Mondes humains et animaux sauvages
Les loups, une fois qu’ils sont là, monopolisent l’attention ; on ne parle plus que d’eux, des observations que l’on a pu en faire, des attaques qu’ils ont commises, etc.; ils occupent, bien malgré eux sans doute, le devant de la scène et occultent tout le reste. Mais l’on peut craindre de ne pas bien comprendre une crise lorsqu’on accorde un intérêt exclusif à ce qui la déclenche. C’est pourquoi je n’ai pas voulu céder à la tendance ambiante à hypertrophier le rôle des loups, et à les considérer comme les seuls ingrédients de la crise. Aussi ai-je formulé l’hypothèse suivante : les hommes ont construit des mondes au travers de leurs relations aux animaux ; c’est dans ces mondes, peuplés de bêtes et de gens, dotés d’une certaine organisation, que les loups ont fait leur entrée ; il importe d’explorer ces mondes pour tenter de comprendre pourquoi il y a, aujourd’hui, dans les Alpes françaises, une crise du loup.
Pour éprouver cette hypothèse, j’ai étudié les rapports que les gens, en Vanoise, ont avec deux animaux principalement : le chamois et le bouquetin. Pourquoi ce choix ? Le chamois, bien qu’il ait été très chassé, n’a jamais totalement disparu de Vanoise. Aujourd’hui abondant, — la population de chamois, dans la zone centrale du Parc, dépasse les 5.000 individus — , il continue d’être très présent dans les conversations comme dans les pratiques des gens du lieu ; on compte, dans la plupart des communes, une cinquantaine de chasseurs de chamois, et, dans certaines, plus de cent. Le cas du bouquetin est bien différent, puisqu’il avait été exterminé en Vanoise, à l’exception de quelques secteurs particulièrement difficiles d’accès. C’est donc un animal récemment « revenu », spontanément dans certaines communes, à la faveur de réintroductions par le Parc dans d’autres, et dont les effectifs ont considérablement progressé au cours des dernières années, — on compte actuellement environ 1.500 bouquetins dans la zone centrale. Le bouquetin, dont on a vu le rôle dans la création du Parc National de la Vanoise, en a été l’emblème jusqu’au début des années 1990. Les agents du Parc consacrent une part substantielle de leur temps de travail à l’observer, le suivre, le protéger, et le considèrent comme une espèce « phare ». Le chamois et le bouquetin sont ainsi, pour les gens de Vanoise, deux espèces qui « comptent ».
Il m’est apparu, au cours de ce travail, que mon choix aurait pu se porter sur d’autres animaux. Parmi les animaux domestiques, je pense bien entendu à la vache, dont le rôle dans la vie des montagnards a été si longtemps crucial, mais le cochon, le mulet, le mouton, la chèvre, le chien, l’abeille sont des animaux également très présents, les uns dans la vie quotidienne, les autres dans les souvenirs. Parmi les animaux sauvages, la marmotte, le sanglier, le renard, le tétras-lyre, le lagopède, la chauve-souris et la vipère ont été régulièrement évoqués par mes interlocuteurs. Et pourquoi ne pas se pencher sur un animal imaginaire comme le fameux dahu, ainsi qu’il est suggéré dans le numéro que L’Alpe a consacré au bestiaire ? Quel que soit l’animal, les gens ont des choses à faire, à dire, à raconter, et aucun ne semble les laisser indifférents. Dans l’ensemble des entretiens que j’ai recueillis, plus de trente espèces animales, en plus du chamois, du bouquetin et du loup, ont été citées au moins une fois.
