MNT à très haute résolution spatiale pour la représentation 3D de ravines d’érosion en montagne

RAVINES ET FORMES D’EROSION SUR BADLANDS

Les badlands sont habituellement définis comme des paysages naturels intensément découpés où la végétation est clairsemée ou absente (Bryan et Yair, 1982) inutiles pour une utilisation agricole. Le terme « badlands » est employé pour les secteurs des sédiments non consolidés ou de la roche mère faiblement consolidée qui contiennent peu ou pas de végétation (Gallart et al., 2002).
Les badlands se forment dans des conditions climatiques variées, principalement dans les zones semi-arides, où la pauvre couverture végétale associée à des insuffisances hydriques favorise l’érosion par ravinement (Nadal-Romero et al., 2007). Dans le Sud de l’Espagne on trouve en plus des conditions pédologiques favorables pour la formation de badlands, comme des quantités importantes de sodium et de smectique, ce qui favorise la dispersion des granulats.
Les badlands sont aussi communs dans les environnements de montagnes humides avec des précipitations plus élevées (Regüés et al., 1995), où la géologie, le relief et les forts contrastes saisonniers de températures et humidités favorisent sa formation. Ces badlands sont soumis à une dénudation plus élevée et une dynamique plus active comparée aux badlands semi arides, étant donné leur potentiel limité d’érosion.
A la fin du Moyen Âge, les habitants des vallées alpestres observaient déjà que l’érosion et les effets de la précipitation à haute intensité étaient associés à la déforestation (Descroix et Mathys, 2003). Dans les montagnes méditerranéennes, les zones érodées ont augmenté en raison de la conjonction de la désagrégation de la lithologie, de l’occurrence des précipitations intenses et de la pression démographique sur l’environnement.
De nos jours, dans les bassins versants méditerranéens du nord la pression démographique n’est plus un facteur de contribution. Néanmoins, les dégâts des années de déforestation favorisent toujours la production de sédiments dans ces badlands (Descroix et Mathys,2003).
Le processus d’érosion par ravinement en zones de montagnes est un des mécanismes de dégradation des paysages le plus intense et difficile de contrôler. L’incision des roches par ruissellement concentré représente une source de sédiments importante, et elle peut attendre jusqu’à 90 % de l’érosion totale d’un bassin versant (Mathys & Poesen, 2005).
La quantité de sédiments produits dans les bassins versants soumis à une forte érosion par ravinement en amont peut causer de graves et coûteux problèmes en aval, dans les différentes œuvres d’ingénierie comme les canaux et les barrages. Ce type de dégradation du paysage peut causer aussi des événements violents comme les glissements ou les mouvements de terrain, ce qui met en risque de catastrophes naturelles la population des zones montagneuses.
Le ravinement prend son origine quand le ruissellement s’organise et provoque une érosion concentrée. L’évolution surfacique de l’érosion hydrique concentrée peut suivre un schéma classique, classifiés d’après leur hiérarchie en amont (séquence griffes ou griffures, rigoles, ravineau, et ravines torrentielles ; Lilin & Koohafkan, 1987) ou en aval (rivière et fleuve).

