PARTENARIAT ENTRE MEDECINS GENERALISTES ET PSYCHIATRES
Modèle neurophysiologique de la schizophrénie et des syndromes délirants
Le modèle théorique de la schizophrénie est basé sur une activité dopaminergique inappropriée au niveau cérébral. Le mécanisme physiopathologique évoqué intéresse deux des voies dopaminergiques : la voie méso limbique et la voie méso corticale. Il existe deux autres voies dopaminergiques : la voie nigrostriée impliquée dans le contrôle du mouvement et la voie tubéro-infundibulaire qui assure le contrôle des sécrétions de prolactine.
Schématiquement on distingue deux phénomènes permettant de rendre compte des troubles observés au cours de la schizophrénie :
– Une hyperactivité dopaminergique méso limbique
– Une hypoactivité méso corticale .
L’hyperactivité dopaminergique intéresse donc les voies sous-corticales méso-limbiques impliquées dans les phénomènes de régulation de la vie émotionnelle, de motivation et de renforcement positif. Cette hyperactivité est responsable des symptômes positifs de la schizophrénie à savoir syndrome dépressif, pensées inappropriées, délires, hallucinations et inadéquation entre les intentions du sujet et l’environnement extérieur (syndrome dissociatif).
L’hypoactivité dopaminergique au niveau de la voie méso-corticale est, elle, impliquée dans la planification des actions, l’attention, les performances mnésiques, les fonctions cognitives et affectives. Cliniquement, la conséquence de cette hypoactivité se manifeste donc sous forme de troubles attentionnels et exécutifs (symptômes négatifs).
Classification des neuroleptiques
Il existe de nombreuses classifications des neuroleptiques établies progressivement au fil de l’histoire du développement de ces molécules. Elles s’intéressent aux modes d’actions pharmacologiques (effets sédatifs, excitomoteurs…) et à la survenue des effets secondaires (extrapyramidaux principalement).
Le sujet nous intéressant actuellement étant ciblé sur les antipsychotiques dits atypiques, il ne nous semble pas approprié de tenter de reprendre ces diverses classifications. Néanmoins afin d’éclaircir notre propos nous avons tout de même cherché à dresser une liste de l’ensemble de ces produits en optant arbitrairement pour une classification basée sur leur structure chimique. On distingue donc deux grandes familles d’antipsychotiques :
Les neuroleptiques de première génération
– Phénothiazines : Chlorpromazine (largactil), Alimémazine (Théralène) Fluphénazine (Modecate), Propériciazine (Neuleptil), Lévomépromazine (Nozinan), Pipotiazine (Piportil), Cyamémazine (Tercian)
– Butyrophénones : Pipampérone (Dipipéron), Dropéridol (Droleptan), Halopéridol (Haldol), Penfluridol (Semap)
– Thioxanthènes : Zuclopenthixol (Clopixol), Flupentixol (Fluanxol)
Benzamides : Amisulpride (Solian, Synédil), Sulpiride (Dogmatil), Tiapride (Tiapridal)(1)(3)
Les neuroleptiques de seconde génération
– Dibenzodiazépines : Clozapine (Leponex), olanzapine (Zyprexa), quétiapine (Xeroquel)
– Benzisoxazoles : Rispéridone (Risperdal) , Palipéridone (Xeplion)
– Quinolinones : Aripiprazole (Abilify)
– Benzothiazolylpipérazine : ziprasidone (non commercialisée en France)
– Imidazolidinones : sertindole (non commercialisé) .
Cependant, une propriété commune à certains de ces neuroleptiques, réside dans leur caractère « atypique » : leurs effets secondaires neurologiques semblent moins marqués que ceux des antipsychotiques « classiques ». Cette famille comprend principalement (mais non exclusivement) des antipsychotiques de seconde génération.
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-Introduction et contexte
-Matériel et méthode
-Résultats
-Discussion
-Conclusion
-Bibliographie
-Liste des figures
-Liste des tableaux
-Table des matières
-Annexes
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