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Le marché de ménages
D’après le calcul obtenu par les données ci-dessus, nous prévoyons que les ménages Malagasy ne consomment que 5 kilos de viande de poulet par personne et par an.
Le marché de collectivité
Le marché de collectivité est l’ensemble des gros consommateurs comme les restaurants, les hôteliers et les bars qui constituent la base des clients.
L’analyse de structure de marché
L’analyse de l’offre
Théoriquement, l’étude de l’offre impose une connaissance de sa structure selon le nombre de concurrents en place, il peut être qualifié le marché de monopolistique, le marché d’oligopolistique et la libre concurrence. En effet sur un marché de monopolistique, l’entreprise seule constitue l’offre et barrer les autres firmes qui souhaiteraient de pénétrer dans ce marché. Dans notre cas, la région d’Ambatondrazaka n’a pas un élevage intensif d’aviculture qui applique la méthode moderne, alors le marché est toujours potentiel. Quant au marché oligopolistique, c’est un marché sur lequel quelques firmes constituent l’offre. Cette situation est justifiée dans les secteurs exigeants des gros investisseurs. Mais dans cette région, il n’existe pas de bailleurs de fonds ou des investisseurs qui s’investissent leurs fonds. Et enfin, la libre concurrence est le marché qui dicte sa loi. Cette situation est caractérisée par un grand nombre d’offreurs sans position dominante.
L’analyse de la demande
Cette analyse est faite au niveau des consommateurs qui devraient constituer l’ensemble de la population d’Ambatondrazaka. L’analyse de la demande est aussi étudiée au niveau des non – consommateurs relatifs et absolus ainsi qu’en niveau des consommateurs des concurrents.
En effet, les non – consommateurs relatifs sont ceux qui ne consomment pas le produit mais pour des raisons non définitives, ils sont susceptibles de le consommer.
Alors pour cette raison, la population Malagasy ne consomme pas suffisamment de la viande de poulet mais il y a possibilité qu’elle le fasse.
Nous allons faire l’estimation des non – consommateurs actuels dans la région d’Ambatondrazaka, si une personne mange 5kg de viande de poulet que 1 poulet pèse 1,3 kg (c’est à dire 4 têtes de volailles vives) par an et le nombre de volailles actuelles est 486468
On calcule d’abord la population déjà consommatrice :
4 têtes de volailles
1 personnes
486468 têtes de volailles
x personnes
x= 486468/4 = 121617 personnes déjà consommées
D’où, les non – consommateurs relatifs est la différence entre la population totale et la population déjà consommatrice c’est à dire :
225045 – 121617 = 103428 non – consommateurs relatifs
Alors, l’évolution de la demande dépend de la sensibilisation de la population à partir de l’application de la stratégie marketing.
Ensuite, les non – consommateurs absolus sont des individus qui ne peuvent pas consommer le produit pour des raisons physique, sociologique et morales. Dans notre cas, il est très rare parce que tout peut consommer la viande de poulet
Et enfin, les consommateurs des concurrents sont les ménages, les bars, les restaurants, les hôteliers et les revendeurs. Les éleveurs traditionnels sont nos concurrents, ils livrent des poulets gasy une fois par semaine pour leurs clients qui représente 35% du marché potentiel.
Le marché aval
Le marché aval d’une entreprise est constitué par l’ensemble des clients. Dans notre cas, le marché aval est constitué par les ménages, les hôteliers, les bars, les restaurants et les revendeurs.
Modes de communication et de commercialisation
Mode de communication
Si l’entreprise veut lancer ses produits sur un marché, il faut appliquer une politique de communication suivant les caractéristiques du marché visé qui met au public l’existence de l’entreprise et ses activités. Pour notre entreprise, nous avons choisi d’utiliser la technique de communication « PUCH ». En effet, cette technique de communication « PUSH » consiste à pousser les produits vers les consommateurs. Il faut donc éviter le déplacement des consommateurs à travers une distribution active. De plus, nous avons utilisé aussi la publicité par masse média (radios, télévisions, presses, panneaux publicitaires, affichages) pour transmettre les messages aux consommateurs.