ÉROSION ET MNT

La caractérisation du relief (et de ses dérivés) d’un bassin versant soumis à un processus de ravinement est un élément clef dans l’analyse spatiale des risques naturels, d’autant que la vitesse de ruissellement est en partie fonction de la pente générale des versants ou de la pente générale du lit principal des ravines (la longueur et le gradient). La caractérisation du relief peut aussi aider dans la cartographie de types de sols ou d’altérites, et même dans la cartographie de types de végétation (à partir de l’orientation de la pente des versants).
L’étendue des secteurs qui livrent la majorité de la charge du dépôt à une rivière peut n’être seulement qu’une fraction de son secteur total de drainage. La charge solide des rivières peut par conséquent être réduite avec succès si on identifie les secteurs de source en abaissant la relation de départ de la charge solide. Ceci requiert une compréhension du système érosif de ces secteurs quant aux processus par lesquels la charge solide se déplace ainsi que des facteurs qui contrôlent leur variabilité spatiale et temporelle (Oostwoud et Ergenzinger, 1997).
Etzelmüller (2000) mentionne que le suivi de changements de géo-formes à la surface de la terre nous donne une information très précieuse et utile pour la compréhension des processus qui produisent ces changements. Le type et l’ampleur des changements superficiels nous fournissent une information valable sur le type, l’ampleur et la fréquence des processus associés.
La plupart des processus géomorphologiques ont une origine gravitationnelle, par conséquent le taux et la vitesse de l’eau ou tout autre mouvement de masse est une fonction de la pente plus la texture de la matière qui se déplace. Les détections de changements spatiaux-temporels de la pente nous permettent de décrire de futurs déplacements de matière. Ces changements nous fournissent une information valable sur le rapport entre le flux d’entrée et de sortie de matière (Etzelmüller, 2000).
Au regard de ces informations, une représentation 3D général d’un bassin versant permettra une meilleure connaissance de la dynamique spatiale et temporelle des différents facteurs qui contrôlent la dégradation des paysages par ravinement. Aussi bien comme outil d’aide à la compréhension du processus érosif (à une échelle grossière), que comme outil d’aide à la prise de décision dans un programme de gestion des risques associés.
L’analyse numérique des dérivés du relief dans un Système d’Information Géographique (SIG) permettra, à partir d’un certain nombre de seuils critiques de chaque facteur de contrôle, de diviser le paysage d’un bassin versant en fonction de différents types d’érosion (Bishop et al., 2003; McNamara et al., 2006), de cartographier la géomorphologie pour l’interprétation structurale (Ganas et al., 2005), de quantifier des changements superficiels (Etzelmüller, 2000), ou de faire une analyse régionale de paysages (Bolongaro-Crevenna et al., 2004).

La stéréophotogrammétrie en zone d’érosion

La caractérisation 3D de ravines est dirigée vers l’élaboration des Modèles Numériques de Terrain (MNT). Dans la référence bibliographique la plus ancienne qui remonte aux années 50, un MNT est défini comme «une représentation statistique d’une surface continue par un nombre de points choisis, avec des coordonnées xyz connues dans un système de projection donné» (Miller & Laflamme, 1958). Dans ce travail nous prenons MNT comme représentatif de terrain naturel, et Modèle Numérique de Surface (MNS) comme représentatif de la surface du «sursol» .
Le terme «modèle» est pris ici dans son idée la plus large de «schématisation». C’est donc une approximation de la vérité terrain ou une simplification de la complexité naturelle du relief. Le MNT désigne en toute rigueur une description altimétrique référencée du sol nu, tandis que le MNS considère le sursol.
Comme toutes les variables géospatiales, les MNT peuvent être représentés à différentes échelles, dont chacune a sa propre technique de saisie de données (Oksanen, 2006).
L’auteur propose 5 échelles de représentation, avec indication de la plage d’espacement de grille : Micro (<5m), Topographique Fine (de 5 à 50m), Topographique Grossière (de 50 à 200m), Meso (de 200m à 5km), et Macro (> 5km). Plus le MNT est détaillé, moins étendue est la représentation du relief. Il existe trois sources possibles de données pour la construction d’un MNT : les mesures directes sur le terrain ; les mesures directes à distance ; et les mesures indirectes à distance.

La stéréophotogrammétrie à courte distance

Les modèles réduits de bassin versant permettent de modéliser et de quantifier le phénomène d’érosion à une échelle et une précision de la surface du sol adéquat, sur la base de la similitude de processus analogues et de leur signification. Ils permettent donc de mieux maîtriser quelques facteurs de contrôle (comme la pluie ou le ruissellement, la pente et le type de sédiment altérés sans structure naturelle) pendant qu’on rend possible l’observation directe des phénomènes très dynamiques d’érosion à partir d’une série de photos stéréoscopiques prises à courte distance, donc à une très haute résolution spatiale (taille de pixel) et temporelle (fréquence d’acquisition d’images). D’un point de vue photogrammétrie, les conditions contrôlées en laboratoire permettent aussi de bien connaître les paramètres d’orientation interne et externe des prises de vue souvent inconnues et «estimées» dans les applications à ciel ouvert. Les études récentes cherchent à rapprocher la similitude et les échelles des bassins versants à travers une révision plus rigoureuse des paramètres tridimensionnels explicites, y compris les distributions de fréquence de la surface cumulative de drainage, le rapport surface-pente et l’hypsométrie (Brasington & Smart, 2003). L’indépendance de ces descripteurs aux effets d’échelle en conjonction avec la correspondance visuelle des réseaux de drainage naturels et expérimentaux est maintenant de plus en plus interprétée comme un signal de profonde similitude et de tendance vers l’auto organisation des processus de bassins versants (Rodriguez-Iturbe & Reinaldo, 1997).

