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Les mesures de lโinflation
La variation du coรปt de la vie peut รชtre mesurรฉe ร lโaide des indices. On prendra en compte ici deux indices ร savoir lโindice des prix ร la consommation (IPC) et le dรฉflateur du PIB.
Lโindice des prix ร la consommation (IPC)
Il mesure le niveau des prix (coรปt de la vie). Autrement dit, la variation des prix pour un panier de biens et services achetรฉs par les consommateurs. La mesure de lโinflation par lโIPC sโeffectue par rapport ร une annรฉe de rรฉfรฉrence qui constitue la base 100 c’est-ร -dire quโil est un indice de prix calculรฉ sur la base dโun panier constant de biens (ou indice de Laspeyres).
Le dรฉflateur du PIB
Le dรฉflateur du PIB encore appelรฉ dรฉflateur implicite des prix du PIB est le rapport entre le PIB nominal (ou PIB รฉvaluรฉ au prix de lโannรฉe considรฉrรฉe) et le PIB rรฉel (ou PIB ramenรฉ au prix de lโannรฉe de base). Il constitue une autre mesure du niveau des prix. Les prix de tous les biens et services produits sur le territoire national sont mesurรฉs par cet indice. Ces biens et services รฉtant achetรฉs par les entreprises, les pouvoirs publicsโฆ Ce dรฉflateur du PIB tient compte dโun panier de biens et services qui รฉvolue au grรฉ de la composition du PIB c’est-ร -dire quโil est un indice des prix calculรฉs sur la base dโun panier รฉvolutif (ou indice de Paasche).
Origine de lโinflation
Trois principaux dรฉsรฉquilibres sont ร รฉvoquer quand on parle dโinflation, ร savoir : dรฉsรฉquilibres monรฉtaires, rรฉels et enfin structurels.
Monnaie et inflation: Equations quantitatives de la monnaie
Lโidรฉe dโune relation entre la quantitรฉ de monnaie et le niveau gรฉnรฉral des prix est ancienne. En effet, dรจs lโantiquitรฉ, les penseurs grecs tels quโAristote ou Xรฉnophon avaient constatรฉs que lโafflux de mรฉtaux prรฉcieux, dรป ร lโexploitation des mines ou aux conquรชtes, coรฏncidait avec la hausse des prix. Dโaprรจs Jean Bodin, la hausse des prix en Espagne et en France, au XVIรจme, est la consรฉquence de lโafflux dโor et dโargent en provenance du Nouveau Monde.
Equation de lโรฉchange
ยซ Enoncรฉe par S. Newcomb, lโรฉquation de lโรฉchange ou ยซ รฉquation gรฉnรฉrale des transactions ยป, selon Irving Fisher en 1911, est la plus connue des formulations algรฉbriques de la relation quantitative. ยป1
Le principe de lโรฉquation cโest dโรฉgaliser un flux de paiement monรฉtaire et un flux dโรฉchange de biens et services.
Elle sโรฉcrit donc de la maniรจre suivante :
MV=PT
P est le niveau gรฉnรฉral des prix ou le nombre dโunitรฉs monรฉtaires รฉchangรฉ au cours dโune pรฉriode.
T le nombre de transaction effectuรฉe au cours dโune pรฉriode
PT reprรฉsente alors le nombre dโunitรฉs monรฉtaires รฉchangรฉes au cours dโune pรฉriode (une annรฉe)
M reprรฉsente la quantitรฉ de monnaie
V la vitesse de circulation de la monnaie qui mesure le nombre de fois (par unitรฉ de temps) oรน une unitรฉ monรฉtaire est utilisรฉe dans une transaction.
Dโaprรจs cette รฉquation, il existe donc un lien entre la masse monรฉtaire et les transactions ; la monnaie est considรฉrรฉe comme un flux puisquโelle circule dโun agent ร un autre.
Approche de Pigou :
Lโapproche de C. Pigou est fondรฉe sur une nouvelle interprรฉtation de cette รฉquation.
T est remplacรฉ par Y qui est le revenu rรฉel (mais aussi la quantitรฉ produite) puisquโil est difficile de calculer T.
Ce qui donne comme nouvelle รฉquation :
MV=PY
P reprรฉsente lโindice des prix
V la vitesse revenu ou le nombre de fois, par unitรฉ de temps, que le stock de monnaie est utilisรฉ dans les paiements de biens et services finals. M est toujours la quantitรฉ de monnaie.
PY reprรฉsente alors le revenu nominal (PIB nominal).