Mode de commercialisation
C’est la stratégie commerciale appliquée par l’entreprise. Par définition, la commercialisation est la mise des produits sur le marché. Alors, le mode de commercialisation se compose des canaux de distribution et des transports.
Densité et construction
Il y a plusieurs modes d’élevage, mais dans ce projet, nous prendrons la claustration au sol qui est un système mieux adapté et plus économique dans cette région. Les formes des bâtiments d’élevage seront la conformité aux normes d’élevage relatives à la densité d’occupation, à l’ambiance climatique et à l’hygiène.
La densité
Les densités des bâtiments jouent un rôle important pour l’élevage de poulet de chair, chaque bâtiment d’élevage pour 1800 poulets occupe 134 m². Donc, la surface totale utilisée pour notre projet est de 1200 m² ( y compris tous les bâtiments et le couloir de circulation).
La forme du bâtiment
Voici les règles qui visent à maintenir dans le bâtiment une température et un degré hygrométrique convenable en favorisant la ventilation naturelle et la protection contre la pluie :
– Murs latéraux d’1 m de haut surmontés d’un grillage avec réglage de la ventilation au moyen de volets. Ces murs intérieurs des bâtiments seront lisses et sans fissures pour éviter l’incrustation des parasites et pour faciliter le nettoyage et la désinfection pendant le vide sanitaire. De plus cette ventilation permet le maintien d’une température modérée et les volets assurent la protection contre les pluies orientées dans certains cas, en direction des ouvertures latérales.
– Pignons totalement fermés par un mur pour assurer une protection contre les vents.
– Toiture en matériaux isolants avec ne pente minimale de 10% .
– Débordement des toitures et des faîtières de 50 à 70 cm pur assurer une bonne protection contre les pluies.
– Le sol des bâtiments sera lisse comme les murs intérieurs et en pente légère de 2% vers les murs extérieurs pour permettre l’évacuation des eaux de lavage par des orifices latéraux prévus en bas des murs et munis de fermeture en tuyau PVC de 10 cm de diamètre avec grillage extérieur ;
– Un pédiluve sera aménagé à l’entrée de chaque bâtiment
– Chaque bâtiment sera doté d’un point d’eau avec évacuation et d’une aire d’entreposage des aliments.
CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
La capacité de production envisagée dépend des moyens à mettre en œuvre et du marché potentiel de l’entreprise.
Les besoins en divers facteurs de production
Ils présentent les éléments complémentaires à utiliser dans la production de poulets de chair comme les matières premières et les autres approvisionnements.
Les matières premières et les autres approvisionnements
Les matières de la production abondent dans toute la région d’Ambatondrazaka comme le maïs, le son de riz et le tourteau d’arachide. Mais il y a aussi d’autres comme la farine de sang, le faire de poisson, le poudre de coquillage, le poudre d’os, le son de blé, sel, CMV chair, lysine et Mithionine Prenons un exemple de formules des provendes par poulet de chaire pour 100 kg de matières premières à chaque phase d’élevage (démarrage – croissance et finition)
MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTE DE GESTION
Les investissements nécessaires
Par définition, les investissements sont les dépenses qui produisent des revenus pour une longue période aussi que la décision d’investir peut dépasser le cadre budgétaire. Il est essentiel de noter que l’objectif d’un investissement est d’avoir un maximum de profit et de rendre plus rentable le capital investi.
En outre les immobilisations forment des composantes incorporelles et corporelles.
Les immobilisations incorporelles
Ce sont les frais d’établissement qui constituent des frais de constitution et des frais de publicité.
Dans notre projet : le frais de constitution est de 100 000 Fmg et le frais de publicité 150 000 Fmg. D’où le frais a pour montant de 250 000 Fmg.
