la menthe. Elles possèdent un mécanisme de pollinisation très spécialisé. Contrairement à la plupart des autres membres de la famille de la menthe, les sauges ne possèdent que deux étamines. Leurs anthères se sont fractionnées en deux sections très différentes : l’une soutient les filaments qui contiennent le pollen et qui sont protégés par la lèvre supérieure de la fleur. L’autre partie s’est élargie pour prendre la forme d’une bêche dont le but est de fermer partiellement le tube et d’accueillir les bourdons lorsqu’ils insèrent leur trompe dans la fleur pour atteindre le logement du nectar. Si un insecte touche cette partie, les filaments situés à l’autre extrémité de la structure basculent vers l’avant pour toucher le dos de l’insecte. Avec un peu de chance, ce pollen finira sur le stigmate de la prochaine fleur visitée, stigmate qui dépasse nettement la corolle.
Position systématique
Règne : Plantae
sous-Règne : Tracheobionta
Super-Division : Spermatophytes
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida (Eudicot)
sous-Classe : Asteridae
Ordre: Lamiales
Famille: Lamiacées
Genre : Salvia
Espèce : Salvia officinalis L.
Noms français : Sauge d’Espagne, Sauge à feuilles de lavande.
Nom vernaculaire arabe: El mayramiya, Khzyet djourhât.
Récemment, Salvia officinalis a été introduite comme plante cultivée dans les jardins de Tlemcen et par la même le jardin du Parc de Tlemcen.
Morphologie et phénologie
Cette plante vivace à tige ligneuse à la base, formant un buisson dépassant parfois 80cm, rameaux vert-blanchâtre. Les feuilles sont assez grandes, épaisses, vert-blanchâtres, et opposées; les fleurs bleu-violacé clair en épis terminaux lâches, disposées par 3 à 6 en verticilles espacés. Le calice campanulé à 5 dents longues et corolle bilabiée supérieure en casque et lèvre inférieure trilobée; fruits en forme de tétrakène (HANS, 2007 In : MADI 2010)
Appareil végétatif
Racine
La racine de la sauge est brunâtre et fibreuse.
Tige
La tige, de 20 à 30 cm de haut, est très rameuse.
Feuilles
Les feuilles sont opposées, oblongues à ovales, raides, aux dents arrondies, gris bleu à gris vert, tomenteuses et décussées, veloutées au toucher, épaisses mais molles. Elles mesurent jusqu’à 7 cm de long. Persistantes, elles tombent si l’hiver est très rigoureux.
Appareil reproducteur
Fleurs
Les fleurs sont disposées en 6 à 8 verticilles de 4 à 10 fleurs formant une inflorescence en épi. Elles sont grandes (de 20 à 35 mm de long), bilabiées, à pédoncules courts, violet pâle ou foncé, parfois roses ou blanches.
– Calice est souvent teinté de pourpre.
– Bractées sont ovales, velues et ponctuées de glandes.
– Lèvre supérieure est bilobée, l’inférieure trilobée.
– 2 étamines sont observées.
Fruit
Le fruit est invisible, composé de fines billes vertes logées au fond de l’involucre sitôt après la floraison, elles vont vite se transformer en graines noires.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DU MILIEU
I.1. Caractéristiques abiotiques
I.1.1. Situation géographique
I.1.2. Aperçu géomorphologique
I-1-2-1- Reliefs
I.1.3. Aperçu géologique
I.1.4. Aperçu pédologique
I.1.5. Climatologie
I.1.5.1. Facteurs climatiques
– Précipitations
– Température
I.1.5.2. Autres facteurs climatiques
– Humidité relative
– Vent
I.1.5.3. Synthèse climatique
– Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen
– Quotient pluviothermique et climagramme d’EMBERGER
I.2. Caractéristiques biotiques
I.2.1. Données bibliographiques sur la flore
I.2.2. Données bibliographiques sur la faune
Chapitre II : MONOGRAPHIE DE LA PLANTE Salvia officinalis
II.1. Origine et position systématique
II.1.1. Origine
II.1.2. Position systématique
II.2. Monographie et phénologie
II.2.1. Appareil végétatif
II.2.1.1. Racine
II.2.1.2. Tige
II.2.1.3. Feuilles
II.2.2. Appareil reproducteur
II.2.2.1. Fleurs
II.2.2.2. Fruit
II.2.3 Evolution phénologique
II.2.4 Diagramme floral
II.3 Répartition géographique de la sauge officinale
II.4 Propriétés et usage
II.5 Ravageurs et maladies
II.6 Ecologie de Salvia officinalis
Chapitre III : Matériel et méthodes
III.1. Matériel de travail
III.2. Méthodologie
III.2.1. Sur le terrain
III.2.1.1. Description des stations
– Station n°1
– Station n°2
– Station n°3
III.2.1.2. Techniques de récoltes et de piégeage de la faune associée à Salvia officinalis
III.2.1.2.1. Fréquence des sorties
III.2.1.2.2. Méthodes de capture
– Filets
▪ Filet à papillon
III.2.1.2.3. Méthodes de piégeage
º Pots pièges
º Piège à sucre
º Le battage
III.2.2. Au laboratoire
III.3. Méthodes d’analyse statistique
– Abondance relative
– Fréquence
– Densité
– Indice de diversité ou de SHANNON-WEAVER
– Equitabilité
CONCLUSION
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