PRESENTATION DU DELTA DU FLEUVE SENEGAL
Cadre physique
Contexte géologique
La géologie de la zone d’étude s’insère dans celle du vaste bassin sénégalo-mauritanien. En effet, les formations alluviales de la Vallée du Fleuve Sénégal (VFS) viennent inciser modérément les assises tertiaires du bassin. Dans le cadre du PASMI , une cartographie géologique du bassin du Sénégal a été entreprise. Ce projet, qui s’est déroulé entre mars 2007 et avril 2009, a permis une actualisation de la carte géologique du S énégal au 1/500000 établie par le BRGM en 1964 (Roger et al., 2009). Il a également permis l’élaboration de nouvelles cartes géologiques à l’échelle 1/200 000 notamment celle de la VFS. L’essentiel de la synthèse géologique est tiré des notices explicatives de ces différentes cartes (Roger et al., 2009; Sarr et al., 2008).
Histoire géologique du Delta du Fleuve Sénégal
Le bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien se situe dans le craton ouest africain. Ce craton comprend les dorsales de Réguibat au nord et de Léo Man au sud dont les âges radiométriques varient entre 3300 e t 1600 Ma (fig. I-2). Le reste du craton est recouvert par des bassins sédimentaires comblés par les dépôts du Protérozoïque supérieur et du Paléozoïque. Parmi ces bassins, on pe ut citer le bassin de Tindouf, le bassin de Taoudéni, le bassin de Bové et le bassin sénégalo-mauritanien.
Le bassin sénégalo-mauritanien est le plus occidental des bassins du craton ouest africain. Il est limité, géographiquement, à l’ouest par l’océan Atlantique, à l’est et au sud-est par la chaine des Mauritanides, au nord par la dorsale de Réguibat et au sud-ouest par le bassin de Bové (fig. I-2). Il couvre l’essentiel du territoire sénégalais, à l’exception de la partie sud-est où affleure le socle. Il est formé de terrains tabulaires méso-cénozoïques avec des dépôts qui s’épaississent d’est en ouest (Bellion, 1987) où ils peuvent atteindre 7000 m (De Spengler et al., 1966). Le bassin s’étend sur 1700 km du Cap barbas en Mauritanie au nord jusqu’au sud de Bissau en Guinée Bissau.
Le bassin sédimentaire sénégalais s’est formé dès le Trias-Lias, suite à l’ouverture atlantique.
Le premier épisode marin transgressif est enregistré au Jurassique supérieur pour Castelain et al.(1965) et De Spengler et al.(1966) et dès le Lias moyen pour Bellion et Guiraud (1984).
Ces premiers dépôts marins carbonatés marquent le début de la période post-rift. D’après De Spengler et al. (1966), une subsidence active va ensuite s’installer pendant tout le Crétacé jusqu’à la régression qui marque la fin du Maastrichtien.
Cependant, si l’initiation du ba ssin sédimentaire sénégalo-mauritanien date du dé but du Jurassique, son extension à la vallée du fleuve Sénégal est beaucoup plus récente. En effet, les premiers dépôts enregistrés dans le DFS, de nature sableuse et dont l’âge est mal connu, dateraient du Maastrichtien (Roger et al., 2009).
La transgression marine du Paléocène marque une inflexion des conditions de sédimentation avec le dépôt d’une série carbonatée qui passe, sur les marges du bassin, dans la région orientale du fleuve Sénégal, à u ne série argilo-sableuse à intercalations argileuses noires. A l’Eocène inférieur, la sédimentation devient très argileuse avec attapulgite et à accidents siliceux. Elle est toujours marquée par un f ort apport terrigène enregistré sur la bordure du bassin sédimentaire.