Approche de Cambridge :
En partant de lโรฉquation prรฉcรฉdente, A. Marshall a รฉnoncรฉe lโรฉquation de Cambridge ou รฉquation sur les encaisses qui se prรฉsente comme suit : M= k PY k est une constante (k=1/V)
Ici, la monnaie est considรฉrรฉe comme un stock car elle est une rรฉserve de pouvoir dโachat.
Le montant dโencaisse nominal que les agents dรฉsirent est proportionnel au revenu.
Lโรฉquation dโencaisse est :
M/P= kY oรน M/P dรฉsigne le montant dโencaisse nominal dรฉsirรฉ.
Lorsque les agents possรจdent des encaisses supรฉrieures au niveau dรฉsirรฉ, ils cherchent ร sโen dรฉbarrasser en augmentant leurs dรฉpenses. Quand lโรฉconomie se situe en plein emploi, cette augmentation de la demande entraรฎne une augmentation des prix ce qui a pour effet de rรฉtablir le montant des encaisses ร son niveau initial. Il y a donc retour automatique ร lโรฉquilibre.
Approche des Monรฉtaristes :
M. Friedman, le chef de file du courant monรฉtariste avance que la thรฉorie quantitative est une thรฉorie de demande de monnaie (stable) et le revenu nominal est dรฉterminรฉ par cette derniรจre.
En partant de lโรฉquation de Cambridge : M/P= kY
Les monรฉtaristes mettent lโaccent sur le revenu permanent des agents. Md = P k Yp
La demande de monnaie รฉtant stable car dรฉpend des prรฉvisions de revenus des agents tels que les entreprises et les mรฉnages. La demande est donc fonction du revenu permanent. Tandis que lโoffre de monnaie dรฉpend, ร son tour, des autoritรฉs monรฉtaires (ร travers la politique de lโEtat et de la Banque Centrale). Cette offre est ainsi exogรจne.
Les monรฉtaristes soutiennent que des variations de la masse monรฉtaire, rรฉsultant dโune crรฉation monรฉtaire de la part de la banque centrale, sont ร lโorigine de la variation des prix. En effet, pour eux cโest la masse monรฉtaire qui dรฉtermine le revenu nominal.
Lorsque lโoffre de monnaie excรจde la demande de monnaie, les agents dรฉtiennent plus de liquiditรฉs en leur possession et cela les incite ร augmenter leurs dรฉpenses (augmentation du revenu nominal). Cโest cette augmentation qui entraรฎne une hausse des prix dโoรน inflation.
Cโest alors que Milton Friedman affirme : ยซ la causalitรฉ immรฉdiate de lโinflation est toujours et partout la mรชme : un accroissement de la quantitรฉ de monnaie par rapport au volume de la production ยป2
En effet, lorsque la banque centrale crรฉe de la monnaie ร la suite dโun dรฉficit budgรฉtaire (dรฉpenses publiques plus รฉlevรฉes que les recettes fiscales), elle augmente ainsi la quantitรฉ de monnaie ร la disposition des agents รฉconomiques. Ces derniers possรจdent donc dโ ยซ excรฉdents dโencaisses ยป qui seront affectรฉs ร lโachat dโactifs (financier, rรฉel)… Une hausse des prix se produira suite ร cette demande dโencaisse excรฉdentaire. Ceci concerne le long terme.
Dรฉsรฉquilibres rรฉels :
Ces dรฉsรฉquilibres se prรฉsentent comme la hausse du niveau de la demande par rapport ร lโoffre de biens, lโaugmentation des coรปts et enfin lโaugmentation des prix des produits importรฉs.
Lโinflation par la demande (pull inflation) :
Lโinflation par la demande se traduit par lโaugmentation de la quantitรฉ de biens et services demandรฉs qui ne peut รชtre compensรฉe par lโaugmentation de lโoffre.
Ceci sโexplique, dโaprรจs Keynes, par un accroissement de la demande causรฉe par le plein emploi des facteurs de production tandis que lโoffre reste rigide. En effet, lโaugmentation de la demande entraรฎne une augmentation de la production mais dans la mesure oรน lโoffre reste inรฉlastique c’est-ร -dire que les facteurs de production sont ร leur pleine utilisation, la hausse de la demande entraรฎne une hausse du niveau gรฉnรฉral des prix c’est-ร -dire lโinflation.
Lโinsuffisance voire la sous qualification de la main dโลuvre conduit ร la faiblesse de la capacitรฉ de production. Lโoffre est alors incapable de sโadapter ร la demande et ceci conduit aussi, ร son tour, ร lโinflation. De plus, des comportements psychologiques de la part des agents รฉconomiques peuvent รชtre aussi une de ces causes dans la mesure oรน ces agents rรฉduisent lโoffre (lorsquโils anticipent une augmentation des prix) ร des fins spรฉculatives.