Les investissements corporelles
Nous citons ci- après les différentes sortes des immobilisations corporelles existant dans notre projet : terrain de 1200m² ; construction des bâtiments (2 bâtiments d’élevage, un magasin de stockage des matières premières de base, in magasin de stockage des matières premières complémentaires et provendérie, bureau, logement du gardien, salle de lavage de matériel d’élevage et salle de toilette) ; matériel et outillage ; matériel de transport (une automobile occasion) ; aménagement du terrain ; installation d’eau et d’électricité ; installation téléphonique ; matériel et mobilier de bureau, emballages récupérables.
Les fonds de roulement initiale
L’apport personnel
L’apport personnel est constitué par l’apport en numéraire et par l’apport en nature.
L’apport en numéraire
L’apport en numéraire consiste en un versement d’argent dans le caisse de la société. Ce fonds peut être utilisé pour la constitution des immobilisations et des stocks de l’entreprise. Dans notre cas, l’apport en numéraire est le frais d’établissement d’une valeur de 250000 Fmg.
L’apport en nature
L’apport en nature est l’ensemble des biens mobiliers et immobiliers apportés par les associés pour le formation du capital dans la société.
En effet, cette implantation d’une société de production de poulet de chair dans le région d’Ambatondrazaka ne prétend pas de résoudre tous les problèmes de notre pays mais le projet peut apporter un plus au développement économique ainsi qu’au création des emplois.
D’abord, ce projet crée des emplois pour les jeunes dans cette région. Il apporte des nouvelles suggestions pour améliorer la vie des paysans et pour augmenter ou élargir leurs activités dans le domaine de l’élevage. Ils quittent peu à peu l’élevage traditionnel qui leur courant.
Alors, un des objectifs de cette entreprise est de vulgariser l’élevage moderne et d’élever le standing de vie de la population paysanne de la région.
En générale, l’élevage de poulet est une activité qui ne nécessite pas de grande surface et donne des résultats dans une courte durée. De plus, l’élevage de poulet de chaire pourra amener des solutions à la densité très élevée de la population et à l’accroissement démographique rapide ainsi qu’au problème de chômage.
On remarque que le climat de cette région et sa situation géographique favorise l’existence des matières premières pour l’alimentation des volailles. Vue aussi, que la situation de l’élevage de volaille de cette région montre qu’il est encore insuffisante par rapport au nombre des habitants ou par rapport à la demande totale qui ne pourra être satisfaite qu’à la suite de gros investissements.
Grâce à l’existence des marchés principaux de la ville d’Ambatondrazaka comme les restaurants, les hôtels, les bars, …. se trouvant à proximité de la ville, il ne sera pas alors difficile de vendre les produits avicoles.
On rappelle que l’objectif de ce mémoire est d’étudier la viabilité de projet de l’élevage de poulets de chair au sein de la ville d’Ambatondrazaka et ses alentours. Celle ci, a été faite compte tenu, d’une part, de la politique générale du gouvernement telle que l’augmentation de niveau de nutrition de la population en matière de la production animale, de promotion des investissements privés et l’exportation. Et d’autre part, compte tenu de l’existence des intrants qui entrent dans la provende des animaux.