C’est en fait au Quaternaire que s’est façonnée la morphologie de la vallée, sous l’influence des fluctuations climatiques alternativement sèches et humides. L’histoire de la formation du DFS peut être résumée comme suit :
a. La transgression du Tafaritien, datée de 125 000 ans BP, a engendré un golfe qui couvrait la majeure partie du Trarza (sud-ouest de la Mauritanie) et une partie de la région du delta ; la mer pénétrait jusqu’environ 160 km à l’intérieur du continent.
b. La transgression de l’Inchirien (40000 ans BP) créa un petit golfe dans la région de Nouakchott. Audibert (1970) distingue l’Inchirien I et l’Inchirien II, en rapport avec les phases de transgressions qui ont eu lieu pendant cette période. L’Inchirien I est constitué par des sables grossiers coquilliers ou à graviers variés (quartz, jaspes, et grés ferrugineux) avec une tendance argileuse augmentant vers l’ouest de Richard Toll. Son épaisseur est de 5 m à Richard Toll et de 10 m à Rosso.
L’Inchirien II est constitué de dépôts de couches sableuses et argileuses avec une épaisseur de 12 à 20 m entre Dagana et Rosso mettant en place des dunes rouges, des sables moyens à grossiers sur une épaisseur de 10 m. Il se termine par la mise en place de cordons dunaires orientés NNE-SSW provenant de la reprise et du modelage des ergs du Quaternaire ancien et moyen, imposant au fleuve un régime endoréique.
d. Au Nouakchottien, vers 5500 ans BP, à la fin de sa remontée, la mer atteint une cote voisine de celle du niveau actuel. Elle pénètre profondément dans la vallée, formant une ria qui atteintBogué à 250 km de la côte et occupe toutes les dépressions voisines : lacs de Guiers et Rkiz, basse vallée du Ferlo (fig. I-3a). En aval de Richard-Toll, le delta du Sénégal se met progressivement en place. D’abord largement ouvert sur la mer, les houles peuvent pénétrer profondément, formant notamment de hautes plages à Anadara senilis en position interne ; ces « terrasses nouakchottiennes », viennent s’appuyer sur les cordons dunaires ogoliens en partie démantelés. Les nombreux amas coquilliers recensés dans le delta et datés du Nouakchottien, témoignent d’une forte présence humaine à cette époque, probablement des pêcheurs du Néolithique qui se nourrissaient d’Arches et d’huîtres. e. Durant les deux derniers millénaires de Subactuel et Actuel, l’évolution dans la vallée et dans le delta supérieur est marquée par une relative stabilisation générale du cours fluvial (fig.I-3b). Le système des barres de méandre formant les levées subactuelles et actuelles estrelativement simple, ajusté sur le contour des sinuosités du fleuve. Au contraire, les cuvettes de décantation dessinent une mosaïque complexe, contrainte par le tracé des bourrelets de berge post-flandriens et récents.
Dans le bas-delta, l’avancée des sables éoliens vers l’intérieur détermine l’apparition de dunes paraboliques semi-fixées tandis que la flèche sédimentaire se développe pour constituer la Langue de Barbarie. Dans la zone de contact entre les influences marines et fluviales se forment des étendues de sables, de limons et de vases auxquelles on conserve le nom de vasière littorale, les « slikkes et schorres », même si la part réellement argileuse dans le sédiment est très subordonnée à celle du quartz limoneux ou sableux (Sall, 2006).
Géomorphologie
Le DFS occupe l’emplacement d’un ancien golfe comblé par des dépôts fluvio-deltaïques et façonné en un système de levées alluviales et de cuvettes de décantation. La mise en place progressive de la vallée du fleuve Sénégal et l’évolution du réseau hydrographique a permis l’individualisation de deux grands ensembles morpho-pédologiques qui sont spatialement imbriqués :
• la plaine alluviale appelée « Waalo »qui est régulièrement inondée ;
• la partie dunaire appelée « Diéri»qui n’est presque pas atteinte par la crue du fleuve.
Plaine alluviale
Elle correspond aux formations du lit majeur mises en place par alluvionnement du fleuve et qui constituent la presque totalité des terres inondables. En fait, cet ensemble regroupe desunités géomorphologiques différentes correspondant à des niveaux topographiques et des sols différents. Elle comprend plusieurs unités dont les plus importantes sont les cuvettes de décantation, les levées deltaïques et les deltas de rupture (Deckers et al., 1996) (fig. I-6).