La baisse du taux dโintรฉrรชt peut accroรฎtre la demande des mรฉnages du fait que lorsque le crรฉdit ร la consommation est moins cher, les mรฉnages peuvent augmenter leurs achats en achetant des biens durables.
Les stocks de produits ne peuvent plus rรฉpondre ร la demande des consommateurs, les entreprises augmentent leurs prix. Ceci peut sโexpliquer par lโimpossibilitรฉ dโapprovisionner ร lโรฉtranger, par exemple, suite ร un manque de devises.
Un accroissement des dรฉpenses de consommation des mรฉnages ou des dรฉpenses dโinvestissement des entreprises dues ร lโaccroissement des crรฉdits bancaires qui leurs sont accordรฉs (crรฉdit ร la consommation) ou dรป ร la dรฉthรฉsaurisation peut aussi causer une inflation. De mรชme, un accroissement des dรฉpenses publiques destinรฉes ร financer une distribution des revenus ou ร financer des investissements.
Lโinflation par les coรปts (push inflation) :
Lโinflation par les coรปts se traduit par une augmentation des coรปts de production par rapport ร lโaugmentation de la productivitรฉ.
Dโaprรจs le graphe, une augmentation des coรปts de production entraรฎne une diminution de la quantitรฉ offerte (Q1 vers Q2). Cette derniรจre fait augmenter les prix allant de P1 ร P2.
La hausse des prix des facteurs de production (biens dโรฉquipementโฆ) en est une de ses causes. En effet, si les prix des matiรจres premiรจres augmentent suite ร une demande excessive par rapport ร lโoffre, cela peut conduire ร des tensions inflationnistes, qui pourront aboutir ร une inflation.
Elle peut aussi se traduire par une hausse des salaires ; รฉtant donnรฉ que le travail est rรฉmunรฉrรฉ ร sa productivitรฉ marginale, il y aura hausse des prix si lโaugmentation des salaires est supรฉrieure au gain de productivitรฉ des entrepreneurs.
Inflation importรฉe
Pour expliquer lโinflation liรฉe aux phรฉnomรจnes extรฉrieurs ร lโรฉconomie nationale, trois thรจses sont les plus souvent avancรฉes, ร savoir : la thรจse de la hausse des coรปts, de la liquiditรฉ et du revenu.3
Facteurs structurels
Les facteurs structurels peuvent รชtre sources de tensions inflationnistes. Ce sont les structures de groupes et les secteurs des biens.
Lโinflation et les structures de groupe
Les grandes entreprises qui sont de types oligopolistiques (la part du marchรฉ est partagรฉe entre un petit nombre de firmes) contrรดlent les prix et les orientent toujours ร la hausse puisque dans ces entreprises, le marchรฉ concurrentiel est presque inexistant. En effet, les grandes firmes multinationales dรฉtiennent des pouvoirs politiques, รฉconomiquesโฆ
Les groupes sociaux comme les groupes syndicaux, groupes dโentreprisesโฆ revendiquent aussi une augmentation de leurs revenus.
Ces structures de groupes constituent des tensions inflationnistes qui conduisent ร leur tour ร une inflation.
Inflation sectorielle :
Lโinflation se diffรฉrencie selon les secteurs dโactivitรฉs. En effet, les gains de productivitรฉs varient suivant les secteurs dโactivitรฉs.
Cette inflation sectorielle est beaucoup plus marquรฉe au niveau des secteurs des services ร cause de son fort dรฉveloppement. Ces secteurs sont alors pris comme rรฉfรฉrence dans les nรฉgociations de salaire ce qui amรจne les dirigeants des secteurs ร faibles gains de productivitรฉ ร augmenter les prix.
Les effets de lโinflation
Les effets de lโinflation sont longtemps parus comme ambigus. En effet, dโun cรดtรฉ, elle est perรงue comme une fatalitรฉ, et dโun autre cรดtรฉ, elle peut รชtre source dโune bonne situation รฉconomique.
Effets nรฉgatifs
Lโinflation est considรฉrรฉe comme un mal puisquโelle a des effets nocifs sur la croissance รฉconomique, en gรฉnรฉral. Afin de mieux comprendre ces effets nรฉgatifs de lโinflation, nous allons lโexaminer selon diffรฉrents niveaux : le taux de change, la compรฉtitivitรฉ-prix des entreprises, la rรฉpartition des revenus, le commerce extรฉrieur, lโinvestissement.
