MODELISATION DU RESEAU DE DISTRIBUTION D’’EAU POTABLE

Système d’alimentation en eau potable

                 Le système d’alimentation en eau potable de la ville d’Antananarivo est très étendu à cause de la contrainte topographique du terrain et l’éclatement de la ville. L’accroissement de la demande dans la zone périphérique engendre l’extension énorme du réseau de distribution dans toutes les directions. Cependant, la zone périphérique reste sous-équipée. Actuellement, 60% de la population de la ville d’Antananarivo a accès à l’eau potable fournie par la JIRAMA [Revue de presse « LE COURRIER », 28 Janvier 2011]. Vers la fin du mois de Juin 2010, le système d’alimentation en eau d’Antananarivo compte environ 65 223 branchements dont 62 401 correspondent à des branchements particuliers, 1 045 à des branchements administratifs, 1 706 à des bornes fontaines et installations publiques communes (lavoirs, W.C, etc.) et 71 cessions internes. [Source: Direction Commerciale, 2010].
Les composantes du système : Il y a deux sites de production d’eau potable pour Antananarivo, le site de Mandroseza et le site de Vontovorona : Le site de production à Mandroseza a pour but de satisfaire les besoins en eau de la ville d’Antananarivo, la production d’eau potable est assurée par deux usines de traitement : Mandroseza I et Mandroseza II. La production maximale en eau potable de la station de Mandroseza I est de 3 750 m3/h et de 3 300 m3/h pour Mandroseza II. Le site à Vontovorona est destiné initialement à alimenter le centre universitaire avec une production moyenne de 150 m3/h [Plan directeur de la JIRAMA, 2003].
Les stations de traitement
o Mandroseza : Deux usines de traitement sont mises en service pour la production d’eau potable à Mandroseza (Mandroseza I et Mandroseza II). Le traitement dans ces usines a pour but de rendre l’eau potable. Nous pouvons dire que ce sont des stations de traitement en vue de la mise en conformité de la qualité de l’eau en respectant les exigences sanitaires. Pour ce faire, l’eau doit passer par des traitements physique, chimique et bactériologique jusqu’à ce que les normes requises soient satisfaites. La ressource d’eau utilisée est le lac de Mandroseza qui est alimenté par la rivière Ikopa grâce à un barrage seuil servant à relever le niveau du cours d’eau. L’eau captée de l’Ikopa est amenée par gravité vers un puisard de prise, puis refoulée dans le lac de Mandroseza par pompage. Le lac de Mandroseza sert de grand bassin de décantation naturelle et de réserve d’eau en cas de pollution accidentelle de la rivière Ikopa, sa superficie est environ 47 hectares, sa profondeur moyenne est aux alentours de trois mètres et sa capacité de stockage est de l’ordre de 1 200 000 m3. L’eau ainsi stockée est utilisée pour alimenter les usines de Mandroseza I et II. Pour Mandroseza I, la station de pompage de l’eau brute qui alimente les différentes unités de traitement est équipée de cinq pompes horizontales (2 x 650 m3/h ; 2 x 1300 m3/h ; 1×1500 m3/h ; HMT=10 m) et deux pompes verticales (2 x 1300 m3/h ; HMT= 10 m). Tandis que la station de Mandroseza II utilise quatre pompes immergées dont trois fonctionnent simultanément et une en secours (4x 1 000m3/s et de HMT = 23m).
Mandroseza I : La station de Mandroseza I est la station la plus ancienne créée en 1920. Le processus de traitement est classique avec les étapes de floculation- coagulation, la décantation, la filtration sur sable (filtre monocouche), la désinfection et la neutralisation. La station de Mandroseza I se divise en quatre unités de traitement :
La station ancienne : appelée initialement la batterie béton. Cette unité n’existe plus.
L’unité Pratt-Daniel, comprend trois files, la première file construite en 1937 et les deux autres en 1950. Auparavant, chaque file comporte un décanteur vertical cylindro-conique de capacité 200 m3 et de filtre monocouche. En 2003, le système est transformé en filtre bicouche et la capacité de chaque file devient 400 m3. Actuellement, la capacité totale de cette unité est de 1200 m3.
L’unité Accelator, créée en 1958, elle fonctionne sur le principe d’un décanteur à circulation de boues et une batterie de six filtres de 32 m2 de surface filtrante chacune, leur capacité de production nominale est de 1000 m3/h.
L’unité Pulsator : elle est constituée par deux tranches dont la tranche I construite en 1968 et la tranche II en 1979 avec la production nominale de 1000 m3 /h. Chaque tranche est un type de décanteur à admission fractionnée et à lit de boue. La batterie de filtres est identique à celle de l’unité Accelator. Concernant le traitement chimique, chaque unité comporte les étapes suivantes :
– Coagulation/floculation au sulfate d’alumine à des doses de 8 à 10 mg/l variables en fonction de la qualité de l’eau brute.
– Neutralisation ou Correction du pH avec l’eau de chaux. C’est un mélange de chaux (7 mg/l) et de carbonate de calcium (0,5 à 1 mg/l) qui est injecté sans filtration à la sortie des filtres.
– Chloration par hypochlorite de calcium avec un complément ajouté en certains points du réseau pour assurer en tout point du réseau une dose optimale de chlore résiduel.
En plus, une pré-chloration est effectuée une fois par semaine pour éliminer le développement d’algues dans les décanteurs [Plan Directeur de la JIRAMA, 1998].
Mandroseza II : La station de Mandroseza II a été construite en 1993. Le processus de traitement est différent de celui de Mandroseza I. Elle procède directement à la filtration après la floculation en utilisant des filtres bicouches constituées par deux couches superposées :
− Anthracite : couche supérieure