Les cuvettes de décantation sont disposées perpendiculairement au cours principal du fleuve et correspondent à des dépressions topographiques inondées par les crues du fleuve. Par suite du faible mouvement de l’eau piégée dans ces dépressions, les matériaux limono-argileux qui les constituent sont décantés. Elles constituent généralement des zones de transition entre les versants et les levées (Tricart, 1961). La plupart des casiers rizicoles sont implantés dans ces cuvettes du fait de la proportion importante d’argile (environ 55%) que contient leur sol.
Les levées, d’origine fluviale ou f luvio-deltaïque, correspondent souvent à des bourrelets de berge accompagnant les sinuosités du fleuve et qui forment un réseau complexe cloisonnant le lit majeur du fleuve. Elles sont caractérisées par leur côte élevée (généralement supérieure à 5 m). Elles sont formées de sables fins et de limons jaunes bien compactés. Leur mise en place se serait arrêtée suite à u n assèchement du climat (Michel et Sall, 1984). Ces levées constituent aujourd’hui le support des aménagements hydro-agricoles privés. Pendant la crue du fleuve, les levées peuvent s’effondrer, entrainant la formation de deltas de rupture dont la texture est comparable à celle des levées.
Partie dunaire «Dieri »
La géomorphologie du Dieri comprend deux éléments principaux, les terrasses marines et les dunes. Les terrasses marines ont une côte variant entre 4 et 6 m et une largeur moyenne de 4 km. Elles s’étendent entre les cordons littoraux et constituent la zone de transition entre la zone submergée par la crue et la zone non submergée. On distingue trois catégories de dunes dans le DFS : les dunes pré-littorales, les cordons dunaires et les dunes rouges. Les dunes prélittorales sont constituées de dunes jaune s issues du Quaternaire récent et sont recouvertes d’une steppe arbustive et arborescente claire. Ces zones sont à vocation pastorale. Les cordons dunaires, vestige du grand erg de dunes rouges, ont gardé un relief accusé. Leur sol est un peu plus évolué que celui des dunes pré littorales et leur vocation est mixte (pastorale et agricole).
Elles sont utilisées pour l’agriculture traditionnelle. Les dunes rouges pénéplanées, communément appelées « diéri », sont aussi des restes du g rand erg du Q uaternaire moyen ayant subi un arasement notable. Leur sol et leur exploitation sont voisins de ceux des cordons dunaires. Ces dunes, qui étaient à vocation pastorale, sont, aujourd’hui, soumis à l’expansionde l’agriculture.
La température
La figure I-11 représente l’évolution de la moyenne mensuelle des températures de 1998 à 2008. D’une manière, générale les températures moyennes sont plus élevées pendant la saison des pluies et atteignent leur maxima au mois d’octobre (30°C à Richard Toll et 28°C à Saint Louis). Ensuite, les températures commencent à baisser et atteignent leur valeur minimale au mois de janvier. Notons que les températures sont moins élevées à Saint Louis qu’à Richard Toll. Ceci s’explique par le fait que la ville de Saint Louis bénéficie d’un adoucissement dû à la présence de l’océan.
Méthodologie de l’étude
Présentation de la zone d’étude
Le DFS est situé au nord-ouest du S énégal, à 260 km de la capitale Dakar. Il couvre une superficie de 3500 km2 et s’étend sur une longueur de 250 km de Richard Toll à Saint Louis.
Il se présente sous forme d’une vaste plaine basse, limitée au nord par le fleuve Sénégal, à l’ouest par l’océan Atlantique, à l’est par le système du lac de Guiers, au sud-ouest par des cordons dunaires et au sud-est par la vallée du Ferlo (fig. III-1).
Le DFS est situé dans la zone nord sahélienne (Malou, 2004) où la pluviométrie annuelle ne dépasse pas 400 m m/an et l’évaporation atteint 2500 m m/an (Diaw, 2008). Le réseau hydrographique y est très dense et comprend la branche principale du fleuve Sénégal qui présente de nombreux défluents. Le fleuve alimente aussi, via le canal de la Taoué, le lac de Guiers qui est une dépression de 300 km2 (Fall, 2006).