L’érosion à l’échelle de la pente d’une parcelle d’érosion

Des nombreux travaux ont été faits sur parcelles d’érosion afin de mieux comprendre l’interaction entre les facteurs qui contrôlent ce phénomène à l’échelle d’une pente simple.
La plupart de ces travaux ont été développés dans le cadre de l’utilisation agricole de la terre, et ils ont été dirigés principalement vers la mesure du volume des pertes de sol dans un contexte où les facteurs de contrôle et leurs interactions sont bien caractérisés.
En ce qui concerne l’étude du facteur relief, beaucoup de travaux ont été dirigés vers l’étude de l’effet de la longueur et le degré d’inclination de la pente sur les pertes de sol par érosion hydrique. Seulement quelques études se sont focalisées sur l’effet des pentes irrégulières, ce qui est plus proche de la vérité terrain (p.e. Rieke-Zapp & Nearing, 2005).
La pente locale et la pente moyenne dans les reliefs à topographie irrégulière sont considérablement différentes le long du versant, donc la production de sédiment peut varier significativement par rapport aux versants à pente homogène. Les versants à pentes concaves réduisent considérablement la production de sédiment par rapport aux pentes convexes ou linéaires (Young & Mutchler, 1969b). Les versants à flux convergent peuvent avoir un impact important sur l’érosion, en grande partie par le développement de griffures et ravines qui augmentent l’érosion comparée aux versants à flux divergent (Moore & Burch, 1986).
Même si les données recueillies dans les parcelles d’érosion agricole à pente homogène ont été très utiles pour le développement de modèles empiriques de simulation d’érosion, comme l’USLE (équation universelle de pertes de sol par érosion hydrique en nappe et en griffures, Wischmeier & Smith, 1961), elles ne prennent pas en compte le suivi diachronique de l’état de surface pendant le processus d’érosion. L’absence d’une méthode permettant l’acquisition de données spatiales assez précises a été une contrainte importante au moment d’associer les données ponctuelles avec l’évolution de l’état de surface.
Martínez-Casasnovas et al. (2002) ont étudié des rigoles d’érosion à partir de techniques topographiques classiques (tachéométrie). La taille de pixel du MNT résultant de cette application est d’environ 20 cm, et la précision est de 1,7 millimètre (95% d’intervalle de confiance). Cette technique est appropriée à la résolution spatiale et à la précision exigée dans l’échelle moyenne, mais la résolution temporelle est loin de satisfaire la fréquence et la flexibilité requises afin d’étudier l’évolution temporelle des rigoles d’érosion sur versants marneux.
Dans l’étude de l’érosion par photogrammétrie d’images aérienne à basse altitude, en bassins versants à l’échelle des ravines élémentaires, nous commençons à avoir quelques résultats dans la littérature scientifique. Henry et al. (2002) ont utilisé des photos aériennes stéréoscopiques en petit format et prises à basse altitude (500 m) afin d’élaborer un MNT détaillé, dans le mouvement de terrain de Super-Sauze (Alpes-de-Haute-Provence, au Sud-Est de la France). Les auteurs mentionnent que le choix de l’équipement est fondamental afin d’accomplir les objectifs de la mission : la distance focale et la hauteur de vol contrôlent le détail d’images aériennes. L’appareil photo a été calibré avec l’aide d’un système de repères terrain en 3D. La génération automatique d’un MNT n’a pas donné de résultats satisfaisants, étant donné les problèmes fréquents dans la corrélation d’images. La qualité globale du MNT est sous-métrique, et il tend à lisser la morphologie détaillée. Raclot et al. (2005), ont utilisé des images prises par drone Pixy (pixel 6 cm) dans le développement de MNS par corrélation d’images sur Le Moulin (Draix). La qualité du MNS a été évaluée grâce à 382 points de validation pris par DGPS. L’erreur quadratique moyenne en Z est de 0,80 m mais est très variable spatialement. Comme origine possible des erreurs, les auteurs mentionnent le dispositif d’acquisition d’images (appareil photo non métrique, argentique) et les effets locaux du relief très tourmenté. La description de la géométrie d’image (orientation interne) est très faible, mais aussi les conditions d’acquisition des images ont été loin d’être idéales d’où un faible contraste entre images et une mauvaise corrélation.