− Sable : couche inférieure
Ce système conserve les performances de traitement, voire meilleures, puisqu’il présente l’avantage de diminuer la consommation en réactifs, plus l’économie liée au coût de construction d’un décanteur. Par ailleurs, la production de chlore libre pour la pré-chloration et la désinfection finale est faite par un électrolyseur à partir d’une solution de sel. L’unité de traitement se compose de :
– Un floculateur rapide dans lequel se fait le mélange eau brute et sulfate d’alumine au moyen d’un agitateur tournant à grande vitesse. Le temps de séjour à débit nominal dans ce bassin est de 90 secondes.
– Un floculateur lent qui poursuit l’agitation mais de façon douce pour permettre la mise en contact des particules en suspension sans les désagréger. Le temps de séjour dans ce bassin au débit nominal est d’environ 5 minutes.
– Une batterie de six filtres avec une surface filtrante de 68 m2 chacun, travaillant en filtration directe sur bicouche sable/anthracite de même épaisseur sur une hauteur totale de 1,2 m. Le lavage des filtres se fait en trois phases avec de l’eau et de l’air, l’eau de lavage est déversée directement à l’égout.
– Une chloration est effectuée à la sortie des filtres à partir du saturateur de chaux dans la bâche de stockage.
L’eau ainsi traitée est stockée dans une citerne de capacité de 2 x 1500 m3 située à proximité de la station.
o Vontovorona : C’est une station de type compact construite en 1982 et mise en service en 1985. La station utilise l’eau du lac « Lohazozoro » qui est alimenté par son propre bassin versant. C’est un lac naturel ayant une superficie de 33 ha et de profondeur moyenne de trois mètres. Le débit d’étiage de la ressource est très faible et ne permet pas de sécuriser l’approvisionnement. Depuis la période d’étiage de l’année 2010, la réalimentation du lac par pompage à partir de la rivière Andromba est devenue nécessaire. Une seule pompe de surface fonctionne pour alimenter la station de traitement (150 m3/h et HMT=65 m). Le processus de traitement est identique à celui de Mandroseza I en suivant les étapes ciaprès :
− La floculation/coagulation avec le sulfate d’alumine,
− La décantation,
− La filtration sur filtre monocouche (sable),
− La désinfection avec l’hypochlorure pour l’élimination des bactéries,
− La neutralisation avec la chaux dont le but est de rectifier le pH de l’eau.
Les réservoirs de stockage : A la sortie de l’usine de traitement, l’eau est envoyée dans les réservoirs de stockage pour subvenir aux besoins en eau des consommateurs. Au cours d’une même journée, le débit des apports d’eau est généralement uniforme, alors que celui de la distribution est essentiellement variable dans le temps. Les réservoirs ont pour but de réaliser, avec un coefficient de sécurité suffisant, la liaison entre ces deux régimes. Les réservoirs sont conçus pour stocker une quantité d’eau nécessaire à la consommation quotidienne d’une collectivité et aux besoins utiles pour lutter efficacement contre l’incendie avec un débit de 120 m3/h à une pression supérieure à 10 mètres de colonne d’eau. La plupart des réservoirs dans l’alimentation en eau potable de la ville d’Antananarivo sont des réservoirs tampons. Ils servent à stocker les apports d’eau non distribués pendant les heures creuses pour compenser les besoins dans les périodes de pointe. Il existe 24 réservoirs en dehors des citernes d’eau traitée dont la capacité totale est environ de 48 000 m3.
Le réseau de distribution : C’est l’ensemble des équipements (canalisations et ouvrages annexes) acheminant de manière gravitaire ou sous pression l’eau potable issue des unités de potabilisation jusqu’aux points de raccordement des branchements des abonnés ou des installations publiques (tels queles bornes incendie, d’arrosage, de nettoyage…) et jusqu’aux points de livraison d’eau généraux d’un ensemble de consommateurs, tels que les lotissements,… Il est constitué de réservoirs, d’équipements hydrauliques, de conduites de transfert, de conduites de distribution et des branchements. En général, la structure du réseau est maillée dans le centre ville et ramifiée dans les quartiers périphériques. Vers l’année 2009, le réseau de distribution dans la ville d’Antananarivo totalise environ 940 km de canalisations dont les diamètres varient entre 40 à 1000 mm comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Pour Vontovorona, les canalisations comptent environ 7 km et leur diamètre varie entre 50 et 250 mm. Les canalisations les plus anciennes sont fabriquées en acier et en Amiante Ciment dont le remplacement est inclus dans les plans d’investissement de la JIRAMA et les plus récentes sont en PVC et en Fonte. Le réseau de distribution en eau potable de la ville rencontre des problèmes de la vétusté des canalisations surtout dans les gammes des petits diamètres (50 à 150 mm) qui affectent le fonctionnement hydraulique de l’ensemble des divers sous-systèmes et diminuent le rendement du réseau. Par ailleurs, l’accroissement des rugosités des conduites entraîne la diminution des sections d’écoulement qui se reflète sur les capacités de transit, les débits de pompage et les conditions de remplissage des réservoirs.
Les surpresseurs : En général, la pression au sol disponible est de l’ordre de 40m et l’on conçoit que cette pression soit insuffisante pour l’alimentation des endroits de haute altitude ou des immeubles de plusieurs étages [Cours hydraulique urbaine, 2009]. L’appareil surpresseur (pompe) est alors conçu pour fournir des pressions adéquates pour alimenter les parties hautes ainsi que les parties éloignées par rapport à la station de production.

