Mondialite du developpement et migration

Généralités

Le problème des migrations internes (spontanées ou organisées, saisonnières, semi-définitives ou définitives) ou vers l’extérieur, n’est que la manifestation la plus visible des inégalités de développement et des déséquilibres régionaux ou internationaux et se continuera de se poser aussi longtemps que persisteront les disparités régionales ou internationales en matière de chance. On n’émigra pas pour connaitre des difficultés mais pour s’en échapper, les causes répulsives expliquent les départs et les causes attractives justifient le choix de tel ou tel lieu d’immigration. Les déplacements de population sont anciens à Madagascar, bien souvent. Ils se produisent à la suite d’initiatives spontanées, sans plan d’ensemble et non concertées, c’est-à-dire non consécutives à des décisions prises dans un cadre national ou de la nationalité étatique.

GENESE MONDIALE DU DEVELOPPEMENT ET DYNAMIQUES MIGRATOIRES

NOTION SUR LE DEVELOPPEMENT

Généralités

Ici alors si les questions de croissance et développement ont attiré les attentions des économistes classiques et néo-classiques depuis ADAM SMITH. L’économiste du développement fait son apparition comme nouvelle branche de la science économique dans les années 1960.Alors que des nombreux pays accèdent à l’indépendance en Afrique et en Asie. Et maintenant, on assiste à l’émergence du tiers monde. Ici, on va parler des pays sous développés ou tiers monde, des tiers mondes, et des stratégies des pays développés. Actuellement, les intellectuels, les économistes, les sociologues ne considèrent que le sous-développement comme un retard de développement. Tandis que le structuraliste le voit comme un phénomène historique lié à des articulations des structures productrices. L’Etat intervient dans toutes les activités économiques (solution interventionniste et fonde le développement auto centralisé basé sur les stratégies de substitution aux importations).

D’ailleurs, le développement est le dépassement des anciennes structures dans l’actualisation de nouvelles cohérences et le transfert des logiques que ce processus entraine. Le terme développement était aussi assimilé au changement d’état, changement qu’on peut percevoir et constater assez souvent dans les choses que la nature nous offre. Dans le champ social, cette appréhension du changement d’état a été constatée pour caractériser le développement d’une société quelconque ou de communauté humaine. Mais, nous soulignons ici que les hommes ont pris l’initiative de provoquer, de diriger ou de maitriser le changement à leur connaissance. Le changement social maitrisé ou le développement vu sous l’angle d’une société est né. Et avec l’avènement de la démocratie (le plus grand nombre exerce la souveraineté directement ou par la délégation de pouvoir accordé à son ou ses représentants), les tenants du pouvoir essaient d’imprimer une couche particulière extérieure à ce changement .L’exercice du pouvoir et du pouvoir faire étant difficilement assuré par tout le monde, il revient alors à un petit cercle de décideur de le faire à la place de la majorité.

Les caractéristique des pays développés et des pays pauvres ainsi que le processus par lequel les pays pauvres se développent

• Caractéristiques des pays développés
– Forte consommation de masse
– Forte productivité
– Existence de secteur tertiaire (banque, NTIC ou Nouvelle Technologie , d’Information et de Communication)
• Caractéristique des pays sous-développés
– Faible consommation de masse
– Faible productivité
– Pays à vocation agricole
– Système politique féodale .

Trois stades permettant d’atteindre le développement

– Réunion des conditions de démarrage par l’augmentation de productivité( SRI ou Système Rizicole Intensif)
– Courant systématique : les intellectuels, les bailleurs imposent les stratégies de développement.
– Courant solidaire : le développement vient de la base (population locale) .

En outre, l’émergence d’entrepreneurial, le décollage d’ une hausse de développement productif, le développement de l’industrie agronome, l’instauration de pouvoir favorable à l’ émancipation économique, la marche vers la maturité ( accroitre l’investissement), l’aide financière : subvention aux agriculteurs dans les pays du Nord 360 dollar de milliard par an (10 fois supérieur aux aides dans le pays du sud).

Problème de développement dans les pays du sud 

– Problème de Face noire de l’aide : corruption, condition, détournement par le gouvernement autoritaire.
– Problème morale de partage des richesses qui ne sont pas équitables.
– Problème de justifier sur le plan éthique le problème d’aide. L’aide ne s’agit pas d’acte de charité gratuite de la part des bailleurs. C’est un impératif moral fondamental.

Les grandes politiques sectorielles

Toutes actions de développement devaient améliorer les secteurs clés des pays sous développés, c’est-à-dire les pays du Sud. Il s’agit d’améliorer les secteurs productifs et plus tard on doit ajouter les secteurs touristiques. Il faut reconnaitre l’importance de secteur agricole, car c’est une source de subsistance. Dans les pays du sud, on n’exige pas le savoir particulier dans le secteur agricole. D’après les statistiques ; 70 à 80% de population dans les pays du sud sont des agriculteurs de génération en génération. Il faut reconnaitre que le secteur agricole est la source de matière première pour l’industrie à Madagascar. Le secteur agricole est indispensable et source de devise. Mais pour développer le secteur agricole, il faut savoir l’ état de lieu, savoir quels types d’agriculture qu’on doit exploiter.

• L’agriculture de substance
Dans les pays du Sud dont l’objet est de nourrir l’agriculture, il faut bien analyser le secteur agricole parce que c’est un secteur clé pour le développement. Dans l’agriculture de substance, il y a encore de répartition de tâche. A Madagascar une grande partie de l’agriculture reste encore dans ce stade. L’agriculture de subsistance est caractéristique des pays sous développés.
• L’agriculture de transition
C’est une activité qui est à la fois une agriculture de subsistance ; une autoconsommation, et une partie doit sur le marché pour être vendu. Et cela est lié à la monétarisation de l’économie.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : MONDIALITE DU DEVELOPPEMENT ET MIGRATION
CHAPITRE I : GENESE MONDIALE DU DEVELOPPEMENT ET DYNAMIQUES MIGRATOIRES
Chapitre II : ZONE DE DEPART ET PROBLEMATIQUES D’INTEGRATION
URBAINE DE LA COMMUNAUTE ANTESAKA
DEUXIEME PARTIE : MOUVEMENT DE POPULATION IDENTITAIRE
Chapitre III : Dynamique sociale à Vangaindranokely
Chapitre IV: Caractérisation des rapports socioéconomiques et des rapports sociopolitiques
Chapitre V : LE DEBAT SOCIOLOGIQUE GENERE
TROISIEME PARTIE : PROSPECTIVES
Chapitre VI : CONSTRUCTION LOCALE A OPERER
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Annexes

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