Préparation du vol et prise de vue stéréoscopique

La préparation du vol est le point de départ du développement d’un MNT. D’après les objectifs, les moyens économiques disponibles, la résolution et la précision cherchée, nous fixons les paramètres suivants : le vecteur (drone, avion, satellite) ; les dates et les heures des vols ; le type de chambre photo, ce qui dépend aussi du vecteur choisi (capteur satellite, chambre analogique ou numérique, chambre métrique, semi-métrique, non-métrique, en cas de besoin résolution de scannage) ; la hauteur et la vitesse du vol (rapport base/hauteur) ; et le nombre et précision de points de contrôle terrestre (PCT).
Le choix du vecteur dépend bien sûr des objectifs de la mission, comme la couverture et la résolution. Les dates et heures du vol sont très importantes si nous voulons optimiser la prise d’image par rapport aux objectifs, certaines conditions saisonnières contrôlent l’acquisition d’information relative aux objets (ex. neige, feuillage, humidité). Les heures du vol sont plus liées à la qualité du contraste dans les images, c’est ce qui contrôlera la quantité ou densité de points effectivement corrélés (qualité du MNT).
Il y a trois types de chambres photographiques disponibles : métriques (développées spécialement pour la stéréophotogrammétrie, elles ont été contrôlées par rapport aux paramètres optiques de la chambre et sa lentille) ; semi-métriques (non prévues pour faire la stéréophotogrammétrie, les paramètres optiques ne sont pas stables) ; et non-métriques (non prévues pour faire la stéréophotogrammétrie, les travaux de calibrage sont plus longs et moins précis).
Le choix de la chambre est attaché au choix du vecteur. Les chambres métriques sont aussi lourdes et grandes et il est impossible de les utiliser dans un UAV. Donc quand on choisit un vecteur UAV pour avoir la flexibilité et répétitivité cherchés, il faut sacrifier la qualité optique des images.
Nous pouvons classifier aussi la chambre à photo analogique selon les systèmes utilisés pour la définition de l’orientation interne : à repères de fond de chambre (4 à 8), à réseaux (plaque de verre ajusté devant le plan-image, réseau de croix), à cadre (les bords sont nettement découpés, les coins du cliché sont des repères indirects), et à pseudo cadre (l’image est limitée par un cadre de papier).
Les chambres à photo numérique n’ont pas besoin de repères, la matrice stable de pixels permet le calcul de l’orientation interne. Les exigences à satisfaire par une chambre photogrammétrique aérienne sont : Elle doit être calée par rapport à l’orientation au sol (système automatique avec 2 gyroscopes). Elle doit être calée par rapport à la direction effective du vol (système de suspension annulaire). L’avion doit avoir des dispositifs de navigation efficaces (contrôle de la route et de la hauteur de vol). Le recouvrement longitudinal prévu doit être respecté (un intervallomètre est donc nécessaire).