Dรฉprรฉciation de la monnaie
Lorsque la monnaie perd son pouvoir dโachat, elle ne remplit plus parfaitement sa mission de rรฉserves de valeur. C’est-ร -dire quโavec la mรชme quantitรฉ de monnaie, les agents ne peuvent plus se procurer la mรชme quantitรฉ de biens et services sur le marchรฉ.
Lโinflation : pรฉnalise le commerce extรฉrieur
La prรฉsence de tensions inflationnistes entraรฎne une diminution de la compรฉtitivitรฉ-prix des exportations sur le marchรฉ international. Elle est fatale aux entreprises exportatrices de mรชme aux entreprises exposรฉes ร la concurrence รฉtrangรจre.
Aussi, la hausse des prix entraรฎne une baisse des exportations dans la mesure oรน les biens produits localement deviennent de plus en plus chers et donc difficilement vendables alors que les produits รฉtrangers peuvent รชtre incitรฉs ร cause de la faiblesse de leurs prix. Ceci provoque une aggravation du dรฉficit commercial.
Rรฉpartition des revenus
Lโinflation affecte la distribution des revenus. Alors que les individus perรงoivent des revenus diffรฉrents les uns des autres, ils ne seront pas affectรฉs de la mรชme faรงon par lโinflation. Autrement dit, tous les revenus ne sont pas indexรฉs de la mรชme maniรจre sur les prix.
La compรฉtitivitรฉ-prix des entreprises
Les signaux รฉmis par le marchรฉ permettent le bon fonctionnement des รฉconomies de marchรฉ et les stratรฉgies des entreprises en dรฉpendent. Lorsque lโinflation รฉlevรฉe apparaรฎt, elle brouille ces signaux et crรฉe une difficultรฉ dans la gestion de lโentreprise.
Pour prรฉserver ses profits, lโentreprise augmente les prix dans la mรชme proportion que les coรปts, par exemple les coรปts salariaux et รฉnergรฉtiques.
La consรฉquence รฉtant la perte de la compรฉtitivitรฉ par rapport aux entreprises รฉtrangรจres.
Diminution de lโinvestissement
Avec l’inflation, le niveau des investissements est donc inversement proportionnel au taux d’intรฉrรชt. Plus le taux est รฉlevรฉ, plus les investissements sont faibles, et rรฉciproquement.
Puisque le taux d’intรฉrรชt augmente avec lโinflation, cela augmente le coรปt des investissements des entreprises. Si lโinflation est durable, les entreprises vont retarder leurs investissements productifs et rรฉduire leur production. La consรฉquence รฉtant la diminution des facteurs de production, par exemple le travail, qui amรจne ร son tour ร un chรดmage.
Lors dโune augmentation des prix, les encaisses rรฉelles diminuent. Ayant besoin de plus de moyen de transaction, les agents รฉconomiques basculent une partie de la liquiditรฉ affectรฉe ร la spรฉculation ร la transaction. La demande de spรฉculation diminue, or varie en sens inverse du taux dโintรฉrรชt, qui, lui, augmente. Cette hausse du taux dโintรฉrรชt fait รฉgalement diminuer lโinvestissement privรฉ. (Effet Keynes)
L’inflation : rรฉduit la croissance
La hausse du taux d’intรฉrรชt rรฉduit les achats ร crรฉdits des mรฉnages les moins fortunรฉs et incite ร l’รฉpargne (pour les mรฉnages qui peuvent รฉpargner). La consommation, qui est l’un des moteurs de la croissance puisque la demande adressรฉe aux entreprises tire la production, se ralentit, entraรฎnant avec elle la rรฉduction du taux de croissance de l’รฉconomie nationale. Il s’agit ici d’un effet macro รฉconomique qui a de graves consรฉquences sur le long terme.