Cependant, la volonté, sur laquelle je reviendrai ultérieurement, de dépasser le constat que les animaux sont importants pour les gens, et d’examiner, dans le détail, en quoi réside leur importance, m’imposait de « décortiquer » le rapport de l’homme à l’animal ; elle m’interdisait, de ce fait, de m’intéresser, avec une égale précision, à un plus grand nombre d’espèces. Par ailleurs, le chamois et le bouquetin ont été pour moi le moyen d’explorer les mondes que les gens de Vanoise ont construits autour des animaux ; ces mondes contiennent bien d’autres espèces qui seront à maintes reprises évoquées au cours de ce travail. Animaux « supplémentaires », comme la marmotte, — très souvent sollicitée lorsqu’il s’agit de raconter le passé — , le sanglier, — un nouveau venu lui aussi encombrant, mais pour d’autres motifs que le loup — , ou encore le lynx, tellement discret qu’il passe parfois inaperçu. Ou animaux « complémentaires » qui, pour différentes raisons, forment un couple avec le chamois, le bouquetin ou le loup : la vache, le chien et le mouton notamment.
Je ne décrirai pas, dans cette introduction, les trois animaux qui sont au cœur de ma recherche car ce serait figer indûment des portraits qui ne cesseront de varier, au fur et à mesure qu’ils seront retouchés, discutés, amendés, raturés par mes interlocuteurs.
L’étonnante diversité du même
Bouquetins, chamois et loups. Nous connaissons presque tous ces trois animaux, pour les avoir vus ou entrevus, « en vrai » lors d’une randonnée en montagne ou dans des zoos, et regardés en images, dans des albums pour enfants, des livres sur la montagne, ou des documentaires. S’il se trouvait toutefois un lecteur qui n’ait jamais eu l’occasion de voir l’un d’eux, il suffirait de lui en montrer une photographie pour qu’il parvienne ensuite à le reconnaître. Admettons que le cas du loup, qui ressemble fâcheusement à certains chiens, soit un peu épineux, et que la majorité d’entre nous devions parfois nous contenter d’identifier des « grands canidés ». Admettons aussi qu’au-delà d’une certaine distance, seuls les plus exercés parviennent à distinguer chamois et bouquetins. Cela ne change rien à notre capacité fondamentale à identifier ces animaux. Lorsque nous visitons Lascaux II, nous identifions instantanément des bouquetins dans les reproductions de peintures des hommes préhistoriques : des centaines de milliers d’années, pas plus que des centaines de kilomètres, n’empêchent les hommes de représenter ces animaux de manières suffisamment comparables pour être reconnaissables. Nous semblons donc savoir ce que sont les loups, les chamois et les bouquetins ; nous croyons les connaître parce que nous les reconnaissons. Pourtant, à écouter plusieurs personnes parler de chacun d’eux, on doute rapidement qu’il soit question du même animal. Si on les met autour d’une table, ils discuteront et se disputeront sans fin ni trêve, pour savoir ce que sont et ne sont pas les chamois, les bouquetins ou les loups. Si on les accompagne dans leurs approches de l’animal, si l’on observe leurs pratiques, là encore, on doutera parfois d’avoir affaire à un seul et unique animal, ou plutôt, on croira avoir affaire à un véritable caméléon. Il n’est nullement besoin, pour cela, d’aller quérir des hommes venus de contrées lointaines, ou d’exhumer des hommes du passé. Des hommes d’un âge sensiblement égal, qui fréquentent des lieux proches et adoptent des pratiques apparemment voisines brosseront déjà des portraits très contrastés des animaux. Le chamois décrit et pratiqué par le chasseur n’est pas celui décrit et pratiqué par le naturaliste, lui-même différent de celui décrit et pratiqué par le touriste, ou l’éleveur, et, au sein même de chacune de ces catégories, des divergences notables existent dans les manières de dire et de faire.