ÉVALUATION DE LA QUALITE DES MNT

La production d’un MNT peut devenir une opération très compliquée, longue et coûteuse, et elle n’est pas le but de la plupart des utilisateurs intéressés dans l’analyse superficielle du terrain (Dietrich et al., 1993). La plupart des MNT nous fournissent une information nette et détaillé sur la topographie, peu importe la source. Ceci peut donner aux utilisateurs une fausse sensation de sécurité concernant la qualité des données numériques de terrain (Wechsler, 2007). Plusieurs études supposent la fiabilité des MNT même sans établir une évaluation de qualité.
Lors qu’on s’en sert de la stéréophotogrammétrie pour créer un MNT, on fait une «mesure» de l’altitude. Une erreur représente l’écart entre une mesure et sa valeur réelle.
En termes familiers, une erreur a une connotation négative et indique une action qui aurait pu être évitée si assez de précaution avait été prise (Taylor, 1997). Cependant, dans le cadre des données spatiales, ni l’erreur ni l’incertitude résultante ne peuvent jamais être éliminées, elles sont inévitables et doivent donc être comprises et expliquées (Wechsler, 2007).
La qualité globale d’un MNT dépend à son tour de la qualité et de la densité des points d’altitude saisis , ce qui couvre des erreurs aléatoires et humaines dans l’acquisition de données, comprenant des erreurs provoquées par l’équipement de mesure ou par la chaîne de traitement suivi dans la génération de nuage de points. S’il s’agit de la stéréophotogrammétrie numérique, il faut considérer les différentes sources d’erreur de la technique elle-même. La qualité d’un MNT résultant de la corrélation d’un couple photo stéréoscopique est loin d’être homogène tout au long de sa surface. Il faut prendre en compte toutes les sources d’incertitude de la méthode :
Les paramètres d’orientation interne ou les imperfections de l’optique de l’appareil photo : la déformation de la lentille n’est pas distribuée de façon homogène.
L’incertitude dans le calcul de la distance focale ainsi que la position du point principal de symétrie peuvent affecter aussi la distribution des erreurs.
Les paramètres de l’orientation externe ou la référence spatiale et terrestre de la géométrie des prises de vues stéréoscopiques : les erreurs dans le calcul de la position et de l’orientation de l’appareil photo au moment de la prise de vue de chaque couple stéréoscopique. Les incertitudes dues à la référence terrestre (les coordonnées et la distribution spatiale de points de contrôle) pendant l’aérotriangulation peuvent produire aussi des erreurs dans la restitution du relief.
La corrélation d’images elle-même est contrôlée par le contraste dans chaque image du couple stéréoscopique : plus fort est le contraste, plus des points homologues seront effectivement corrélés. De fausses corrélations se produisent quand l’algorithme de corrélation trouve un pixel dans chaque image stéréoscopique qui satisfait aux critères de corrélation (comme le coefficient de corrélation), alors que dans la réalité ce pixel ne correspond pas au même objet dans les deux images, d’où il résulte une mesure fausse de l’altitude.
L’interpolation du MNT raster à partir du nuage de points 3D obtenu par corrélation des couples stéréoscopiques. Ce nuage de points à l’origine est déjà affecté par les erreurs (y compris les fausses corrélations) ainsi que par une distribution non homogène dans la surface corrélée du couple stéréo. L’algorithme d’interpolation produira à son tour une propagation des erreurs qui ne sera pas facile à modéliser.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
PREMIÈRE PARTIE :OBJECTIFS, PLAN DE LA THÈSE ET SITE D’ÉTUDE 
I.1 OBJECTIFS
I.2 PLAN DE LA THESE
I.3 SITE D’ETUDE
DEUXIÈME PARTIE  :SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE 
II.1 RAVINES ET FORMES D’EROSION SUR BADLANDS
II.2 ÉROSION ET MNT
II.2.1 La stéréophotogrammétrie en zone d’érosion
II.2.2 La stéréophotogrammétrie à courte distance
II.2.3 Le LiDAR
II.2.4 L’érosion à l’échelle de la pente d’une parcelle d’érosion
II.3 CONSTRUCTION DES MNT
II.3.1 3D par approche aérienne
II.3.1.1 La stéréophotogrammétrie
II.3.1.1.1 Préparation du vol et prise de vue stéréoscopique
II.3.1.1.2 Géométrie
II.3.1.1.2.1 Orientation Interne
II.3.1.1.2.2 Orientation Externe
II.3.1.1.3 Aérotriangulation