Le réseau

                Dans notre contexte, un réseau est un ensemble d’infrastructures permettant d’acheminer l’eau des centres de production vers les consommateurs. Le réseau est représenté au moyen des trois types d’éléments suivants : les nœuds, les réservoirs et les arcs ou tronçons.
Les nœuds : Les nœuds sont les points de consommation. Plusieurs consommateurs peuvent coexister en un même nœud, avec des comportements différents sur une journée ou d’une saison à l’autre. Ils sont identifiés par un nom et servent d’implantation aux réservoirs et d’intersection aux tronçons. La définition d’un nœud est créée par toute discontinuité géométrique et discontinuité hydraulique dans l’écoulement. La discontinuité géométrique est présentée par un changement de diamètre ou de nature des conduites, par une singularité des conduites ou les appareils hydrauliques, et parfois par les points stratégiques d’altitude élevée ou basse. La discontinuité hydraulique est constituée par l’intersection des conduites ou par le prélèvement d’un certain débit très élevé.
Les réservoirs : Les réservoirs peuvent se remplir au moyen d’une pompe ou d’une vanne asservie aux variations du niveau de l’eau, être munis d’un robinet à flotteur à fermeture progressive. Un réservoir peut, soit déborder, soit s’isoler, lorsque le niveau de l’eau atteint le seuil du trop plein. On peut décrire des réservoirs de forme quelconque et de type enterré, semi-enterré, au sol ou sur tour.
Les arcs ou tronçons : Les arcs sont définis par les composantes suivantes : les tuyaux et appareils hydrauliques tels que pompe, régulateur de débit, régulateur de pression, diaphragme, vanne, brise charge, clapet. Chaque tronçon possède un nom et relie deux nœuds.