Ces différents défluents du f leuve ainsi que le lac permettent l’irrigation des nombreux périmètres agricoles par un système complexe de canaux à ciel ouvert. Les eaux de drainage issues de ces périmètres sont évacuées via des canaux et rejetées dans les dépressions naturelles de Ndiaël, du Noar et de Krankaye (fig. III-1).
Au plan géologique, les formations sont dominées par les dépôts alluvionnaires du Quaternaire mis en place suite à l’alternance de périodes de transgression et de la régression dont les plus importantes ont été notées durant l’Inchirien (40000-31 000 ans BP) et le Nouakchottien vers 5500 ans BP (Roger et al., 2009; Sarr et al., 2008).
Au plan hydrogéologique, on note la présence de plusieurs aquifères dont l’aquifère alluvial superficiel, objet de cette étude. Cet aquifère comprend deux réservoirs (PGE, 1998). Le réservoir supérieur, renfermant la première nappe, est composé par les sables fins et argileux du Nouakchottien. Ce réservoir, d’une épaisseur moyenne de 11 m, est surmonté à certains endroits d’une couche semi-perméable d’argiles et de limons du Subactuel, qui le rendent localement semi-captif par endroit. Le second réservoir, c ontenant la deuxième nappe, est constitué de sables fins à grossiers de l’Inchirien. Il e st, lui aussi, surmonté d’une couche semi-perméable de limons et d’argiles qui forme le sommet de l’Inchirien. Cette couche semiperméable est discontinue, ce qui permet par endroit une continuité hydraulique entre lesdeux compartiments (OMVS/USAID, 1990).
Mise en place du réseau de suivi
Pour répondre aux objectifs de l’étude, l’approche méthodologique adoptée comprend deux volets : le suivi de la dynamique de la nappe et l’étude hydrogéochimique.
Dans le cadre du suivi de la dynamique de la nappe, un réseau de mesure a été mis en place.
Ce réseau comprend 47 ouvrages dont 26 piézomètres, 20 micro-piézomètres forés dans le cadre de cette étude et 01 puits villageois. Les piézomètres font partie du réseau de suivi mis en place par l’OMVS après la mise en eau des barrages. Pour des raisons de simplification, ces piézomètres ont été renommés en fonction du réservoir capté : Ixx pour ceux qui captent l’Inchirien et Nxx pour ceux qui captent le Nouakchottien. Les micro-piézomètres ont été forés à la tarière manuelle pour densifier le réseau (fig. III-1). Ils ont une faible profondeur (6 m maximum) et sont supposés capter le réservoir supérieur. Ils ont été donc nommés par Nxx à la suite des piézomètres. Sur l’ensemble de ces ouvrages, des mesures des niveaux de la nappe ont été menées mensuellement entre avril 2011 et janvier 2014. Les données antérieures de niveau d’eau, collectées entre 1997 et 2002, dans le cadre du « Projet Gestion de l’Eau » (PGE, 1998), ont été également recueillies pour compléter les données actuelles.
Pour l’étude hydrogéochimique, deux campagnes d’échantillonnage ont été organisées, en saison sèche et en saison des pluies. Les échantillonnages ont concernés les eaux de la nappe des deux réservoirs mais aussi les eaux de surface (ES), les eaux de drainage (ED), l’eau de mer et les eaux de pluie (EP).
A priori, les principaux facteurs susceptibles d’influencer la piézométrie et l’hydrochimie sont : (1) la distance aux cours d’eau (influence des variations de niveau des eaux de surface) et (2) la localisation au sein ou en dehors d’un périmètre agricole (influence de l’irrigation).
Dans l’optique de vérifier l’influence de ces deux éléments, les piézomètres ont été classés en 04 groupes selon les combinaisons de ces deux critères (tableau III-1). Ainsi, le groupe 1 comprend les piézomètres qui sont éloignés d’un cours d’eau (au-delà de 1000 m du c ours d’eau) et non situés dans un périmètre irrigué. Le groupe 2 inclut les piézomètres proches d’un cours d’eau (fleuve et ses défluents) mais hors des périmètres irrigués. Le groupe 3 rassemble les piézomètres éloignés d’un cours d’eau mais situés dans un périmètre irrigué et le groupe 4est constitué par des piézomètres proches d’un cours d’eau et situés dans un périmètre irrigué.
