Mode de reproduction des vaches laitières

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L’agriculture

L’agriculture vivrière

La superficie des cultures vivrières représente 98% des surfaces totales cultivées dans la région. La riziculture arrive en tête avec 44%. Elle est suivie de loin par les cultures de manioc (14%), de maïs (12%), de patate douce (10%) et de haricot (8%). C’est donc une agriculture essentiellement vivrière et dominée par la riziculture.
La production de paddy s’est pratiquement stabilisée à environ 100 000 tonnes par an au cours des huit (08) dernières années (1996-2003). Quant au rendement, la tendance enregistre une baisse de 2,73t/ha en 1996 à 2,17t/ha en 2003 : soit une diminution de l’ordre de 0,56t/ha. Le niveau d’autosuffisance du riz est bien au dessous des besoins pour tous les districts. Le manque à gagner a été estimé à 43 800 tonnes de paddy en 2001 dont 24 000 tonnes pour le seul district d’Ambositra, la région est globalement déficitaire en riz de consommation.

Les cultures maraîchères

La production légumière de la région Amoron’i Mania (Ambositra) est relativement forte à cause de sa condition climatique relativement favorable pour cette culture.

Les cultures de rente

Les cultures de rente regroupent principalement la culture de canne à sucre et de banane. Ces cultures tiennent un rôle non négligeable dans la formation de revenu des paysans. En général, les cultures de rente se trouve en majorité dans la partie Est de la région. Il est à signaler que la transformation du canne à sucre st une autre voie pour l’exploiter, et reste toujours une exploitation pour la formation de rhum local (toaka gasy, ambodivoara, ragnaragna) qui peut être une source de développement de la région s’il faut le normaliser.

Diagnostic stratégiques

La région possède ses atouts pour sa stratégie de développement.

Les principaux atouts de la région

Facteurs naturels

– La région forme un immense réservoir d’eau et possède de grands potentiels hydro électriques.
– Climats favorables aux activités agricoles
– Biodiversité spécifique : corridor forestier oriental, forêt de tapia
· Valorisation future (écotourisme, biotechnologie,…)
· Pôle d’intérêt éco touristique
– Disponibilité de grands espaces inoccupés, surtout dans la zone occidentale :
· Possibilité d’aménagement de grande envergure valorisant le capital foncier
· Possibilité de politique de migration
· Possibilité de mise en place d’unités de production industrielles de grandes tailles
– Existence de sites touristiques spécifiques (grottes, sources thermales, flores et faunes endémiques, etc.)
– Potentiel immense et diversifié en ressources minières (mines industrielles, pierres fines, pierres précieuses)
– Richesse des régions environnantes favorisant des migrations temporaires ou définitives.

Facteurs humains

– Jeunesse et dynamisme de la population : possibilité de valorisation de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et de l’industrie
– Diaspora instruite et dynamique
– Taux de scolarisation élevé au niveau du primaire
– Existence de divers programmes d’encadrement de la santé maternelle et infantile : PEV, PF, CRENI, CRENA,…

Généralités de l’élevage dans la région

Le secteur élevage tient un rôle important pour le développement économique de la région à savoir l’élevage bovin, l’élevage porcin et avicole et les autres ressources animales du petit élevage.

Elevage bovin

L’élevage bovin est extensif à l’Ouest, et est semi-intensif à l’Est. L’élevage extensif (troupeau de viande, épargne sur pied et utilisation pour les travaux de l’agriculture) est pratiqué dans le district d’Ambatofinandrahana (commune d’Amborompotsy, Mangataboahangy et Mandrosonoro). La moitié des effectifs des bovidés y sont élevés. L’élevage est semi-intensif (orientation progressive vers la production laitière) dans les autres districts. L’élevage laitier y monte en flèche. L’effectif des vaches laitières est passé de 7 000 têtes environ en 2001 à 12 800 têtes en 2003 (soit une augmentation de plus de 80% en 3 ans).
De nombreuses raisons constituent des motifs favorables pour le développement de l’élevage laitier dans la région d’Amoron’i Mania. Les facteurs avancés sont d’ordre nutritionnel, économique, stratégique et technique.

Elevage porcin et avicole

L’élevage porcin et l’élevage avicole sont répandus mais pratiqués à effectif réduit. Comparativement à l’élevage bovin, on note une forte proportion de ménages urbains et ruraux pratiquant l’élevage porcin. Leur nombre peut être plus important que celui des éleveurs de bovin selon les localités. Les facteurs de blocage sont variés mais les plus contraignants son les maladies (PPA et autres) et les problèmes de disponibilité en alimentation (en concurrence directe avec les besoins humains de consommation des ménages).

Pratiques localisés pour les autres ressources animales du petit élevage

L’apiculture est très présente dans le district d’Ambositra (80% de la production régionale de miel). La pisciculture est plus développée dans les districts d’Ambositra et de Fandriana. La sériciculture d’origine sauvage (exploitation des forêts de tapia) est essentiellement pratiquée dans les districts d’Ambatofinandrahana et d’Ambositra. La sériciculture d’origine domestique (plantation de mûriers) est plus concentrée sur Fandriana et Manandriana.