La digitalisation des éléments du réseau dans un SIG

               Elle consiste à établir, à l’aide d’un logiciel Mapinfo, un schéma qui représente  la structure ou la topographie du réseau dans son ensemble. Pour cela, chaque élément du réseau peut être numérisé à l’aide des outils de dessin. On rappelle que dans le logiciel Mapinfo, une couche de dessin est représentée par « une table » dans laquelle les éléments sont digitalisés, normalement une table contient un même type d’éléments, les colonnes du tableau des données d’une table sont appelées « champs ». Nous allons créer dans Mapinfo des tables qui représentent les différents éléments du réseau : les nœuds, les réservoirs et les arcs. Les nœuds et les réservoirs sont représentés par des points ou des polygones. Les conduites sont représentées par des polylignes. Tous les éléments sont interconnectés afin de former un réseau. Chaque élément possède un identifiant ou un numéro pour le différencier des autres éléments.

Les composantes physiques: les données d’entrée et les paramètres calculés au cours de la simulation

a. Les Nœuds de demande : Les nœuds de demande sont les points de consommation du réseau auxquels sont rattachées les demandes de base. Ce sont les points d’entrée et de sortie d’eau qui peuvent également ne pas avoir de débit. Trois types de données sont associés aux nœuds de demande :
− L’altitude au-dessus d’un certain plan de référence (habituellement le niveau de la mer),
− La demande en eau (débit prélevé sur le réseau),
− La qualité initiale de l’eau : c’est la concentration des adjuvants injectés aux nœuds d’injection.
Ce sont les données d’entrée dans l’EPANET pour produire des résultats à l’aide des fonctions de transfert. A chacun des intervalles de temps d’une simulation, l’EPANET fait des calculs de la charge hydraulique ou l’énergie interne par poids spécifique de fluide, la pression et la qualité de l’eau à chaque nœud de demande du réseau.
b. Les tuyaux : Les tuyaux sont des arcs qui transportent l’eau d’un point du réseau à un autre. Dans son environnement de travail, EPANET suppose que tous les tuyaux sont pleins à tout instant. L’eau s’écoule de l’extrémité qui a la charge hydraulique la plus élevée à celle qui a la charge hydraulique la plus faible.
Les données de base pour les tuyaux sont :
− Les nœuds initial et final,
− Le diamètre des conduites,
− La longueur,
− Le coefficient de rugosité,
− L’état (ouvert, fermé, ou avec un clapet anti-retour),
− Le coefficient de réaction dans la masse d’eau,
− Le coefficient de réaction aux parois.
Après la réalisation de la simulation, il procure des résultats des calculs du débit (l/s), de la vitesse d’écoulement (m/s), de la perte de charge (m/km), du facteur de friction de DarcyWeisbach, de la vitesse moyenne de réaction (mg/l/s) et de la qualité de l’eau tout le long du tuyau (mg/l).
c. Les pompes : Les pompes sont des arcs qui ajoutent de l’énergie à un fluide et augmentent ainsi sa charge hydraulique. Les principaux paramètres d’entrée pour les pompes sont :
− Ses nœuds d’aspiration et de décharge,
− Sa courbe caractéristique.
La Courbe Caractéristique d’une Pompe représente le rapport entre la charge et le débit qu’une pompe peut fournir à sa vitesse nominale. La charge est le gain de charge que la pompe fournit à chaque unité d’eau, ce qui est approximativement la différence entre la pression à l’entrée et à la sortie de la pompe. Elle est représentée sur l’axe vertical Y, en mètre. Le débit est représenté sur l’axe horizontal X, avec les unités de débit correspondant. Pour être valable, la charge d’une courbe caractéristique d’une pompe doit diminuer quand le débit augmente. La forme d’une courbe caractéristique tracée par EPANET dépend du nombre de points introduits. Les paramètres calculés dans la simulation sont le débit et le gain de charge hydraulique.
d. Les Bâches infinies : Les bâches infinies sont des nœuds représentant des sources externes de capacité infinie. Elles sont utilisées pour modéliser des éléments tels que les lacs, les fleuves, les couches aquifères souterraines y compris les puits ou les arrivées de réseaux extérieurs. Les bâches infinies sont également les points d’injection d’une substance entrant dans le réseau. Les données de base pour une bâche sont la charge totale (égale au niveau de la surface libre de l’eau pour le cas des sources gravitaires et à l’altitude du point d’aspiration pour le pompage) et la qualité initiale de l’eau. Puisqu’une bâche est un élément de frontière d’un réseau, la qualité et la charge hydraulique de l’eau ne peuvent pas être affectées par ce qui se produit dans le réseau. Par conséquent, aucun paramètre n’est calculé au cours de la simulation.
e. Les Réservoirs : Les réservoirs sont des nœuds avec une capacité de stockage, dont le volume d’eau stocké peut varier au cours du temps. Les données d’entrée pour les réservoirs sont :
− L’altitude du radier (où le niveau d’eau est zéro),
− Le diamètre ou sa forme s’il n’est pas cylindrique,
− Les niveaux initial, minimal et maximal de l’eau. Le niveau d’eau dans le réservoir doit rester entre les niveaux minimal et maximal,
− La qualité initiale de l’eau.
Les principaux paramètres calculés dans la simulation sont la charge (altitude de l’eau), la pression et la qualité de l’eau. EPANET arrête la sortie si un réservoir est à son niveau minimal et arrête l’arrivée s’il est à son niveau maximal. Pour la qualité de l’eau, EPANET peut utiliser quatre modèles différents pour simuler le mélange dans les réservoirs de stockage:
− Mélange Parfait, Notre étude concerne la zone qui est alimentée par le surpresseur Anosizato
− Mélange en Deux Compartiments,
− Ecoulement en Piston Type FIFO (first input is first output),
− Écoulement en Piston Type LIFO (last input is first output).
Différents modèles peuvent être utilisés pour les différents réservoirs d’un réseau.
f. Les vannes : Les Vannes sont des arcs qui limitent la pression ou le débit en un point précis du réseau.  Leurs principaux paramètres d’entrée sont:
− les nœuds d’entrée et de sortie,
− le diamètre,
− la consigne de fonctionnement et l’état de la vanne.
Les éléments calculés en sortie de simulation pour une vanne sont : le débit et la perte de charge hydraulique.
g. Les émetteurs : Les émetteurs sont utilisés pour modéliser l’écoulement à travers les systèmes d’irrigation. Ils peuvent également être employés pour simuler une fuite dans un tuyau relié à un nœud (si on peut estimer un coefficient de décharge et un exposant de pression pour la fuite) ou pour calculer le débit d’incendie au nœud (l’écoulement disponible à une certaine pression résiduelle minimale), ou le débit sortant d’un orifice quelconque. EPANET traite les émetteurs comme une propriété d’un nœud et non comme un élément indépendant.