Résultats et discussions
Comportement hydrodynamique de la nappe
Les niveaux piézométriques mensuels, entre avril 2011 et janvier 2014, ont été comparés avec la pluviométrie mensuelle mesurée à la station de Saint Louis et aux hauteurs mensuelles du fleuve à l a station de Diama Amont. Au niveau de chaque groupe de piézomètres, un piézomètre représentatif du c omportement général du groupe sera choisi ; l’ensemble des évolutions piézométriques sont disponibles en annexe.
La figure III-2 présente l’évolution de la piézométrie au niveau du piézomètre I01, (groupe 1). Au cours de la période avril 2011 à janvier 2014, dans ce piézomètre, une remontée de nappe est systématiquement observée pendant la période hivernale. Cette même tendance est également notée sur la période 1997 à 2002. Ceci prouve que la nappe au droit de ces piézomètres (situés loin du fleuve et hors aménagement agricole), est rechargée par la pluie.
Il est à n oter l’existence d’un décalage entre le début de la pluie et celui de la remontée de nappe, correspondant au temps de réponse de celle-ci. Au cours de la saison sèche, le processus inverse est enclenché, avec une baisse significative de la nappe pouvant s’expliquer par la reprise évaporatoire très importante au cours de cette saison.
Comportement hydrochimique de la nappe
Les analyses chimiques obtenues suite aux campagnes d’échantillonnage ont été utilisées en vue de caractériser l’hydrochimie de la nappe, d’abord de manière globale en vue de décrire une signature générale, ensuite en tenant compte des groupes définis dans la section précédente, en vue d’évaluer l’influence respective des eaux de surface et de l’irrigation.
L’analyse comparative des résultats des deux campagnes ne montre aucune évolution de la chimie des eaux entre la période sèche et la période pluvieuse; raison pour laquelle seule la campagne de saison sèche, qui a concerné plus d’ouvrages, sera considérée dans la suite. Dans un premier temps, cette analyse est basée sur un examen des faciès chimiques à l ’aide du diagramme de Piper, ensuite les processus de minéralisation sont analysés à l ’aide des diagrammes binaires et des outils de statistiques multivariées.
Faciès chimiques
De manière générale, on observe les deux faciès suivants (Fig. III-6) : un f aciès bicarbonaté calcique qui regroupe les eaux de pluie et les eaux de surface où les bicarbonates constituent l’anion dominant et où le calcium prédomine au niveau des cations, et un faciès chloruré sodique qui regroupe, en plus de l’eau de mer, les eaux de la nappe (tout réservoir confondu) et les eaux de drainage issues des parcelles irriguées. Les ions Na et Cl sont largement dominants dans ces eaux.
Fonctionnement hydrique
L’étude du fonctionnement hydrique permet de quantifier les apports et les sollicitations et de décrire le comportement hydrique du sol et de la nappe pendant et hors période d’apport en eau. Un bilan d’eau est proposé pour différente période.