II.3.1.1.4 Restitution numérique et création du MNT
II.3.1.1.4.1 Corrélateurs image-image en une dimension
II.3.1.1.4.2 Corrélateurs image-image dans le domaine des fréquences
II.3.1.1.4.3 L’approche multi résolutions
II.3.2 3D par approche terrestre
II.3.2.1 Système de géo-positionnement par satellite (GPS)
II.3.2.2 Tachéomètre
II.3.2.3 Méthodes d’observation de l’érosion in situ
II.4 ÉVALUATION DE LA QUALITE DES MNT
II.5 REFLEXION FINALE
TROISIÈME PARTIE  :APPROCHE AÉRIENNE 
III.1 MÉTHODOLOGIE
III.1.1 Définition des choix de base principaux de la mission
III.1.1.1 Avant le vol
III.1.1.2 Après le vol
III.1.2 Géoréférencement et vol
III.1.2.1 Stratégie d’installation des mires
III.1.2.2 Stratégie de géoréférencement sur la zone d’étude
III.1.2.3 Les vols
III.1.3 Calcul informatique des MNT
III.1.3.1 Géométrie
III.1.3.1.1 Orientation Interne
III.1.3.1.2 Orientation Externe
III.1.3.2 Aérotriangulation
III.1.3.3 Restitution du relief (corrélation d’images)
III.1.3.4 Synthèse pour la création du MNT drone
III.1.4 Validation et l’analyse de précision
III.1.4.1 Lever de données « vérité terrain »
III.1.4.1.1 DGPS-Tachéométrie
III.1.4.1.1.1 Stratégie de lever terrain
III.1.4.1.1.2 Préparation des données
III.1.4.2 Évaluation de la précision dans le calcul de l’altitude
III.1.4.2.1 Analyse statistique
III.1.4.2.2 Spatialisation de l’erreur
III.1.4.3 Évaluation de la précision dans le calcul du réseau de thalwegs
III.1.4.3.1 Etablissement de la référence terrain « hydro »
III.1.4.3.2 Stratégie de comparaison quantitative des réseaux (planimétrie)
III.1.4.3.3 Stratégie de comparaison quantitative des réseaux (pentes)
III.2 APPLICATION
III.2.1 Construction des MNT
III.2.1.1 Les choix de base principaux
III.2.1.2 Les vols
III.2.1.3 Géoréférencement
III.2.1.3.1 Installation des mires
III.2.1.3.2 Lever de terrain
III.2.1.4 Calcul informatique du MNT
III.2.1.4.1 Géométrie
III.2.1.4.1.1 Orientation Interne
III.2.1.4.1.2 Orientation Externe
III.2.1.4.2 Aérotriangulation
III.2.1.4.3 Restitution du relief
III.2.2 Validation et analyse de la précision
III.2.2.1 Lever de données « vérité terrain »
III.2.2.2 Évaluation de la précision dans le calcul de l’altitude
III.2.2.2.1 Correction de déformation de lentilles et l’autocalibrage
III.2.2.2.1.1 Données de validation DGPS-Tachéomètre
III.2.2.2.1.2 Données de validation LiDAR terrestre
III.2.2.2.2 Algorithmes de corrélation d’images
III.2.2.3 Évaluation de la précision dans le calcul du réseau de thalwegs
III.2.2.3.1 Comparaison quantitative des réseaux (planimétrie)
III.2.2.3.1.1 Réseaux hydrographiques de référence
III.2.2.3.1.2 Réseaux hydrographiques extraits des MNT drone et LiDAR
III.2.2.3.1.3 Evaluation de la précision planimétrique
III.2.2.3.2 Comparaison quantitative des réseaux (les pentes)
III.2.3 Synthèse des résultats
III.2.3.1 Tests pour les orientations interne et externe
III.2.3.2 Tests pour la corrélation d’images
III.2.3.3 Evaluation de la qualité « hydrographique » des MNT
QUATRIÈME PARTIE  :APPROCHE TERRESTRE 
IV.1 MÉTHODOLOGIE
IV.1.1 Analyse de la mesure LiDAR
IV.1.1.1 Le matériel (les tôles)
IV.1.1.2 Le bruit et la couleur
IV.1.1.3 Restitution de formes géométriques
IV.1.2 Test d’humidité
IV.1.3 Géoréférencement
IV.1.2.1 Transformation du référentiel LiDAR sans repères de terrain
IV.1.2.2 Transformation du référentiel LiDAR avec repères de terrain
IV.1.2.3 Filtrage
IV.2 APPLICATION
IV.2.1 Analyse de la mesure LiDAR
IV.2.1.1 Le bruit et la couleur
IV.2.1.1 Précision dans la restitution des formes
IV.2.2 Test d’humidité
IV.2.3 Géoréférencement
IV.2.3.1 Recalage numérique sans repères de terrain
IV.2.3.2 Recalage numérique avec repères terrain
IV.2.3.2.1 Repères amovibles
IV.2.3.2.2 Repères fixes
IV.2.4 Synthèse des résultats
IV.2.4.1 Mesure LiDAR terrestre
IV.2.4.2 Géoréférencement
CINQUIÈME PARTIE  :DISCUSSION GÉNÉRALE 
V.1 MNT DRONE
V.1.1 Sur l’application en ravines marneuses
V.1.2 Evaluation de qualité
V.1.2.1 Calcul de l’altitude
V.1.2.2 Calcul du réseau de thalwegs
V.2 MNT LIDAR TERRESTRE
V.2.1 Analyse du bruit de la mesure
V.2.2 Géoréférencement
V.2.3 Suivi diachronique
V.3 DRONE-STEREO OU LIDAR TERRESTRE ?
V.3.1 Applications
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 
MNT DRONE 
LIDAR TERRESTRE 
PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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