Les étapes de l’utilisation d’Epanet

                    Les étapes classiques de l’utilisation d’EPANET pour modéliser un système de distribution d’eau sont les suivantes:
– Dessiner un réseau représentant le système de distribution ou importer une description de base du réseau enregistrée dans un fichier au format texte. EPANET offre la possibilité d’importer une description géométrique d’un réseau à partir d’un fichier au format texte. Cette description contient simplement les étiquettes d’identification et les coordonnées des nœuds, les étiquettes d’identification des Arcs, et les étiquettes d’identification des nœuds aux extrémités des arcs. Ceci facilite l’importation du réseau à partir d’autres programmes comme le logiciel de SIG où le tracé du réseau est numérisé.
– Sélectionner un ensemble d’options de simulation. Ici, on précise le choix de formule utilisée, les unités, l’exposant de l’émetteur, les paramètres de qualité, l’intervalle de courbe de modulation, le pas de temps entre deux rapports. On inscrit également l’heure de début et la durée totale de la simulation.
– Saisir les propriétés des éléments du réseau.
– Décrire le fonctionnement du système, les paramètres des différents scénarios de gestion doivent être introduits. On spécifie le numéro de la courbe de modulation par défaut.
On déclare le fichier de calage enregistré sous un autre format. On écrit les textes de commandes lorsqu’ils ne sont pas encore spécifiés dans le fichier d’entrée, etc.
– Lancer une simulation hydraulique ou une analyse de la qualité.
– Visualiser les résultats d’une simulation.