Contextes et caractéristiques du projet

Dans cette section, nous allons essayés de définir ce qu’on entend projet ainsi que le type et de prouver que ce projet apporte beaucoup d’avantages et contribue au développement régional.

La définition du projet

Le Projet est un ensemble d’activité ou d’opération indépendante à réaliser dans un délai déterminé à l’aide d’un moyen et des ressources limitées mises en œuvre de façon coordonnées dans le but d’atteindre un objectif (1).

Le type de projet

En considérant les deux variables « tâche et complexité sociale », les projets sont répartis en quatre (04) catégories dont :
– Les projets standard complexes
– Les projets d’innovation
– Les projets routines
– Et les projets recherches et projets pilotes
La différenciation entre ces quatre projets réside au niveau de la méthode à adopter et le type d’organisation. Dans la région centre Sud de Madagascar, notre projet appartient aux projets d’innovation.
Les projets d’innovation :
Ils impliquent souvent des interventions importantes sur l’organisation, ils sont transectoriels, ont un grand potentiel de nouveauté et comportent souvent des menaces et des risques. L’étendue des tâches est difficile à évaluer pour le cas de ce type de projet.

Intérêt du projet

Les intérêts du projet sont, entre autres :

Du point de vue économiques

En matière d’élevage, la région peut améliorer la race bovine existante et de vulgariser la production laitière.
L’éleveur local pourra accroître sa capacité technique et la production agricole peut s’améliorer à cause de l’enrichissement du sol en fumier organique.

Du point de vue financière

Ce projet peut générer des flux financiers importantes.

Du point de vue social :

C’est un projet promoteur de création d’emploi car ce projet va créer un certain nombre de poste qui vont modifier le marché de l’emploi. Il faut au minimum recruter une dizaine de personnes locaux de cette région pour le démarrage de cette activité quelque soit leurs compétences

Du point de vue fiscal

L’Etat aussi va tirer profit sur l’impôt qu’elle va devoir contribuer.

But et objectif du projet

L’objectif du projet est de créer une ferme d’élevage de vaches laitières de races importées(Holstein) et de vendre ses produits sur le marché de la région. Son but est devenir un industrie de transformation.

Présentation juridique de l’entreprise

L’activité économique à Madagascar exige une certaine règle dont toute société désirant exercer une activité économique doit se conformer au droit malagasy (les systèmes comptables, siège…).
La procédure de création de société dépend de son statut juridique dont les points essentiels à considérer sont :
– le dépôt des statuts au tribunal de commerce,
– l’immatriculation statistique à l’INSTAT,
– la publication de la constitution dans un journal d’annonce légale,
– la formalité de la prévoyance sociale à la CNaPS,
– la formalité de médecine d’entreprise à OSIE.
La statut de la ferme se présente comme suit :
Raison sociale : FERME
* Forme juridique : SARL (Société à Responsabilité Limitée)
* Dénomination : RFA 21
Nature de l’activité : Elevage des vaches laitières importées et vente des produits
Carte professionnelle : en cours
Immatriculation statistique : en cours
Adresse local professionnel : AMBOSITRA, région Amoron’i Mania

Analyse « PESTEL »

Environnement de l’entreprise

L’environnement de l’entreprise peut se définir comme étant la fraction du monde extérieur qui évolue en interaction directe ou indirecte avec elle.
L’entreprise est donc un système complexe constitué par des hommes et des techniques capable de comprendre, de satisfaire les besoins de l’homme, de produire des richesses, de s’adapter à l’environnement notamment concurrentiel de survivre et de se développer.

L’environnement de l’entreprise est un environnement dynamique c’est –à –dire un environnement qui bouge, qui évolue et qui change à tout moment,c le changement est dû aux exigences des différentes composantes de l’environnement même.
Dans son environnement que l’entreprise trouve sa source de vie (clientèle, financement, technologie….) ainsi que les facteurs déstabilisants (concurrent, les pouvoirs publiques)

Synthèse d’analyse environnementale (PESTEL)