Supposons un instant que j’aie étudié ces espèces en naturaliste. La recherche n’eût sûrement pas dissipé toutes les zones d’ombre, et la résolution des questions initiales en eût probablement soulevé de nouvelles. Mais il est vraisemblable que j’aurais eu le sentiment, le travail achevé, d’avoir progressé dans la connaissance des espèces étudiées, d’avoir réduit les incertitudes et les ambiguïtés, d’avoir condamné de fausses pistes. Dans cette recherche, au contraire, j’ai suivi toutes les voies que mes interlocuteurs empruntent, sans choisir entre « bonnes » et «mauvaises », sans trancher les liens que d’autres avaient noués. Il a donc fallu accepter que l’animal ne soit pas ceci ou cela, mais ceci et cela, et s’efforcer, ainsi qu’Hannah Arendt y a toujours invité, non de réduire l’ambivalence, mais de multiplier les points de vue « à propos des objets dont on parle, et qui, du fait qu’ils sont l’objet de discussions de tant de personnes en présence de tant d’autres, sont conduits à la lumière de l’espace public où ils sont pour ainsi dire contraints de révéler tous leurs aspects. C’est seulement à partir d’une telle totalité de points de vue qu’une seule et même chose peut apparaître dans toute sa réalité, par où il faut entendre que chaque chose peut apparaître sous autant d’aspects et autant de perspectives qu’il y a de participants ».
Cette étonnante diversité du même, qui vaut pour les animaux, vaut tout autant pour les gens qui s’y intéressent. Lorsqu’on accompagne à plusieurs reprises un passionné d’animaux sur le terrain, lorsqu’on l’écoute suffisamment longtemps, et plus encore, lorsqu’on entend d’autres parler de lui à propos de l’animal, on en vient, là encore, à ne plus savoir qui il est, — de tels flottements n’étant pas sans procurer par instants une inconfortable sensation de perplexité et de vertige. Observer comment les hommes s’entredéfinissent en définissant l’animal donne l’impression de regarder dans un kaléidoscope, et rappelle sans cesse ce que Montaigne disait de l’homme : « c’est un subject merveilleusement vain, divers et ondoyant que l’homme. Il est malaisé d’y fonder jugement constant et uniforme » . Au fil du texte, nous verrons constamment varier la définition que les gens donnent des autres et d’eux-mêmes avec la définition qu’ils donnent des trois animaux ; nous verrons émerger ensemble la figure de l’humain et la figure animale ; en d’autres termes, nous assisterons à la configuration des bêtes et des gens.
L’animal n’apparaîtra jamais indépendamment de celui qui en parle et le pratique. Ce n’est jamais à l’animal en lui-même que nous avons affaire et que nous pouvons avoir affaire, mais uniquement à des descriptions de l’animal, faites par des gens qui le considèrent d’un point de vue socialement et historiquement situé. Présenter en introduction une description parmi d’autres, reviendrait à retenir des interlocuteurs parmi d’autres, à extraire arbitrairement des états à l’intérieur des processus, et à passer à côté de la multiplicité des portraits que les hommes fabriquent des animaux et d’eux-mêmes. Au contraire, je m’efforcerai toujours de saisir comment l’animal et l’amateur de l’animal se construisent l’un par l’autre.
Malgré tout, la place qu’occupent ces trois animaux dans les discours et dans les pratiques des personnes que j’ai rencontrées peut être dès maintenant soulignée. Chamois, bouquetins et loups occupent le devant de la scène plus fréquemment que ne le laisseraient prévoir leur importance économique ou leur valeur écologique, qui n’a, de l’avis même des écologues, rien d’exceptionnelle .
Plusieurs décisions et conflits relatifs à l’aménagement de l’espace se sont curieusement cristallisés sur ces animaux. La volonté de sauvegarder les bouquetins, qui avait déjà motivé la création, en 1922, du Parc National du Grand Paradis, n’est pas étrangère à celle du Parc National de la Vanoise (cf. supra). En 1970, éclate l’« affaire de la Vanoise » : le projet d’installation de remontées mécaniques sur le glacier de Chavière, principalement défendu par le promoteur P. Schnebelen, se heurte à l’opposition déterminée des défenseurs du Parc, arguant notamment de la présence de bouquetins dans le site : « Il serait malhonnête de taire que la menace qu’elle [l’amputation du Parc de la Vanoise] fait peser sur le cheptel bouquetin est une des raisons, et non la moindre, de l’opposition à ce projet de tous ceux qui s’intéressent à la protection de la nature, de la faune du Parc en particulier, et de celle des membres du Comité scientifique principalement » . Le projet, après une mobilisation assez importante de l’opinion publique, est finalement abandonné. Il semblerait qu’on ne puisse toucher à certains espaces, sans que ne surgisse automatiquement la figure de l’animal, d’abord brandie par des personnes particulièrement concernées, chasseurs, protecteurs, scientifiques ou gestionnaires, avant d’être largement reprise, bien au-delà du cercle de ceux qui en ont une connaissance directe et approfondie.