A cet effet, nous pouvons constater que ce projet a un intérêt considérable pour son avenir comme sur le plan économique, sur le plan financier et sur le plan social ainsi que pour les débouchés.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
1.1- Description
1.2- La motivation
Section 2 : La caractéristique du projet
2.1- Sur le plan démographique
2.1.1 La population
2.1.2- Structure des ménages par catégories socio- professionnelles
2.1.3- Répartition de la population par groupe d’âges
2.2- Sur le plan économique
2.2.1- Elevage
2.2.2- Agriculture
2.2.3- Industrie et commerce
2.3- Climat
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : La collecte des données
1.1- Echantillonnage
1.2- Questionnaires
1.3- Déroulement et résultat de l’enquête
Section2 : La connaissance du marché
2.1- Types de marché
2.1.1- Le marché de ménages
2.1.2- Le marché de collectivité
2.2- L’analyse de structure de marché
2.2.1- L’analyse de l’offre
2.2.2- L’analyse de la demande
Section 3 : Les mesures du marché
3.1- La part du marché couverte par le projet
3.2- Les taux de pénétration et de saturation du marché
3.2.1 Taux de pénétration
3.2.2- Le taux de saturation du marché
3.3- La potentialité du marché
Section 4 : Segmentation du marché
4.1- Le marché de produit
4.2- Le marché amont
4.3- Le marché aval
Section 5 : Modes de communication et de commercialisation
5.1- Mode de communication
5.2- Mode de commercialisation
5.2.1- Les canaux de distribution
5.2.2- Le transport
5.3- Les conditions des ventes
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Implantation géographique
1.1- Condition à respecter
1.2- Les conditions d’installation d’une ferme
1.3- Schéma du plan d’une ferme
Section 2 : Processus de production
2.1- Méthodes de production
2.2- Les équipements nécessaires de production
2.3- Horaire et nombre des personnels par poste
2.3.1- Horaire de travail
2.3.2- Nombre des personnels par poste de travail
Section 3 : Densité et construction
3.1- La densité
3.2- La forme du bâtiment
3.3- Montant de la construction
Section 4 : Les aliments et les suivis sanitaires
4.1- La quantité de provende
4.2- Les traitements
4.3- Les vaccins
Section 5 : Les données théoriques
5.1- La capacité de production
5.2- Le nombre d’heure de travail par jour
5.3- Les nombres de jour de travail par an
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Les besoins en divers facteurs de production
1.1- Les matières premières et les autres approvisionnements
1.1.2- Consommation des matières premières et autres approvisionnement à chaque phase d’élevage
1.1.3- L a consommation annuelle
1.2- Servitudes
1.2.1- L’éclairage des bâtiments
1.2.2- Les mesures d’hygiènes et la prévention des maladies
1.2.3- Dépenses alimentaires
1.3- Le type et la taille de l’élevage à mettre en place
1.3.1- Le type de l’élevage
1.3.2- La taille de l’élevage
1.4- Les matières, les fournitures non stockés et les charges externes
1.4.1- Les matières et les fournitures non stockés
1.4.2- Les charges externes
Section 2 : Description de la production envisagée
2.1- Tableau de produits envisagés
Section 3 : Terminologie
3.1- Taux de mortalité
3.2- L’indice de consommation
3.3- Age de référence
Section 4 : Evaluation de prix d’usine et de la perte de mortalité
4.1- Le coût de revient par unité de produit
4.1.1- Calcul de coût de main d’œuvre directe
4.2- Prix sortie d’usine de chacun des produits envisagés
4.3- Evaluation de la perte sur la mortalité
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme à adopter
Section 2 : Description
Section 3 : Les charges du personnel
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTE DE GESTION
Section 1 : Les investissements nécessaires
1.1- Les immobilisations incorporelles
1.2- Les investissements corporelles
Section 2 : Les fonds de roulement initiale
2.1- L’apport personnel
2.1.1- L’apport en numéraire
2.1.2- L’apport en nature
2.2- L’emprunt
2.2.1- L’emprunt à court terme
2.2.2- L’emprunt à long et moyen terme
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau des amortissements
Section 5 : Tableau de remboursement des dettes
Section 6 : Compte de gestion
6.1- Les comptes de charges
6.1.1- Les achats
6.1.2- Charges externes
6.1.3- Charges de personnel
6.1.4- Charges financières
6.1.5- Dotation aux amortissement
6.2- Comptes de produits
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
2.1- Définition
2.2- Le cash-flow prévisionnel
2.3- Compte de trésorerie prévisionnel annuel
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économiques
Section 2 : Evaluation financières
2.1- Valeur actuelle nette (VAN)
2.2- Taux de rentabilité interne
2.3- Le seuil de rentabilité (ou le chiffre d’affaire critique)
2.4- Les ratios de bénéfice net
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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