Modernisation des transports collectifs et mobilité urbaine

La ville d’hier à aujourd’hui

   Trois siècles et demi (350 ans) d’existence ont fait de Saint-Louis une ville remplie d’histoires. Créée en 1659, elle garde et témoigne d’une identité politico-économique et socio- culturelle remarquable, marqué par l’empreinte indéniable de l’occident. Capitale du Sénégal, de l’Afrique-Occidentale française AOF (1885-1902), de la Mauritanie, avant d’être élevée au rang de patrimoine mondial de l’humanité, elle continue encore aujourd’hui à attiser la convoitise et l’admiration de plus d’un. Sa situation géographique stratégique « cf. Infra p. » lui a couté les nombreuse conquêtes qui l’on profondément marquées. Sa prise par la France lui vaut son nom royal : Saint-Louis. De l’époque coloniale jusqu’aux indépendances, elle représentait la force de l’occident en Afrique de l’ouest. Ce triomphe lui a valu d’être la capitale de l’AOF en 1887, de la Mauritanie et du Sénégal qui pour ce dernier sera plus tard contesté par l’émergence de Dakar. Ville tricentenaire, symbole historique des vagues de pensées et d’hommes qui ont submergées ses terres, « Saint Louis est tout à la fois le fruit de l’union du fleuve et de l’océan, du désert et de la savane, de l’Afrique blanche des caravanes et de l’Afrique noire des pêcheurs et des agriculteurs ». Témoin architectural de la traite, d’un important potentiel culturel mais aussi environnemental, elle est aujourd’hui classée patrimoine mondial de l’humanité (2000) par l’Unesco, faisant ainsi de Saint-Louis une destination touristique indéniable. Cette riche histoire de la ville de Saint-Louis, lui a permis tant soit peu de se doter d’infrastructures routières malgré un cadre physique relativement hostile.

Formation du cadre urbain

   Le cadre urbain de la ville de Saint-Louis a connu une nette amélioration tant au niveau de l’espace habité que de la densité. En effet, l’île de Ndar qui constitue l’embryon de la ville fut la première à noter une population de 12000 habitants en 1755. Le noyau de la ville fut donc aménager conformément aux chartes d’Athènes de 1933, l’ile regroupait donc les fonctions primordiales d’un centre urbain à savoir : habiter distraire travailler… Cependant, il faut noter que la langue de barbarie fut la première excroissance de la ville coloniale, aménagée pour la métropole. Quant –à Guet-Ndar, village des pêcheurs est sans nul doute le plus vieux quartier de la ville considéré comme hostile au plan d’aménagement. De même, le faubourg de Sor fut aménagé en premier pour servir de terrain agricole (maraîchage) avant d’accueillir le surplus de population de l’ile. On pouvait noter la présence d’équipements tels que des camps militaires, des stations d’épuration, des cimetières etc. Ceci explique la croissance hétérogène de la ville de Saint-Louis.

Le PAST

   Le Programme d’Ajustement Sectoriel des Transports (PAST) s’est donné comme objectif « la réduction des coûts de transports, la privatisation du secteur et l’autonomie administrative et financière des organismes de transport ». Démarré en 1990 par l’appui de bailleurs tel que la Banque Mondiale, il s’articule autour d’un ensemble de stratégies visant à réformer les modes de gestion du secteur des transports. En effet, le PAST se donne comme mission première la privatisation de l’entretien routier qui désormais est à l’entière charge des prestataires privés. Ainsi, il a été question durant les 3 premières années d’application du projet, la nécessaire restructuration des infrastructures routières en synergie avec le renforcement des capacités financières et humaines. Par ailleurs, la conjoncture économique, particulièrement difficile au lendemain de la dévaluation du franc CFA ayant abouti à un déficit de financement, a fait que le programme ait connu une phase de gel dans sa mise en œuvre. Cependant, ce n’est qu’en 1996, avec une volonté de l’Etat à « assainir le secteur des transports » qu’on a pu assister à la reprise des projets. A ce titre, la seconde phase consistant à parachever la première, vise la mise en œuvre d’un important Projet d’Amélioration de la Mobilité Urbaine à Dakar (PAMU). De même, en termes d’organisation institutionnelle, les évolutions initiées par le PAST se sont concrétisées en 2000 par la création de l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR). Toutefois, suite à un diagnostic réalisé par EMTSU : Enquête sur la Mobilité, le Transport et les Services Urbains à Dakar et le bilan mitigé du PAST, le PST II amorcé en 1998 ainsi que le CETUD viennent renforcer les acquis du premier programme.

Le mode de transport adéquat : Le mode terrestre-routier

   Le mode de transport en l’occurrence celui dit terrestre est le plus utilisé au monde. A ce titre, il faut comprendre que toute transaction nécessite l’usage de ce secteur que cela soit au début, au milieu ou à la fin. Ainsi, il est important de revenir sur la dimension « transversale » que jouent les transports terrestres dans le développement et la réalisation des activités de l’homme. La commune urbaine de Saint-Louis illustre cette réalité eu-égard à l’impact considérable qu’aura suscité le processus de renouvellement et de modernisation des transports collectifs.

Les voies de liaison intercommunale

   L’université Gaston Berger créée en 1990, érigée à 13km à l’est de la ville, à proximité du village de Sanar est la seule liaison intercommunale assurée pour le moment par les minibus TATA. En effet, bien que situé sur la route nationale 2 dans la commune de Gandong, elle est considéré comme faisant partie du périmètre urbain de la ville. Ainsi, la ligne 2 est la seule qui assure la liaison entre l’université et le Monument dans la Langue de Barbarie. Toutefois, d’autres moyens de transport motorisé tels que les cars rapides, minicar, vans et les taxis clando effectuent le même trajet quotidiennement. Ces derniers ne semblent pas pour autant céder à la concurrence du fait des 950031 étudiants de l’université et des populations riveraines. A ce titre, il faut noter que l’université s’est construite dans une zone de brousse à la base et que l’essentielle des activités et points de commerce se localisent au niveau du marché central de Sor ou au niveau de l’île.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
II. METHODOLOGIE
PREMIERE PARTIE : LA VILLE DE SAINT-LOUIS : PRESENTATION PHYSIQUE ET HUMAINE
CHAPITRE I : LA VILLE D’HIER A AUJOURD’HUI
CHAPITRE 2 : CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA VILLE
CHAPITRE3 : ETUDE DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE SAINT-LOUIS
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DU CADRE INSTITUTIONNEL ET REGLEMENTAIRE DES TRANSPORTS URBAINS AU SENEGAL
CHAPITRE 4 : LA PLACE DE SAINT-LOUIS DANS LES POLITIQUES ET PROGRAMMES DE TRANSPORTS ROUTIER AU SENEGAL
CHAPITRE 5 : EVOLUTION DES TRANSPORTS EN COMMUN DANS LA VILLE DE SAINT-LOUIS
TROISIEME PARTIE : LA MODERNISATION DES TRANSPORTS EN COMMUN DANS LA COMMUNE URBAINE DE SAINT-LOUIS, PORTEUSE DE RETOMBEES SOCIOECONOMIQUE ET SPATIALES
CHAPITRE 6 : LE SYSTEME DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN DANS LA COMMUNE DE SAINT-LOUIS
CHAPITRE 7 : LE RESEAU DES TRANSPORTS COLLECTIFS
CHAPITRE 8 : APPRECIATION DE LA DYNAMIQUE DE MODERNISATION DES TRANSPORTS COLLECTIFS DANS LA COMMUNE URBAINE DE SAINT-LOUIS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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