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Table des matières
Introduction
Préambule
Positionnement théorique et méthodologique
Présentation du terrain
A. Mondes humains et animaux sauvages
1. L’étonnante diversité du même
2. Une approche constructiviste de la relation entre hommes et animaux
a. La relation à l’animal comme interrogation
b. La relation à l’animal comme action
c. La relation à l’animal comme interprétation
d. Le discours, une pratique en tant que telle
e. Une relation socialisée
3. Faire tout un monde des animaux
a. L’animal comme symbole
b. Animaux sauvages et configurations spatiales
c. Animaux sauvages et recompositions du passé
d. Coévolution des mondes bâtis autour des animaux
4. Au carrefour du rejet du « grand partage » et de l’ethnobiologie
B. Le choix d’une méthode : faire dire, regarder faire
1. Les entretiens : écouter dire ou faire dire ?
a. Le recours à des spécialistes
b. Des interlocuteurs bien disposés
c. L’entretien comme interaction
d. L’illusion perdue de l’extériorité
e. Une étrangeté familière
f. Enquêter, en tant que femme et profane, auprès d’hommes spécialistes
g. Contenu des entretiens, les thèmes abordés
h. Enregistrement et transcription
i. L’interprétation des entretiens
2. Les accompagnements : regarder faire
3. De quelques rapports entre le penser, le dire et le faire
Première partie
Chapitre 1. Les mondes humains construits autour des ongulés sauvages
A. Des mondes distincts
1. … par leurs dimensions
a. Les récits resserrés
b. Les récits étirés
2. … Et par leurs configurations
a. Le sauvage et le domestique
b. La nature et l’artifice
3. Monde nature/artifice et monde sauvage/domestique
B. Des mondes qui ont aussi des points communs
1. Etre ou ne pas être à sa place
2. La pensée analogique
a. Beauté du corps animal, beauté des cimes
b. La contamination des espèces par espaces interposés
3. La pensée causale
Conclusion
Deuxième partie : la construction des identités par le biais des animaux
Chapitre 2. Avant et maintenant : Le temps raconté
A. Animaux sauvages et lien avec les prédécesseurs
1. Les objets « passeurs de mémoire »
2. Les témoignages des anciens : à prendre ou à laisser ?
a. Les sources mobilisées
b. La confrontation des sources
c. Terreurs anciennes, doutes actuels
B. Animaux sauvages et récits de vie : le cas du chamois
1. Trop petit pour aller au chamois
2. Les manières de chasser le chamois et les étapes de la vie
a. Suivre et apprendre
b. Guider et transmettre
c. Frasques et foucades de la jeunesse
3. Le vieil homme et les chamois
C. Evolution des rapports aux animaux et changement social
1. De l’analyse du contenu des récits à l’analyse de leurs fonctions
2. L’éthique de la chasse ancienne et les chasseurs d’aujourd’hui
3. Récits de décadence
a. Grandeur et décadence des chasseurs de chamois
b. Le retour des grands prédateurs et le passé recomposé du pastoralisme ovin
4. Les récits de rationalisation
a. L’émergence du chasseur gestionnaire
b. La frontière mobile de la science. L’exemple des réintroductions de bouquetins
5. Les récits de victimisation
a. La « confiscation » de l’espace
b. La « soumission » des chasseurs de chamois
c. La perte d’une culture
d. Le mépris envers le savoir et l’expérience des locaux
Chapitre 3. Nous et les autres : la construction de l’altérité
A. Le verdict des corps
