Modélisation cognitive : méthodes de calculs statistiques d’indicateurs économiques par GARCH

Pour reprendre une expression de J. Petitot, on peut considérer les sciences cognitives comme une alliance de disciplines visant à constituer une science naturelle de l’esprit. Par «esprit», on entend simplement ici l’ensemble des capacités mentales propres au système nerveux central. Plus précisément, les sciences cognitives sont des sciences de la cognition : il s’agit d’étudier les capacités et processus mentaux – mais néanmoins naturels – qui, au moyen d’un traitement (aussi bien sélectif que productif) de l’information, engendrent, transmettent, modifient, utilisent, conservent ou consistent en de la connaissance : sensori-motricité, perception, mémoire, compréhension et production langagière (et plus largement symbolique), représentation des connaissances, ou encore raisonnement. On étudie donc ce qui rend causalement possible la connaissance, et non pas cette dernière en elle-même, dotée de propriétés – différentielles – culturelles ou normatives. Il faut donc considérer l’esprit humain comme étant un système de traitement de l’information, selon l’expression de G. Miller.

Les disciplines constituant aujourd’hui les sciences cognitives sont, principalement, la psychologie cognitive, la philosophie, la linguistique, l’intelligence artificielle et les neurosciences (neuroanatomie, neurophysiologie, neurobiologie,. . . ). La logique, les mathématiques, l’informatique et la physique ont aussi un rôle à jouer. La cohabitation entre ces disciplines n’est pas aisée : chaque discipline conçoit l’esprit d’une certaine manière et à un certain niveau (du neurone au «système central»), et aura parfois tendance à considérer comme non pertinentes ou non fondées les théories développées par d’autres disciplines.

Le cognitivisme fut le paradigme fondateur et encore dominant des sciences cognitives. Les deux intuitions méthodologiques et philosophiques sur lesquelles se base le cognitivisme sont le naturalisme et le fonctionnalisme.

Le naturalisme est avant tout une position méthodologique (ou encore épistémologique) pour laquelle l’appareil explicatif des sciences naturelles (physique, biologie etc…) doit constituer, en dernière instance, le cadre conceptuel auquel toute théorie (en sciences naturelles évidemment, mais aussi et surtout en sciences humaines et sociales) doit se réduire, ou, en tout cas se conformer. Bref, toute théorie et tout vocabulaire, peu importe la discipline, devraient finalement pouvoir être expliqués (ou traduits) par l’appareil des sciences naturelles, ou en tout cas ne pas être en désaccord avec lui. Tous les phénomènes qui peuvent exister (propriétés, états, événements, processus, relations) doivent donc ultimement se ramener à des phénomènes explicables par la physique contemporaine.

Le fonctionnalisme cognitiviste est cette position qui défend l’idée que ce qui constitue la nature ou l’identité d’un état mental, n’est pas sa composition ou sa matière cérébrale, mais plutôt son rôle (sa fonction) dans le système cognitif. Un système cognitif est donc surtout une entité qui peut transformer des états informationnels d’entrée en d’autres états et ce, quelle que soit sa composition matérielle.

Indicateurs économiques et leur modélisation

Modélisation

Définitions

Modèle
Le modèle est un instrument de production et d’exposition de connaissances. Dans l’usage contemporain, le mot « modèle » est synonyme du mot « théorie ». Les usages et les limitations des modèles en particulier en sciences sociales que l’on veuille ainsi implicitement désigner par une « théorie mathématiques » , ce qui risquerait de nous faire ainsi perdre bon nombres de théories intéressantes exprimées dans d’autres langages que le langage mathématique en particuliers les modèles informatisables ou programmables. La question qui se pose est : disposons-nous de quelques bonnes méthodes pour découvrir ou pour les construire d’une part ; et pour les valider ou pour les légitimer d’autre part. Il nous faut reconnaitre le modèle dans sa complexité potentielle : il n’est autre que sa fonction :  » modèle de, modèle pour « , il renvoie à d’autre chose que lui-même et sa fonction est une fonction de délégation. Le modèle est un intermédiaire à qui nous déléguons la fonction de connaissance.

Modélisation
La modélisation est une activité qui vise à élaborer des modèles, c’est-à-dire à transcrire des données d’observations et à décrire des processus dans un langage approprié et formalisé. Les caractéristiques d’un modèle : dès les premières tentatives de modélisation, un bon modèle se reconnaît par sa forme et son contenu. En fait, les propositions qu’il inclut doivent être énoncées dans le langage mathématico-logique, ce qui permet le calcul et la déduction automatique. En ce qui concerne son contenu, le modèle doit comporter tous les éléments caractéristiques de la situation, de l’individu, de ses états internes et de ses représentations, pour permettre de prédire les observations.

Modélisation cognitive

Avec l’émergence des modèles de traitement de l’information. Un modèle cognitif est une représentation simplifiée visant à modéliser des processus psychologiques ou intellectuels. La modélisation en psychologie s’est surtout développée dans la description et l’explication des processus cognitifs. Ainsi, grâce à la collaboration entre la psychologie cognitive et l’informatique, la modélisation s’est dégagée du langage mathématique et adopte d’autres formalismes pour décrire les structures de représentations et les processus mis en œuvre. Ces formalismes permettent les déductions sur des structures symboliques telles que les connaissances. Dans le domaine de la psychologie, un modèle cognitif se résume en trois degrés simples :
— Le premier degré est le traitement de l’information : pensées automatiques, réactions face aux stimuli de l’environnement. C’est un degré non-interprétatif.
— Le deuxième degré est le contraire de l’interprétation de ce traitement de l’information. C’est le domaine des adaptations cognitives c’est-à-dire des inférences, des conceptualisations, des personnalisations.
— Enfin, Le troisième degré est constitué des schémas cognitifs latents sur lesquels se fondent les interprétations.

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Table des matières

Introduction
I Indicateurs économiques et leur modélisation
I.1 Modélisation
I.1.1 Définitions
I.1.2 Modélisation cognitive
I.1.3 Intérêts des modèles cognitifs
I.2 Indicateurs économiques
I.2.1 Définition
I.2.2 Les types d’indicateurs
I.2.3 Utilité des différents types d’indicateurs économiques
I.2.4 Taux de change effectif (TCER)
I.3 Modélisations du taux de change
I.3.1 Modèles GARCH et taux de change
I.3.2 Modélisation et prévision du Taux de Change Réel (TCR)
II Analyse empirique
II.1 Série chronologique
II.1.1 Définition
II.1.2 Objectifs
II.1.3 Tendances, composantes saisonnières
II.1.4 Indices descriptifs
II.2 Approche méthodologique
II.2.1 Recherche de la représentation
II.2.2 Estimation des paramètres
II.2.3 Tests d’adéquation des paramètres et prévision
III Application : calcul de taux de change
III.1 Cadre de l’étude : Marché Interbancaire de Devises (M.ID)
III.1.1 Ancien Marché Interbancaire de Devises (M.I.D)
III.1.2 Le Marché Interbancaire de Devises (M.I.D) en continu
III.2 Études expérimentales du TCER
III.2.1 Observation graphique
III.2.2 Observation synthétique à travers la statistique descriptive
III.2.3 Exploration
III.2.4 Recherche de la représentation adéquate
III.2.5 Test d’adéquation du modèle et prévision
Conclusion
Annexe
Bibliographie

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