Comme nous lโavons vue prรฉcรฉdemment, les effets nรฉfastes de lโinflation sont nombreux et ils touchent toutes les branches de lโรฉconomie. Prรฉsentons par la suite ses consรฉquences positives.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
CHAPITRE I : : APPROCHES THEORIQUES SUR LโINFLATION ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
SECTION1 : PRESENTATION GENERALE DE LโINFLATION
I. DEFINITION ET FORMES DE LโINFLATION
A. DEFINITION
B. LES DIFFERENTES FORMES DโINFLATION
II. LES MESURES DE LโINFLATION
A. LโINDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION (IPC)
B. LE DEFLATEUR DU PIB
III. ORIGINE DE LโINFLATION
A. MONNAIE ET INFLATION: EQUATIONS QUANTITATIVES DE LA MONNAIE
1. Equation de lโรฉchange
2. Approche de Pigou :
3. Approche de Cambridge :
4. Approche des Monรฉtaristes :
B. DESEQUILIBRES REELS :
1. Lโinflation par la demande (pull inflation) :
2. Lโinflation par les coรปts (push inflation) :
3. Inflation importรฉe
C. FACTEURS STRUCTURELS
1. Lโinflation et les structures de groupe
2. Inflation sectorielle :
IV. LES EFFETS DE LโINFLATION
A. EFFETS NEGATIFS
1. Dรฉprรฉciation de la monnaie
2. Lโinflation : pรฉnalise le commerce extรฉrieur
3. Rรฉpartition des revenus
4. La compรฉtitivitรฉ-prix des entreprises
5. Diminution de lโinvestissement
6. L’inflation : rรฉduit la croissance
B. EFFETS POSITIFS
1. Inflation : favorable ร lโรฉconomie dโendettement
2. Inflation rampante : facteur de croissance
3. Inflation : รฉpargne forcรฉe
SECTION 2 : GENERALITES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
I- DEFINITION ET MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
A. DEFINITION
B. MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
II- LES FACTEURS DE LA CROISSANCE
A. LES FACTEURS PRIMAIRES
1. Le travail
2. Le capital
B. LE PROGRES TECHNIQUE
III- LES THEORIES DE LA CROISSANCE
A. THEORIES NEOKEYNESIENNES DE LA CROISSANCE : THEORIES DE HARROD ET DOMAR
B. LES THEORIES NEOCLASSIQUES DE LA CROISSANCE
C. LES NOUVELLES THEORIES DE LA CROISSANCE : LA CROISSANCE ENDOGENE
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES THEORIES DE LA CRISE ECONOMIQUE
I. CRISES ET CYCLES ECONOMIQUES
II. CROISSANCE ET CRISE
III. RETOURNEMENT DE CONJONCTURE ET CRISE
IV. LโAPPROCHE DU COURANT REGULATIONNISTE
V. ANALYSES DE LA CRISE CONTEMPORAINE AU RENOUVEAU DE LโAPPROCHE EN TERMES DE RYTHMES LONGS
CHAPITRE III : PRESENTATION SUCCINCTE DES IMPACTS DE LA CRISE POLITIQUE ET ECONOMIQUE A MADAGASCAR
I. CONSEQUENCES POLITIQUES
II. CONSEQUENCES ECONOMIQUES
LES IMPACTS SECTORIELS DE LA CRISE
a) Le secteur primaire
b) Le secteur secondaire
c) Le secteur tertiaire
III. CONSEQUENCES SOCIALES
A. LA CRISE ET L’EMPLOI
B. LA CRISE, L’EDUCATION ET LA SANTE
C. LA CRISE ET LE BIEN ETRE
CHAPITRE IV : CRISE ET INFLATION
SECTION 1 : SITUATION MACROECONOMIQUE
SECTION 2 : VARIATION DU TAUX DโINFLATION
I. 2009 PAR RAPPORT A 2008
II. DE NOVEMBRE 2012 A DECEMBRE 2012.
SECTION 3 : LA CRISE ET LโINFLATION
I. L’INFLATION AU NIVEAU NATIONAL EST TRES ELEVEE
II. LES CONSOMMATEURS LUTTENT CONTRE LโINFLATION
III. INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION : CAS PARTICULIER DE LA CAPITALE,
ANTANANARIVO, FEVRIER 2013
CHAPITRE V : CRISE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE A MADAGASCAR
I. LE SECTEUR PRIMAIRE
II. LE SECTEUR SECONDAIRE
III. LE SECTEUR TERTIAIRE
SECTION 2 : LES IMPACTS DE LA CRISE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
SECTION 3 : PERSPECTIVES DE CROISSANCE ECONOMIQUE : 2013, UNE ANNEE DโESPOIR
I. PERSPECTIVES DE LA BANQUE MONDIALE
II. PERSPECTIVES DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT
III. PERSPECTIVES DU GOUVERNEMENT
CHAPITRE VI : LES REACTIONS CONCRETES DECOULANT DE CETTE CRISE
SECTION 1 : POLITIQUES MACROECONOMIQUES
I. POLITIQUE BUDGETAIRE
II. POLITIQUE MONETAIRE
III. POLITIQUE DE LA DETTE
SECTION 2 : STRATEGIES DE CROISSANCE
I. AMELIORATION DE LโACCES AU FINANCEMENT
II. REDUIRE LA VULNERABILITE DE LA POPULATION EN LEUR OFFRANT DE MEILLEURES
CONDITIONS DE PROTECTION SOCIALE
CONCLUSION
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