1. Les épreuves et les qualités qu’elles révèlent
a. Une marche dictée par la recherche de l’animal
b. La recherche
c. L’intelligence de l’approche
d. La clairvoyance de la décision
e. L’adresse et la force physique
f. Le contact de la chair
2. Vaincre l’animal sur son terrain
3. Vaincre ses concurrents
4. Les rencontres solitaires et l’enjeu des comptes-rendus
5. L’incorporation des qualités
B. « Gens d’ici » et « gens d’ailleurs »
1. Le (vrai) chasseur montagnard comme chasseur de chamois
2. Le (vrai) chasseur de chamois comme montagnard
3. L’exclusion des chasseurs « étrangers »
4. La chasse au chamois, quintessence de l’autochtonie
5. L’ici et l’ailleurs, des catégories à géométrie variable
6. Etre d’ici quand on est ailleurs
C. Anciens et modernes : l’exemple des gardes-moniteurs et des bouquetins
1. Le bouquetin, une espèce très prenante
2. Les anciens, des inconditionnels du bouquetin
3. Les nouveaux, des « minimalistes » du bouquetin
4. Rapports au bouquetin et relations entre les gardes-moniteurs
D. Femmes et chasse au chamois
E. Profanes et spécialistes
1. L’hétérogénéité des spécialistes
2. La disqualification mutuelle des spécialistes
a. Critères d’excellence ou d’infamie
b. La genèse légitime du spécialiste
c. Nourrir un intérêt désintéressé
3. Spécialistes d’hier et d’aujourd’hui
4. Une « circularité » des savoirs limitée
Conclusion
Troisième partie : L’arrivée des loups
Chapitre 4 : les stades de la crise du loup
A. Le déclenchement de la crise
1. Le sanglier, une pomme de discorde entre éleveurs et chasseurs qui laisse les
naturalistes indifférents
2. L’arrivée subreptice des lynx
3. L’entrée en lice des loups
B. Les stades de la crise
1. La prolongation de l’évitement
a. L’installation progressive d’animaux très circonspects
b. Silence et cachotteries
c. Dénégation
d. La phase d’évitement est écourtée, mais subsiste
2. Loups et moutons sont d’abord pensés, et gérés, séparément
a. La polémique sur les loups et son extension au pastoralisme
b. Des camps traversés par des divergences
c. Camps et mondes
d. Le chien errant, un maudit
3. Loups et moutons commencent à être pensés, et gérés, conjointement
a. L’impossible union des éleveurs ovins face aux loups
b. Les divergences entre protecteurs des loups
Conclusion
Chapitre 5 : L’ébranlement des mondes
A. L’évanouissement des frontières et la critique radicale des catégories
1. Les lycophobes s’intéressent au lointain et à l’ancien
2. Les lycophiles s’intéressent au proche et au contemporain
3. La déconstruction des catégories et la dénonciation des incohérences
B. La fabrication de l’incertitude
1. Des problèmes véritablement embrouillés
a. L’estimation des dégâts de chiens errants
b. L’imputation d’une attaque à un prédateur donné
2. Des ambiguïtés que l’on exploite
3. Le recours à des techniques nouvelles ne clôt pas les controverses
4. Des acteurs changent cependant d’avis
C. Des savoir-faire maîtrisés à l’improvisation : l’exemple de l’intégration des chiens
de protection dans les troupeaux ovins
a. Des chiens qui doivent se prendre pour des moutons
b. …. tout en étant capables de dissuader les prédateurs
c. Des brebis qui ne doivent plus craindre les chiens
d. Des éleveurs qui doivent faire confiance à des chiens
Conclusion : des mondes aux réseaux
Conclusion
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