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Table des matières

PARTIE A GENERALITES
CHAPITRE I PRESENTATION GENERALE DE LA JIRAMA
CHAPITRE II ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA VILLE D’ANTANANARIVO
II. 1. Le système d’alimentation en eau potable
II.1.1. Les composantes du système
II.1.2. Les stations de traitement
II.1.3. Les réservoirs de stockage
II.1.4. Le réseau de distribution
II.1.5. Les surpresseurs
II. 2. Le mode de distribution
PARTIE B MODELISATION DU RESEAU D’EAU POTABLE – LE LOGICIEL « EPANET »
CHAPITRE III GENERALITES SUR LA MODELISATION DE RESEAU DE DISTRIBUTION
III.1. Définitions
III.1. 1.La Modélisation
III.1. 2.Le réseau
III.1. 3. Le Type du réseau
III.2. Objectifs de la modélisation
III.3. Démarche de la modélisation
CHAPITRE IV COLLECTE DE DONNEES
IV.1. La collecte de données
IV.2.La détermination des données
CHAPITRE V ELABORATION DU MODELE
V. 1. Le principe
V. 2. La digitalisation des éléments du réseau dans un SIG
V. 3. La répartition de la consommation des abonnés
V. 4. La simulation
CHAPITRE VI CALAGE DU MODELE
VI. 1. L’objectif
VI. 2. La campagne de mesure
VI. 3. Les critères
CHAPITRE VII PRESENTATION DU LOGICIEL « EPANET »
VII.1. Les différents logiciels de modélisation
VII.2. Le choix du logiciel EPANET
VII.3. Le logiciel EPANET
VII.3. 1. Principes de base du logiciel Epanet et les méthodes de calcul utilisées
VII.3.1. 1. Les composantes physiques: les données d’entrée et les paramètres calculés au cours de la simulation
VII.3.1. 2. Les composantes non physiques
VII.3.1. 3. Les formules utilisées pour les calculs (algorithme de simulation)
VII.3. 2.Les étapes de l’utilisation d’Epanet
PARTIE C APPLICATION DE LA MODELISATION SUR LE RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAPOTABLE DE LA ZONE OUEST
CHAPITRE VIII LE CONTEXTE GENERAL
VIII.1. Localisation de la zone d’étude
VIII.2. Problème général de la zone Ouest et objectif de l’étude
VIII.3. Méthodologie générale de l’étude
CHAPITRE IX LE RESEAU DE DISTRIBUTION D’EAU POTABLE DE LA ZONE OUEST 
IX. 1.La présentation du réseau
IX.1. 1. La sectorisation
IX.1. 2. Le Rendement du réseau de la zone Ouest
IX.1. 3. Le système d’alimentation en eau potable
a. Les tuyaux
b. La présentation des réservoirs
c. Le surpresseur
d. La station de chloration
IX. 2. La répartition de la consommation en eau potable
IX. 3. Le fonctionnement en amont du réseau
IX. 4. La Présentation des données opérationnelles
CHAPITRE X LA CONCEPTION DU MODELE A TRAVERS LE LOGICIEL MAPINFO
X. 1. Le Principe
X. 2. Le plan du réseau existant
X. 3. Les fonds de cartes numériques
CHAPITRE XI LES DESCENTES SUR TERRAIN ET CAMPAGNES DE MESURES
XI. 1. Objectif
XI. 2. Situation des vannes
XI. 3. Mise à jour des caractéristiques du réservoir d’Ambatondratrimo
XI. 4. Relevés des débits
XI. 5. Mesure de pression
XI. 6. Mesure de la qualité
XI. 7. Données sur les pertes d’eau dans le réseau
CHAPITRE XII LA SIMULATION HYDRAULIQUE ET LE CALAGE
XII.1. L’exécution de simulation
XII.2. Le calage du modèle
XII.3. La simulation hydraulique complète
XII.4. La simulation de la qualité de l’eau
CHAPITRE XIII LES RESULTATS DE SIMULATION ET INTERPRETATION
XIII.1. Les résultats du calage du modèle
XIII.2. Les rendements du réseau
XIII.3. Les parties présentant des disfonctionnements
a. Les pressions faibles
b. Les pressions fortes
c. Les vitesses dans les conduites
d. La dynamique des réservoirs
CHAPITRE XIV LA PROPOSITION DE SOLUTIONS D’AMELIORATION
XIV.1. Amélioration du rendement du réseau
XIV.2. Solutions proposées pour résoudre les anomalies dans le réseau
XIV.3. Etude du coût estimatif des projets
CHAPITRE XV ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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