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Contexte et problématique
2. Objectifs de la thèse
3. Méthodologie de la recherche
L’étude régionale de la nappe superficielle
Etude expérimentale du comportement de la nappe sous irrigation
4. Structuration du document de thèse
1ère PARTIE : GÉNÉRALITÉS ET PROBLÉMATIQUE DE LA SALINISATION DANS LE DELTA DU FLEUVE SÉNÉGAL
Introduction
CHAPITRE I : PRESENTATION DU DELTA DU FLEUVE SENEGAL
I-1 Cadre physique
I-1-1 Contexte géologique
I-1-1-1 Histoire géologique du Delta du Fleuve Sénégal
I-1-1-2 Litho-stratigraphie
I-1-2 Géomorphologie
I-1-2-1 Plaine alluviale
I-1-2-2 Partie dunaire «Dieri »
I-1-3 Les sols
I-1-3-1 Les sols salins à alcalis
I-1-3-2 Les sols subarides tropicaux
I-1-3-3 Les sols associés
I-1-3-4 Autre classification des sols
I-2 Contexte climatique
I-2-1 La pluviométrie
I-2-2 La température
I-2-3 L’humidité relative
I-3 Contexte hydrologique
I-3-1 Le réseau hydrographique
I-3-1-1 Le fleuve Sénégal
I-3-1-2 Les axes secondaires
I-3-2 Le régime hydrologique du fleuve
I-4 Contexte hydrogéologique
I-4-1 Les différents aquifères
I-4-2 Caractérisation hydrogéologique de l’aquifère alluviale
I-4-2-1 Structuration de l’aquifère
I-4-2-2 Géométrie de l’aquifère alluvial
I-4-2-3 Caractéristiques hydrodynamiques
CHAPITRE II : IRRIGATION ET PROBLEMATIQUE DE LA SALINISATION DES SOLS ET DES EAUX SOUTERRAINES
II-1 L’irrigation dans le delta du fleuve Sénégal
II-1-1 Historique de l’irrigation dans le DFS
II-1-1-1 L’irrigation en submersion contrôlée
II-1-1-2 L’irrigation en submersion contrôlée améliorée
II-1-1-3 L’irrigation avec maîtrise totale de l’eau
II-1-2 Les différents types d’aménagements hydro-agricoles (AHA)
II-1-2-1 Les périmètres irrigués de la SAED
II-1-2-2 Les périmètres privés (PIP)
II-1-2-3 Les périmètres agro-industriels
II-2 La salinisation des sols
II-2-1-2 Types de salinisation
II-2-1-3 Mécanismes géochimiques de la salinisation
II-3 La salinisation des eaux souterraines
II-3-1 L’intrusion marine
II-3-2 Mélanges avec des saumures anciennes
II-3-3 La dissolution des formations évaporitiques
II-3-4 Sources anthropiques de salinisation
II-4 Problématique de la salinisation des sols dans le DFS
II-4-1 La salinisation primaire des terres du DFS
II-4-2 Evolution de la salinisation : salinisation secondaire
Conclusion de la I ère Partie
2 ème PARTIE : ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA NAPPE SUPERFICIELLE
Introduction
CHAPITRE III : « Influence de la gestion du barrage et de l’intensification agricole sur la minéralisation des eaux souterraines du delta du fleuve Sénégal»
Introduction
III-1 Méthodologie de l’étude
III-1-1 Présentation de la zone d’étude
III-1-2 Mise en place du réseau de suivi
III-2 Résultats et discussions
III-2-1 Comportement hydrodynamique de la nappe
III-2-2 Comportement hydrochimique de la nappe
III-2-2-1 Faciès chimiques
III-2-2-2 Apport de l’analyse statistique multivariée
III-2-2-3 Origine de la salinité des ESO
III-2-2-4 Mise en évidence des échanges cationiques
III-2-2-5 Apport de sulfates par dissolutions de gypse
III-3 Schéma conceptuel de l’hydrosystème du delta du fleuve Sénégal
Conclusions et perspectives
3 ème PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE DU COMPORTEMENT DE LA NAPPE SUPERFICIELLE SOUS IRRIGATION
Introduction
CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES
IV-1 Description des sites
IV-2 Fonctionnement hydraulique des Aménagements Hydro Agricoles
IV-2-1 La station de pompage
IV-2-2 Les canaux d’irrigation