L’analyse environnementale pousse l’entreprise de décrire clairement sa politique et sa stratégie pour faire face à tout les influences durant son évolution.
L’analyse PESTEL consiste à analyser l’environnement : Politique, Economique, Social, Technologique et Environnement Légal de l’entreprise.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : ANALYSE ENVIRONNEMENTALE
Section 1 : Présentation du milieu d’étude
1.1- Situation géographique
1.1.1- Délimitation
1.1.2- Rivières et cours d’eau
1.1.3-Végétation
1.1.4- Le relief
1.2- Milieu physique
1.2.1- Les sols
1.2.2- Le climat
1.3- Facteur démographique
1.4- Aperçu des divisions administratives et de la démographie
1.5- L’agriculture
1.5.1- L’agriculture vivrière
1.5.2- Les cultures maraîchères
1.5.3- Les cultures de rente
Section 2 : Diagnostic stratégiques
2.1- Les principaux atouts de la région
2.1.1- Facteurs naturels
2.1.2- Facteurs humains
Section 3 : Généralités de l’élevage dans la région
3.1- Elevage bovin
3.2- Elevage porcin et avicole
3.3- Pratiques localisés pour les autres ressources animales du petit élevage.
Section 4 : Contextes et caractéristiques du projet
4.1- La définition du projet
4.2- Le type de projet
4.3- Intérêt du projet
4.3.1. Du point de vue économiques
4.3.2. Du point de vue financière
4.3.3. Du point de vue social :
4.3.4. Du point de vue fiscal
4.4. But et objectif du projet
4.4.1. Présentation juridique de l’entreprise
Section 5 : Analyse « PESTEL »
5-1 Environnement de l’entreprise
5-2- Synthèse d’analyse environnementale (PESTEL)
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché cible
1.1-Généralité du cheptel laitier dans la région
1.1.1 – Les races existantes
1.1.2 – La composition du troupeau
1.1.3 – Effectif (des animaux élevés par exploitation)
1.2- Localisation du marché cible
1.3- Capacité du marché cible
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1- Quantité prévisionnelle du lait
2.2 – La qualité du lait sur le marché
2.3- Clientèle cible
Section 3 : Analyse de la demande
3.1- Caractéristiques de la demande
3.2- Estimation de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
4.1- Les catégories des concurrents
4.2- Forces et faiblesse des concurrents
4.3-Part de marché envisagée
Section 5 : Stratégie et politique marketing à adopter (3)
5.1- Stratégies à adopter
5.1.1- La stratégie PUSH
5.1.2 – La stratégie « PULL »
5.2 – Marketing mix
5.2.1 – Politique de produit
5.2.2 – Politique de prix
5.2.3 – Politique de distribution
5.2.4 – Politique de communication
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION 
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1- La Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.2- Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.3- Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.4- L’Indice de Profitabilité (IP)
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1- La pertinence du projet
2.2- L’efficacité du projet
2.3- L’efficience du projet
2.4- La durée de vie du projet
2.5- L’impact du projet
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Conduite d’élevage
1.1- La reproduction
1.1.1- Mode de reproduction des vaches laitières
1.1.2- L‘âge au premier vêlage
1.1.3- L’intervalle entre vêlage
1.2- L’évolution du cheptel
Section 2 : Alimentation
2.1- Les fourrage
2.1.1- Cultures fourragères
2.1.2- Espèces fourragères
2.1.3- Utilisation des fourrages
2.2- La provende : Aliment concentré
2.3- L’eau de breuvage
Section 3 : La santé animale
3.1- La prophylaxie sanitaire
3.2- La prophylaxie médicale
3.3- Le traitement
Section 4 : Logements
4.1- Etable à stabulation libre
4.2- Etable à stabulation entravée
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2 : Aspects qualitatifs
2.1- Les soins avant la traite
2.2- Les soins pendant la traite
2.3- Les soins après la traite
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagée
1.1- Mode d’organisation dans une entreprise
1.2 – La délégation du pouvoir et l’hiérarchisation
1.2.1 La hiérarchie linéaire
1.2.2 La hiérarchie fonctionnelle
1.2.3 La hiérarchie linéaire fonctionnelle : « staff and line »
1.3. Composition du personnel et description de leur tâche
Section 2 : Organisation de travail
2.1. Définition
2.2. Etapes d’organisation du travail
2.3. Méthode de contrôle et suivie à adopter
Section 3 : Chronogramme de réalisation
Chapitre I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Nature des investissements
1.1. Les immobilisations
1.1.1. Les immobilisations incorporelles
1.1.2. Les immobilisations corporelles
Section 2 : Amortissement des biens
2.1. Description des méthodes
2.2. Tableau d’amortissement
Section 3 : Financement du projet
3.1. Fonds de Roulement Initial (FRI)
3.2. Plan de financement
3.3 – Remboursement des dettes
Section 4: Comptes de gestion
4.1. Les comptes de charges
4.1.1. Les achats
4.1.2. Les charges externes
4.1.3. Impôts et taxes
4.1.4. Charges de personnel
4.2. Le compte de produit
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
1.1. Compte de résultat prévisionnel par nature
1.2. Compte de résultat prévisionnel par fonction
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET.
Section 1 : Evaluations Financières
1.1. Selon les outils d’évaluation
1.1.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.1.4. Indice de profitabilité (IP)
1.2. Selon les critères d’évaluation
1.2.1. La pertinence
1.2.2. L’efficacité
1.2.3. L’efficience
1.2.4. La durée de vie
1.2.5. L’Impact
Section 2 : Evaluation Economique et sociale
2.1. Evaluation économique
2.1.1. La création de la valeur ajoutée (V.A.)
2.1.2. L’analyse par ratio
2.2. Evaluation sociale
2.2.1. Création d’emploi et capacité technique
2.2.2. Amélioration de rendement agricole
2.2.3. Développement de la région
Section 3 : Cadre logique
3.2. Cadre logique du projet
CONCLUSION GENERALE

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