IV-2-3 Le réseau de drainage
IV-3 Protocole expérimental
IV-3-1 Suivi de la lame d’eau d’irrigation
IV-3-2 Caractérisation physique du sol
IV-3-2-1 Analyse granulométrique
IV-3-2-2 Mesure de la conductivité à saturation Ks
IV-3-3 Suivi de la teneur en eau du sol
IV-3-4 Suivi de la nappe
IV-3-5 Suivi de la salinité
IV-3-5-1 Cartographie de la salinité du sol par prospection géophysique électromagnétique
IV-3-5-2 Suivi continu de la salinité du sol
IV-3-5-3 Suivi de la salinité des eaux
IV-3-6 Suivi de la chimie des eaux
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS
V-1 Caractéristiques physiques du sol
V-1-1 Granulométrie
V-1-2 Conductivité hydraulique à saturation (Ks)
V-2 Fonctionnement hydrique
V-2-1 Evolution de la lame d’eau d’irrigation
V-2-2 Evolution de l’évapotranspiration
V-2-3 Evolution de la teneur en eau du sol
V-2-4 Comportement de la nappe
V-2-5 Calcul des bilans d’eau
V-2-5-1 Bilan à l’échelle de la parcelle irriguée
V-2-5-2 Bilan hydro-climatique
V-3 Etude du fonctionnement salin et géochimique
V-3-1 Les eaux de surface
V-3-1-1 Evolution de la conductivité électrique
V-3-1-2 Comportement hydrochimique des eaux de surface
V-3-2 Les eaux du sol
V-3-2-1 cartographie de la salinité du sol par la méthode électromagnétique (EM38)
V-3-2-2 Evolution de la salinité du sol et de la solution du sol
V-3-2-3 Comportement hydrochimique de la solution du sol
V-3-3 Les eaux de la nappe
V-3-3-1 Evolution de la CE des eaux souterraines
V-3-3-2 Comportement hydrochimique de la nappe
V-4 Synthèse globale et modèle conceptuel
V-4-1 Synthèse du fonctionnement hydrique
V-4-2 Synthèse du fonctionnement salin et géochimique
V-4-3 Schéma conceptuel
4 ème PARTIE : MODELISATION DES TRANSFERTS HYDRIQUES ET SALINS DANS LES PERIMETRES IRRIGUES DU DELTA DU FLEUVE SENEGAL
Introduction
CHAPITRE VI : GENERALITES SUR L’ECOULEMENT DE L’EAU ET LE TRANSPORT DE SOLUTE EN MILIEU POREUX NON SATURE
VI-1 Les propriétés du milieu poreux
VI-1-1 Les propriétés physiques du milieu poreux
VI-1-1-1 La masse volumique
VI-1-1-2 La porosité
VI-1-1-3 La teneur en eau volumique
VI-1-1-4 Le potentiel de l’eau du sol
VI-1-2 Les propriétés hydrodynamiques
VI-1-2-1 La loi de Darcy
VI-1-2-2 La conductivité hydraulique
VI-1-2-3 Relation K(h) et θ(h)
VI-2 Equations générales de l’écoulement en milieu poreux non saturé
VI-2-1 Equation de continuité
VI-2-2 Equations de Richards
VI-3 Transport de soluté en milieu poreux non saturé
VI-3-1 Description des modes de transport
VI-3-1-1 L’advection
VI-3-1-2 La dispersion mécanique
VI-3-1-3 La diffusion
VI-3-2 Equations générales de transport
VII-4 Le code Hydrus
CHAPITRE VII : MODELISATION DES TRANSFERTS DE FLUX HYDRIQUES ET SALINS DANS LES PERIMETRES IRRIGUES DU DELTA DU FLEUVE SENEGAL
VII-1 Objectifs de la modélisation
VII-2 Modèle Conceptuel
VII-2-1 Dimensions du modèle
VII-2-2 Discrétisation du domaine
VII-2-3 Détermination des paramètres hydrodynamiques
VII-2-4 Conditions aux frontières
VII-2-4-1 Conditions aux limites pour l’écoulement
VII-2-4-2 Conditions aux limites pour le transport
VII-2-5 Conditions initiales
VII-3 Description des simulations
VII-4 Résultats des simulations
VII-4-1 Comportement hydrique du sol
VII-4-3 Evolution du niveau piézométrique
VII-4-3 Evolution des concentrations en chlore dans le sol et dans la nappe
VII-5 Simulations de scénarios de gestion
VII-5-1 Impact de la pratique culturale
VII-5-3 Effet d’un drainage profond de la nappe
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES